Au Mali comme au Soudan, les Etats-Unis tirent les ficelles et veulent chasser les Chinois du continent noir
Des troupes françaises ont récemment chassé les islamistes des villes du Nord du Mali. Ainsi, le but officiel des opérations militaires est atteint: le gouvernement dans la capitale Bamako devrait retrouver sa pleine souveraineté sur l’ensemble du territoire malien. Mais le deuxième but de guerre n’est pas atteint: assurer pour le long terme les richesses du sol malien pour le bénéfice exclusif de la “communauté des Etats occidentaux”, surtout des Etats-Unis. On oublie trop souvent que le Mali est le troisième producteur d’or d’Afrique et dispose de grandes réserves d’uranium, de cuivre et de bauxite; de plus, les indices se multiplient qui permettent de supposer qu’il y a également des réserves de pétrole sous le sable du désert. On pense que ce pétrole se trouve dans le bassin de Taoudeni dans le Nord du pays; quatre consortiums étrangers —parmi lesquels la “China National Petroleum Corporation” (CNPC), dépendant entièrement de l’Etat chinois— procèdent à des missions d’exploration.
Les rapports sino-africains
Déjà en novembre 2011, le premier ministre malien Cisé Mariam Kaïdama Sidibé, alors encore en poste, estimait que l’étude de certaines données sismiques permettait “d’espérer”. Ensuite, cet Etat très pauvre voudrait aussi trouver une vocation de pays de transit pour l’énergie. “Le Mali pourrait offrir une route stratégique de transit pour l’exportation de pétrole et de gaz naturel en provenance de la région du Sud du Sahara en direction du monde occidental, et relier le bassin de Taoudeni au marché européen via l’Algérie”. Pourtant, la Chine pourrait s’interposer et freiner l’élan des Américains et des Européens, surtout si l’on se rappelle que l’Empire du Milieu va chercher en Afrique un tiers de ses besoins énergétiques, ainsi que de grandes quantités de cuivre et de fer.
En bout de course, force est de constater que les Chinois disposent de quelques avantages par rapport aux Occidentaux: d’une part, ils ne bassinent pas les oreilles des Africains en leur tenant des discours hypocrites sur les “droits de l’homme” et sur la “démocratie”; d’autre part, il est plus aisé, pour les Chinois, qui détiennent des masses considérables de devises, de faire des “emplettes” en Afrique, en se montrant très généreux. La Chine a renoncé aux dettes de plus de trente pays africains et, au printemps de l’année 2006, pour ne citer qu’un seul exemple, le Président Hu Jintao a signé au Nigéria un accord qui permet à une entreprise chinoise d’exploiter à 45% un champ pétrolifère pour une compensation d’environ 1,8 millard d’euro; la Chine s’est ainsi incrustée dans le pays le plus riche en pétrole du continent noir.
Les objectifs américains sur le long terme
En tenant compte de cette présence chinoise en Afrique, on peut conclure que le Président français François Hollande n’a donné son feu vert pour l’opération militaire qu’avec l’assentiment des Américains. En effet, les Etats-Unis, comme la France, ancienne puissance coloniale, ont des intérêts stratégiques au Mali, comme l’atteste un rapport publié le 16 août 2012 par le CRS (“Congressional Research Service”), une agence d’études et de recherches du Congrès américain. Dans ce rapport, les auteurs constatent que la crise de longue durée qui affecte le Mali, “défie les objectifs politiques à long terme des Etats-Unis” et donc “l’efficacité des efforts américains déjà présents dans la région”.
Il s’agit tout simplement des efforts que fournissent depuis quelques temps déjà les Etats-Unis pour asseoir leur hégémonie en Afrique, efforts auxquels nous n’avons pas prêté toute l’attention voulue en Europe. Boris Volkhonski, de “l’Institut Russe pour les Etudes Stratégiques” rappelle que l’ancien Président des Etats-Unis, George W. Bush, avait déjà concentré le gros de ses efforts à établir une domination américaine sur le “plus grand Moyen Orient”, ce qui avait obligé les Américains à “négliger manifestement” d’autres régions comme l’Afrique. Bush avait pourtant, de son propre chef, tenté en 2007 de rendre caduque cette erreur en créant l’AFRICOM, une structure régionale de commandement englobant tout le continent noir à l’exception de l’Egypte.
