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anti-national - Page 1108

  • Après la Manif pour Tous, le vrai visage de la gauche

    L’heure est aux effets de manche, à la “communication”, Manuel Valls se congratule, Christine Boutin, qui a fini dans le gaz, demande sa démission; retour à la normale au pays du verbe haut et de la politique gesticulante. Cependant, quelque-chose s’est brisé

    Des familles, des personnes âgée,
    des enfants gazés...
    Les titulaires des vertus de tolérance et d’ouverture ont montré, l’espace d’une seconde, dans un réflexe, leur vrai visage; un masque est tombé. Depuis hier, la France n’est plus une République, c’est un régime. L’imagerie inspirée de la tolérance d’État, les députés au regard clair, les couples héroïques, main dans la main, à la Marche des Fiertés, tout cela a volé en éclat sous le coup des matraques; le vrai visage de ces “libertés” des uns qui ne laissent plus aux autres que l’espace vital qui les sépare d’un jet de gazeuse lacrymogène. Policiers agressés, vitres brisées, voitures incendiées ? Non ! Hier, en France, on a gazé un Peuple venu demander le droit de voter. On a gazé des enfants.

     

    L’État ne se relèvera pas, ne doit pas se relever, de ces images de gamins en larmes, sous assistance respiratoire. La force tranquille est bien morte ce jour-là, le vernis de respectabilité officielle a craqué sous l’effet de la réalité et la violence de l’État socialiste n’est plus que la preuve de sa peur. Or, s’il a peur, c’est qu’il peut tomber.
    Depuis ce jour, le combat de la “Manif pour tous” n’est plus celui d’une improbable arrière-garde de cathos conservateurs contre une modernité en marche, c’est celui d’un Peuple pour la démocratie, pour son sacro-saint “droit à l’autodétermination”. Depuis hier, la tutelle morale et politique de la gauche n’est plus supportable. Si les socialistes doivent  charger des femmes et des enfants à grands coups de CRS pour se maintenir au pouvoir, le constat est simple, ils doivent partir. Les manifestants, eux, doivent tenir, jusqu’au bout, sinon leur lutte est vaine et tout est perdu.
    700 ans d’histoire suisse le démontrent : la démocratie c’est la paix, le contraire c’est la guerre. Nous autres Suisses avons ce devoir moral, non pas de faire la leçon aux autres, mais de soutenir tout homme qui cherche sa liberté comme s’il était de nos Confédérés.
    Frère de France, nous sommes pour toujours avec toi !
    Les Observateurs (posté par Marino) http://www.francepresseinfos.com/
  • Hollande, démission ! Taubira, démission ! Valls, démission !

    Ce sont des dictateurs. Des tyrans. Des fossoyeurs de la Nation, des ennemis du peuple de France, insensibles et sourds, vils serviteurs du nouveau désordre mondial. Ils sont prêts à tout pour imposer la dictature du relativisme, où tout se vaut – « ni Dieu ni maître » ! –, où les différences constitutives de notre humanité sont niées.

    Leur nihilisme radical était inimaginable il y a seulement quinze ou vingt ans. Ils en ont fait un objectif, une valeur révolutionnaire qui tue les « ennemis de la liberté ». Quitte à gazer des femmes et des enfants, des vieillards et des jeunes désarmés. Quitte à tabasser des manifestants assis par terre. Quitte à faire semblant de ne pas les voir, de ne pas les entendre.

    Les casseurs, ce sont eux. Les destructeurs de la société, ce sont eux. La loi sur le « mariage » gay qu’ils veulent imposer n’est pas une petite mesure sans importance pour faire plaisir à des électeurs aux mœurs singulières. Elle est le signe majeur du rejet de l’imago Dei qui est en l’homme, du rejet d’un ordre naturel qui nous concerne tous, catholiques ou non, croyants ou incroyants.

