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anti-national - Page 1118

  • Le Qatar soutient l'islamisation des banlieues françaises

    Le Qatar, avec le feu vert du gouvernement français, a créé un fond pour investir massivement dans les banlieues française. Ou comment assurer l’implantation islamiste dans ces dernières :

  • Philippe Villin : “Sortir de l’euro, non ! Le faire exploser, oui !”

    Entretien avec Philippe Villin, ancien inspecteur des finances et ex-directeur du Figaro devenu banquier d’affaires, à propos du résultat du scrutin italien qui signe l’échec de la politique de Mario Monti et un refus de l’euro.

    NB: La Rédaction de Fortune tient à préciser qu’elle ne partage pas les vues ultra-libérales du banquier d’affaires Philippe Villin, “l’éminence gay des grands patrons” selon Le Monde et par ailleurs partisan du mariage “pour tous”.

    Pour retrouver une compétitivité face à une Allemagne toute-puissante et s’engager sur la voie de la croissance, dit Philippe Villin, les pays de l’Europe du Sud, y compris la France, doivent initier de profondes réformes structurelles et surtout sortir du carcan de l’euro en le faisant exploser. Démonstration.

    Comme interprétez-vous le résultat des élections italiennes ?

    Il montre un rejet de Mario Monti et de sa politique déflationniste. Les élites européennes le considéraient pourtant comme porteur de la quintessence du bonheur en Europe et leur sauveur face à l’échec pourtant patent de l’euro… Je l’ai toujours considéré au contraire comme un technocrate, aux ordres de madame Merkel et de monsieur Trichet. Je suis donc ravi que les Italiens l’aient désavoué : sa politique et son incapacité à rendre l’Italie compétitive rapidement ne pouvaient conduire qu’à sa ruine [...] Mario Monti a plongé son pays dans la récession- déflation entraînant une explosion du chômage.

    En Diafoirus de la médecine allemande, il avait prodigué à son pays le même traitement diabolique que celui appliqué à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne et maintenant à la France, c’est-à-dire une augmentation massive des impôts et une tentative de baisser les salaires. Il aurait dû faire des réformes structurelles, n’augmenter les impôts qu’à la marge et surtout dévaluer.

    Mais il eût fallu bien sûr pour cela que l’euro explose. En effet, l’euro est devenu intolérable pour les Italiens comme pour les Français tandis qu’il fait “crever la gueule ouverte” la Grèce et le Portugal et mourir à petit feu l’Espagne. Car il est à la fois trop fort vis-à-vis du reste du monde et, à l’intérieur de la zone euro, le taux de change unique qu’il impose rend impossible toute dévaluation vis-à-vis de la zone rhénane, la zone la plus productive d’Europe.

    L’Italie aurait ainsi besoin d’une dévaluation externe d’au moins 30 % par rapport au dollar et encore bien supérieure par rapport à l’Allemagne.

    Comment jugez-vous la classe politique française face à l’euro ?

    Qu’elle soit de droite ou de gauche, je regrette son aveuglement : nous avons affaire à des représentants de la pensée unique, sortis pour la plupart de l’Ena et nourris à un “delorisme” médiocre. Que ce soit le gouvernement de François Fillon pendant cinq ans ou celui de Jean-Marc Ayrault depuis bientôt un an, tous deux appliquent la même politique, avec simplement un peu plus de professeurs et un peu plus de médiocrité pour le second.

    Parce qu’il n’y a pas de réformes structurelles, ni de chasse aux dépenses publiques inutiles, et que le credo européen — l’euro doit exister même s’il nous tue — est inlassablement répété. La croissance française est cassée. Car elle ne peut re poser que sur une compétitivité re trouvée par une monnaie nationale correspondant à notre niveau de productivité et une bien meilleure gestion du secteur public.

    Que préconisez-vous ?

    Il ne s’agit pas de sortir de l’euro mais de le faire exploser ! Ainsi notre capacité à exporter hors de l’Europe serait retrouvée. Car, le “nouveau nouveau franc” vaudrait probablement 105 à 115 cents le dollar. Une dévaluation externe modérée mais efficace. L’impact serait immédiat, à la différence de la dévaluation interne par la baisse des salaires qu’on tente de nous imposer.

    Mais l’effet principal incroyablement efficace serait vis-à-vis de l’Allemagne. Car le mark vaudrait probablement 160 à 170 cents le dollar. Nos produits se revendraient là-bas tout de suite et nous importerions moins d’outre-Rhin

    Imaginons que l’éclatement de l’euro se fasse plutôt par une sortie de l’Allemagne…

    Ce serait une solution bancale. On aurait un euro trop faible pour la France. Il vaudrait probablement 90 cents face au dollar, ce qui est trop bas pour nous et trop haut pour l’Europe du Sud.

