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anti-national - Page 1104
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Pour l’UMP, Hollande est en rupture avec la France
Les ténors de la droite ont tiré ce matin à boulets rouges sur la politique de François Hollande, accusant le chef de l'État d'être en rupture avec les Français et de ne pas avoir de stratégie pour faire face à la crise."Les conditions sont hélas réunies pour une rupture profonde entre François Hollande et les Français", a estimé le président de l'UMP, Jean-François Copé, sur RTL, au lendemain d'une intervention télévisée du chef de l'État.Le chef du principal parti de droite a notamment accusé François Hollande de ne pas avoir de stratégie face à des indicateurs économiques "terriblement aggravés" et de faire preuve d'une "incroyable légèreté" face à l'insécurité.¢"Je ne cautionnerai pas ces errements", a dit Jean-François Copé. "Il y a un décalage terrible entre celui qui est à l'Élysée et ce qui est en train de se passer dans le pays."Même analyse de la part de l'ancien Premier ministre François Fillon, rival malheureux de Jean-François Copé dans la bataille pour la présidence de l'UMP."Ce que j'ai ressenti, c'est qu'il avait fait perdre 10 mois à la France et qu'il allait continuer", a dit François Fillon sur Europe 1."Ca n'est pas un président qui combat la crise, c'est un président qui l'aggrave", a-t-il ajouté. "On sent monter une crise profonde, j'ai envie de dire une crise de régime".¢ -
Aux Champs-Elysées, un dimanche de printemps...
« La Manif pour tous » de ce dimanche 24 mars a réuni des foules très importantes dont le nombre exact de participants s’approche sans doute plus du million et au-delà que des 300.000, chiffre avancé par la préfecture de police sans beaucoup de conviction. Lors de cette réunion géante, des discours fort intéressants et parfois surprenants y ont été prononcés, qui mériteraient d’être écoutés plus précisément et débattus, quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir sur le sujet du mariage nouveau et de ses conséquences
Mais, au-delà du « fond » de la discussion et des prises de parole, il y a eu ce que les journalistes étrangers ont beaucoup plus sévèrement jugés que les médias hexagonaux : les « débordements » et la « répression », toutes choses dont j’ai personnellement été le témoin, un témoin loin d’être indifférent à la situation en question.
Arrivé en retard à ce rassemblement, je suis descendu à la station de métro Kléber et j’ai suivi le flot de drapeaux bleus, blancs, roses, égayé aussi de drapeaux tricolores français et de ceux des provinces de France : d’ailleurs, difficile de faire autrement, encadré par des forces de l’ordre à la fois débonnaires et impressionnantes. En quelques minutes, alors que je voulais rejoindre le gros de la manifestation pour écouter les discours, je me suis retrouvé à l’ombre d’un Arc de triomphe visiblement fermé au public, tout comme les sorties de métro qui y mènent, et au milieu d’une foule bigarrée mécontente et frustrée de ne pouvoir ni défiler sur les Champs (transformés en camp retranché sur une partie de l’avenue, avec grilles, camions, boucliers et forces de l’ordre lourdement équipées) ni passer du côté de la manifestation officielle…
Personnellement, quand je me promène dans la rue, manifestation ou pas, j’arbore une belle fleur de lys sur ma chemise ou ma veste, et cela était le cas, ce dimanche comme les autres jours : je dois avouer que, à la fin de la journée, j’avais encore plus de raisons d’être royaliste que d’ordinaire… J’avais aussi sous le bras ma pochette remplie de journaux, papiers, livres, et… copies d’élèves ! Et, dans la poche, ma plaque de Camelot du Roi que Guy Steinbach m’a remise il y a plus d’une vingtaine d’années déjà, une sorte de talisman que je garde par devers moi les jours d’épreuve et qui me rappelle, à son contact, mes devoirs de militant et d’homme d’honneur…
Une plaque de Camelot du Roi : la mienne est jaune et rouge, mais du même graphisme.
Soudain, une odeur âcre envahit le lieu et je vois tomber des jeunes et des moins jeunes devant et à côté de moi tandis qu’une clameur monte vers le ciel : « ils gazent ! ». Des gens courent, cela hurle, tousse, pleure… « Les salauds », disent certains : mais non, ce ne sont pas eux, les CRS ou les policiers en civil, qu’il faut seulement dénoncer, même si c’est bien eux qui vident leurs bonbonnes de gaz sur les manifestants, mais c’est contre ce « désordre établi » qui gouverne et qui est le vrai coupable, cette République qui ne veut rien entendre de ce que les gens ont à dire et qui confisque, à chaque élection, les désirs des citoyens au fond de ses urnes qui ont cessé d’être magiques et miraculeuses !
La suite des événements n’a fait que confirmer mes craintes : une répression classique qui nous rappelle que, malgré ses grands principes affichés, « la République gouverne mal, mais elle se défend bien », comme l’affirmait déjà Anatole France du temps de la IIIe République, celle-là même née de l’écrasement de la Commune de Paris et si peu soucieuse d’écouter les catholiques et les ouvriers du pays.
