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Manifestation exceptionnelle ce jeudi soir devant France télévision, pour accueillir Hollande
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Manif pour tous : Pourquoi le 24 mars 2013 va entrer dans l’Histoire de France
Par Jean-Baptiste Giraud , directeur de la rédaction
Non, ce n’est pas une incatation auto-suggestive, mais une analyse politique réflechie de la situation pré-révolutionnaire dans laquelle notre pays, la France, se trouve désormais, quatre jours après la manifestation historique du 24 mars 2013,...
...et à quelques heures [publié le 28 mars] de l’intervention télévisée du président de la Républiquedont personne n’attend rien. En particulier pas les 51 % de Français qui pensent que François Hollande est un mauvais président, selon un sondage CSA pour BFM TV.
Dimanche, 300 000 Français - selon l’estimation des commissaires politiques de la Stadt Sicherheit (Stasi) parisienne, 1,7 million selon les organisateurs bénévoles improvisés de la Manif pour tous - 1 million si l’on accepte le principe d’un compromis en faisant la moyenne des deux, sont "montés" à Paris pour défendre... non pas des intérêts catégoriels mais un principe, une vision de la Société.
Retenez bien ceci : pour la première fois, un mouvement populaire, assis sur une myriade de structures associatives embryonnaires, dont aucune n’a été conçue pour organiser et piloter un mouvement de cette ampleur, a su lever une armée d’hommes, accompagnés de leurs femmes, enfants et parents puisque la manifestation était prévue et présentée comme "familiale".
Une armée qui, jusqu’au 24 mars 15h00, était effectivement totalement pacifique, bien que déjà considérablement échauffée par le camouflet de Valls Mielke (Erich Mielke était ministre de la sécurité intérieure de la RDA en 1989, NDLR) qui a fait interdire les Champs-Elysées, mais aussi la moitié de la place de l’Etoile, pourtant promise par le préfet de police de Paris, moins de quatre jours avant la manifestation. [...]
La suite sur Economie matin
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Hollande sur France 2: un Monsieur Bricolage sans audace
La prestation télévisée de François Hollande n'a pas convaincu les éditorialistes, qui la jugent "fade" et fustigent le manque d'"audace" du chef de l'État, qui dégaine une "boîte à outils" à la "Monsieur Bricolage" face à une crise et une colère profondes.
Pour de nombreux éditorialistes, le chef de l'État ne s'est pas montré à la hauteur de la situation, car, résume Jean-Michel Servant (Le Midi Libre) il lui "manque encore l'essentiel pour vaincre la crise : l'audace du combattant".¢"Nul ne s'attendait à des annonces fracassantes", souligne Éric Decouty dans Libération, mais l'intervention télévisée du président s'est révélé "souvent fade, presque banale" et a été marquée par une "absence de pédagogie" et "une étonnante confiance" au regard de la situation économique et sociale.
Paul-Henri du Limbert (Le Figaro) enfonce le clou: "l'Élysée avait prévenu : il ne fallait pas attendre monts et merveilles de l'intervention télévisée du chef de l'État. On ne peut lui donner tort. Fidèle à sa manière, le chef de l'État n'a pas dit un mot plus haut que l'autre, et il a expliqué en substance qu'une politique qui ne marche pas peut, qui sait, marcher un jour"."Contre la crise qui ravage tout sur son passage, François Hollande s'arme, dit-il, d'une nouvelle +boîte à outils+", ironise l'éditorialiste du Figaro, mais le président dispose de "petits tournevis" et de "clous de tapisserie, quand il faudrait des ponceuses et des rabots"."Cela fait un peu +Monsieur Bricolage+", s'amuse Jean-Pierre Ténoux (L'Est Républicain), qui juge que M. Hollande "est resté comme toujours prévisible".
