Un reportage, qui est édifiant quoique certainement en-dessous de la réalité (largement ethnique).
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Un reportage, qui est édifiant quoique certainement en-dessous de la réalité (largement ethnique).
L’objet de l’expiation
Comme le dit Guillaume Faye, si, au début du XXe siècle, l’Empire ottoman était « l’homme malade de l’Europe », l’Europe de l’Ouest catholico-protestante est actuellement l’homme malade du monde. Le traumatisme de la Shoah, dont le mécanisme a été admirablement décrit par Gilles-William Goldnadel, a engendré une haine pathologique de toute répression étatique, assimilée systématiquement, et en général inconsciemment, à une résurgence du nazisme. Dans son livre consacré à cette question, Les Martyrocrates, Goldnadel affirme que l’Europe de l’Ouest dans son ensemble, mis à part la Grande-Bretagne résistante, a été touchée par ce qu’il appelle « le Big-Bang Shoah ».
Je me permettrais de préciser d’avantage ce concept. Ce traumatisme a eu lieu dans une partie des pays de l’Europe catholique ou protestante occupés ou soumis par l’Allemagne, où les juifs ont été, de ce fait, déportés en vue de la solution finale. C’est en fait la partie de ces pays libérés par les Anglo-Saxons qui a développé ce traumatisme. Dans la partie « libérée » par les Soviétiques, il n’y a eu aucune remise en cause. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette culpabilisation, comme le constate M. Goldnadel, s’est opérée par la médiatisation de la Shoah par le cinéma américain, à partir des années Soixante, et que le cinéma américain n’avait pas droit de cité dans les pays du Pacte de Varsovie…
Il faut d’ailleurs lier à cette absence de culpabilisation les violences anti-immigrés (ou anti-tsiganes) en Europe, apparues peu après la chute du Mur de Berlin, et qui ont eu lieu principalement dans l’ex-bloc de l’Est, notamment l’ancienne R.D.A., alors même que les immigrés y étaient beaucoup moins nombreux qu’à l’Ouest.
La répression est donc proscrite, la virilité étatiste honnie en tant que valeur « fachiste ». Même remarque pour les jugements que font les médias de ces pays à propos des affaires internationales. Pourquoi cette mobilisation des personnalités médiatiques d’extrême gauche autour du conflit israélo-palestinien ? N’y aurait-il pas d’autres conflits nettement plus graves dans le monde, comme par exemple ce lent génocide qui dure depuis plus de vingt ans au Soudan ? Gilles-William Goldnadel a fait la sensationnelle découverte de ce qu’il appelle « la nazification et la shoatisation du débat public ». L’armée israélienne, par un étrange retournement de situation, est assimilée à l’armée hitlérienne, tout simplement parce que c’est une armée de type occidentale, régulière, organisée, disciplinée, et dotée d’un armement moderne. Quant aux palestiniens qui lancent des cailloux, les voilà héritiers spirituels des juifs du ghetto de Varsovie…
Au Soudan, ceux qui exterminent les Noirs chrétiens et animistes du Sud sont une hétéroclite coterie de milices arabo-musulmanes diverses, bandes armées anarchiques et incontrôlables, qui ne peuvent être assimilés, dans l’esprit des médias de l’Europe « Shoah-traumatisée », aux S.S. ou à la Wehrmacht… Et pourtant, les crimes qu’ils commettent sont beaucoup plus graves que ceux de Tsahal.
La Shoah a donc engendré chez les Européens de l’Ouest un gigantesque traumatisme, d’autant plus grave qu’il s’exprime sous une forme inconsciente et pathogène. La conscience du génocide en Europe ne s’est imposée qu’à partir de la fin des années Soixante, par le biais du cinéma américain (avant cela, quasiment rien : presque aucun film abordant le sujet, quelques ouvrages confidentiels, et donc une indifférence et une méconnaissance abyssale de la part du grand public, malgré la proximité chronologique). La culpabilité s’est abattue comme une chape de plomb sur la conscience collective de dizaines de millions de personnes, dans les pays d’Europe plus ou moins compromis avec le nazisme, et en premier lieu l’Allemagne, l’Italie, la France (« coupable » d’avoir eu le régime de Vichy), et les autres pays du camp occidental anciennement occupés par l’Allemagne, donc ayant fourni par voie de conséquences leur lot de « collabos », et dont les autorités ont participé, d’une façon ou d’une autre (ne serait-ce qu’en restant inactives) aux rafles antisémites. La R.D.A. et les autres pays de l’Est, ancien alliés ou satellites de l’Axe, ont échappé à cette culpabilisation opérée par le biais des médias américains, évidemment interdits de séjour dans la zone du Pacte de Varsovie et en Yougoslavie : qu’on songe à la vague de violences anti-immigrés commises par des skinheads en Allemagne après la Réunification, et dont l’essentiel a eu lieu en ex-R.D.A., pourtant trois fois et demie moins peuplée.
Cette culpabilisation a entraîné des conséquences effroyables dans la psyché des Européens. À partir de la fin des années Soixante, toutes les actions répressives de l’état ont été identifiées, consciemment ou non, à la Shoah et aux persécutions antisémites de la dernière guerre. Goldnadel dénonce « la détestation de l’État-nation », en fait le rejet systématique de toute notion de répression étatique.
Bien que des groupes, de gauche ou d’extrême gauche voués par définition à la disparition des nations, se soient servis de ce traumatisme, cela ne doit pas faire oublier LA source principale, l’élément ultime dans la conscience des peuples européens qui a permis cette altération des réflexes de survie : le christianisme.