    Sans matraques et sans cailloux

    Et c’est pourquoi des gens sans matraques, sans battes de baseball, sans cocktails Molotov, des gens qui avaient juste leurs poumons pour crier « Hollande démission » ou « Ta loi, on n’en veut pas », « L’apéro chez Flanby », des familles avec enfants, ont été gazés parce qu’ils ont osé aller vers les Champs-Elysées, scandaleusement interdits d’accès. Gazés à cinq centimètres des yeux, tabassés pour certains…

    Des « casseurs », ces gens-là ? Les vidéos de dimanche soir ne montrent aucune attaque violente contre les forces de l’ordre. On ne déplore aucune vitrine cassée. Aucun magasin pillé. Aucune voiture brûlée. Ceux qui avaient faim allaient sagement acheter leur pain au chocolat à la boulangerie du coin. C’était la « France bien élevée », comme le dit Gabrielle Cluzel, les « braves gens devenus des gens braves » chers à Alain Sanders : la langue bien pendue et prêts à prendre un ou deux sens interdits mais fondamentalement respectueux de l’ordre. Le désordre venait d’en face.

    Frigide, démission !

    Mais Frigide Barjot a osé dire qu’elle se désolidarisait de ceux qui n’avaient pas encore fini d’être gazés. Elle les a traités de « casseurs ». Elle les a accusés d’avoir « volé » les sweats au logo de la manif – que n’importe qui peut acheter en ligne, et je sais par des témoignages directs que des bénévoles se trouvaient sur les Champs, parmi les gazés. Elle a prétendu que c’étaient des « extrémistes de droite », hurlant au micro, « les fachos, dehors ! », légitimant toutes les outrances et les violences de la police aux ordres.

    Elle n’a pas eu un mot pour Lancelot, 14 ans, sous assistance respiratoire pendant 30 minutes à la suite d’une crise d’asthme causée par un gazage à bout portant. Pas un mot pour le dangereux « extrémiste » de 10 mois, les fillettes de 6 ou 7 ans, les jeunes filles, les hommes âgés qui ont été pris pour cible par la police. Ils étaient sur les Champs, oui : il aurait suffi d’un peu de détermination et de sens politique de la part des organisateurs pour que l’ensemble de la manif s’y engouffre. Ces gens braves qui ne sont pas des casseurs et qui ne prétendent pas mettre la société sens dessus dessous comme Hollande, Taubira et Valls qui a osé saluer le « sang-froid » des forces de l’ordre. Frigide voulait-elle que la manif soit entendue, oui ou non ? Voulait-elle le retrait du projet Taubira, oui ou non ?

    Extrémistes ?

    Etaient-ce des extrémistes, ces jeunes sur les Champs ? Non : surtout des gens normaux de familles normales, des séminaristes pas du tout tradis, Christine Boutin elle-même (gazée et laissée inconsciente sur la chaussée) ? Comment oser les renier ?

    Il faut le dire avec force : c’est en prétendant contenir la colère des Français et en muselant leurs slogans que Frigide Barjot a créé l’exaspération qui a conduit des manifestants à aller sur les Champs. Nous l’avons vu, avec Bernard Antony et les autres appelants du manifeste du 22 mars (voir sur nos sites et blogs) : la foule voulait le retrait du projet Taubira, la démission de Hollande. Et non des flonflons et des attitudes de Bisounours. « Applaudissez nos amis homos », disait Frigide à la tribune. Silence ou sifflements dans les rangs.

    Elle, qui a prétendu ne pas politiser ni confessionaliser la manif, a donné la parole à un protestant ès-qualités, un juif ès-qualités, un musulman ès-qualités. Et les cathos ? Ceux qui composaient – sociologiquement – 90 % des manifestants n’ont eu que le droit de dissimuler leurs rameaux bénits, si par hasard le service d’ordre les apercevait à la boutonnière de quelques « va-t-à-la-messe » qui n’avaient pas eu le temps d’aller les reposer chez eux.

    Récupération politique

    Pour une manif non politisée, elle a quand même donné de très longs temps de parole aux élus UMP. Ceux qui ont, certes, combattu le projet mais qui réclament l’union civile. Tous ou presque. Ceux qui, à titre personnel ou à travers leur mouvement, ont préparé le terrain de la culture de mort et l’avènement de la destruction nucléaire des fondements même de la société. Ni Marion Le Pen, ni Bruno Gollnisch, ni Gilbert Collard, parqués avec les élus au pied du podium, n’ont eu la parole. On leur a préféré un trotskiste et un obscur radical de gauche, alibis improbables de la « droite » parlementaire présente en nombre.

    Exclue, également, Béatrice Bourges. Elle dont le Collectif pour l’enfance, un vrai collectif qui depuis huit ans regroupe des dizaines de vraies associations, n’a pas eu droit à la parole. Nous le savons : la « Manif pour tous » craignait son ton direct, sa volonté d’aller au but, son engagement sans ambiguïtés contre la sacralisation des « droits LGBT ».