Entretemps, l’AFRICOM est devenue le fer de lance des efforts hégémoniques américains en Afrique. Les Etats-Unis tentent de lier à eux leurs partenaires africains en leur envoyant des instructeurs militaires, en fournissant des armes ou en organisant des manoeuvres communes: tout cela se passe dans le cadre officiel de la “lutte contre le terrorisme”. Mais dans le fond, les Etats-Unis ont une toute autre idée derrière la tête, comme l’explique Maximilian C. Forte de l’Université Concordia de Montréal: “Les intérêts chinois sont considérés comme rivaux de ceux de l’Occident aux niveaux de l’accès aux ressources et de l’influence politique. L’AFRICOM et une série d’autres initiatives du gouvernement américain doivent être perçus dans la seule optique de cette rivalité”.
Même la Commission européenne concluait il y a quelques années dans l’un de ses rapports, que les Etats-Unis déployaient en Afrique “une nouvelle stratégie”, s’orientant sur les directives de la Doctrine Carter. Cette dernière considérait, à la suite de l’entrée des troupes soviétiques en Afghanistan en décembre 1979, que toutes les activités développées par des puissances étrangères dans la zone du Golfe Persique étaient des actions hostiles aux Etats-Unis qui devaient être contrées de manière appropriée. Walter Kansteiner, un ancien sous-secrétaire d’Etat américain, qui avait été naguère un responsable des affaires africaines, justifiait la nécessité d’adapter la Doctrine Carter de la manière suivante: “Le pétrole d’Afrique relève pour nous d’un intérêt national et stratégique croissant et le deviendra toujours davantage”.
L’exemple du Soudan
Quand il s’agit d’imposer leurs intérêts stratégiques, les Etats-Unis n’hésitent jamais à s’immiscer dans les affaires intérieures d’autres Etats, comme le démontre le cas du Soudan, où, le 9 juillet 2011, le Sud chrétien et animiste s’est détaché du Nord islamique après une consultation populaire. Washington a soutenu massivement le mouvement sécessionniste du Sud-Soudan, non pas par souci humanitaire mais parce qu’il y avait des raisons stratégiques à ce soutien. En effet, les réserves de pétrole de l’ensemble du Soudan avaient été estimées à quelque cinq milliards de barils (= 159 litres), dont environ 85% se trouvaient dans le Sud aujourd’hui indépendant, grâce à la bienveillance de Washington. Qui plus est, le régime islamiste de Khartoum est depuis de nombreuses années un partenaire important de la Chine qui avait pris la place des Etats-Unis dans l’exploitation de l’or noir. Après que le consortium pétrolier américain Chevron se soit retiré du Soudan dans les années 80 à cause de la guerre civile qui ravageait le pays, la CNPC chinoise avait pris sa place et avait fini par détenir 40% des parts de la société pétrolière soudanaise “Greater Nile Petroleum Operating Company”.
Khartoum a dû payer le prix fort pour sa coopération avec les Chinois. A ce propos, on trouve ce texte dans le “Washington Post” du 23 décembre 2004: “Les relations sino-soudanaises sont devenues très étroites, ce qui démontre que les liens économiques qu’entretient la Chine dans le monde éveillent des soucis quant aux droits de l’homme et commencent à contrarier les intérêts des Etats-Unis”. En décembre 2005, les instances américaines s’occupant d’aide au développement publiaient un “papier” de teneur stratégique dans lequel on pouvait lire que le Soudan relevait, pour les Etats-Unis, “de la plus haute priorité” vu son importance dans la lutte contre le terrorisme et pour la stabilité régionale. Cette importance, les chiffres sonnants et trébuchants la révèleront aussi.
Une attention toute particulière
Pour l’année financière 2009, les Etats-Unis ont versé quelque 420 millions de dollars en “aide humanitaire” au Soudan, avec bien entendu une attention toute particulière pour les provinces du Sud du pays. Il ne s’agissait pas vraiment de distribuer des vivres aux affamés, de construire ou de réparer des infrastructures mais surtout de mettre sur pied un appareil d’Etat. L’USAID, l’instance américaine qui s’occupe du développement à l’échelle mondiale, voyait, dans cette aide au Soudan, “une opportunité extraordinaire de travailler avec de nouvelles unités gouvernementales, pour soutenir avec elles un plan de réformes, qui, s’il réussit, consolidera les intérêts américains en politique étrangère dans la région, en contribuant à y asseoir la stabilité, non seulement en Iran mais dans toute la Corne de l’Afrique”.