L’expiation permise par la sécularisation
des schémas de pensée chrétiens
En apparence, le christianisme, dont ces notions de culpabilisation et d’expiation sont indissociables, est en Europe sinon mourant, du moins très malade; en réalité, on assiste à une sécularisation, toujours inconsciente, de la morale chrétienne, à tous les niveaux et même dans les couches dirigeantes, qui pourtant très souvent ne portent pas l’Église dans leur cœur. Ce paradoxe est en fait tout à fait logique. À partir du moment où on abandonne sa religion sans la remplacer par une autre, quelles valeurs morales adopter ? Les mêmes, car ce sont bien les mêmes. Ou pour dire les choses plus clairement, si les mots ont changé, la syntaxe reste. Le « devoir de repentance » n’est que de l’auto-flagellation remise au goût (médiatique) du jour. La France est particulièrement marquée par cette sécularisation inconsciente, car elle a déjà connu une première manifestation de ce type. En effet, si la France disparaît en tant qu’entité culturelle, ethnique, religieuse (et, si les élections de 2007 ne changent rien à la donne actuelle, c’est ce qui se passera dans les vingt, trente ans maximum) on pourra dire que sa disparition a été très lente, se décomposant en plusieurs étapes, mais l’origine profonde, la source des sources de cette interminable agonie est à rechercher dans quatre chiffres qui ont l’originalité de signifier, en France, en même temps une année du calendrier chrétien, une idéologie, et une révolution sanglante : 1789.
La Révolution française était effectivement une révolution chrétienne inconsciente, un retour, au corps défendant de ses initiateurs, à des principes bibliques sécularisés qui ne supportaient plus le syncrétisme de l’Église catholique.
Que voulaient les révolutionnaires ? La fin des privilèges et du cléricalisme. Bref, un christianisme intégral. Ils rejetaient les croyances tout en voulant appliquer le reste, c’est-à-dire un monde chrétien dépouillé de toutes ses références divines, réduit à sa morale et à sa philosophie. Que l’égalité (ainsi que la liberté et la fraternité, soit dit en passant) soit un des piliers essentiels de l’Évangile, nul ne peut le contester. Or, qu’est-ce que le catholicisme sous l’Ancien Régime ? Un arrangement, un syncrétisme entre le dogme chrétien et les structures politiques de l’ancien paganisme d’État romain. Cette idée de nécessaires intermédiaires entre Dieu et les simples mortels, de sages censés enseigner aux ouailles la vraie parole de Dieu, l’interpréter à leur place, ne figure nullement dans le christianisme des origines, et les protestants, issus essentiellement de pays n’ayant pas subi l’influence romaine, l’ont largement rejeté, réduisant la verticalité et l’herméneutique de leur « Église » à sa plus simple expression. Ce que ceux-ci n’ont pas réussi à faire en France lors des guerres de religions, les révolutionnaires de 1789 et leurs continuateurs l’ont mené à terme : la fin de l’existence d’une sorte de « caste » encadrant la population de manière extrêmement serrée, et ce en étroite corrélation (même si elle fut souvent conflictuelle) avec cette autre caste qu’était la noblesse, et avec le soutien de l’état. Les révolutionnaires ont rendu à Dieu ce qui était à Dieu et à César ce qui était à César.
Niant tout enracinement, tout particularisme, les révolutionnaires substituent un système politique, la République, au pays réel, et remplacent le catholicisme par une nouvelle religion d’État, une religion sans dieux, une morale sanctifiée par des gens qui se PRENNENT pour des dieux, qui veulent remodeler le monde et l’humanité à leur image. La persécution, d’abord des insurgés bretons et vendéens, qui continuaient à mettre au-dessus de tout le catholicisme, et donc forcément la royauté. Ensuite, cent cinquante ans plus tard, les héritiers de la Révolution mettront un point d’honneur à supprimer toutes les cultures non-conformes à l’idéologie officielle, en privilégiant l’extermination des langues locales, le corse, le breton, le basque (Pourquoi la langue officielle devrait être le français, et uniquement le français ?). Tout simplement parce que l’uniformisation du peuple est indispensable pour l’efficience du totalitarisme idéologique de la République « française ». Plus de libertés aux régions, c’est le premier pas vers le fédéralisme, donc l’affaiblissement des maîtres à penser parisiens qui nous gouvernent (Étant moi-même un pur produit de l’Île-de-France, je me sens particulièrement à l’aise pour dénoncer la toute-puissance divine de Paris dans les affaires de mon pays).
Enfin, au stade terminal, la caste républicaine révolutionnaire, considérant que le peuple français autochtone est décidément trop dégénéré pour devenir l’« Homme Nouveau » que 1789 voulait créer, va tenter d’inventer un nouveau peuple de toutes pièces, en organisant le métissage généralisé par le biais d’une immigration que, contrairement aux autres pays européens, nous n’avons pas subi avec plus ou moins de laxisme, mais carrément organisé.
D’où l’exaltation de tout ce qui est étranger, et la haine de tout ce qui est français : le terroir, le paysan, le prolétaire de souche européenne (héros de la gauche il y a trente ans, maintenant symbolisant le « beauf » raciste dans toute sa splendeur).
Aujourd’hui, la gauche française est l’héritière de ce christianisme de substitution, l’athéisme militant, avec ses dogmes (l’anti-libéralisme, l’anti-racisme, l’apologie du métissage), ses excommuniés (Dieudonné, Soral…), ses démons (Le Pen, Bush, Sharon, Milosevic…).
Cette caste bourgeoise, se sentant investie d’une mission divine, celle d’expliquer à la plèbe où est le bien, où est le mal (et éventuellement à mettre en prison ou à exterminer ceux qui ne veulent pas comprendre – du génocide vendéen au Français moyen d’aujourd’hui, incarcéré quand il se défend avec un peu trop de véhémence contre les multiples agressions des « jeunes ») a donc pris le pouvoir en 1789. Après quelques périodes de flux et de (relatif) reflux, elle a acquis un pouvoir de nocivité maximale en s’emparant des médias à partir de 1968 – on ne dira jamais assez combien l’accaparement du média télévisuel par la gauche, dans le même temps où la petite lucarne devenait la principale source d’information de 90 % de la population, a été l’élément primordial d’un « totalitarisme total », c’est-à-dire touchant directement le cerveau humain, un bourrage de crâne permanent, un camp de rééducation à domicile.
Il faut lui ôter ce pouvoir exorbitant de juge moral qu’elle n’aurait jamais du avoir. Il sera impossible, sans cela, d’enrayer la submersion démographique de notre territoire par des populations étrangères (à notre culture, à notre civilisation, à notre mode de vie, à toutes ces choses qui nous semblent aller de soi et qui nous ont permis de vivre ensemble en paix depuis la fin des guerres de religion). Même si elle le voulait, la caste qui s’est érigé en garante de l’ordre moral ne pourrait pas soutenir la lutte contre ce remplacement progressif de notre peuple par un autre. Elle a enclenché un mouvement qu’elle ne peut plus arrêter, tenue par cette nouvelle religion de substitution, avec ses dogmes « anti-racistes », égalitaristes, anti-exclusionnistes, qui la corsètent impitoyablement. Rien ne sauvera la Gaule et les Gaulois si ce n’est l’écrasement total du système idéologique qui est en train de nous tuer lentement.