    On ne peut pas faire l’impasse sur 1,4 million de personnes dans la rue, venues non pour défendre des droits acquis ou revendiquer des avantages mais pour dire les principes sans lesquels tout s’effondre. 1,4 million ? Pour une fois, une manifestation a donné un chiffre réel, corroboré par le général Dary, ancien gouverneur militaire de la place de Paris. Compte tenu du chiffre de 1,7 million avancé par les renseignements-généraux-qui-n’existent-plus, ce sont sans doute les 300 000 manquants qui ont été comptabilisés par une préfecture de police docile aux ordres d’un pouvoir aux abois.

    300 000 ? C’est moins que le chiffre officiel du 13 janvier – on aurait pu parier là-dessus à l’avance. La réalité, c’est une France déterminée, mobilisée, courageuse : elle ne lâchera rien sur l’essentiel.

    JEANNE SMITS http://www.actionfrancaise.net

    Article extrait du n° 7820 de Présent du Mardi 26 mars 2013

  • Patricia Adam (PS) : "Bercy veut tuer le ministère de la défense"

    Patricia Adam, présidente socialiste de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, estime qu’"on ne peut plus descendre" davantage le budget de la défense.

    LE MONDE : Vous demandez au président de préserver le budget de la défense, comment le convaincre ?

    Patricia Adam : Nous n’avons jamais été dans une période aussi importante, au regard des options stratégiques du pays à l’horizon des vingt prochaines années. Le retour à l’équilibre des comptes publics est aujourd’hui l’enjeu principal pour le président de la République. Respecter un déficit de 3 % du PIB comme le veut l’Europe est un enjeu stratégique. Mais il faut trouver un bon équilibre : mesurer, s’il doit y avoir des efforts sur la défense, les conséquences que cela peut avoir sur nos capacités à intervenir comme nous le souhaitons (seuls sur une durée courte et "en premier" comme on l’a fait au Mali, ou uniquement avec d’autres alliés), sur l’entraînement de nos forces, et sur notre industrie.

    Le scénario de Bercy vise à tuer le ministère de la défense. Dès 2015, si on le suit, il ne lui restera que la sécurité nationale (la gendarmerie), les forces spéciales et la dissuasion. Toutes les forces conventionnelles auront disparu.

    Ce n’est pas en tuant le budget de la défense que l’on équilibrera les comptes. Sur ce point, une communion d’idées avec l’opposition règne à la commission de la défense, car l’enjeu est la sauvegarde des intérêts nationaux.

    Les députés socialistes ont adressé à François Hollande une lettre pour lui rappeler que le budget de la défense baisse depuis cinquante ans et que si un ministère a fait des efforts de rationalisation, c’est bien celui-là. Le budget représentait 4,3 % du PIB en 1966, 2,97 % en 1981, 1,6 % en 2002, 1,56 % en 2012. On ne peut plus descendre.

    La défense a devant elle une "bosse budgétaire" – des commandes qui ne sont pas financées – de 45 milliards d’euros, et il manque 4 milliards sur la loi de programmation 2009-2014. Comment faire ?

    Le delta par rapport à la trajectoire financière est impossible à combler, même avec une croissance économique retrouvée importante, à laquelle nous ne pensons pas. Autour de nous, les menaces ne sont pas en diminution, le monde se militarise, et les Etats-Unis n’ont plus la même posture vis-à-vis de l’Europe. Nous demandons au moins le maintien en l’état du budget à 31 milliards d’euros pendant deux à trois ans en volume, en escomptant un rebond de croissance en 2016. La défense peut encaisser deux-trois ans d’apnée, mais pas plus.

    Quelles solutions concrètes proposer ?

    Nous pouvons encore repousser quelques programmes d’équipement. Les états-majors ont des solutions d’attente et ont fait des propositions d’économies intéressantes. Mais il nous faut des recettes exceptionnelles : elles peuvent venir de la vente des participations de l’Etat dans les groupes industriels de défense, c’est une proposition que nous faisons.

    Faut-il sortir la défense de la règle des 3 % ?