En conséquence de quoi Washington n’a rien omis pour affaiblir le Nord du Soudan et, par ricochet, la Chine. Sur le plan politique, cela s’est traduit par un soutien au “Mouvement de Libération Populaire du Sud-Soudan” (SPLM ou “Sudan People’s Liberation Movement”), la principale force politique dans le Sud du pays. Sur le plan de la propagande, le projet “Enough” a joué un rôle primordial. En théorie, et selon la définition qu’il donne de lui-même, ce projet milite pour “mettre un terme aux génocides et aux crimes contre l’humanité”. Son objectif réel était de créer un état d’esprit favorable à l’accession du Sud-Soudan à l’indépendance dans les médias occidentaux.
“Enough” est indissolublement lié à deux noms: ceux de George Clooney et de John Pendergast. Clooney est un acteur connu d’Hollywood, dont on a utilisé la renommée pour garantir le succès de shows médiatiques ad hoc, tandis que Pendergast était un expert ès-questions africaines auprès du “Conseil de sécurité nationale” de l’ex-Président américain Bill Clinton; c’est lui qui avait conçu et mené la campagne médiatique et diplomatique contre le Soudan. Ensuite, les liens entre “Enough” et le “think tank” du parti démocrate “Center for American Progress” sont fort étroits. Ce centre, par ailleurs, bénéficie du soutien du spéculateur en bourse, le milliardaire George Soros.
Dr. Bernhard TOMASCHITZ.
(article paru dans “DNZ”, Munich, n°8/2013).
merci R. Steuckers
anti-national - Page 1109
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La lutte pour l’Afrique
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Les manifestants étaient non-violents : un journaliste raconte
Ivan Rioufol, journaliste, était hier à la Manif pour tous et dément les propos de ses confrères :
"Ce que j’entends à propos de la Manif pour tous, de sa mobilisation et de ses débordements, ne correspond pas à ce que j’ai vu sur place. Je note tout d’abord l’invraisemblable opération de désinformation menée par le ministère de l’Intérieur et avalisée par les médias. Vendredi, ses services tablaient sur un peu plus de 100.000 personnes sur l’avenue de la Grande-Armée. "La mayonnaise Frigide Barjot, égérie des anti-mariage gay, ne prend sans doute plus comme avant", assurait même "un policier de haut rang", dans Le Figaro de samedi. Dimanche soir, tandis que les organisateurs annonçaient 1,4 million de manifestants, l’Intérieur en comptabilisait 300.000, ce qui est une provocation stupide. Les cinq kilomètres séparant l’Arche de la Défense du haut de l’avenue de la Grande-Armée étaient bondés à craquer, sur toute la largeur de l’avenue évidemment. Dès 14h30, les avenues Foch et Carnot étaient, à leur tour, envahies par une foule tout aussi compacte et toujours bon enfant. Il était quasiment impossible, j’en ai fait l’expérience, de se frayer un passage pour tenter de remonter vers le podium, dressé derrière l’Arc de Triomphe. Là comme ailleurs, la foule se pressait, y compris contre les barrières métalliques interdisant le périmètre de la Place de l’Etoile. C’est peu après 15 heures que des personnes excédées, dont un avocat en robe, ont commencé à repousser ces barrières, à déborder le service d’ordre de la manifestation et à prendre par surprise le cordon de CRS qui ne s’était visiblement pas préparé à cette trouée. J’étais dans ce groupe.
J’ai écouté, ce lundi matin (sur RTL), le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, mettre en cause des "militants d’extrême droite qui ont jeté des boulons". Le directeur de cabinet du préfet de police, Laurent Nunez, a parlé, lui, de "comportements très agressifs de certains manifestants". Des "factieux" ont été dénoncés à gauche. Pour avoir accompagné ce premier flot de manifestants vers la Place de l’Etoile - environ deux cents personnes, étonnées d’avoir pu franchir si facilement les obstacles - j’assure que tout s’est passé, à ce moment là, sans violence. La police a réussi habilement à resserrer les rangs, en isolant ce premier groupe qui voulait rejoindre les Champs-Elysées. Une deuxième vague, plus importante, a pris la relève environ une demi-heure après. Cette fois, les CRS ont rapidement ouvert le passage, après quelques tirs de gaz lacrymogène. Ils ont alors laissé au trois-quarts libre l’accès à la place de l’Etoile. Des barrières antiémeutes ont été installées sur les Champs-Elysées, au niveau du drugstore. Des familles avec leurs enfants, souvent venues de province, ont pris possession des lieux, tandis que les prises de parole se poursuivaient un peu plus bas. Vers 17 h 15, j’étais face au mur dressé sur les Champs. J’ai remarqué trois ou quatre jeunes qui semblaient plus excités que la moyenne. Une vague tension commençait à poindre à cause de groupes qui tentaient de contourner ce barrage par d’autres rues. Mais il n’y avait aucune provocation visible. Je n’ai pas assisté aux charges qui ont eu lieu peu de temps après, qui ont été violentes malgré la présence de femmes et d‘enfants. Voilà ce que j’ai vu."