    D’où viendra l’élément déclencheur de l’explosion de l’euro ?

    Faudra-t-il un jour qu’un dirigeant d’Europe du Sud soit assassiné par un chômeur ou un entrepreneur ruiné pour que les autres se rendent compte qu’ils conduisent l’Europe vers l’abîme ? Faudra-t-il que le taux de chômage des jeunes en Espagne atteigne 80 % pour que la population comprenne que monsieur Rajoy l’emmène à sa perte ?

    Je pense en fait que le craquement viendra de la France : le gouvernement Ayrault est en situation d’échec dans tous les domaines. Le président de la République perd peu à peu la confiance de la quasi-totalité de la population. D’ici quelques mois, le pouvoir ne sera soutenu que par la fonction publique, qui sait que le gouvernement sert ses intérêts, comme nous l’avons constaté avec la suppression scandaleuse du jour de carence.

    Que craignez-vous ?

    La pire des solutions serait de remplacer Ayrault par un clone français de Monti : Pascal Lamy, par exemple, dont certains susurrent au président de la République qu’il serait le seul capable de faire les réformes dont la France a besoin. Or, à l’OMC, il a d’abord servi les intérêts des concurrents de l’Europe.

    L’idée d’un Lamy, sorte de père la rigueur bien pensant, protégeant l’euro, est cauchemardesque. Monsieur Hollande, choisissez Pascal Lamy, vous mettrez la France en feu ! C’est simple, si l’on continue avec l’euro, l’économie française poursuivra son effondrement. Je prends le triste pari qu’avant la fin du quinquennat, nous aurons plus de cinq millions de demandeurs d’emploi.

    Comment rétablir la croissance ?

    L’idée largement répandue que la reprise économique est au coin de la rue n’est que pure illusion. Dans les pays où elle est appliquée, la médecine Trichet-Merkel entraîne ce que j’appelle la “merkelite”, c’est-à-dire une baisse continue du PIB, sans redressement du commerce extérieur, faute de dévaluation. Il est donc impossible de faire disparaître les déficits malgré des impôts sans cesse augmentés, puisque le PIB diminue…

    C’est pourquoi, pour faire repartir l’économie européenne, il n’y a pas d’autre solution que de faire exploser l’euro. Chaque économie européenne retrouverait une monnaie qui correspond à ses capacités productives.

    La disparition de l’euro sera-t-elle suffisante pour ramener la croissance ?

    Non. Le nouveau gouvernement devra engager des réformes structurelles importantes en réduisant fortement à terme les dépenses publiques. Il devra aussi reprendre du pouvoir d’achat à la fonction publique nationale et territoriale trop bien payée compte tenu de la sécurité de l’emploi dont elle bénéficie. Il faudra aussi réformer le marché du travail.