    La France est le seul pays en Europe avec le Royaume-Uni à continuer à faire un effort de défense. Même si l’on met de côté la dissuasion, cet effort est aussi l’assurance-vie des autres Européens. Nos engagements internationaux, les opérations que nous menons doivent être considérés dans la sécurité collective. La question de l’agrégat retenu pour le calcul du déficit devient essentielle. La question peut être débattue. Nous n’avons pas le choix. C’est un débat entre les pays qui ont la volonté de faire et les autres.

    Quel rôle va jouer l’expérience du Mali dans les arbitrages ?

    Le président a pris au Mali une décision rapide, en connaissance et en responsabilité. Il a parfaitement conscience de la qualité de son armée, de la formation de ses hommes et de ses capacités, mais aussi de ses manques. Il a aussi conscience de l’importance de la voix de la France au plan international, au conseil de sécurité de l’ONU, vis-à-vis des Américains qui nous apportent leur aide, et face aux Européens.

    On ne peut pas vouloir des avancées de l’Europe en matière de défense en baissant la garde. Si nous le faisons, nous envoyons un signal complètement négatif. Compte tenu du point auquel nous sommes arrivés, la seule question à se poser est : que veut-on faire de notre outil de défense ?

    LE MONDE  http://www.actionfrancaise.net

  • Près de deux millions de manifestants à Paris dimanche dernier !

    Tout le monde a vu, dimanche 24 mars, lors de la manifestation, un hélicoptère de la sécurité civile survoler la Manif pour tous. Mais personne n’a jamais vu les photos ou les clichés qu’il a pris…

    D’après les informations recueillies depuis dimanche soir, le service de police qui a intercepté et confisqué ces images après l’atterrissage de l’hélicoptère, a estimé la participation réelle du rassemblement à 1,8 millions de personnes. La vue aérienne permet en effet de voir l’étendue de la foule depuis les points de départ jusqu’aux différentes avenues et rues adjacentes, au delà donc du comptage au mètre carré. La DCRI et l’Élisée ont les chiffres sur leur bureau.

    Autre comparaison qui disqualifie les chiffres de la préfecture : après la finale de la coupe du monde en 1998, les autorités et les médias annonçaient 2 millions de personnes sur une artère plus petite, allant d’un bout à l’autre de l’avenue des Champs Élysées jusque l’Arc de triomphe, mais avec le même taux de remplissage au mètre carré. Dimanche, la préfecture en annonçait 300.000. sur une artère plus grande allant jusque l’arche de la défense….

    Quant à l’Élysée, elle ne semblait pas tranquille. Curieusement :

    http://www.contre-info.com/

  • Taubira : attention, cette femme est dangereuse !

     Après le jet privé pour faire 400 kms, la préférence étrangère, le gel des retraites, l'augmentation des cotisations sociales, rien ne nous sera épargné. Les Français ont voté pour Hollande et celui-ci a mis un irresponsable à la tête de chaque ministère.

    En plus de vouloir imposer le « mariage gay », Taubira en est un triste exemple avec sa volonté d'instaurer en France ce qu'elle appelle une « justice réparatrice » : Votre fils s'est fait écraser par un chauffard... Il faut absolument que les parents entretiennent une correspondance avec le meurtrier pour que celui-ci se sente moins coupable ! Votre cousin a été tué dans un hold-up ?... La famille de la victime doit se rendre à la prison et dialoguer avec le criminel pour faciliter sa réinsertion ! "Les victimes doivent aider les criminels à se reconstruire" !... Le monde à l'envers !!! Les racailles seraient donc plus à plaindre que les victimes !...
     
    Éric Zemmour a raison, Madame Taubira est dangereuse dans ses décisions et dans son comportement. S'’il y a racisme, c’est un racisme anti-blancs, et SOS racisme qui la soutient en est un bel exemple.
    En 32 ans d’'activité, ils n’ont jamais défendu un seul blanc victime de racisme. Abolis les tribunaux pour mineurs, même récidivistes ! Que va-t-elle faire de 4 mineurs de 1,80m, âgés de 17 ans, auteurs de viol sur une jeune fille de 13 ans ? Que va-t-elle faire des 4 mineurs arrêtés dernièrement, âgés de 16 ans, poursuivis pour proxénétisme ?
    Elle relâche des jeunes voyous dans la nature sans aucune sanction sauf un « rappel à l’ordre » par la justice...
    Hollande est responsable de cette folie et de toutes les conséquences à venir...¢
  • Valls entre mensonge et incompétence

    130325Tout pour la "com", rien pour la vérité : une fois de plus le mode opératoire du gouvernement se confirme.