"Tout va très bien, madame la marquise... "
En tout cas, ce soir-là, dans la fumée des lacrymogènes et les lueurs blafardes des lumières des Champs, alors que les touristes effarés contemplaient le spectacle d’une dispersion violente de manifestants qui, visiblement, n’étaient pas venus pour en découdre mais beaucoup plus pour faire entendre leur voix, leurs voix, des vocations militantes sont nées : en quelques heures, ce sont des dizaines de jeunes (et moins jeunes) avec lesquels j’ai discuté, parfois que j’ai calmé, consolé ou conseillé, voire enguirlandé quand les slogans n’étaient pas adaptés à la situation (le slogan « Hollande démission » n’avait guère de sens, car ce n’était pas le sujet, et cela même si je peux comprendre la colère de jeunes choqués –à tous les sens du terme- par la répression)… Certains ont compris que le combat n’était pas que physique ou esthétique : ils vont réfléchir, lire, discuter, fourbir des arguments et creuser, peut-être, de nouvelles pistes intellectuelles et politiques. Ils se rappelleront, pour certains, ce que je leur ai dit, sur le bord du trottoir, au milieu de la rue ou dans le métro. L’un d’entre eux portait un nom qui est cher au cœur des royalistes, mais chut ! Il y aura des surprises, bientôt
Hier dimanche, il faisait froid sur les Champs. Pourtant, aux arbres, l’on voyait des bourgeons… Aux arbres, et sur le macadam, sans doute !
Au plus près des barrages, en haut des Champs, un vieil homme était assis sur son pliant, insensible aux gaz qui le cernaient et parfois le visaient : il portait une longue perche à laquelle il avait accroché un drapeau blanc frappé du sacré-cœur, un drapeau chouan qui a dominé la scène de longues heures. M’approchant de lui pour le féliciter de son calme courage, il me sourit et me dit : « en ce dimanche des Rameaux, je ne me voyais pas brandir un autre drapeau »… Tout était dit : reste à faire, maintenant !
Un peu plus loin, devant un car de CRS, un officier regroupait ses hommes, visiblement fatigués. Au moment où je passais, s’adressant à ses hommes, il eut ces mots surprenants et, en somme, si révélateurs de la situation de notre pays, en ce dimanche comme depuis si longtemps : « Bon, pas de blessures, à part la fracture au moral ! ». Oui, « fracture au moral », c’étaient ses mots ! Il y aurait tant à dire sur ces quelques mots apparemment si simples… Mais c’est ce genre de fracture, aujourd’hui étendue à toute la société, qu’il s’agit de réduire, et au plus vite !
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Manif Pour Tous : Génération Identitaire en première ligne pour défendre la famille et les familles
Communiqué du 27 mars 2013
:: Manif Pour Tous : Génération Identitaire en première ligne pour défendre la famille et les familles ::
Ce dimanche 24 mars, au sein et autour de la seconde grande Manif Pour Tous les militants de Génération Identitaire étaient en première ligne pour défendre la famille et les familles.Défense de la famille, comme premier lieu de définition de notre identité à travers la filiation et donc comme cellule essentielle de notre société, en participant avec une importante délégation identitaire au cortège de la Manif Pour Tous mais aussi aux différentes occupations pacifiques sur la Place de l’Etoile ou bien sur les Champs-Élysées.
Défense des familles, en protégeant autant que possible les enfants, les femmes, les personnes âgées venus défiler pacifiquement et victimes d’une réaction totalement disproportionnée de la part des forces de l’ordre manifestement débordées par le nombre de manifestants. La responsabilité des violences dont chacun a pu voir l’illustration à travers les nombreuses vidéos ou photos circulant incombe en tout premier lieu au Préfet Boucault et au Ministre Manuel Valls.
Les députés socialistes parlent de « casseurs », confondant certainement avec les manifestations dans lesquelles certains de leurs collègues ont fait leurs classes. Dimanche, pas une vitrine brisée sur les Champs-Élysées, pas une voiture brulée, pas une boutique dévastée. Simplement l’esprit de fronde, l’insolence et l’insoumission d’une jeunesse décidée à rappeler au pouvoir socialiste qu’il ne peut pas dicter son bon-vouloir au peuple. Que cela soit en lui imposant une loi voulue par une minorité au sein même d’une communauté minoritaire, ou en lui interdisant de circuler sur la rue la plus célèbre de notre pays.
Les jeunes identitaires étaient quelques centaines parmi des centaines de milliers de jeunes Françaises et Français et tiennent à saluer tous ceux – membres d’autres associations telles que l’UNI, le FNJ ou l’AF ou venus en simples citoyens – avec qui ils ont partagé la manifestation et la lutte. C’est tous ensemble que nous avons fait se lever le Printemps français sur la capitale dimanche dernier. C’est ensemble que nous allons continuer à faire reculer le gouvernement et que nous obtiendrons le retrait du projet de loi Taubira. C’est ensemble aussi que nous pouvons dire que l’avenir ne se fera pas sans notre génération !