La punition du pêché demandée par le pêcheur
Le discours sous-jacent des classes dirigeantes et d’une bonne partie du peuple français peut se résumer ainsi : la nation et le peuple français, coupables l’un comme l’autre d’avoir commis ou laissé commettre sous leurs yeux l’irréparable, c’est-à-dire la Shoah, doivent disparaître soit par dilution raciale (dilution qui n’est pas dérangeante en soi – un Noir éduqué par des Français de souche ou d’origine européenne se comportera en général comme les autres – mais en ce que les métissages raciaux de masse s’accompagnent évidemment toujours de l’altération culturelle du groupe le plus faible), soit par dilution dans une Union européenne qui rejette tout ce qui pourrait faire sa raison d’être, c’est-à-dire son existence en tant qu’entité géo-civilisationnelle cohérente se constituant en force politique unifiée, et qui n’est par-là même qu’un avatar du mondialisme.
Dans les années Trente, les nazis prônaient la pureté de la race; dans les années 2000, on prône son impureté : être métissé, c’est mieux que de ne pas l’être. Associé à la volonté de dissolution dans un état européen, ce processus expiatoire a comme but ultime l’autodestruction.
André Waroch http://www.europemaxima.com
PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - L’interdiction de manifester le dimanche 24 mars sur les Champs‑Elysées annoncée cette semaine par la Préfecture ne fait que renforcer la détermination des défenseurs de la famille et du droit de l’enfant.
Comme l’a rappelé le Printemps français, « ce qui est en jeu, c’est notre identité et l’avenir de nos libertés, de nos traditions, de la culture de nos provinces et de notre pays. La France est une famille de familles. Le pays de nos parents est l’héritage de nos enfants. Nous voulons le leur transmettre, intégralement, de père en fils et de mère en fille comme toutes les générations qui nous ont précédées. Nous sommes tous nés d’un père et d’une mère ». C’est sur ce leitmotiv que des milliers de cars au départ des villes de toutes les régions de France, ainsi que des trains, se rendront à nouveau sur Paris ce dimanche 24 mars pour la manifestation d’opposition au projet de loi Taubira (voir ici la liste des transports disponibles). Le trajet de la Manif pour tous a bien été modifié, puisqu’elle partira de l’avenue de la Grande Armée et non sur les Champs‑Elysées comme prévu initialement.
Le mouvement Printemps français a d’ores et déjà annoncé qu’il comptait installer une « opposition irréductible » au projet Taubira et qu’il ne se contenterait pas « de danser et lancer des ballons. »
Ce mouvement qui se définit comme « spontané et citoyen » fait partie du collectif de la Manif pour tous. Il appelle dès dimanche à occuper le pavé tant que le projet de loi ne sera pas retiré. Sur le constat des précédentes manifestations, du mépris à l’égard des opposants à la loi dont a fait preuve le gouvernement, le Printemps Français fait appel « aux Français indignés et libres pour entrer officiellement en résistance ». Cette résistance se fera essentiellement par une occupation du lieu d’arrivée de la manifestation où un campement de fortune sera organisé. Il est donc conseillé aux manifestants de venir avec des vêtements chauds, un sac de couchage, une tente, de la nourriture, une lampe de poche… mais aussi un masque blanc signe du déni de démocratie dont les opposants à la loi Taubira sont victimes.
Dix ans après l’invasion de l’Irak par les Américains et les Anglais, le point sur la situation dans le pays, où stabilité et sécurité sont loin d’être acquis.
Dix ans après la mission Iraqi Freedom, menée par les Américains et les Anglais, pour renverser Saddam Hussein, l’Irak est toujours un pays d’une grande instabilité, déchiré par des tensions entre communautés et secoué par des attentats terroristes.
Pourquoi, alors que le pays s’est doté d’une constitution et est redevenu un grand pays exportateur de pétrole, la situation est-elle toujours aussi instable d’un point de vue politique et communautaire ?
Karim Pakzad, chercheur à l’Iris, spécialiste de l’Irak, analyse pour BFMTV.com une situation complexe aux sources de tension multiformes.
Quelle est la situation politique en Irak aujourd’hui ?
L’Irak connait une crise politique multiforme. Malgré les élections législatives et la formation d’un parlement, il y a de nombreuses tensions, d’une part entre la communauté chiite qui gouverne l’Irak et qui compose la majorité de la population, et les sunnites, mais aussi entre les Kurdes et le gouvernement. Après la chute de Saddam Hussein, les Irakiens se sont dotés d’une constitution qui leur a permis d’organiser des élections dans des conditions assez satisfaisantes, à laquelle l’ensemble des communautés ont eu accès.
Mais c’est la communauté chiite, majoritaire en Irak, qui gouverne. Entre sunnites et chiites, le conflit date de l’intervention américaine, qui a privé les arabes sunnites du pouvoir. Jusqu’à 2003, les sunnites gouvernaient. Ils ont perdu le pouvoir à la suite des élections.
Quelles sont les critiques émises à l’encontre du gouvernement irakien ?
Les sunnites accusent le Premier ministre d’autoritarisme et de monopoliser le pouvoir. Nouri al-Maliki, en place depuis 2006, est à la fois Premier ministre, ministre de la Défense, de l’Intérieur et de la Sécurité nationale.
De leur côté, les Kurdes accusent le gouvernement de Maliki de ne pas appliquer la constitution. Celle-ci prévoit un système fédéral en Irak. Les Kurdes ont appliqué ce principe, dès le lendemain de l’adoption de la constitution. Ils ont leur propre gouvernement, leur propre président et leur propre parlement. Mais les chiites et les sunnites n’ont pas encore appliqué ce système.