    La manifestation du 24 avril contre la loi Taubira de dénaturation du mariage, de la famille et de la filiation a réuni de toute évidence beaucoup plus d'un million de personnes. Comparons-la en effet à celle du 30 mai 1968 sur les Champs Élysées. Le parallèle s'impose puisqu'elles correspondaient l'une comme l'autre à une réaction du peuple dans ses profondeurs contre l'idéologie soixante-huitarde. Celle-ci avait alors déployé ses folies et ses chienlits pendant un mois : elle développe son règne, de plus en plus intolérant depuis quarante ans, aussi bien dans l'Éducation nationale étatique que dans les instruments subventionnés du bourrage de crâne.

    Or en 1968 la déferlante de ce "ras-le-bol" avait rempli l'espace de la place de la Concorde à la flamme du Soldat Inconnu, – souillée quelques jours plus tôt par la voyoucratie gauchiste. À 45 ans de distance, non seulement la masse compacte des manifestants rassemblés sur une largeur équivalente, remplissait une longueur deux fois plus grande, avenue de la Grande-Armée, porte Maillot et avenue De Gaulle, au-delà du pont de Neuilly, mais elle s'étalait sur l'avenue Foch. On a évalué historiquement à près d'un million, probablement 700 000 à 800 000 personnes en fait, la foule immense de 1968 ; il semble donc raisonnable de compter au moins 2,5 fois 700 000 = entre 1,6 et 1,8 million le nombre de gens effectivement arrivés jusqu'au lieu de cette "Manif pour tous" qui porte de mieux en mieux son nom. On doit savoir aussi, comme le 13 janvier, qu'un certain nombre de cars n'ont pas pu atteindre leurs lieux de destination, qu'il en manquait sur le marché national : par exemple les gens de Lille ont dû aller en chercher en Belgique, etc.

    On notera que ses organisateurs, qui ont su faire preuve d'un sens assez rare de la mise en place, en dépit de ces bonnets phrygiens d'opérette qui, pour ma part, me dissuaderaient plutôt de les rejoindre, ont fait le choix intelligent de sous évaluer leur propre succès. Ils disent 1,4 million. Soit.

    De toute façon, tout cela est demeuré particulièrement bon enfant. Toutes les confessions se sont trouvées représentées, toutes les nuances de la société, y compris des élus de gauche (1)⇓

    Où se situe donc le scandale, où se manifeste le mensonge ? Où se révèle l'incompétence ?

    Rappelons avant tout que M. Valls joue, au sein de la troupe ministérielle dans le registre du Rouleur de mécaniques : "on va voir ce qu'on va voir". Les Roms, les voyous de Marseille, les délinquants de partout sont supposés tremblants. En fait, on n'a vu jusqu'à présent rien que des claudettes et des paillettes, la force contre les faibles, et l'insignifiance des résultats. Piètres références pour la roue de secours d'apparence droitière d'un pouvoir de plus en plus impopulaire, méprisé par plus de 65 % des Français.

    Valls a donc donné toute sa mesure autour de cette manif du 24 avril. Valls a osé communiquer une évaluation dérisoire de 300 000 participants, en recul de 12 % par rapport à la fausse précision de celle du 13 janvier, où on avait diffusé un chiffre officiel de 340 000.

    Pire encore... le ministre ayant voulu contenir le défilé dans des barrières psychologiquement désagréables, alors qu'un encadrement de jeunes militants fort débonnaires, mais très nombreux et méthodiquement répartis, suffisait à la canaliser, ... le ministre ayant voulu administrativement interdire les Champs élysées, quelques dizaines de familles, peut-être 300 personnes sur un total de plus d'un million (0,03 %)... ont renversé les dites barrières. Le service d'ordre a courageusement agressé ces gens, y compris des enfants, à coup de gaz lacrymogènes.

    Et voila comme la chose est présentée à l'usage des moyens de désinformation :

    Titre : Manuel Valls : la manifestation anti-mariage gay a "échappé aux organisateurs"

    Et l'AFP d'enfoncer clou avec une photo : Des incidents ont éclaté dimanche en marge du cortège. Le ministre de l'Intérieur évoque des "groupes extrémistes".