"Pour le président, +la boîte à outils existe, il suffit d'un peu de patience pour obtenir des résultats+. Mais les Français n'en ont plus", assène Hubert Coudurier (Le Télégramme).Tout cela ne constitue ni "un tournant du quinquennat", "ni le +changement de braquet+ attendu par la gauche du PS", déplore Hervé Favre (La Voix du Nord)."Une fois encore", François Hollande "n'a pas écouté les conseils de ceux qui lui suggéraient de renverser la table et d'annoncer des mesures fortes", analyse Bruno Dive (Sud-Ouest). "Il s'est contenté d'ajuster la nappe, de déplacer quelques couverts... Du pur Hollande"."Quand la terre tremble", note Dominique Jung (Les Dernières Nouvelles d'Alsace), "il est difficile de se passionner pour le réaménagement de la cuisine et du salon, aussi pertinent soit-il. C'est le drame de cette présidence"."Les millions de téléspectateurs de France 2, hier soir, ne caressaient pas d'illusions en écoutant François Hollande", renchérit Patrick Apel-Muller (L'Humanité). "Mais l'exercice de pédagogie soigneusement préparé par les experts de l'Élysée a semblé tourner à vide" et le président "sensible aux appels des milieux patronaux ou conservateurs" reste en revanche "sourd à la colère larvée qui parcourt le pays".¢Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/ -
Manif pour Tous : un piège tendu aux manifestants ? Une milice de la mairie de Paris ?
Y a-t-il eu réellement un piège tendu aux manifestants ? Existe-t-il une « milice de la mairie de Paris », comme le disent certains CRS ? Voilà les questions soulevées par le témoignage de Françoise Besson, avocate au Barreau de PARIS sur les évènements survenus lors de la Manif Pour Tous du 24 mars 2013, à Paris.
J'ai participé à la manifestation d'hier, en portant ma robe d'avocat. N'ayant pu rejoindre le groupe des juristes, au début de la manif, ne pouvant accéder à l'avenue de la Grande Armée, totalement saturée, j'ai tenté de rejoindre l'avenue Foch par l'avenue Victor Hugo mais un barrage bloquait l'accès tant en direction de l’Etoile qu'à la rue de Traktir.Alors que la foule devenait plus dense et demandait à rejoindre l'avenue Foch, ses premiers rangs (j'étais au 1er rang en train de discuter avec un gendarme) ont fait l'objet de projections de gaz lacrymogène, des pères de famille ont été molestés par certains gendarmes, et emmenés vers des camions en dépit de mes protestations courtoises mais fermes et des effets des gaz.¢L'accès à l'avenue Foch a finalement été autorisé. J’ai tenté d'accéder à l'avenue de la Grande Armée par la rue Rude, et après plusieurs essais infructueux, y suis parvenue. La foule était si dense qu'une ouverture étroite avait sans doute été autorisée pour accéder à la Place de l'Etoile, quasiment vide vers 15h environ.La place s'est remplie peu à peu sans jamais être comble, le gros de la foule restant massé derrière le podium de l'Avenue de la Grande Armée.Sur la place, avec quelques autres confrères, j'ai eu vent du "gazage" de Christine BOUTIN, qui venait de se produire, puis assisté à celui, sans aucune sommation, d'enfants, de personnes âgées, de manifestants qui, quelques instants auparavant discutaient paisiblement avec les forces de police.Pourtant, un CRS auquel j'avais posé la question aux alentours de 16h m'avait dit qu'il n'avait eu connaissance d'aucun acte de violence de la part des manifestants.Plus tard, j'ai un vu qu'un cordon de police venait de barrer la partie gauche (en venant de l'Etoile) de la rue de Tilsit : or des personnes cherchaient à quitter les lieux pour rentrer chez eux en traversant la place de l'Etoile : un passant m'a signalé que cela se passait mal et je me suis approchée avec deux confrères.En effet, ceux qui tentaient de franchir ce barrage en ont été empêchés de la manière la plus brutale par des policiers, certains en uniformes, d'autres en civil qui ne portaient qu'un brassard rouge avec l'inscription "POLICE".J'ai vu une policière "gazer", sans aucune sommation, des gens à bout portant, les pousser violemment jusqu'à les faire tomber tandis qu'un de ses collègues à brassard rouge les frappait avec un bâton.