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Taubira chahutée à Lyon
La garde des Sceaux Christiane Taubira a assisté mercredi à Lyon à la création du premier opéra écrit par Robert Badinter, inspiré de « Claude Gueux », drame carcéral de Victor Hugo évoquant l’homosexualité, et a été huée à sa sortie par plus de 200 opposants au mariage homosexuel, selon l’AFP (via lepoint.fr).
Massés aux abords de l’opéra, les manifestants étaient au nombre de 250 selon la police. Ils étaient 500 selon des militants identitaires présents ce mercredi soir. L’extrême droite radicale étaient également représentée par les Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac.
Les anti-mariage gay agitaient des drapeaux français en scandant « casse-toi Taubira » ou encore « nous sommes tous des enfants d’hétéros », détournant le slogan « nous sommes tous des enfants d’immigrés ».
L’après-midi, une centaine d’opposants au mariage gay avaient égalementperturbé le Train industrie et innovation en gare de Perrache.
Source : Rue89
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Manif pour tous : le Bloc Identitaire porte plainte contre Yann Galut, député socialiste du Cher
À la suite de la Manif pour Tous du 24 mars, Yann Galut, député socialiste du Cher, a accusé par un tweet, le 26 mars, les militants du Bloc Identitaire d'être des “casseurs”.
Cette déclaration n'étant pas couverte par l'immunité parlementaire et ne reposant sur aucun fait, le Bloc Identitaire a décidé de porter plainte avec constitution de partie civile contre Yann Galut pour injure publique.
Yann Galut est un député anonyme, guère connu que de ses électeurs. Il symbolise pourtant parfaitement une certaine nomenklatura socialiste. Permanent dès l'âge de 22 ans d'une structure para-socialiste, élu député à 31 ans, il entame une carrière d'apparatchik du système qui le conduira à devenir également vice-président du Conseil général du Cher.
Avocat en 1996, il défend SOS Racisme et les clandestins de l'Eglise Saint Bernard. Plus récemment, il s'est illustré en embrassant sur la bouche un autre député socialiste, au prétexte de solidarité avec les homosexuels. Gageons que son épouse d'origine marocaine n'en a pas été jalouse, comprenant le désir de notoriété de son époux qui, à 47 ans, reste toujours un troisième couteau du socialisme.
Le Bloc Identitaire forme le voeu que cette plainte à son encontre incite Yann Galut à davantage de modération et serve d'exemple à une classe politique de gauche trop encline à considérer tous ceux qui ne partagent pas leurs idées comme des délinquants ou des malades.
À défaut de quoi, ce sera La Plainte Pour Tous !: info@bloc-identitaire.com
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Champs-Élysées, 24 mars 2013 : la fracture
La gauche, arrivée au pouvoir sans que nul n’y prenne garde, avec seulement 30% des inscrits, s’arroge le droit et le devoir de changer la civilisation.Les Français, étrangers dans leur propre pays par la grâce des gouvernements des quarante dernières années, privés de leur souveraineté et de leur monnaie, endettés par les largesses à crédit de gouvernants qui comblèrent ainsi l’insatiable appétit des syndicats, abêtis par une régression intellectuelle orchestrée par « l’éducation nationale », se voient imposer, toujours au nom de « l’égalité », une transgression morale qui videra de tout sens leur mode de vie.¢À force d’être dupés, par leur vote pour des potentats locaux, et ensuite de se trouver parqués par ces élus pour une fin de vie silencieuse, les Français ont perdu les modes opératoires de la révolte et ceux de la défense du Bien et de sa liberté.Or voilà qu’à l’appel d’un groupe improbable d’animateurs sociaux, ils délaissent leur confort et descendent en masse dans les rues de Paris le 13 janvier 2013 pour réclamer qu’on les respecte.Et ils croient que les totalitaires qu’ils ont placés au gouvernement vont les entendre, mieux, les écouter.Mais ceux-là qui sont ministres, sont aussi marxistes, gramcistes, voire trotskistes, et pensent qu’ils sont le Bien, au moins l’Avenir, et qu’eux dans la rue, sont la piétaille enfermée dans ses traditions morbides, et qu’ils doivent les en extraire.On va leur changer la vie.On va les faire changer de civilisation.Et ce sont des incultes venus de bien des régions du monde qui veulent accoucher d’une « civilisation » qui illuminera ces Gallo-Romains attardés.Alors, ces derniers constatent qu’on se moque d’eux et se réveillent. Certes il est un peu tard pour ceux qui depuis vingt ans les appellent à la lucidité, mais enfin, les écailles leurs tombent des yeux et ils reviennent à Paris le 24 mars, plus nombreux.Les autres, ceux qui sont installés dans les palais nationaux, les ignorent. Celui qui a la charge du maintien de l’ordre se rend au spectacle. Monsieur Valls, applaudit madame Valls quand plus d’un million de citoyens le conspue : c’est dire s’il s’en inquiète !Les voici ces Français, entassés dans un corral allant de l’Arc de Triomphe de l’étoile à celui de la Défense.Et