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La République, une dictature
Les journalistes sont-ils condamnés à sacrifier leur carrière s'ils écoutent leur conscience ? En tout cas, la presse inspire la défiance populaire-Une fissure de plus dans un édifice républicain en passe de s'écrouler.
Une dépêche de Novopress indique que « l'Observatoire des journalistes et de l'information médiatique (Ojim) vient de publier les résultats d'une consultation sur l'indépendance et la pluralité des journalistes et médias en France. Les résultats révèlent une fois de plus un décalage profond entre le système médiatique et les Français. On apprend ainsi que 85 % des sondés pensent que la liberté d'expression en France se dégrade et 89 % d'entre eux que les journalistes sont "déconnectés des réalités". » Si on ajoute à cela un jugement des Français de plus en plus partagé sur la justice idéologique de Taubira et la répression à sens unique exercée par la police politique, le pays dit "des droits de l'homme" est en droit de s'interroger sur sa République incantatoire et moralisatrice. Le fait est que la dernière bombe de Laurent Obertone, La France orange mécanique, éclate au moment précis où l'échec des politiques menées depuis trente ans devient de plus en plus évident pour bon nombre de nos compatriotes. Ce livre ne dit rien de plus que ce que tout le monde savait déjà plus ou moins, confirmant ce "sentiment d'insécurité" partagé par tous les Français jusque dans nos campagnes les plus reculées. Il confirme sans tabou que l'immigration n'est pas vraiment une chance pour la France. Et que fait la presse subventionnée ? Elle rechigne bien sûr, elle conteste les chiffres, avec une certaine dose de mauvaise foi, en essayant de s'en prendre à l'auteur avec la bassesse et méchanceté qu'on lui connaît. Mais elle tombe sur "un os", car les chiffres énoncés sont tout ce qu'il y a de plus officiel. Ils proviennent notamment du très institutionnel Observatoire national de la délinquance, lequel, à mon avis, risque bien d'être menacé dans son existence. Une dictature doit être fidèle à ses principes : si le thermomètre ne donne pas la température souhaitée, cassons le thermomètre. La politique de l'immigration qui voit l'idéologie de gauche "copuler" avec le patronat libéral est trop importante aux yeux de nos dirigeants démocrates pour prendre en compte les inquiétudes d'un peuple jugé trop populiste.
Quand un régime refuse de prendre en compte une pétition de 700 000 signatures sous des prétextes fallacieux d'un juridisme contestable, c'est qu'il est pour le moins à classer parmi les régimes autoritaires, les républiques bananières, les dictatures des "tontons macoute" et autres Kampuchea démocratiques. Sa presse est aux ordres, à moins que ce soit elle qui donne les ordres, et il appartient de raser les murs aux Français de seconde zone, c'est-à-dire ceux qui refusent ce consensus arbitraire porté par les "élites" qui organisent la destruction de notre pays cellule par cellule.
Mais, la technologie doit être horriblement réactionnaire car elle permet, avec Internet notamment, de glisser de l'information non formatée au travers des mailles du filet tendu par la presse officielle. Notons-le quand même pour ne pas être injuste : quelques rares journaux et magazines participent à la résistance, il faut être courageux aujourd'hui, quand on est journaliste et que l'on est doté d'une conscience. Il faut choisir : être consensuel ou perdre toute chance de faire une. Robert Menard fait partie de ces hommes courageux qui ont refusé de se taire, qui ont voulu exercer le métier honnêtement. Il a parlé, il a donné la parole à ceux que la grande presse ignorait et méprisait, les exclus de la République. Le système fonctionnant bien, il a été lui même exclu de toutes les bonnes rédactions qui ont pignon sur rue. De ce fait, il nous est éminemment sympathique parce qu'il représente pour nous la France des honnêtes gens. Celle qui ne renonce jamais, les vrais résistants qui ne choisissent pas leur camp en fonction des idéologies et qui sont profondément épris de cette merveille qu'on appelle liberté. Nous recevrons dans nos locaux le lundi 18 mars prochain ce journaliste de combat qui fonda Reporters sans frontières et qui, aujourd'hui, est devenu un exilé de l'intérieur. Nous lui ferons bon accueil.