Gazée à nouveau, je me suis interposée en disant à ces policiers qu'ils violaient la les règles les plus élémentaires, en s'attaquant à des gens non violents qui ne cherchaient qu'à rentrer chez eux.Cela n'a servi à rien. Je suis donc allée prévenir des CRS alignés pour interdire de contourner l'Arc de Triomphe par la droite: ils ne m'ont d'abord pas crue, puis certains paraissaient gênés, d'autres m'ont dit qu'il pouvait s'agir de "LA MILICE DE LA MAIRIE DE PARIS"!Je leur ai dit que je ne manquerai pas de témoigner de ce que j'avais vu.Certes l'accès aux Champs Élysées avait été interdit, mais en pratique, celui à l'Etoile a été autorisé en milieu d'après-midi parce-que l'espace prescrit aux manifestants était notoirement insuffisant, ce qui devenait dangereux pour eux.On avait le sentiment, peu avant la fin officielle de la manifestation, que les forces de police se préparaient à tendre un piège aux manifestants qui, ne pouvant accéder à l'avenue de la Grande Armée, ni même à l'Arc de Triomphe, s'étaient massés sur la partie des Champs entre le barrage de CRS de l'Etoile et le Rond-Point, comme à ceux qui, sortant de l'avenue de la Grande Armée, seraient tentés de les rejoindre.J'ai ensuite appris qu'en effet, nombreux sont ceux qui ont été gazés puis chargés sans sommation préalable, certains, matraqués, alors qu'assis, près du Rond-Point, ils discutaient et chantaient.Pire, ils ont eu beaucoup de mal à s'échapper des Champs étant rappelé que la plupart des stations de métro proches demeuraient fermées et que la police barrait plusieurs rues adjacentes.Comme tous mes confrères, professeurs de droit et magistrats présents, j'ai été choquée par les agissements des forces de police et parfois même de gendarmerie.Comme eux je pense que cette manifestation n'était pas souhaitée par le gouvernement qui a tout tenté pour la désorganiser, provoquer des actes réellement répréhensibles de la part des manifestants et ainsi les décrédibiliser.Or, je n'ai vu aucun manifestant attaquer physiquement les forces de police mais plutôt s'en défendre.Si les manifestants n'avaient pas été aussi corrects, les débordements auraient eu des conséquences nettement plus graves.Pour résumer, j'ai assisté à un déni de démocratie, à la violation de règles élémentaires de notre droit, à des scènes choquantes.Quant à ceux qui trouvent choquants d'y avoir emmené des enfants, je rappelle qu'il s'agissait d'une manifestation de familles pour défendre LA famille : celle du 13 janvier s'était bien passée parce que le gouvernement avait autorisé une quasi libre circulation.Enfin, je n'ai eu vent d'aucun acte de vandalisme.
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Rejet du mariage gay : Rebeyne en première ligne contre Christiane Taubira à Lyon
LYON (NOVOpress) - N’en déplaise à la gauche et au gouvernement, le Printemps français n’est pas près de s’éteindre. Pour preuve, près de 500 personnes se sont mobilisées en très peu pour signifier au Garde des Sceaux Christiane Taubira qu’il était encore de temps de retirer cette loi qui nous touche à notre identité en s’attaquant à l’un de ses piliers, la famille.
Venue assister à la représentation de l’Opéra “Claude”, dont le livret est de Robert Badinter, le ministre de la Justice, pourtant fortement entourée de policiers, a vu son véhicule bloqué par les manifestants, au premier rang desquels se trouvaient les Identitaires de Rebeyne (Génération identitaire Lyon).
Comme dimanche, face à la révolte et à la colère, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes.
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Athènes : l’Aube dorée manifeste contre la télévision anti-nationale
ATHENES (NOVOpress) - Mega TV est la principale chaîne de télévision privée grecque, l’équivalent de TF1. Ses programmes promeuvent systématiquement le mondialisme et le métissage, notamment par la programmation de téléfilms turcs.