    Le ministre de l'Intérieur a estimé dimanche soir que la manifestation contre le mariage des homosexuels à Paris avait "incontestablement" parfois "échappé" à ses organisateurs, faisant allusion à plusieurs incidents en marge du cortège. "Ils ont été débordés par des groupes extrémistes", a déclaré Manuel Valls, les situant à l'extrême droite. "Cette manifestation a à l'évidence échappé aux organisateurs eux-mêmes", a-t-il insisté. Au même moment, en début de soirée, les forces de l'ordre évacuaient plusieurs centaines de manifestants particulièrement déterminés.

    Manuel Valls a évoqué des "dizaines d'interpellations" sans détail. Interrogé sur les chiffres divergents sur le nombre de manifestants - les organisateurs avançaient 1,4 million et la police 300 000 dans une première estimation -, le ministre de l'Intérieur a affirmé : "300 000 personnes, c'est tout à fait important, mais la manière dont la préfecture comptabilise les manifestants n'est remise en cause par personne." (2)⇓

    Honte à ce ministre d'origine trotskiste puis socialiste strauss-kahnien, reconverti désormais en croque-mitaine faussement droitier : ses services prévoyaient 100 000 personnes le 22 mars, il en reconnaît 300 000. Il est donc, quoiqu’il arrive responsable du débordement.

    Honte aux désinformateurs qui ont propagé cette prévision afin de démobiliser et de décourager les opposants, le mensonge des "100 000 prévus" se retrouve jusqu'au site internet du Figaro.

    Honte aux trafiquants de demi-vérités du quotidien Le Monde osant parler d'associations "fantômes" et de "coquilles vides" pour des gens qui se sont retrouvés 500 fois plus nombreux que les adhérents susceptibles d'être rassemblés par les associations gauchistes que le même journal encense et que les contribuables subventionnent, souvent sans le savoir.

    Honte finalement à ce régime dont la seule différence avec son ancêtre jacobin est qu'il ne guillotine pas. Il ne guillotine pas, parce qu'il n'en a pas le courage : mais il fait tout pour calomnier, pour salir et pour exclure.

    On pourrait certes commencer et ce pays gagnerait à réfléchir sérieusement, au-delà de ce misérable gouvernement, sur le régime, lui-même, celui du suffrage truqué parce que "médiatisé".

    Son peu de respect pour la vérité, vieux comme les sophistes du temps de Périclès entraîne dès maintenant des conséquences analogues pour ce que nous persistons à appeler "démocratie". Rappelons à ceux qui admirent, probablement sans la connaître, la constitution antique d'Athènes, les conséquences du système tant cité, si peu étudié. Les successeurs du fameux stratège, mort en 429 après la première année de ce que l'on appelle la Guerre du Péloponnèse, entraînèrent eux-mêmes leur cité dans la catastrophe. L'expédition de Sicile se mua en désastre : elle répondait elle-même à une poussée démagogique. Le grossier manipulateur Cléon d'abord "une sorte de génie de la fourberie et de la calomnie" (3)⇓, puis le calamiteux Alcibiade, qu'on ne devrait plus présenter (4)⇓ conduiront au désastre cette ville qui, cependant donnera si longtemps naissance aux grands tragiques, aux écoles de philosophie et à des artistes comme Phidias (490-430) ou plus tard encore Praxitèle (400-330).

    Tous ces grands souvenirs de la culture classique de l'Europe ne servent hélas pas d'exemple. On nous parle des grands principes : ils ont toujours échoué dès lors que de puissantes institutions n'ont pas maintenu leur application doctrinaire dans certaines limites, celles de la monarchie et du parlement en Grande Bretagne, ou celles du civisme juridique et fédéral en Amérique. Cela n'existe pas en France, où au contraire l'indépendance syndicale de la magistrature n'est évoquée qu'à sens unique : le droit pour un juge d'instruction, peut-être plus bête encore que méchant, de persécuter tel homme politique contre lequel il a ouvertement pris parti.

    Le conseil d'État ce 20 mars soulignait le caractère expropriateur de la promesse la plus démagogiquement efficace du vainqueur de l'élection de 2012.

    Les juristes les moins suspects de droitisme s'en mêlent. Ainsi Me Kiejman dans le Figaro du 23 mars, pour la mise en examen du président sortant qu'il qualifie de : "mauvais coup porté à la justice" D'autres constitutionnalistes tirent la sonnette d'alarme.