Olivier Perceval Secrétaire général de l'AF, Action Française mars 2013Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Champs-Élysées : l’Action française en première ligne
C’est sans ménagement que les forces de l’ordre ont évacué hier au soir à l’aide de gaz lacrymogène et en usant de matraques quelques centaines de manifestants contre le mariage homosexuel qui s’étaient installés pacifiquement sur les Champs-Elysées, certains prévoyant d’y camper.
Les manifestants étaient pris en tenaille par des gendarmes mobiles d’un côté et des CRS de l’autre, qui les ont poussés sans ménagement — l’AFP l’a elle-même reconnu !
L’Action française est fière d’avoir été en première ligne de cette action symbolique réprimée brutalement par le pouvoir. Parmi la quarantaine de manifestants placés en garde à vue, elle compte sept militants. Honneur à eux et à tous leurs camarades de quelque horizon qu’ils viennent.
Photos sur Le Printemps français
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Un des dangereux émeutiers mis hors d’état de nuire sur l’ordre de Manuel Valls
Comme le montre la photo ci-dessous, c’est un fait : Manuel Valls est plus efficace quand il s’agit de réprimer de dangereux extrémistes venus renverser la République que les doux délinquants des grandes métropoles choyés par son alter ego, Christiane Taubira.
MERCI À VALLS D’AVOIR SAUVÉ LA RÉPUBLIQUE !
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Manif pour tous : les forces de l’ordre chargent la foule
Deux poids, deux mesures - Les socialistes font preuve d’une grande « mansuétude » à l’égard de la racaille et des prières musulmanes illégales. Par contre, ici lors de la « Manif pour tous », il ne s’agit que de Français… alors, ils peuvent se lâcher ! La prochaine fois, les socialistes feront-ils tirer sur la foule ?... Des événements similaires à ceux de la rue d’Isly ne sont pas loin !... Hier aussi, la foule chantait "La Marseillaise". LA SITUATION GÉNÉRALE DEVIENT INSURRECTIONNELLE.
Le réveil de la FRANCE réelleLien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby, tradition 0 commentaire -
Les Femen se sont pris une vilaine déculottée
Les Femen, ce groupuscule extrémiste prétendument « féministe », avaient prévu d’intervenir hier durant la manifestation contre le mariage « gay » : hé bien, elles n’ont même pas eu le temps de se déshabiller et ont été fermement reconduites par la police, sous les huées des manifestants…
Faut-il souligner que ces extrémistes n’incarnent en aucun point le combat qu’elles prétendent mener? Par la vulgarité habituelle dans laquelle elles se complaisent, elles renvoient de la femme, en permanence, une image dégradée et avilie.
Il faudrait cependant que quelqu’un se dévoue pour leur expliquer que si leurs actions reposent systématiquement sur la violence, passé l’effet de surprise qu’elles avaient su susciter, il est vrai, lors du défilé de Civitas en novembre dernier, elles s’exposent tout de même à se prendre un sérieux retour de bâton en pleine figure : une dizaine de prostituées contre un million et demi de manifestants, le rapport de force est vite calculé…
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Enorme succès de la manif contre le « mariage » inverti
Compte rendu d’un rédacteur de Contre-info, empestant encore le gaz lacrymogène :
« C’est au moins un triple succès que cette manifestation à Paris.
- Par le nombre d’abord : les chiffres sont encore flous mais il y avait au moins autant de monde que lors de la précédente, le 13 janvier (c’est-à-dire au moins un million de personnes battant le pavé). 1,4 millions d’après les organisateurs, 300 000 d’après une préfecture décrédibilisée. Une véritable marée humaine a de nouveau déferlé sur Paris, alors qu’un peu tout le monde pronostiquait un affaiblissement du mouvement. La détermination et la révolte populaires n’ont pas été refroidies par l’absence de résultats tangibles de la mobilisation de ces derniers mois (manifs méprisées par les autorités et les médias, pétition de 700 000 personnes directement à la poubelle…)
- Succès car les mesures liberticides décrétées par la préfecture de police, sur ordre du gouvernement, ont été vaincues : des milliers de personnes ont réussi à gagner les Champs Elysées, en théorie interdits. Les forces dites « de l’ordre » ont été débordées et ont parfois fait preuve d’une violence hors de propos, aspergeant de gaz lacrymogène n’importe qui – femmes et enfants compris -, distribuant des coups de matraque sur des bons Français qui voulaient simplement se déplacer librement chez eux. Des heurts vifs ont éclatés à plusieurs reprises et durant des heures la tension est resté très élevée. Des centaines de manifestants ont réussi à repousser à plusieurs reprises les cordons de CRS suréquipés. Les jeunes du Renouveau français ou du GUD Lyon se sont particulièrement illustrés face à une police plus servile et sans scrupule que jamais, en étant pendant des heures en première ligne. Plus tard, les CRS postés devant le palais de l’Elysée, pas suffisamment nombreux et surpris, ont paniqué en voyant venir quelques dizaines de jeunes nationalistes chahuteurs.