Le soir du 25 mars, jour de la fête nationale, qui commémore le soulèvement de la Grèce contre l’empire ottoman en 1821 et la guerre d’indépendance, Mega TV a décidé de diffuser la série turque, Fatmagül’ün Suçu Ne? (« Quel est le crime de Fatmagül ? »), qui raconte les malheurs d’une jeune fille turque victime d’un viol collectif, puis contrainte à un mariage forcé.
Pour protester contre ce qu’il considérait comme une insulte à la Grèce, le parti nationaliste Chryssi Avghi [l'Aube dorée, NDLR] a appelé à manifester. Plusieurs milliers de Grecs ont défilé puis se sont rassemblés, à la lumière des flambeaux, devant le siège de Mega TV, protégé par des centaines de policiers anti-émeutes. Après des discours prononcés par plusieurs députés du parti, un drapeau turc a été symboliquement brûlé (photo ci-dessus). Les manifestants ont ensuite chanté l’hymne national.
Crédit photo : Aube dorée
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Exclusif : la défense va[-t-elle] sauver les meubles contre les exigences de Bercy (actualisé) ?
Le "scénario Y" a été validé ce matin en conseil de défense.
Un conseil de défense s’est réuni ce matin à l’Elysée (1) au cours duquel un premier arbitrage extrêmement important a été rendu. Le "scénario Y", celui avancé par le ministère de la défense, a été validé.
En revanche, l’autre hypothèse, dite scénario Z, défendue par Bercy n’a pas été approuvée comme nous l’évoquions précédemment sur ce blog. Globalement, la défense va donc sauver les meubles, même s’il faut rester prudent. Des coups de théâtres sont possibles, jusqu’à la décision finale sur le Livre balnc qui doit intervenir le 10 avril. Le président de la République pourrait néanmoins évoqué ce sujet lors de son intervention télévisée, demain soir.
Au cours des six prochaines années (2014-19), les crédits de la défense devraient être en moyenne d’environ 30 milliards par an. Une partie de cette somme - de l’ordre de 3 à 5 milliards sur l’ensemble de la période - proviendra de "recettes exceptionnelles", comme cela avait déjà le cas lors de la précédente loi de programmation. Après les fréquences et l’immobilier, on parle aujourd’hui de vendre les participations de l’Etat dans les entreprises de défense. [...]
La suite sur Secret Défense
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Le Tournant du « 24 mars »
Beaucoup a déjà été dit sur le « 24 mars », journée historique par l’ampleur du nombre des manifestants. Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a eu un tournant, qui était attendu et espéré : durcissement du mouvement d’opposition au mariage homo, augmentation de la mobilisation, agrandissement du fossé entre la base et la direction de la Manif pour Tous, passage réussi sur les Champs-Elysée. Pourtant, si nous ne voulons pas que ce tournant du « 24 mars » soit qualifié, ultérieurement, de rendez-vous raté, il faudra rapidement être conscient des réalités suivantes et réagir en conséquence :
Mme Barjot a torpillé le « 24 mars »
Comme cela était prévisible (à condition d’avoir un peu de discernement), la leader de la Manif pour Tous a été complice de l’Etat dans l’opération de parcage des manifestants et surtout dans leur acceptation moutonnière –sauf une minorité- des limites tyranniques imposées par le Système. Il faudra se demander pourquoi.
Après avoir, avant le « 24 mars », dénoncé le Printemps Français et les appels déterminés à occuper le terrain et s’imposer sur les Champs-Elysées (objectifs que Mme Barjot affichait pourtant peu avant), le jour même de la manifestation Mme Barjot a fait ‘patienter’ l’immense foule en colère, qui ne demandait qu’à marcher sur les Champs Elysées, par des appels au calme et des interventions faisant appel à la France « black-blanc-beur » et à la promotion de l’homosexualité.
Comme si cela ne suffisait pas, pendant qu’une minorité toutefois importante parvenait sur la Place de l’Etoile et enfin sur les Champs-Elysées, essuyant des gaz sans distinction d’âge ou de sexe, Mme Barjot -honte à elle !- dénonçait ces manifestants à la vindicte en les stigmatisant sous l’appellation de « fachos ».