    Il serait temps que les autistes gouvernementaux en tiennent compte, avant que de vrais débordements fassent chavirer le pays dans le chaos.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. On consultera par exemple les arguments du site "Valeurs de gauche" sous la responsabilité d'un des 4 députés du PS n'ayant pas voté la loi en première lecture à l'Assemblée nationale..
    2. Publié le 25/03/2013 à 07:15 sur le site "LePoint.fr"
    3. cf. Aristophane "Les Cavaliers".
    4. On se bornera à recommander la biographie écrite par Jacqueline de Romilly, "Alcibiade ou les dangers de l'ambition " ed. Fallois, Paris 1995, qui le rendrait [presque] sympathique
  • Débordements, dérapages, que s’est-il passé à la Manif pour tous ?

    Les photos et vidéos, abondantes, montrent des enfants, des familles, des personnes âgées, victimes de gaz lacrimogènes. Manuel Valls estime que la manifestation a perdu le contrôle et qu’il s’agit “essentiellement du GUD et de l’extrême-droite” ce qui est un parfait délire, Frigide Barjot, dont le podium était protégé par une armée de policiers, oublie d’être solidaire et condamne les “violences” commises par des manifestants.

    Or, les témoignages qui nous remontent ainsi que les vidéos, montrent bien qu’il n’y a pas eu de violence, ni d’”extrêmiste” cherchant à en “découdre” avec les forces de l’ordre. Ce type d’attitude n’est pas du tout le style des manifestants qui se trouvaient hier près de l’Etoile. Il n’y a eu aucune casse ni aucun casseur. Des manifestants sont rentrés de temps à autre dans des magasins pour se réchauffer, les clients y circulaient en toute tranquillité, les commerçants les ont gentiment accueillis. Il n’y avait donc aucune raison pour la police de s’énerver.

    Ce qu’il faut rappeler c’est que :
    •plusieurs jours avant la manifestation, le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police ont clairement cherché à minimiser le mouvement (un peu plus de 100 000 personnes)
    •par conséquent, dimanche 24, en raison de la mobilisation exceptionnelle de centaines de milliers de Français, excédés par le mépris du gouvernement, la situation est vite devenue incontrôlable pour les forces de l’ordre.
    •Dès 15h environ, la police a du dérouter une partie des manifestants sur l’avenue Foch, menant à l’Etoile, en raison de l’affluence sur l’avenue de la Grande Armée et le bouchon formé à la fois sur l’avenue Charles de Gaulle à Neuilly et sur les axes de départ (Bois de Boulogne, Porte Dauphine notamment). Peu de temps après, c’est au tour de l’avenue Carnot, menant également à l’Etoile, d’être ouverte aux manifestants.
    •Sur ces trois axes menant à l’Etoile, les manifestants ont continué à s’entasser et donc à avancer. Sans aucune volonté agressive, mais en raison d’un mouvement naturel de foule.
    •De toute évidence, les forces de l’ordre situées place de l’Etoile ont été débordées en voyant en même temps les 3 avenues remplies continuer à avancer sous la pression des manifestants, qui, loin derrière, et ne voyant aucun écran géant, voulaient continuer à approcher.
    •Face à la pression, vers 15h30-16h30, ce sont les forces de l’ordre du ministère de l’Intérieur qui ont commis des dérapages en libérant des gaz lacrimogènes sur des manifestants pacifiques, enfants de moins de 10 ans, familles, personnes de tous âges, dont des personnes âges.

    Il faut donc souligner que, en minimisant le nombre de manifestants, le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police doivent être tenus pour responsables de ce qui s’est passé hier au niveau de la place de l’Etoile.
    Michel Janva   http://fr.altermedia.info

  • L'Agrif assiste les victimes des brutalités policières

    Communiqué de l'AGRIF :

    "Des milliers d’adhérents de l’AGRIF étaient hier dans l’immense manifestation contre la loi Hollande-Taubira. Celle-ci est en effet inspirée par le plus radical des nihilismes, désintégrateur de ce qui constitue le noyau même de l’humanité, la complémentarité du couple humain.

    Ses dirigeants ont été profondément indignés par la brutalité de la réaction policière contre une grande foule, jeune, familiale, bon enfant. Celle-ci n’avait été que trop comprimée pendant des heures et aspirait à un peu d’oxygène et de libre expression sur les Champs-Élysées.