quelques chefs de patrouille affublés d’une femme de spectacle, les ont dotés de bleu pastel, de rose bonbon et de blanc seringua.On leur dit qu’ils ont raison, que c’est intolérable, mais qu’il faut respecter la loi, alors qu’on les a conviés à la contester, et même encouragés à y désobéir si d’aventure elle devait être adoptée.Au pied du podium sur-sonorisé, certains ont apporté des drapeaux français. Pensez-vous qu’ils soient naïfs ! Comme s’il s’agissait de défendre la Patrie !Mais eux sont venus sauver la France du désastre. Rien d’autre ne pouvait réunir autant de peuple.Et les plus jeunes, qui savent que les illégitimes sont ceux qui écrivent la loi veulent l’imposer, passent les barrières et se répandent sur la place de l’Etoile en chantant la Marseillaise et en criant « Hollande démission ».Les policiers, gendarmes et CRS n’y croient pas, ne s’opposent pas vraiment, mais ferment les Champs-Élysées en hâte.La grande masse ne suit pas, écoutant les joueurs de flûte sur leur podium perchés. Il y a même des Raffarin pour oser venir leur faire la leçon, alors qu’il approuvait il n’y a guère le mariage entre messieurs et entre dames. Mais devant un million de votants, on n’est pas à un mensonge près.Avenue Foch, des Français appuyés contre les barrières sont aspergés, les yeux dans les yeux, par d’autres Français casqués qui épinglent à leur tableau de chasse un vieil homme, peut-être leur père, et quelques enfants (Neveux, cousins, frères, fils ?).Est-il possible que derrière la tenue de samouraï du 21ième siècle on perde toute affection, toute fidélité ? Même certains mercenaires ont plus d’honneur.Enfin, on laisse libre la moitié de l’Etoile mais on empêche la venue de ceux des avenues Foch et Carnot. Sur quel prétexte, ceux-là plutôt que ceux-ci ?D’ailleurs, ayant remis en place un cordon de CRS en haut de la Grande Armée là où la brèche a été ouverte et alors que l’Etoile est toujours occupée par des centaines de manifestants que l’on ne chasse pas, on le retire aussitôt.Alors qu’on croit bloquer les Champs-Élysées à l’Etoile et qu’on fait le méchant avenue Foch, on laisse ouvertes les rues donnant sur les Champs-Élysées et par lesquelles la foule s’y rend sans encombres.Çà et là, des escouades de gendarmes ou de CRS parlent aux citoyens en colère, ailleurs, à quelques dizaine de mètres on les matraque, la police discute calmement avec les manifestants ici, avec un brassard elle réprime violemment là.On sent les ordres et les contre-ordres, les sympathies et les antipathies, c'est-à-dire une confusion et une déchirure au sein même de l’appareil de maintien de l’ordre.Enfin, on comprime ceux qui sont installés au Rond-point des Champs-Élysées et que l’immense foule de leurs amis n’a pu rejoindre sur l’ordre d’une Barjot en rose qui réclame de l’autorité qu’elle charge les « fachos » qui sont sur les Champs-Élysées.Si cette masse avait suivi, la cinquième république eût vécu sa dernière nuit et le pays aurait peut-être pu reprendre en main son destin.L’Histoire dira s’il s’est agi d’une erreur des organisateurs ou de leur volonté d’empêcher l’aboutissement du mouvement.S’il s’avère qu’ils étaient en « mission », leur responsabilité sera lourde et il faudra qu’ils rendent des comptes. Car, au point où nous en sommes, la Constitution est morte, et seul un nouveau régime, réécrivant les règles de l’état et ne signant que les engagements nécessaires après s’être retiré des traités, pourra offrir un avenir au nom de France.En 1958, cela s’est accompli grâce à la révolte et dans l’illégalité jusqu’à la régularisation offerte par un homme d’état nommé René Coty.En 2013, rien de tout ceci n’existe, ni hommes d’état, ni armée patriote et forte. Du Peuple seul pourra surgir l’âme qui refondra la nation.¢Georges Clément, Écrivain, Membre du Comité de LépanteAncien membre du Conseil national souverainisteAncien vice-président de la Voix des FrançaisAncien président de SOS Spoliations et violencesAncien président du Comité francilien de défense du Franc -
Manifestation devant France télévision
Plusieurs milliers d'opposants au mariage homosexuel étaient réunis jeudi vers 20h au pied de France Télévisions à Paris (XVe) avant l'intervention de François Hollande.
Les manifestants s’étaient massés sur la voie du tramway boulevard Victor et une trentaine de véhicules de CRS empêchaient l'accès à l'esplanade devant le grand bâtiment en verre et en acier de France Télévisions.
Les mouvements nationaux et nationalistes avaient également appelé à manifester, comme Génération identitaire (branche jeune du Bloc Identitaire) et les Jeunesses nationalistes.¢
Les opposants au mariage homosexuel portaient des drapeaux, les uns français les autres bleus blancs et roses, les couleurs de la Manif pour tous, ou des pancartes "référendum pour tous" et "t'as deux papa, non mais allo quoi". D'autres manifestants soufflaient dans des sifflets ou des cornes, ou criaient "Hollande ta loi, on n'en veut pas", "Hollande démission". Un fumigène rouge avait été mis à feu.