Violents affrontements entre anti-mariage gay... par leparisien- Succès enfin car des milliers de personnes ont bravé les mots d’ordre lamentables des organisateurs de cette manifestation, qui ne savaient plus quoi dire pour exprimer leur estime et leur respect des forces de police (dont certains membres se comportaient comme des ordures), qui ne trouvaient plus de termes assez forts pour clamer leur républicanisme. Sans évoquer le discours lamentable du militant homosexuel Xavier Bongibault (« les homos avec nous ! »)…
La saine colère des défenseurs du mariage se retrouve depuis des mois canalisée et déviée par des personnes très mal placées pour la diriger, et dont la méthode et les discours – en plus d’être scandaleux – ne payent pas, au contraire. Aujourd’hui, ils ont été débordés et c’est très appréciable. »PS : quelques dizaines de personnes ont été embarquées par la police. Le Comité de soutien aux victimes de la répression annonce déjà « qu’il interviendra si des personnes sont inquiétées par la justice suite à la manifestation de ce jour ».
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Même le FMI le dit…
Des déclarations du FMI qui heurtent les dirigeants européens
En octobre 2012, le FMI a fourni une clé d’explication de l’approfondissement de la crise en Europe. Son service d’étude a affirmé que chaque euro de réduction de dépenses publiques entraînait une réduction du Produit intérieur brut (PIB) comprise entre 0,9 et 1,7 euro. Wolfgang Münchau, éditorialiste au Financial Times, en déduit qu’en ces temps de crise, un ajustement budgétaire de 3% (c’est-à-dire une réduction de dépenses publiques de 3%) produit une réduction du PIB de 4,5% |1|. Dès lors, la politique suivie par les gouvernements européens conduit à une baisse de l’activité économique et empêche de réduire le poids de la dette publique. Comme le dit Wolfgang Münchau, il ne faut pas se méprendre sur la motivation du FMI :« Le FMI ne dit pas que l’austérité est trop forte, injuste, provoque trop de souffrance à court terme ou que les pauvres sont plus touchés que les riches. Il dit simplement que l’austérité risque de ne pas permettre d’atteindre l’objectif de réduction de la dette dans un délai raisonnable |2|. »
De son côté, si Christine Lagarde, directrice générale du FMI, a laissé entendre qu’on devrait répartir sur une plus longue période le démarrage de certains efforts d’austérité et qu’on pourrait augmenter certaines dépenses publiques afin de stimuler l’économie, c’est qu’elle est mise sous pression par les pays émergents membres du FMI (notamment les Brics, avec en tête la Chine et le Brésil) qui craignent l’effet boomerang de la baisse des importations européennes et critiquent l’importance de l’engagement financier du FMI en Europe. La directrice du FMI a exprimé ce point de vue à Tokyo, lors de l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale en octobre 2012. Le document du FMI et les recommandations de Christine Lagarde ont soulevé des réactions de mécontentement de la part des dirigeants européens. Par exemple, à Tokyo, Wolfgang Schaüble, ministre des Finances du gouvernement Merkel, a publiquement critiqué Christine Lagarde pour son intervention intempestive |3|.
Wolfgang Münchau considère que les réserves exprimées par le FMI sur la profondeur des mesures d’austérité ne modifieront en rien l’attitude des dirigeants européens qui campent sur une ligne dure : « Les gouvernants européens sont paranoïaques quand leur crédibilité est en jeu, et je prévois qu’ils vont maintenir le cap sur l’austérité jusque sa conclusion amère, quand cette politique implosera |4|. »
Les tensions entre le FMI et la Commission européenne se sont de nouveau exprimées publiquement le 14 novembre 2012. Christine Lagarde a contredit l’optimisme affiché par le Luxembourgeois Jean-Claude Junker, président de l’Eurogroupe, concernant les perspectives de la Grèce. Il semble que le FMI veuille mettre la pression sur la Commission afin de peser davantage dans l’orientation à prendre en Europe. Les pays émergents et les États-Unis interviennent à l’intérieur de FMI afin que leur opinion soit retenue dans la solution de la crise européenne, d’autant qu’on leur demande de mettre la main au portefeuille .