Les chiites qui détiennent le pouvoir central, et les ressources pétrolières, n’y ont pas intérêt. Les sunnites n’y ont pas intérêt non plus, parce que les régions qu’ils occupent sont dépourvues de ressources pétrolières.
Y a-t-il un risque de guerre civile en Irak ?
Tous les éléments d’une guerre civile sont réunis en Irak, si la crise politique continue. Les sunnites n’ont jamais accepté d’avoir perdu le pouvoir et les chiites ne sont pas disposés à partager ce pouvoir de façon équitable.
En outre, la région occupée par les Kurdes apparaît presque comme un état indépendant. C’est une région qui connait un développement économique foudroyant. Les Kurdes revendiquent la ville de Kirkouk, qu’ils considèrent comme leur capitale historique. Mais ni les chiites ni les sunnites ne sont disposés à leurs céder. Et la constitution, qui prévoit un référendum sur le sort de Kirkouk, n’est pas appliquée.
La guerre civile peut-elle être évitée ?
L’influence des Ayatollah chiites, qui commencent à critiquer et prendre leurs distances vis-à-vis de Maliki, pourrait être déterminante. Les Ayatollah chiites ont en effet une influence extraordinaire sur les chiites irakiens, le gouvernement irakien, mais aussi sur les chiites du monde entier.
Plusieurs conditions sont nécessaires pour installer en Irak une certaine stabilité. Il faudrait d’une part que les prochaines élections, qui auront lieu dans un an, se déroulent d’une manière satisfaisante, et qu’une autre alliance autour des chiites et des Kurdes arrive à former un gouvernement plus acceptable pour les sunnites. D’autre part, il faudrait que ce gouvernement arrive à limiter l’influence des pays étrangers comme l’Iran et Arabie saoudite.
L’Irak a les moyens suffisants pour se développer. Les revenus pétroliers irakiens s’élevaient ainsi à 100 milliards de dollars en 2012.
Quels sont les autres facteurs de déstabilisation du pays?
Avec le renversement de Saddam Hussein, l’Irak n’est plus aujourd’hui un pays uniquement arabe. La constitution irakienne définit l’Irak comme un pays composé de différentes communautés. Ainsi le président de la République, Jalal Talabani, est-il kurde, et le Premier ministre chiite. Or, l’Arabie saoudite et les pays du Golfe persique (peuplés de sunnites) n’ont jamais accepté le pouvoir chiite. A mesure que les rivalités dans la région entre l’Iran (chiite) et l’Arabie saoudite, les Emirats et le Qatar (tous trois sunnites) augmentent, cela déstabilise un peu plus la situation en Irak.
Depuis dix ans, les attentats ont principalement visé la communauté chiite. La branche irakienne d’Al-Qaïda, mais aussi les anciens du parti Baas (le parti de Saddam Hussein), ou encore les islamistes irakiens, tentent de déstabiliser l’Irak pour revenir au pouvoir, aidés en cela par l’Arabie saoudite. Ils tablent sur la marginalisation de l’Iran, menacé par certaines puissances étrangères, qui ne pourrait pas intervenir en cas de guerre civile. C’est aussi l’analyse des nationalistes sunnites du parti Baas et des partis islamistes sunnites. Voilà pourquoi les attentats anti-chiites continuent.
Enfin, la situation en Syrie envenime la crise politique en Irak. Le gouvernement irakien craint que le remplacement de Bachar al-Assad (qui est soutenu par l’Iran chiite) ne permette l’arrivée au pouvoir des sunnites en Syrie. En renforçant la communauté arabe sunnite cela renforcerait la crise politique en Irak. Voilà pourquoi le pouvoir irakien est l’un des gouvernements arabes qui n’est pas tout à fait favorable à l’opposition syrienne.
J’ai mis longtemps à identifier clairement quelque chose qui me tracassait et qui « ne collait pas » tout à fait dans cette opposition apparemment frontale et clairement délimitée entre les partisans et les opposants à la légalisation de l’union homosexuelle.
I
Je vais droit au but : c’est l’auto-satisfaction béate de nombreux « catholiques sociologiques » (1) qui semblaient absolument persuadés de dominer moralement tous ces pêcheurs invertis qui sonnait très faux et qui me posait question.
En effet, qu’a été Vatican II si ce n’est l’introduction dans l’Église d’un humanisme relativiste, d’un moralisme invertébré ? Et comment cet humanisme si malléable permettait-il tout soudainement aux cathos bobos d’avoir des certitudes sur un sujet qui relève de la théologie morale la plus pointue, discipline à laquelle ils n’ont guère le temps de se frotter entre leurs séances de psychanalyse et leur agapes charismatiques ? Pour aller encore un peu plus loin, j’avais parfois au fil des commentaires ou des « interviews », l’impression de voir des pharisiens frétillants d’aise d’avoir, enfin, trouvé des prostituées à flétrir. Ce n’est pas si simple mais je garde cette idée en réserve.
II
Ces invertis, transgenres et autres (on ne sait jamais trop avec eux !) qui sont-ils donc ?
J’esquisse une classification. D’abord les métiers traditionnellement efféminés; rien de nouveau sous le soleil sauf qu’avec l’importance prise par l’esthétique, la mode ils sont plus nombreux, un peu plus exubérants et démonstratifs. Ce qui est nouveau par contre et beaucoup plus inquiétant a priori, ce sont les meneurs prosélytes, liés directement ou indirectement aux sphères mondialistes : politiciens, « décideurs », gens de médias. C’est « l’Internationale rose ».
Mais, surtout, et cela on ne l’a pas assez vu, tout en bas de l’échelle sociale, une foultitude de jeunes garçons et filles dont l’identité, certes « invertie », apparaît fragile et précaire et semble avoir été comme fabriquée, comme construite directement sur commande pour et par cette société capitaliste mondialisée. J’irais jusqu’à dire : semble avoir été construite et fabriquée à l’insu de leur volonté.
III
La généralisation assez stupéfiante de ces identités incertaines, dans l’ordre sexuel mais aussi indissociablement dans l’ordre du fonctionnement affectif et cognitif, n’est pas de l’ordre de la génération spontanée. On n’a pas assez remarqué que la caractéristique essentielle de la plupart de ces L.G.B.T. n’est pas l’identité sexuelle déviante, mais bien la volubilité mentale, l’irrationalité dans l’ordre social et politique (qui n’est pas incompatible avec un sens pratique très développé), parfois le cynisme facile, l’irresponsabilité revendiquée.