    Contrairement à ce qu’a affirmé aussitôt, sans savoir, Frigide Barjot , ce n’était évidemment pas une foule de « fachos ». Plusieurs dirigeants de l’AGRIF et leurs familles ont été gravement aspergés de gaz lacrymogène aux effets très dangereux. Aussi, pleinement dans sa fonction de lutte contre le racisme à tous niveaux, l’AGRIF met ses avocats à disposition des personnes brutalisées, pour les assister dans les procédures de leurs plaintes.

    Les personnes concernées peuvent se manifester auprès de l’AGRIF :

    agrif@wanadoo.fr

    70 boulevard Saint-Germain PARIS 75005"

  • Manif pour tous : UNE RÉPUBLIQUE DÉSHONORÉE : pour répondre à la marée humaine, Valls fait gazer des femmes et des enfants ! : Une manifestante percutée par un véhicule de police !

    Il ne suffisait pas au préfet de police de police de Paris d’être un fieffé menteur. Du reste, un des sujets de conversation dans la Manif pour tous, ce dimanche des Rameaux, était de se demander quel chiffre abracadabrantesque ce valet zélé de l’exécutif allait bien pouvoir inventer. Quand on a perdu sa crédibilité on peut tout se permettre... Il a osé 300 000 !

    Ignoble : Sur l’ordre de François Hollande : des enfants de moins de dix ans gazés ! (Le Salon Beige)

    Ce que le pouvoir a ordonné et fait exécuter. Sur NdF, une vidéo choquante

    Les mercenaires de la République agressent des manifestants pacifiques, parmi lesquels des femmes et des enfants.

    Voir également La vidéo d’une manifestante percutée par un véhicule de police, comme il y a un an et demi un jeune militant d’Action française ! Cela devient un habitude pour la police républicaine !

    Non, il est allé plus loin : sur l’ordre de son maître, Manuel Valls, il n’ a pas hésité à ordonner de gazer des femmes et des enfants, seule réponse possible, à ses yeux, à l’immense marée humaine de près de 1,5 million de Français qui ne pouvaient évidemment pas se contenter d’occuper, sous peine d’étouffements, l’espace étriqué que ce même préfet leur avait généreusement octroyé. Avec une brutalité inouïe, que montrent des vidéos sur Le Figaro, les mercenaires Robocop du régime républicain n’ont pas hésité à agresser des pères et des mères de familles, mais surtout, des enfants, au grand contentement d’un ministre de l’intérieur qui a perdu dans cette affaire, semble-t-il, tout repère moral. Le député UMP Wauquiez demande que la préfecture de police de Paris rende des comptes... L’UMP est toujours forte en parole,... alors que chacun sait que Copé a déjà à plusieurs reprises fait savoir que, revenue au pouvoir, la prétendue "droite" parlementaire ne reviendrait pas sur cette loi infâme si elle était votée. Les Français doivent donc comprendre, face aux mensonges du pouvoir comme face à la brutalité des mercenaires de la République, que c’est aujourd’hui que se joue le sort de cette loi et que c’est le régime lui-même qui est en cause, à savoir une République oligarchique, dépourvue d’ambition pour la France et ayant perdu tout système de valeurs. Oui, c’est elle le véritable problème.

    Le discours lénifiant de Frigide Barjot ne répond plus à la demande d’un pays réel qui commence à comprendre la vraie nature d’un régime qui détruit la cellule de base de la société, à savoir la famille, pour mieux asservir l’ensemble des citoyens. Nous ne laisserons pas ce mouvement historique récupéré par une droite parlementaire dépourvue de conviction, à quelques exceptions près, une droite "bien sous tous rapports" mais surtout bien trop présente cet après-midi sur le podium de La Manif pour tous.

    Aujourd’hui Marianne a gazé des femmes et des enfants. Le pays réel ne se laissera pas faire ! 1,5 million de Français dans la rue ont crié leur rejet à la fois d’un projet de loi et d’un pouvoir devenu illégitime. Il nous appartient de faire prendre conscience à nos compatriotes qu’ils seront toujours trahis par ce régime sans scrupule et sans repères.

    François Marcilhac - Directeur politique du site de l’Action française

    http://www.actionfrancaise.net