Censée être apolitique enfin, la Manif pour Tous a fait parader sur la tribune des élus politiquement corrects, excluant les élus nationaux mais invitant un trotskyste à s’exprimer. La part belle était bien sûr réservée à l’UMP, qui pourtant, contrairement au Front National, ne s’est pas engagé à abroger la loi Taubira, préférant simplement une « union/alliance civile homosexuelle » chère aussi à M. Sarkozy et à Mme Barjot.
Que chacun imagine où nous en serions aujourd’hui si, ce « 24 mars », Mme Barjot avait laissé (à défaut d’inciter) la foule rejoindre en masse les Champs-Elysées … ! Nous serions certainement encore sur place, des dizaines de milliers voire plus, campant et occupant le terrain à la façon des printemps arabes, mettant l’Elysée dans la quasi obligation de retirer le projet de loi à moins de vouloir risquer une véritable insurrection.
Le mouvement contre la loi Taubira se poursuivant, il n’est pas trop tard pour répéter ceci :
Mme Barjot travaille pour l’UMP et contre la résistance politiquement incorrecte.
Son objectif est d’offrir à l’UMP disqualifiée un soutien massif avant les élections qui s’annoncent en 2014, sur le dos des catholiques. Ses contacts fréquents avec l’UMP, la mise en avant de leurs élus, la similitude des éléments de langage de l’UMP sur la question de la loi Taubira (opposition centrée sur l’adoption, la PMA et la GPA ; promotion d’une alliance civile homosexuelle ; dénonciation de l’extrême-droite) l’attestent clairement. Questions subsidiaires :
- où était Mme Barjot quand le ministre UMP Châtel, sous la présidence Sarkozy, imposait la théorie du gender dans les manuels scolaires ? … pas d’appel à retirer la loi, pas de manif pour tous, rien …
- d’où vient l’argent de la Manif pour Tous ? …
Mme Barjot n’a aucune légitimité pour diriger le mouvement contre le mariage homo, mouvement composée à 95% du courant démocrate-chrétien ou catholique libéral, parfois teinté de conservatisme ; l’immense foule du « 24 mars » n’est pas la France des « gay friendly » ni des bars branchés parisiens, elle est la France des paroisses, réveillée à bon escient par une Eglise catholique de France en sursaut. Ce n’est pas Mme Barjot, mais les bergers et les fidèles des paroisses de France qui sont le levain et la sève du mouvement anti mariage homo. Or, sauf exception, la direction de la Manif pour Tous est à l’opposé de cette France des paroisses : Mme Tcheng, M. Mongibault, Mme Barjot sont non seulement des intrus mais ils n’apportent rien au mouvement anti mariage homo. Comble de l’imposture, cette direction s’est débarrassée de la représentante la plus digne de la Manif pour Tous, Mme Bourges, symbole d’une démocratie chrétienne plus engagée et audacieuse (sa présence sur les Champs Elysées le « 24 mars » le montre) qui est prête à déborder le champ légal en présence d’un Etat devenu illégitime et tyrannique, sans haine ni violences mais avec force.
Mme Barjot bloque le mouvement anti mariage homo, n’ayant comme objectif que d’utiliser la masse des démocrates-chrétiens en colère au profit d’un retour de l’UMP, cantonnant les manifestants dans un légalisme moutonnier qui empêche toute réussite du mouvement ; beaucoup ont en effet compris que, contre la loi Taubira, face au mépris tyrannique du Système et aux lobbies en cause, le Système ne cèdera que devant la force du peuple français.
Or cela, Mme Barjot et l’UMP n’en veulent pas, car ils savent bien que cette force du peuple (que l’Etat Sarkozy méprisa lui aussi, notamment dans l’affaire du Traité européen) ne s’arrêtera pas à la dénonciation des socialistes, mais visera aussi les libéraux. L’incroyable coïncidence de l’élection partielle dans la deuxième circonscription de l’Oise, où ce « 24 mars » le Front National remonta plus de 25 points face à l’UMP, est là pour le démontrer.