IV
On peut dire sans crainte d’être démenti qu’au cours du XXe siècle la recherche exacerbée et démentielle du profit capitaliste ne s’est pas arrêtée au seuil des atteintes à l’intégrité de la conscience humaine.
Pour assurer la poursuite de ce processus de production de profits réservés à ce qu’on a nommé l’hyperclasse, il n’y avait qu’un moyen : « domestiquer » les consommateurs solvables (seuls les consommateurs solvables intéressent les financiers) et s’assurer de leur docilité à consommer à outrance des productions superflues, voire aliénantes et infantilisantes.
On a reconnu ici l’immense domaine que l’on désigne classiquement sous le nom d’industrie culturelle : grosso modo on peut dire que c’est, aux antipodes de la culture qui suppose discernement et assimilation lente, une culture désamorcée, affadie et neutralisée qui n’est plus ni la culture supérieure, altière et éloquente, ni la culture populaire, vivante et drôle. Presque toute la production « médiatique » rentre dans cette catégorie, ainsi que l’art dit contemporain. Le concept d’industrie culturelle est beaucoup plus précis cependant que celui de « médias » : il évoque bien la quasi impossibilité d’échapper à cette immense emprise et surtout la mécanisation de l’esprit corrélative de cette domestication.
V
Il n’est pas difficile alors de saisir que c’est bel et bien l’industrie culturelle qui a induit, qui a « téléguidé » si l’on veut, la « production » (il est difficile de parler autrement) de ces nouvelles identités : gays, bis, trans et ainsi de suite.
Les nouvelles identités sont comme « sculptées » à distance par les industries du cinéma, du disque, des magazines. Industries extrêmement lucratives en elles-mêmes, mais surtout industries de « fabrication » d’individus maintenus au niveau des problèmes interindividuels et du sensualisme, consommateurs non critiques, apathiques, amorphes de tout ce que proposera le marché.
VI
On sait évidemment que dans les établissements financiers les fonds des différents dépositaires sont mêlés et qu’ils sont investis dans les domaines qui apparaissent alors les plus rentables et qui peuvent être les plus divers. C’est l’une des différences essentielles entre le capitalisme industriel et le capitalisme financier ; entre l’argent investi dans une production repérable et identifiable et l’argent investi de manière obscure dans les productions les plus rentables quelles qu’elles soient. Il existe quelques exceptions et certaines charges assurent par exemple que les fonds placés ne seront investis dans le domaine de la recherche pharmaceutique que dans le capital des laboratoires utilisant et développant des méthodes substitutives à l’expérimentation animale. C’est très bien ainsi, mais de telles possibilités d’affecter des fonds d’une manière éthique sont rarissimes, infimes.
On n’exagère donc pas si l’on pose qu’au sein du capitalisme financier, les fonds de tout investisseur peuvent servir à tout, et à n’importe quoi.
VII
On voit maintenant le paradoxe qu’il fallait parvenir à pointer : une « bourgeoisie catholique moderniste » pleinement intégrée au capitalisme et pleinement autosatisfaite, imperturbablement souriante, se rengorge de sa haute moralité, plastronne, pontifie et finalement désigne du doigt une population de pêcheurs qui n’a pu être formée comme telle que par le truchement d’une industrie culturelle devenue indispensable au fonctionnement du capitalisme, et aux bénéfices de laquelle la dite bourgeoisie émarge d’une manière à la fois inévitable et insaisissable !
Industrie culturelle lointaine et anonyme mais d’une efficacité plombante qui n’existe, qui ne peut exister que par l’intermédiaire de mécanismes bancaires anonymes et glacés.
Ces cathos bobos qui ont de si jolies familles, de si beaux enfants, qui sont tellement à la mode et tellement branchés (y compris en théologie et mystique de pacotille) et qui paradent de leur normalité face à ces horribles dépravés, s’ils vivent aussi aisément, s’ils « bénéficient » de si bons « placements », c’est, inévitablement, pro parte, parce qu’il y a commercialisation industrielle de musiques et autres produits infra-culturels aliénants. Manifester contre les jeunes « dégénérés » « accros » à cette musique et à cette infra-culture, sur la commercialisation desquelles ils émargent discrètement, ne semble pas leur poser de problèmes de conscience.
Je suis sincèrement confus de venir gâcher ainsi les fêtes de famille de l’autosatisfaction niaise. Mais on se souvient peut être que la famille n’est malgré tout qu’une société imparfaite.
Et que le plus haut degré d’exercice de la charité est la charité politique.
VIII
L’humanisme confusionniste qui a pris la place de la morale constituée permet, entre autres, de dissimuler sous un nuage de baratins creux à prétention morale l’actualisation et l’effectivité de pêchés d’ordre économique et usuraire, sans doute trop longtemps confinés dans la sphère judéo-protestante au goût de nos chers modernistes, et qui ont l’immense avantage de se commettre de manière anonyme. Je veux parler bien sûr de la participation aux mécanismes d’usure spécifiques au capitalisme libéral financier qui s’exercent par l’intermédiaire de structures ad hoc que les juristes voués à cette cause ont permis de diversifier à l’envi mais qui ont pour caractéristique commune de permettre de se livrer à des formes élaborées et très complexes d’usure injuste d’une manière on ne peut plus discrète et distanciée.
Mais, au-delà, on ne semble pas avoir remarqué que ces pêchés dans l’ordre usuraire apparaissent sous une toute autre perspective lorsqu’on ose les mettre en relation avec cette sombre nécessité du capitalisme mondialisme pourrissant : l’abrutissement, l’avilissement et le détraquement des individus par l’industrie culturelle.
J’évoquais plus haut les jeunes « invertis », ni méchants, ni prosélytes, plutôt emportés par un procès de déclension mondialiste qui les dépasse totalement. Que celui qui est convaincu de ne participer pas aux circuits financiers de l’industrie culturelle aliénante et décivilisatrice leur jette la première pierre !
Jacques-Yves Rossignol http://www.europemaxima.com/
Note
1 : Je rappelle que les sociologues ont dénommé ainsi dans les années 1960 les pratiquants occasionnels pour lesquels la religion est devenue une sorte de rituel mondain.