Les organisateurs de la manifestation avaient posté des bénévoles pour compter les manifestants - des adultes et des jeunes mais pas d'enfants - à leur arrivée sur les lieux. Les adversaires du projet de loi sur le mariage homosexuel demandaient au président le retrait du projet de loi Taubira qui crée "la discorde nationale".
"Nous lui préparons un comité d'accueil, nous voulons qu'il nous voie, nous allons lui demander une nouvelle fois le retrait du texte et la tenue d'un référendum", a expliqué Frigide Barjot, chef de file du collectif de la Manif pour tous.
D'après la Manif pour tous, "l'attitude de François Hollande, en refusant de recevoir les porte-parole et de prendre en considération leur demande, contribue elle aussi à faire monter la discorde populaire et n'est pas digne de la fonction de chef de l'État qui est garant de l'unité nationale et de la paix civile".¢
Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/
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24 mars 2013 : vers un autre 6 février 1934 ?
Chers lecteurs, de légères contraintes personnelles m’auront empêché de poster l’article qui suit, article que je voulais publier quelques jours avant la manifestation d’hier et qui aura vu le pays réel manifester sa légitime exaspération. Tout bien réfléchi, je le mets quand même en ligne, tel quel, les évènements d’hier justifiant largement ces quelques lignes modestement écrites.
Quand j’écrivais que « vu la situation géographique de la manifestation, il est évident que les forces de l’ordre ne tarderont pas à vouloir faire évacuer la foule », je n’imaginais pas le degré de violence envers des enfants et des familles, comme la gauche et la république ont pu s’en rendre coupable hier.
Devant un gouvernement d’autistes et une organisation qui confond protestation populaire et « after aux Bains-douches », il n’est plus temps de s’adonner aux mondanités. Nos libertés en dépendent. Alors, comme écrit également à la fin de mon article :
Passons du statut d’indignés à celui d’insurgés.
Il n’est plus temps d’abattre les kilomètres, mais abattre le gouvernement, oui !
Et ce régime avec.
Pour nos libertés, vive le roi !
Article d’origine
Marcherons-nous de nouveau ce 24 mars pour exprimer notre courroux de ne pas avoir été entendu alors que le pays réel exprime fermement, mais très pacifiquement, son opposition à la funeste loi du mariage dite « pour tous » (force cortèges et pétitions) ? Nous n’avons pas été entendus par les édiles progressistes, coterie d’idéologues sectaires, dévoués aux minorités homosexuelles et qui squattent les allées du pouvoir sans pouvoir sauver notre pays du désastre qui pointe pourtant un bien vilain museau, ce pour quoi ils ont été nommés faut-il le rappeler ?
Quel résultat avons-nous obtenu de la part de cette camarilla progressiste ? Une pincée de dédain, un soupçon de mépris et une grosse louche de condescendance.
Malgré tout, oui, il faut continuer à harceler ces malfaisants, encore et toujours, jusqu’à ce qu’ils n’en peuvent plus de nous voir sous leurs fenêtres !
Les différents blogs, journaux, publications catholiques et de résistance ont largement dressé les grandes lignes de ce qui motive l’opposition des français à cette loi scélérate. Soit, ces bonnes âmes de gôche souhaitent favoriser le bien-être de pauvres discriminés qui ne peuvent plus attendre de se mettre la bague au doigt. La belle affaire ! La future promulgation de cette loi ouvre en fait de terrifiantes perspectives pour notre civilisation, avec de funestes conséquences, indirectement mais très sûrement.
Ainsi, et l’idée est déjà avancée dans les pays où la dénaturation du mariage est mise en œuvre, sera de pouvoir officialiser la polygamie et le polyamour (je note un ouf de contentement chez les enturbannés, ainsi qu’un avenir plus radieux pour un DSK enfin débarrassé de cette contrainte moyenâgeuse, qu’est la monogamie). Des siècles d’obscurantisme chrétien seront enfin mis aux oubliettes et stockées dans les poubelles de l’histoire.
Le harem institutionnalisé, mais démocratique, laïque et républicain, c’est pour demain !
Une frange de moins en moins négligeable d’une de la population française doit en effet déjà frétiller sous son burnous devant une riante perspective : pouvoir se constituer un lot de concubines de première bourre. Inchallah ! (pour les 10 000 vierges, il va falloir être patient, mais notre Najat Vallaud-Belkacem à col Claudine et socquettes blanches doit bien déjà y penser).
Les sociétés qui vivent dans la « religion de Paix et d’Amour » et dont les exemples afghans ou maliens nous permettent de mesurer chaque jour combien nous avons la malchance de ne pas avoir été abreuvés par le Verbe du prophète de Médine, ces sociétés donc, nous permettent de mesurer le retard de civilisation existant entre le Dar al-Islam et le Dal al-Harb où la France se complait encore, hélas. Il était donc grand temps que la république laïque nous fasse bénéficier de toutes les bontés de l’Islam, pauvres koufards que nous sommes.