La masse du « 24 mars » doit prendre les choses en main
A défaut de changement de la direction de la Manif pour Tous, à défaut de chefs, la foule considérable venue de toutes nos régions françaises doit non seulement continuer à être déterminée et surmobilisée, mais aussi se conduire elle-même :
- en se libérant de l’étau dans lequel Mme Barjot et ses sbires enferment le combat contre la loi Taubira,
- en mettant en place également, et rapidement vu le vote proche du Sénat, une nouvelle et forte action contre cette loi.
Il est incontestable que l’initiative du ‘Printemps Français’, par exemple, dès qu’elle est apparue, a montré qu’elle correspondait absolument à l’attente de la masse des opposants au mariage homo, par sa détermination sans failles et ses mots d’ordre clairs et déterminés. Quel scandale, et quel avoeu … que Mme Barjot l’ait condamné !
Que le ‘Printemps Français’ donne le signal d’une nouvelle mobilisation (une occupation à proximité du Sénat, au jardin du Luxembourg ?), et il est évident que la masse se mobiliserait immédiatement, elle qui, de toutes parts, et hier encore à Guyancourt contre M. Binet, fait feu de tous bois contre la loi Taubira.
Nous n’avons pas besoin d’un nouveau parcage-manif de moutons dans 2 mois, nous avons besoin d’un Printemps Français sous la forme d’une mobilisation de masse rapidement décidée et déterminée à occuper le terrain choisi jusqu’au bout, … jusqu’à enterrement de la loi Taubira. Alors le « 24 mars » restera comme le tournant avant la victoire, et non le tournant raté.
Marcouf de Segons http://www.contre-info.com
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Après la Manif pour Tous, le Printemps Français
Trois jours après le succès de leur manifestation parisienne, les opposants au projet de loi sur le mariage homosexuel veulent maintenir la pression sur le gouvernement, mettant en avant l'exaspération de millions de Français qui ne sont pas entendus. C’est maintenant le nouveau mouvement intitulé « le Printemps Français » qui prend son envol.Dimanche, 1,4 million de personnes selon les organisateurs, 300.000 selon la police, ont investi le nord-ouest de Paris, pour dire une nouvelle fois "non" au projet de loi.Une différence de comptage jugée "risible et grotesque" par La manif pour tous, à l'origine du rassemblement. "Il est irresponsable de la part du gouvernement de minimiser ainsi la réalité de notre mouvement", a indiqué la chef de file Frigide Barjot.¢Elle explique que les violences qui ont émaillé dimanche les abords du cortège avec des CRS usant de gaz lacrymogènes ont en partie été causée parce que l'ampleur de la manifestation avait été volontairement sous-estimée et non parce que les organisateurs ont "été débordés" par une prétendue "extrême droite", comme l'a prétexté le gouvernement. Observons d’ailleurs que, alors que le gouvernement parle de « casseurs », rien n’a été cassé : ni voitures, ni vitrines, ni abris-bus… absolument RIEN !!!"Nous allons répondre à toutes les accusations qui nous font porter le chapeau des débordements", a ainsi promis Frigide Barjot. "On ne prend pas en compte l'effet d'accroissement du mécontentement", a-t-elle plus globalement mis en garde. "Il faut que le président change d'attitude, qu'il engage le dialogue".Dès dimanche soir, le collectif de La manif pour tous a demandé à être reçu par François Hollande, qui leur a opposé une fin de non-recevoir. Hollande continue de se moquer du monde !Les membres du collectif appellent désormais à un rassemblement devant le siège de France Télévisions jeudi à 19H30, avant l'intervention du chef de l'État prévue sur France 2. "Nous lui préparons un comité d'accueil, nous voulons qu'il nous voie, nous allons lui demander une nouvelle fois le retrait du texte et la tenue d'un référendum", a souligné Frigide Barjot.La manif pour tous et plusieurs ténors de droite insistent depuis quelques jours sur l'"exaspération des Français qui monte"."