Le maire de Paris ne sait apparemment plus quoi faire pour dilapider l’argent des contribuables ! Sans évidemment se soucier de la dégradation de la capitale ou de sa fiscalité…
Bertrand Delanoë a ainsi décidé de construire « des aires pour les gens du voyage », l’une dans le bois de Boulogne (35 places), l’autre dans le bois de Vincennes (28 places). Coût total de l’opération : 10 millions d’euros.
Soit 120 481 euros par emplacement où garer des vans et des caravanes (alors que la mairie possède déjà le terrain) !
Source : Faits & Documents n° 353
Marianne: Que pensez du plan de sauvetage de Chypre présenté par la troïka, Union européenne, Banque centrale européene et FMi, visant à taxer les comptes courants?
Frédéric Lordon : L’Europe nous a certes habitué à son attraction pour le pire, mais on ne pensait tout de même pas qu’elle pourrait aller jusque là. Il y a donc à Bruxelles, Commission et Conseil confondus, un don pour la performance herculéenne – en l’occurrence : comment transformer un problème de la taille d’un confetti en potentielle déflagration nucléaire? Pour réussir pareil exploit, il faut produire une solution qui, très au delà des intéressés – les déposants des banques chypriotes –, soit de nature à frapper, mais catastrophiquement, les esprits dans toute la zone européenne.
C’est précisément ce que réussit l’extravagante idée de renflouer les banques en taxant les dépôts, c’est-à-dire en envoyant urbi et orbi le signal tout à fait explicite qu’aucun déposant européen n’est plus en principe à l’abri de voir ses encaisses mises à contribution pour rattraper les petits déboires des banques. Aurait-on voulu provoquer une panique bancaire et un run sur les dépôts dans tous les pays où la situation des banques, loin d’être réglée, appellera probablement de nouvelles opérations de sauvetage – on pense en particulier à l’Espagne –, qu’on ne s’y serait pas pris autrement.
Ajoutons, par extension, que l’inquiétude serait alors susceptible de gagner les déposants des banques (réputées) saines par le simple jeu des interconnexions bancaires européennes. Il faut prendre vraiment les déposants pour des crétins pour s’imaginer qu’ils resteraient bras ballants sans se rendre compte de rien si une banque tierce, dans laquelle leur banque propre se trouve notoirement engagée, venait à être victime d’un run – spectacle dont on ne peut douter qu’il soit absolument frappant, et dont la probabilité a maintenant été singulièrement relevée quand les clients des banques à problème sont susceptibles de passer au tourniquet en cas de bail out.
Le scandale des renflouements bancaires avait pourtant fini par faire émerger la notion de « bail-in », c’est-à-dire l’idée que l’addition devraient être réglée par qui de droit, ou plutôt de devoir, en l’occurrence non pas par « l’extérieur » (out) des contribuables (qui n’y sont pour rien), mais par « l’intérieur » (in) des créanciers, qui ont sciemment pris des risques en prêtant aux banques, dûment touché les taux d’intérêt quand tout allait bien, mais qui ont été soigneusement exonérés (par les gouvernements) de tout effort quand les choses ont mal tourné. Il y avait là au moins le commencement d’un progrès intellectuel… que le plan « Chypre » réussit à inverser en scandale redoublé en donnant au bail-in le sens du sauvetage non par les créanciers mais par les déposants ! – en effet, eux aussi, pour leur malheur, sont « à l’intérieur »…
Marianne: Mais en sauvant les banques chypriotes, sans mettre à contribution les déposants, on aurait aussi sauvé les mafieux «gratuitement». Cet argument a-t-il du sens?
Frédéric Lordon: Même « l’objection » des déposants à moralité douteuse, dont les banques chypriotes se sont fait une spécialité, ne peut justifier d’avoir envisagé une mesure aussi dangereuse. Il est bien certain que l’idée de devoir sauver les dépôts d’un bataillon d’oligarques aux fortunes pestilentielles, de mafieux, trafiquants d’armes ou d’êtres humains, a tout pour rester en travers du gosier. Mais au lieu d’une décision qui ne produit aucune discrimination, on pouvait commencer par garantir absolument les dépôts des résidents pour envisager de ne s’en prendre qu’aux dépôts des non-résidents (au sens de l’UE).
C’est bien ce qu’ont fait les Islandais qui n’ont pas hésité à refuser d’indemniser les clients britanniques et hollandais de leurs banques quand celles-ci étaient sur le point de s’écrouler. On ne sache pas d’ailleurs que ces pauvres clients non-résidents des banques islandaises aient eu quoi que ce soit à se reprocher, sinon d’avoir été victimes des promesses de la mondialisation financière et de s’être laisser tourner la tête par des promesses de rémunération accrue… mais sans se préoccuper de la sécurité de leurs avoirs dans des institutions situées hors de leur propre espace juridique – mais il n’est probablement pas d’autre moyen que ces déconvenues cuisantes pour venir à bout de l’esprit de cupidité; on peut d’ailleurs parier que tous ces infortunés déposants resteront maintenant tranquillement chez eux plutôt que d’aller courir la banque en ligne mondialisée pour gratter quelques points de taux d’intérêt en plus.
Quant aux oligarques et autres mafieux qui ont, ou se sont arrangés pour avoir des passeports chypriotes (ou intra UE), eh bien tant pis – pour nous ! Dans une situation pourrie, la rationalité est de choisir entre deux maux le moindre. Rien ne surpassant le risque de la panique bancaire, la seule ligne de conduite raisonnable consistait à l’éviter à tout prix – quitte à devoir sauver au passage quelques crapules.
Marianne: Selon vous, comment aurait-il fallu agir ?
Frédéric Lordon: La constitution même du problème chypriote en dilemme suggère de sortir de l’affrontement sans issue des deux arguments opposés :
1) taxer les dépôts envoie un signal potentiellement désastreux;
2) ne pas les taxer exonère des déposants auxquels on aurait volontiers fait la peau et dont l’idée qu’ils vont bénéficier du sauvetage choque la moralité élémentaire.