    Lire la suite de l’entretien sur  Valeurs Actuelles

    http://fortune.fdesouche.com

  • Le « printemps palestinien » sous haute tension diplomatique

    En demandant à l'ONU de reconnaître l'État palestinien, Mahmoud Abbas a mis les grandes puissances au pied du mur.
    Le 16 septembre, à New-York, Mahmoud Abbas, Président de l'Autorité palestinienne, a demandé aux Nations-Unies de reconnaître l'État palestinien et de l'admettre au sein de l'ONU comme un membre à part entière. Cette revendication est soutenue par des nations musulmanes d'envergure, comme la Turquie, l'Egypte ou l'Arabie Saoudite où le prince Turki al-Faisal, frère et possible successeur du ministre des Affaires étrangères, a affirmé que la collaboration avec les États-Unis ne peut continuer sous sa forme actuelle.
    Elle se heurte en revanche à l'opposition d'Israël (qui a condamné une « initiative unilatérale » - mais comment pourrait-elle être autrement ?) et des États-Unis. Du côté européen, Catherine Ashton, chargée des Affaires étrangères pour l'Union européenne (UE), a travaillé d'arrache-pied à un compromis avec les Palestiniens, afin qu'ils renoncent au droit de poursuivre les politiciens israéliens devant la cour pénale internationale. Nicolas Sarkozy, quant à lui, a suggéré à Mahmoud Abbas de formuler sa demande auprès de l'Assemblée générale de l'ONU - plutôt qu'auprès du Conseil de sécurité, comme le Président de l'autorité palestinienne l'avait annoncé - afin d'obtenir un statut d'État associé.
    Abbas s'en est pourtant tenu à ce qu'il avait annoncé : le 23 septembre, c'est au Conseil de sécurité qu'il a adressé sa requête - ce qui obligera les puissances à se prononcer et les États-Unis à mettre leur veto si une majorité se dessine en faveur des Palestiniens, qui peuvent déjà compter sur le soutien de la Chine, du Brésil, de la Russie, du Liban et de l'Afrique du Sud.
    « C'est l'heure de vérité, a déclaré Mahmoud Abbas devant l'Assemblée générale de l'ONU. Les Palestiniens attendent de connaître la réponse du monde. L'heure a sonné pour le printemps palestinien, c 'est le moment de l'indépendance. »
    Les Israéliens ont eux aussi cherché des soutiens : début juillet, le Premier-ministre israélien Benjamin Netanyahu s'était rendu à Sofia et à Bucarest, où il avait reçu l'engagement des gouvernements bulgare et roumain que ces pays ne voteraient pas à l'ONU en faveur de la création d'un État palestinien. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, fondateur du parti d'extrême droite Israël Beytenou, s'était pour sa part rendu en Albanie.
    En attendant la réponse de l'ONU, le Quartette des médiateurs sur le Proche-Orient - dirigé par l'ancien premier-ministre britannique Tony Blair et qui réunit les États-Unis, l'Union européenne, la Russie et les Nations-Unies - a proposé le 23 septembre aux Israéliens et aux Palestiniens de reprendre les négociations de paix, gelées depuis un an, avec l'objectif d'aboutir à un accord final fin 2012. Dès le 1er octobre, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, affirmait cependant que l'initiative du Quartette n'avait « pas réussi ». Les négociations de paix butent notamment sur la question des colonies israéliennes. Une jeune Palestinienne expliquait récemment : « Je suis contre la création de deux États car cette perspective nous accorderait seulement 22 % du territoire palestinien, où sont déjà implantées des colonies israéliennes ».
    La « plus mauvaise situation diplomatique »
    Dans ce contexte le feu vert donné par Tel Aviv à la construction de 1100 nouveaux logements dans un quartier de colonisation juive à Jérusalem Est apparaît comme une provocation, en tout cas une fin de non-recevoir à la demande de reconnaissance d'un État palestinien.(1)
    Tel Aviv semblait pourtant avoir baissé le ton ces derniers temps, surtout depuis l'assaut donné par la population égyptienne de son ambassade au Caire, le 10 septembre dernier : les diplomates israéliens avaient dû fuir par l'arrière du bâtiment - Benjamin Nétanyahou a d'ailleurs remercié la police égyptienne pour son intervention, qui sauva la vie de l'ambassadeur israélien. Avigdor Lieberman, qui menaçait jadis de bombarder le barrage d'Assouan si l'Égypte participait à une guerre contre Israël, a estimé que les liens avec l'Égypte devait être renforcés. Et Dan Meridor, vice-premier ministre et ministre des services de renseignement, a souligné la nécessité d' « infléchir la tendance qui s'est emparée de l'Égypte et qui commence à poindre en Turquie ».
    Les services de renseignement israéliens et le journal Haaretz ont d'ailleurs averti que la sécurité d'Israël passe par une entente au Proche-Orient. La dirigeante du parti d'opposition Kadima, Tzipi Livni, reproche à Nétanyahou d'avoir placé le pays dans sa « plus mauvaise situation diplomatique ». Et le ministre de la Défense, Ehud Barak, prévient : « Si nous accentuons les tensions avec les Palestiniens, nous contribuerons à isoler Israël ».
    L'ensemble de la communauté internationale a d'ailleurs vivement réagi à l'annonce des nouvelles constructions - y compris Barack Obama, pourtant plus mal jugé qu' aucun président américain ne le fut jamais par les Palestiniens, qui n'ont pas oublié qu'en septembre 2010, il avait promis la création d'un État palestinien dans un délai d'un an. Depuis, Obama est entré dans la campagne pour l'élection présidentielle de 2012, pour laquelle il aura besoin de l'électorat juif-américain...
    On peut prévoir qu'un rejet par l'ONU de la demande palestinienne se traduira par un accroissement des tensions au Proche-Orient et une nouvelle flambée de violence. Il n'est pas certain qu'Israël le redoute : l'État hébreu pourrait alors imputer au Hamas la multiplication des actions terroristes, et en tirer argument pour ne rien céder. Mais à terme, cette politique du pire pourrait être la pire des politiques.
    Laurent Glauzy monde & vie  8 octobre 2011
    (1) Rappelons que la communauté internationale n'a jamais reconnu l'annexion par l'État hébreu de Jérusalem Est en 1967.