ÇA VA PÉTER !", PRÉVIENT CHRISTINE BOUTIN"Le peuple gronde et vous ne l'écoutez pas", a lancé mardi le député UMP Philippe Cochet au Premier ministre dans l'hémicycle de l'Assemblée.La présidente du Parti Chrétien-Démocrate (PCD), Christine Boutin, a aussi prévenu que "les gens s'estiment pas pris en considération, ridiculisés, et ils ne le supportent plus". "Président, faites attention, ça va péter", a-t-elle mis en garde."On canalisait tout ça, mais il ne faudra pas nous en vouloir si ça part dans tous les sens. Il faut arrêter de se moquer des Français", disait dimanche soir Frigide Barjot. "C'est important de maintenir la pression", a-t-elle insisté mardi.Les Associations familiales catholiques ont aussi dénoncé "le silence" et le "mépris" des pouvoirs publics, assurant poursuivre "dans les prochains jours leurs actions partout en France pour obtenir le retrait" du projet de loi.La manif pour tous a d'ores et déjà prévenu qu'une nouvelle manifestation était dans les tuyaux. "On n'a pas de date mais c'est dans l'esprit de tout le monde, peut-être en mai", a assuré Frigide Barjot. "On a des retours qui font état de la détermination des opposants à revenir manifester encore plus nombreux", a-t-elle ajouté, notant que le "challenge" serait alors de "contenir l'exaspération".ECertains opposants sont prêts à aller plus loin. Exclue de La manif pour tous pour être allée sur les Champs-Élysées dimanche, interdits aux manifestants, l'ancienne porte-parole Béatrice Bourges soutient ainsi un nouveau mouvement, baptisé "Le Printemps Français", en référence aux printemps arabes. "Nous ne sommes plus dans le strass, les paillettes, les ballons, nous sommes décidés à entrer en résistance", a expliqué la présidente du Collectif pour l'enfant, précisant que "tout cela restera pacifique". "De nombreuses personnes ont l'impression d'être bafouées", a-t-elle ajouté.Très ancré à droite, le "Printemps Français" faisait partie de ceux qui appelaient à camper dimanche soir sur les Champs-Élysées.¢Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/ -
Le rapporteur du projet de loi sur le « mariage homo », obligé de s’enfuir sous protection policière au milieu de sa conférence
Le député PS Erwann Binet, rapporteur du projet de loi sur le mariage homosexuel, a été empêché mardi de poursuivre son intervention à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Après une demi-heure d’intervention dans un amphithéâtre, plutôt rempli de personnes défavorables au projet de mariage pour tous, « la porte a été forcée » et « une vingtaine d’opposants violents » a perturbé la conférence que le député, à partir de là, n’a pas pu achever. Déployant des »banderoles » hostiles au « mariage » homosexuel, ils « criaient nous sommes le peuple, nous sommes le peuple » ou « Erwann Binet dehors! » et « ont empêché le débat » de se tenir, a rapporté le député. « J’ai ensuite été exfiltré », a-t-il enfin conclu, ayant dû partir effectivement sous protection policière.
Un incident qui provoque une interrogation chez Erwann Binnet. Il a expliqué en effet qu’il faisait régulièrement des conférences et des interventions depuis le début du projet de loi, lequel sera en discussion à partir du 4 avril au Sénat. Mais « c’est la première fois » qu’il est empêché de poursuivre le débat dans de telles circonstances. Et le rapporteur du projet de loi de s’inquiéter, faisant allusion par ailleurs à la manifestation de dimanche : « J’espère que ce n’est pas le signe d’une radicalisation« …
Il est certain que lorsque le pouvoir, passant outre les limites et le cadre de son autorité, veut bousculer les fondements et les assises d’une civilisation, il sombre dans l’illégitimité et suscite un vent de révolte populaire dont il apparaît clairement que la France a ressenti les prémisses dimanche dernier… Une France traditionnelle, attachée aux valeurs sur lesquelles elle s’est construite, et qui ne veut plus négocier avec la Révolution ce qui n’est plus négociable. Un point de rupture, à l’évidence, auquel vont désormais devoir se heurter les autorités si elles persévèrent à prendre le masque des fossoyeurs de la Civilisation !