Mais voilà, le dilemme est constitué et il faut faire avec. La ligne de conduite aurait donc dû être la suivante :
1) dans une situation aussi défavorable, choisir ce qui sauve, et tant pis pour les coûts (de moralité) qui doivent s’en suivre, il est trop tard pour se préoccuper de ce à quoi on n’a prêté aucune attention dans le passé ; mais
2) se poser aussitôt la question de savoir comment cette situation de dilemme en est venue à se constituer, et taper aussi fort que nécessaire pour qu’elle ne se reproduise plus !
En l’occurrence, une fois de plus, la réponse est très simple : l’UE a laissé ses banques faire n’importe quoi. Dans le cas chypriote, le « n’importe quoi » créateur du dilemme est d’une nature un peu particulière puisqu’il a à voir avec la tolérance coupable aux activités de blanchiment d’argent sale à une échelle extravagante relativement à la taille du secteur bancaire. Si l’UE avait eu tant soit peu de jugeote, elle aurait annoncé, sitôt un plan de sauvetage (non suicidaire !) décidé, de mettre les banques chypriotes sous tutelle et de passer au Karcher leurs livres pour en exclure tous les clients douteux, avant de prendre des mesures draconiennes et générales afin d’en finir avec cette invraisemblable négligence qui a conduit à ce que l’un des secteurs bancaires de l’Union se fasse quasiment un business model du recyclage d’argent sale.
Le plus extravagant dans cette affaire est que le cas chypriote n’est formellement pas autre chose qu’un dérivé particulier de la situation tout à fait générale où se sont trouvés les gouvernements quand il a fallu sauver les banques en 2008-2009, à savoir:
1) on a laissé les banques faire n’importe quoi – le n’importe quoi en l’espèce n’ayant pas de caractère proprement crapuleux mais « seulement » celui de prises de risques invraisemblables;
2) la capacité du secteur bancaire à tenir otage toute l’économie a crée une situation de dilemme où ne restaient que des mauvais choix: sauver les banques mais au prix d’un scandale moral sans précédent, ou ne pas les sauver mais tous y passer derrière !
Là encore la solution consistait à choisir, dans l’urgence, ce qui sauve, pour aussitôt après fracasser les structures bancaires et financières qui ont produit le dilemme. Comme on sait les banques ont été sauvées sans la moindre contrepartie, les rodomontades de régulations financières sont restées à l’état de… rodomontades, comme l’atteste l’indigente loi Moscovici de « séparation » bancaire (qui ne sépare rien), et rien des dilemmes de la finance en folie n’a été attaqué si peu que ce soit. Pendant ce temps, interloqués, ajoutant les erreurs techniques au scandale politique et moral de la « gestion » de la crise financière, eurocrates et responsables nationaux s’étonnent d’avoir « un problème » avec les populations…
“Comme lors des précédentes manifestations (à Paris le 13 janvier dernier, mais aussi au sein des nombreux rassemblement dans nos régions), ce dimanche 24 mars les Identitaires marcheront pour défendre la famille !
La famille est le siège de la filiation, la filiation est le tout premier lieu de définition de notre identité. Ne nous y méprenons pas, il ne s’agit pas avec la loi Taubira d’un simple enjeu “sociétal” mais bien d’une révolution anthropologique amorcée par des apprentis-sorciers qui se sont donnés pour mission de casser tous les repères permettant aux êtres humains de savoir qui ils sont, d’où ils viennent et donc aussi “de qui” ils viennent.
Nous appelons tous nos amis, sympathisants et militants à participer à la grande manifestation de dimanche et à nous retrouver à 13h30 Porte Maillot, au 75 avenue de la Grande Armée devant le bâtiment Peugeot.
Dimanche, pour un Printemps Français, ne ratez pas le rendez-vous !
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Un petit coup d’oeil à trois extrémités de notre doux pays, pour observer l’actualité locale.
Dans la belle Alsace : une émeute a lieu à Wittelsheim dans la nuit de jeudi à vendredi. « Un groupe de jeunes » a brûlé des voitures puis caillassé les pompiers venus sur place. Se déplaçant, ils sont ensuite allés sur un pont et ont « jeté des pavés et des pierres » sur une route très fréquentée. Les policiers ont du couper la circulation puis appeler des renforts pour « pacifier la zone ». Aucune arrestation cette nuit-là.
Les raisons de la colère des « jeunes » ? 5 de leurs congénères avaient été interpellés quelques jours plus tôt, pour une histoire de viol collectif sur une fille de moins de 15 ans…. (source)
En Flandres, la boulangerie de la place de Béthune à Lille existe depuis 500 ans. La semaine prochaine, Myriam et Alain Sieuw arrêtent. C’est un kebab qui prend le relais. (source)
A Avignon, a lieu un procès avec des jeunes immigrés. Les plus malchanceux d’entre eux vont s’en tirer avec quelques mois de prison, qu’ils ne feront probablement pas.
« Le 7 janvier 2009, Serge Juillard, qui rentrait chez lui a été ralenti par un embouteillage dû à la neige. Au niveau de la Barbière, des jeunes de la cité s’amusaient à lancer sur les voitures des boules de neige « farcies avec des pierres ». Après avoir entendu un choc, M. Juillard est sorti constater les dégâts. Il a alors été victime d’une agression sauvage. Une dizaine de jeunes l’ont insulté, fait chuter au sol et l’ont passé à tabac. »
Il lui ont baissé son pantalon pour mieux le frapper dans les parties génitales. Ils le maintenaient écartelé pour mieux le frapper à coup de barres de fer, en commençant par la tête.
« J’ai essayé de faire le mort mais vous savez c’est difficile », témoigne avec une vive émotion M. Juillard, aujourd’hui cloué dans un fauteuil roulant. « Ils m’ont bourré la bouche avec de la neige, j’arrivais plus à respirer. » « Aujourd’hui, son quotidien, ce sont des crises et des souffrances terribles qu’il soulage avec de la morphine et le soutien indéfectible de son épouse. »
Une dizaine de suspects ont été interpellés mais seulement trois ont été renvoyés devant le tribunal pour enfants. (source)
Notons que la motivation « raciale » – si souvent invoquée contre des Français -, n’a pas été retenue par la « justice » dans cette affaire.