« Salam a li koum, bismillah il rahm hii rahiim ! »
Autre effet probable de la loi à venir, la perspective de pouvoir créer une jolie cellule familiale pour nos amis LGBTistes. Le droit à l’enfant, les gars, c’est vachement sacré, ça. Pourquoi réserver le bonheur de pouponner à des familles de type Le Quesnoy ou Groseille ? Il n’y a pas que les soirées « Trans » ou les virées salaces dans les « backrooms » dans la vie d’un « queer »! Croisera-t-on bientôt de jolis monospaces roses bonbons avec sièges enfant et sex-toys mêlés à quelques « Têtu » sur la plage arrière ? Ça pourrait distraire sur la route du Cap d’Agde cet été…
Enfin, et plus sérieusement hélas, se dessine la notion d’une filiation déconnectée de l’engendrement biologique, ainsi que la voie à la procréation artificielle d’êtres humains. Ce mariage sera donc la boite de Pandore qui permettra toutes ces éventualités. L’institution du mariage désacralisée, on cassera les liens naturels entre les générations.
Cela étant posé, la nécessité de manifester contre le « mariage pour tous » devient une évidence.
Il nous semble donc légitime de combattre ce projet de toutes nos forces et avec la volonté affirmée de faire reculer un gouvernement qui tente de promouvoir une loi destructrice de la civilisation traditionnelle. Mais l’indignation générale ne suffira pas à faire bouger les lignes au vu des réactions pour le moins condescendantes des socialistes depuis février dernier. Et il ne faudra surtout pas compter sur une hypothétique alternance pour imaginer que celle-ci soit abrogée. On connait le peu de volonté dont est capable le libéral une fois au pouvoir : surtout ne pas froisser la gauche !
Faut-il espérer que la marche du 24 mars change la donne ? Il faudra y être dans la mesure du possible, sans trop d’espérance quand même. Faudra-t-il de même, participer à ce sit-in qui semble s’organiser ? Dans ce cas et vu la situation géographique de la manifestation, il est évident que les forces de l’ordre ne tarderont pas à vouloir faire évacuer la foule. Je crains que les locaux de la police du 8ème arrondissement ne suffisent pas à stocker tout ce beau monde (pour les avoir visité dans les années 80/90, à l’époque des « 19 mars » héroïques, ils sont bien trop exigus, foi de rejeton de panier à salade).
Mais qui sait si, armée d’une volonté de fer et d’une détermination absolue à faire capoter ce projet de fous, la foule se mettait à marcher vers ce repaire de bandits et de fossoyeurs : la Chambre des députés. Chiche !
Avouons que cela aurait un charme certain et un petit fumet de 6 février 34 réussi, surtout quand on sait que le Prince Jean sera des nôtres ce 24 mars ! Plus de loi scélérate et en prime on change de régime !
Le temps est donc venu d’arrêter de trépigner gentiment, « consensuellement » à grand renforts de techno-parade à la mode JMJ et de passer au stade supérieur.
Passons du statut d’indignés à celui d’insurgés.
Il n’est plus temps d’abattre les kilomètres, mais abattre le gouvernement, oui !
Et ce régime avec.
Pour nos libertés, vive le roi !
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Syrie : la guerre des mots et des images
Vous ne le saviez sans doute pas. Et pour cause. Dans ce pays-là, il y a eu 250.000 disparitions forcées en 20 ans dont 34.467 entre 2005 et 2010. Dans une seule fosse commune située près d’une caserne militaire, pas moins de 2000 corps ont été retrouvés. Des opposants politiques ont été donnés en pâture aux caïmans, des rebelles jetés vivants dans des fours crématoires, des syndicalistes éliminés par milliers, des villages bombardés par l'aviation, des jeunes ramassés dans la rue, emmenés en forêt, exécutés puis habillés par leurs assassins en combattants pour faire croire qu’ils ont été tués lors d’accrochages militaires, des militants des droits de l’homme dénonçant la barbarie abattus en pleine rue, des bourreaux du peuple bénéficiant de l’impunité, près de 600.000 personnes déplacées entre 2010 et 2011. Nous avons là toutes les caractéristiques d’une dictature qui assassine son peuple. Et pourtant, ce régime-là n’est jamais décrit comme tel par nos médias. Normal, c’est l’État colombien, enfant gâté de Washington, Paris et Tel Aviv. En somme, un régime ami…
Pour savoir si nos médias sont réellement libres comme ils le prétendent, rient de tel que de comparer le traitement médiatique des conflits qui déchirent la Colombie, État aligné au « monde libre » et la Syrie, vilain petit canard de l’axe du Mal.
Quand les médias occidentaux parlent de la Syrie, le mot « chabbiha » désignant les forces civiles loyalistes revient en boucle. Les chabbiha sont accusés de crimes barbares pour le compte de Damas.
Mais avez-vous seulement entendu parler des Autodéfenses unies (AUC), des « Bacrim » ou de la Force Oméga qui sévissent quotidiennement en Colombie ?