Le FMI revient sur les échecs historiques des politiques brutales d’austérité
Une autre étude du FMI a fait couler beaucoup d’encre, il s’agit d’un chapitre des Perspectives de l’économie mondiale publiées juste avant son assemblée annuelle d’octobre 2012. Dans ce chapitre, le FMI étudie 26 épisodes de crise de la dette publique depuis 1875 en prenant comme critère les cas où la dette publique a dépassé 100 % du PIB. Il passe en revue les politiques de sortie de crise qui ont été appliquées. Un des épisodes analysés est celui qui s’est déroulé au Royaume-Uni après la première guerre mondiale |5|. La dette publique britannique atteignait 140% du PIB. Le gouvernement britannique a appliqué une politique radicale d’austérité budgétaire et une politique monétaire très stricte. Le gouvernement dégagea un excédent budgétaire primaire (avant paiement des intérêts) d’environ 7% du PIB pendant toute la décennie 1920 afin de réduire la dette en la remboursant à marche forcée. Mais la dette publique ne diminua pas : en 1930, elle s’élevait à 170 % du PIB et, trois ans plus tard en 1933, elle équivalait à 190 % du PIB.
Martin Wolf, commentateur au Financial Times, affirme que l’objectif réel de la politique du gouvernement britannique « était de briser le mouvement syndical. Ces politiques aboutirent à la grève générale de 1926. Elles suscitèrent une amertume qui perdura pendant plusieurs décennies après la seconde guerre mondiale |6|. » Cela rappelle tout à fait ce qui est mis en œuvre aujourd’hui en Europe |7|. Wolf explique que les dirigeants européens et le gouvernement espagnol de Mariano Rajoy veulent faire baisser fortement les salaires en utilisant l’arme du chômage. Il affirme : « Dans le même temps, le PIB réel de l’Espagne se contracte. Les efforts pour resserrer la politique budgétaire auront pour effet de le réduire encore. ». Il poursuit en disant que cette politique inspire aussi le gouvernement italien. Il conclut son éditorial par une affirmation qui peut paraître inhabituelle sous la plume d’une icône d’un des principaux quotidiens financiers de la planète : « L’austérité budgétaire et les efforts pour diminuer les salaires dans les pays subissant un étranglement monétaire pourraient briser les sociétés, les gouvernements, voire les Etats. ». En fait, depuis des mois, Martin Wolf enfonce le clou : l’austérité mène les pays droit dans le mur. Il en prend pour preuve le cuisant échec électoral de Mario Monti en mars 2013 en Italie.
Comme l’écrit Wolfgang Münchau déjà cité, les dirigeants européens vont prolonger et approfondir cette politique.
Pourquoi les dirigeants européens radicalisent-ils les politiques d’austérité ?
Ce serait une erreur de considérer que les dirigeants européens sont devenus aveugles. Leur motivation n’est ni le retour à la croissance économique, ni la réduction des asymétries au sein de la zone euro et de l’UE afin d’en faire un ensemble plus cohérent où serait de retour la prospérité. Le patronat qui guide les actes des gouvernements veut avancer dans la plus grande offensive à l’échelle européenne contre les droits économiques et sociaux conquis après la seconde guerre mondiale. De ce point de vue, les politiques menées ces dernières années sont des réussites. Avec les politiques d’austérité qui augmentent le chômage, ils réussissent à accroître toujours plus la précarisation des travailleurs, à diminuer radicalement leur capacité de résistance et de lutte, à réduire les salaires et les différentes indemnités sociales tout en maintenant les énormes disparités entre les travailleurs dans l’UE afin d’augmenter la compétition entre eux. Un des objectifs poursuivis par les dirigeants européens est d’améliorer la capacité des entreprises européennes à conquérir des parts de marché face à leurs concurrents ailleurs dans le monde. Pour ce faire, il faut réduire radicalement le coût du travail, pour reprendre leur expression. Cela implique d’infliger une défaite majeure aux travailleurs d’Europe. D’autres objectifs sont poursuivis : pousser plus loin l’offensive contre les services publics, éviter autant que faire se peut de nouveaux krach bancaires, renforcer le pouvoir des exécutifs (Commission européenne, gouvernements nationaux) face aux pouvoirs législatifs, renforcer les contraintes imposées par les traités de manière à couler dans le bronze les politiques favorables au Capital…
Le coût politico-électoral peut être élevé, mais globalement les grandes familles politiques traditionnelles qui dominent la scène européenne font le pari que si elles perdent les élections, elles reviendront au pouvoir aux élections suivantes. De toute façon, passer dans l’opposition n’implique pas de perdre toute une série de positions acquises dans l’appareil d’Etat central, dans les institutions européennes, sans oublier les pouvoirs locaux (grandes villes, gouvernement des régions).