Pourtant, les mots dont se souvient la victime et qui résonnent encore dans sa tête sont « Finissons cette face de craie »…
A quand la révolution nationaliste ?!
Les Hommes et les femmes sont ils égaux ?
Un vieux sage animiste Dogon m’a dit un jour :"N’oublies pas que les civilisations disparaissent lorsque les portes de l’abîme s’ouvrent et, qu’ainsi, l’Ouragan est lâché..."
Une fois seul, je réfléchis à notre monde actuel et particulièrement à la France qui semble déroutée vers un effondrement apparemment inéluctable. Pourquoi ?...
Si nous ne réagissons pas avec toutes nos forces ce maelström risque de nous engloutir. Les lois actuelles tentent déjà de détruire la famille, de séparer la Femme de l’Homme et bientôt de faciliter la disparition de la vieillesse par une euthanasie acceptée.
Il y eut au XIX° et XX° siècles de spectaculaires prises de conscience pour réfléchir à la situation des femmes et de leurs droits civiques et pour nous les hommes la nécessité de modifier notre perception et notre comportement, non seulement vis a vis de leur position, mais aussi de devoir accepter en toute justice la volonté d’une évolution vers plus de respect mutuel.
1750 avant Jesus Christ, Hammourabi, Roi de Babylone, avait codifié et gravé dans la pierre les rapports de l’homme et de la femme dans le mariage. L’institution perdura au fil des siècles et évoluera. S’adaptant à chaque étape de l’évolution, cette magnifique complémentarité entre l’homme et la femme, dans le respect de l’autre, peut être cité en exemple au XII° siècle en France : qui ne se souvient des épouses d’ardents chevaliers, partis aux Croisades, aux quelles ils remettaient les clefs et la responsabilité du fief, et notamment de Saint Louis qui confiait la Régence du royaume à Blanche de Castille, sa mère, femme d’expérience ?
Ne confondons pas le "mouvement pour la libération de la femme", le M.L.F., justifié et nécessaire au XIX° siècle, avec ces nouvelles "Amazones" poussées par un mondialisme sans axes, sans frontières ni critères. Elles ont participé, de leur côté, en 1995 à la conférence mondiale de la Femme à Pékin, pour se poser en victimes de l’homme, prenant appui sur les théories de l’antique J.J.Rousseau qui affirmait que l’homme naît bon et que la société le pervertit. Ce nouveau clan des Amazones aimeraient bien faire table rase de plusieurs millénaires de construction sociale pour transférer le pouvoir de décision exclusif et celui d’imaginer l’avenir à elles seules, dans une sorte de chacune pour soi.
Cette vision, cette politique globale de construction d’un sur moi féminin est en train de prendre corps dans les projets de lois annoncés. J’ai déjà écrit sur les conséquences du mariage pour tous, qui dans un premier temps détruirait la famille et, dont les conséquences, la procréation médicalement assistée (PMA) déracinerait l’enfant sans passé. Mais n’est-ce pas le but souhaité par les néo- trotskistes ? L’école deviendrait également un instrument pour conditionner l’enfant, dés deux ans, et peut même avant dans le ventre de la mère ! Quelle liberté pour les jeunes de 14 ou 15 ans, puisqu’on leur supprime la possibilité de pouvoir s’orienter vers une carrière manuelle, alors qu’ils sont en échec scolaire renouvelé.
Quant à la théorie du genre, celle de l’indifférenciation des sexes, des expériences ont dores et déjà lieu dans des écoles maternelles en France. On formatera nos chérubins en hermaphrodites jusqu’à leur puberté afin qu’ils puissent choisir leur appétence, leur sexe, alors qu’ils se trouvent encore dans l’ignorance de ce qu’ils sont et confrontés à ce qu’ils doivent déjà choisir. L’égalité prônée, divinisée, existe-t-elle réellement, profondément ?
La Norvège nous répond. Elle s’était lancée dans ce mouvement d’indifférenciation des sexes. Elle avait pris des mesures politiques dans le but de mettre en place une vraie égalité entre femmes et hommes. Malgré tout l’attirail de lois, la Norvège constate qu’elle s’est fourvoyée dans une impasse. Elle revient donc au bon sens, les hommes et les femmes sont égaux, certes dans leurs complémentarités. D’après le professeur Simon Baron-Cohen, éminent psycho-pathologiste de l’Université de Cambridge, le niveau de testostérone dans le foetus détermine le sexe. Il existe donc une explication biologique à la différenciation des sexes. De plus les hommes et les femmes, malgré toutes les pressions législatives en Norvège, conservent toujours des centres d’intérêt différents et des capacités différentes et indispensables pourtant à la complémentarité, c’est là la richesse de notre humanité si diverse.
Parlons de l’avenir de notre civilisation tellement tourmentée. Saint Exupéry avait écrit :" Il ne s’agît pas de prévoir l’avenir, mais de le rendre possible." J’ajouterai qu’il ne peut s’agir de bouleverser le présent mais de construire un avenir apaisé, seraient-ce, par miracle, les buts annoncés par certains gouvernements ? Il nous incombe à tous, Occidentaux, Françaises et Français de rendre l’avenir de nos enfants possible. Nous devons remettre de l’ordre dans la maison. S’il est juste qu’hommes et femmes puissent être égaux socialement, ils demeurent néanmoins biologiquement différents et cette différence devient une complémentarité pour construire l’avenir.
On ne supprime pas brutalement une civilisation de plusieurs millénaires. Theilhard de Chardin disait :"le passé nous a révélé la construction de l’avenir" , oui osons construire l’avenir. Un avenir de bon sens qui ne soit pas castrateur pour quiconque. Un avenir qui détiendrait un vrai droit éthique et démocratique pour pouvoir promulguer des lois qui ne puissent tendre à manipuler les êtres humains, mais à les respecter. Un avenir qui nous enseigne notre Histoire, notre langue et ne creuse pas la tombe de notre culture. Osons encourager la recherche et l’apprentissage car il est honteux d’assister sans rien faire aux vagues successives du chômage. Souhaitons que les Gouvernements d’aujourd’hui comme de demain aient l’intelligence de comprendre qu’on ne vole pas aux gens leur liberté d’être et de faire.
Henri, Comte de Paris, Duc de France - IMRF