Dans les médias occidentaux, il est interdit de parler de « révolution » et d’insurrection populaire en Colombie.
En revanche, les chirurgiens esthétiques de TF1, RTL ou France 24 travaillent d’arrache-pied pour relooker les djihadistes à l’œuvre en Syrie en zapatistes fleur bleue.
En Colombie, les centaines de milliers de paysans pauvres, d’indigènes qui sont engagés à des degrés divers dans la résistance armée n’auraient rien à voir avec le peuple.
En revanche, l’insurrection anti-baassiste serait la « révolution » de « tout un peuple » et ce, malgré l’existence de millions de citoyens syriens qui expriment une hostilité farouche envers l’opposition et une loyauté sans faille envers le gouvernement.
Notre presse qualifie la révolution colombienne de « terrorisme », de « gang », de « maffia » ou encore de « narco-guérilla ». Elle est pourtant plus émancipée et moins dépravée que la prétendue « révolution syrienne », cette malheureuse courtisane enfermée dans le harem des rois du Golfe.
Marie Delcas, correspondante du quotidien Le Monde (30 mai 2012) titrait : « La menace des FARC plane toujours ».
Imaginez-vous un seul instant que l’Armée syrienne libre soit considérée comme une menace ?
Lorsque la dictature colombienne commet des crimes, elle est toujours excusée. Dans le cas du régime terroriste de Bogotá, il n’y a ni indignation, ni sanction, ni résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, ni menace d’intervention militaire, ni campagne de sensibilisation en faveur des victimes de la dictature, ni discussion sur l’armement des rebelles, ni fourniture de « matériel non létal ».
Ne vous risquez surtout pas à défendre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), principal mouvement de résistance contre le régime de Bogotá, vous finiriez derrière les barreaux pour apologie du terrorisme et pire encore, excommuniés par l’Inquisition bobo pour blasphème idéologique voire hérésie stalinienne.
Par contre, défendre les égorgeurs, les dépeceurs, les pillards, les génocidaires d’Al Nosra ou de l’ASL qui massacrent le peuple syrien avec l’aide de la CIA, des monarchies obscurantistes du Golfe et des gouvernements européens n’ayant pas plus d’estime pour leur propre peuple que pour le peuple syrien, ça c’est humaniste.
Si vous parlez de résolution politique du conflit en Colombie, vous serez soupçonné de sympathie envers les FARC parce que « l’on ne négocie par avec des terroristes ». Et si vous parlez de résolution politique du conflit en Syrie, vous serez soupçonné de sympathie envers le président Assad parce que « l’on ne négocie pas avec des dictateurs ».
Last but not least, les victimes de la répression du régime syrien ont droit à toutes les larmes et c’est légitime. Mais jamais les victimes du régime colombien. Eux n’ont ni voix, ni rêve, ni visage.
Vous avez dit conditionnement idéologique ?
Vous avez dit indignation sélective ?
Bahar KIMYONGUR http://www.legrandsoir.info -
L’aigre parfum de la peur du peuple
« Il faut du courage en politique. François Hollande, pas plus que Nicolas Sarkozy avant lui, n’en a. Il est nécessaire de parler franchement aux Français, et leur dire qu’il faut pour notre pays une rupture majeure, une restauration de la souveraineté dans tous les domaines. » Marine Le Pen a résumé dans son communiqué de réaction à l’allocution télévisée du chef de l’Etat ce que les Français sont de plus en plus nombreux à penser. Attendu devant les studios de France télévision par 3000 opposants au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels selon France info, dont de nombreux jeunes et des militants du FNJ, M. Hollande n’a pas convaincu lors de sa prestation télévisée, au-delà des permanents du Parti socialiste. L’Afp résumait quelques éditoriaux dont la sévérité est à la hauteur de l’inquiétude du petit monde médiatique devant l’incapacité de la gauche au pouvoir à sauver ce Système à bout de souffle.
Intervention « fade », « absence de pédagogie », « une étonnante confiance » au regard de la situation économique et sociale a écrit Éric Decouty dans Libération. « Le chef de l’État (…) a expliqué en substance qu’une politique qui ne marche pas peut, qui sait, marcher un jour » a relevé Paul-Henri du Limbert du Figaro.« Cela fait un peu Monsieur Bricolage », a relevé Jean-Pierre Ténoux, l’éditorialiste de L’Est républicain . « Il s’est contenté d’ajuster la nappe, de déplacer quelques couverts… Du pur Hollande » , analyse Bruno Dive (Sud-Ouest). « Quand la terre tremble », note Dominique Jung (Les Dernières Nouvelles d’Alsace), « il est difficile de se passionner pour le réaménagement de la cuisine et du salon, aussi pertinent soit-il. C’est le drame de cette présidence ».