Ce qui complique un peu le projet des dirigeants européens, c’est la décision de l’administration Obama d’approfondir radicalement les politiques d’austérité qu’elle avait menées dans la foulée de l’administration Bush. Les coupes budgétaires dans les dépenses publiques et sociales en particulier vont s’accroître aux États-Unis. Cela n’aidera pas les entreprises européennes à gagner des parts de marché. Seul le Japon semble vouloir adopter une timide politique de relance, ce qui reste à confirmer.
Conclusion : À l’aune des objectifs décrits plus haut, la convergence est totale entre le FMI et les dirigeants européens. D’ailleurs, depuis décembre 2012, moment où l’administration Obama a annoncé qu’elle allait radicaliser les politiques d’austérité aux États-Unis, on n’a plus entendu de déclarations critiques de la part de Christine Lagarde ou d’autres dirigeants du FMI à l’égard de la politique menée en Europe.
Il ne faut donc pas se méprendre sur le sens des déclarations du FMI : s’il a pris un peu de distance par rapport aux dirigeants européens, ce n’est pas pour les convaincre d’abandonner les politiques structurelles favorables aux privatisations et à l’approfondissement de l’offensive contre les conquêtes sociales de l’après seconde guerre mondiale. Il souhaite gagner du poids dans les décisions et il donne de la voix. On verra dans les mois qui viennent s’il continuera à affirmer qu’il convient de ralentir un peu le rythme auquel les dirigeants européens veulent se rapprocher de l’équilibre budgétaire. Si les travaux de certains services de recherche du FMI contiennent des arguments qui vont plus ou moins clairement à l’encontre des politiques dominantes, l’action globale du FMI n’a pas changé d’un iota. C’est cette action qu’il faut combattre de toutes nos forces.
Eric Toussaint http://www.legrandsoir.info
http://cadtm.org/Meme-le-FMI-le-dit
|1| Wolfgang Münchau, “Heed the siren voices to end fixation with austerity”, Financial Times, 15 octobre 2012.
http://www.ft.com/cms/s/0/07f74932-13bb-11e2-9ac6-00144feabd...|2| “The IMF does not say that austerity is too hard, too unfair, causes too much pain in the short term or hits the poor more than the rich. It says simply that austerity may not achieve its goal of reducing debt within a reasonable amount of time.”
|3| Financial Times, « German minister rebukes IMF head. Schaüble criticises Lagarde call to ease up on austerity », 12 octobre 2012.
|4| Article déjà cité de Wolfgang Münchau, “Heed the siren voices to end fixation with austerity”, Financial Times, 15 octobre 2012. “European policy makers are paranoid about their credibility, and I expect them to hold on to austerity until the bitter end, when the policy implodes”.
|5| Martin Wolf, « Ce que nous enseigne l’histoire de la dette publique », Le Monde, 15.10.2012, http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/15/ce-que-nou...
|6| Martin Wolf, « Ce que nous enseigne l’histoire de la dette publique », Le Monde, 15.10.2012, http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/15/ce-que-nou...
|7| Voir Éric Toussaint, « La plus grande offensive contre les droits sociaux menée depuis la seconde guerre mondiale à l’échelle européenne », 3e partie de la série « Banques – Peuples : les dessous d’un match truqué ! », publié le 23 décembre 2012, http://cadtm.org/La-plus-grande-offensive-contre--
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Les Identitaires prennent la parole sur les Champs-Elysées.
24/03/2013 - 19h00
PARIS (NOVOpress) - Plusieurs manifestants ont accédé aux Champs-Elysées et ne comptent pas en partir. Au premier rang desquels on trouve des militants identitaires, qui se trouvent désormais en bas de l’avenue des Champs-Elysées. Et sur l’avenue de la Grande-Armée, on peut voir l’installation de tentes.