Selon des propos rapportés par l’Express, Arnaud Montebourg reprochait pour sa part début décembre à Jean-Marc Ayrault de « (gérer )la France comme le conseil municipal de Nantes » et affirmait dans la foulée à François Hollande qu’il avait nommé « un élu local à la tête du gouvernement (…) Il a l’envergure d’un élu local, il aurait dû rester un élu local ! »
Même le député PS de Paris et proche de Julien Dray, l’avocat Pascal Cherki, demandait il ya quelques jours à François Hollande, d’ « arrêter de jouer petit bras » et de nous servir sa «novlangue imbitable » « Quand on est président de la France, on n’est pas conseiller général de canton, on prend la mesure de la situation et on change de braquet. » « François Hollande n’a pas été élu pour conduire le peuple français sur le chemin sans fin de l’austérité et de la rigueur. Ce n’est pas cela le rêve français. » Trente ans de carte au PS avant de s’en apercevoir, bravo M. Cherki !
Changer de braquet ou changer de monture ? Dans le débat animé par Yves Calvi qui a suivi l’intervention de M. Hollande sur France 2, Jean-François Kahn a assez bien posé le problème fondamental qui se pose à ce gouvernement, et au-delà à tous les partis qui par idéologie et fossilisation intellectuelle ne parviennent pas à sortir du schéma mortifère de l’euromondialisme.
M. Hollande, a expliqué en substance M. Kahn, est « l’homme d’un Système » qui expose aux Français qu’il s’agit de poser « une rustine » sur « le vélo » ou de réparer « son dérailleur », alors que la question de fond qui se pose, et que se pose chaque jour davantage nos compatriotes , est celle de savoir si ce n’est pas plus justement de « vélo », c’est-à-dire de logiciel, dont il faudrait changer.
Et ce ne sont pas les derniers chiffres publiés par l’Insee qui inciteront à penser le contraire. En 2012, le déficit public notifié s’élève ainsi à 4,8 % du PIB et la dette publique a continué d’exploser atteignant fin 2012 un nouveau record à 90,2% du PIB (85,8% en 2011).La Commission européenne prévoit que le déficit de la France atteindra 3,7% du PIB fin 2013 puis 3,9% fin 2014 si aucune nouvelle mesure n’est prise. La dette atteindrait selon elle 93,4% du PIB fin 2013 et 95,0% fin 2014 !
Dans ce contexte de chute accélérée, de bonnes âmes s’ingénient à réveiller de vieux démons et de remettre sur la table de vieux fantasmes, lesquels à dire vrai, sont régulièrement, voire quotidiennement ressortis du placard pour faire peur au bon peuple tenté de renverser la table.
Figure médiatique de cette doxa social-démocrate européiste qui ruine la France depuis Giscard, le journaliste Alain Duhamel a pondu dans Libération le 27 mars un de ses papiers dont il a le secret. En adepte de la fausse symétrie, il met dans le même sac l’opposition nationale et les petites phrases de Jean-Luc Mélenchon et affirme sentir « la résurgence de l’aigre parfum des années 30 »
« Comme dans les années 30, c’est l’Europe tout entière qui frémit et se cabre. Partout, la tentation des nationalismes réapparaît. Elle pollue déjà lourdement les Balkans et l’Europe de l’Est. Elle rôde chez les conservateurs britanniques. Sur le continent, la xénophobie gagne, l’immigré redevient plus que jamais le bouc émissaire, la démagogie s’épanouit dans l’Europe latine »
Pour preuve dans notre pays du retour de l’innommable, M. Duhamel cite certes la phrase, à dire vrai bien anodine de M Mélenchon sur un Pierre Moscovici qui « parle le langage de la finance internationale », mais aussi « L’imposante manifestation contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux homosexuels (qui) a drainé une foule immense, nettement plus politisée qu’auparavant (…). A côté de l’opposition politique et de l’effervescence sociale, voilà une contestation sociétale de masse qui entre en jeu. Symptôme supplémentaire de crise. »
Et «au premier plan, la progression spectaculaire des votes d’extrême droite à l’occasion de l’élection législative partielle de l’Oise (…) . L’extrême droite se fortifie, atteint un niveau qu’elle n’avait jamais obtenu et peut effectuer une nouvelle percée l’an prochain aux élections municipales et surtout européennes. Jamais, depuis justement les années 30, elle n’avait pesé aussi lourd. La crise la ressuscite. »
Ce que ressuscite la rapidité avec laquelle cette crise développe ses ravages, crise que le FN avait anticipé constate Bruno Gollnisch, c’est bien en effet l’urgence d’une alternative aux diktats bruxellois, au mondialisme.Répétons-le, il faut toute la mauvaise foi et la panique des rentiers du Système pour voir dans cette prise de conscience le retour aux années noires, obsessions malsaines d’esprits sclérosés.
Ce que sentent les Français et les Européens, plus ou moins confusément, comme nous l’avons vu dernièrement en Italie avec l’émergence d’un populisme de la colère et de la révolte, c’est que cette Europe là fait fausse route et les entraîne vers le chaos. Ce qu’ils veulent c’est reprendre en main leur destin et un Etat fort, stratège, indépendant, qui défendent leurs libertés, leur souveraineté, leur identité, leurs traditions. Ni plus, ni moins.