  • La France veut armer les rebelles syriens le plus vite possible !

    La France et l’Angleterre ont décidé de faire un pas supplémentaire dans l’ingérence concernant la Syrie. Persuadées que leur grille de lecture idéologique doit s’imposer au monde entier, et sans considération poussée plus avant sur les enjeux géopolitiques et géostratégiques en présence, ni sur la fragile stabilité du Moyen Orient, Paris et Londres veulent armer les rebelles syriens contre l’État de droit d’un pays souverain et reconnu comme tel.

    C’est ainsi que ces deux pays se sont accordés pour solliciter l’avancée de la prochaine réunion de l’Union européenne, afin de discuter de la levée de l’embargo sur les armes destinées la Syrie. Mais qu’à cela ne tienne, si l’Union européenne n’abondait pas dans leur sens, chacune des deux nations prendrait sur elle de livrer, à titre national, des armes aux rebelles. C’est ce qu’a annoncé en effet hier matin Laurent Fabius, chef de la diplomatie française -qui nourrit vraisemblablement une idée très singulière de la diplomatie.

    La France et la Grande-Bretagne demandent « aux Européens, maintenant, de lever l’embargo pour que les résistants aient la possibilité de se défendre« , a ainsi déclaré le ministre français sur France Info. Et pour justifier la livraison d’armes, avec ou sans l’accord de l’Union, Laurent Fabius de déclarer que la France, de toute façon, « est une nation souveraine« . Grosse blague. Quand on sait que la quasi totalité de ses prérogatives régaliennes, expression de sa souveraineté, ont été abdiquées à Bruxelles.

    « On ne peut pas accepter qu’il y ait ce déséquilibre actuel avec d’un côté l’Iran et la Russie qui livrent des armes à Bachar et de l’autre des résistants qui ne peuvent pas se défendre« , s’est défendu Laurent Fabius. « Lever l’embargo c’est un des seuls moyens qui restent pour faire bouger politiquement la situation« , a-t-il estimé. Il reste que l’idéologie, fut-elle couverte des meilleurs sentiments, est un critère de discernement un peu fragile dans le cas d’une déclaration de guerre : à quelle alternative aboutirait la victoire des rebelles ? Cette question a-t-elle seulement été posée ? Ont-ils donc déjà oublié l’épisode de la Libye ? N’ont-ils donc aucun écho, à Paris, sur la nature religieuse de la rébellion, sur ces massacres perpétrés par les islamistes armés par l’Occident contre les chrétiens ?

    A l’idéologue, nous préférerons toujours l’homme prudent.

    http://www.contre-info.com/

  • Non au 19 mars du FLN, du PC et de la FNACA !‏ par Alain Sanders

    Pour la première fois en cinquante ans – triste première – les communes de France sont officiellement « invités » à commémorer le 19 mars 1962. À savoir la victoire de l’ennemi fellouze. Sous les applaudissements du PC, de la FNACA et des gaullistes résiduels.

    Dans un communiqué signé par son président national, Thierry Rolando, le Cercle algérianiste, qui « condamne sans réserve cette initiative qui divise la communauté nationale, heurte les consciences et avive les blessures de milliers de familles de victimes », demande aux maires de faire « le choix de la concorde et de la réconciliation nationale en renonçant à s’associer à ces commémorations de la honte ».
    Jusque-là, seules les mairies socialistes, communistes, plus quelques mairies de félons gaullistes, se vautraient dans la commémoration de cette sinistre date. Aujourd’hui, c’est toutes les communes qui sont incitées à participer à l’ignominie. Aussi rappelons encore – et nous ne cesserons jamais de le faire – ce qu’on commémore en commémorant le 19 mars : de mars à juillet 1962, 150 000 Français musulmans et leurs familles massacrés, 10 000 Européens assassinés et, pour nombre d’entre, eux, enlevés et disparus à jamais. 
    Dès le 19 mars 1962, le FLN commença les tueries. Le 26 mars, à Alger, une foule pacifique qui se portait au secours de Bab-el-Oued quadrillée et matraquée par les forces régimistes, fut mitraillée : 80 morts, plus de 200 blessés.
    Rappelons que Mitterrand – Mitterrand lui-même – déclarait le 24 septembre 1981 (et il ne varia jamais là-dessus) : « S’il s’agit de marquer le recueillement national et d’honorer les victimes de la guerre d’Algérie, je dis que cela ne peut être le 19 mars. »
    Et ce sont ceux qui, aujourd’hui, se réclament de son héritage qui fêtent avec les fellouzes au pouvoir à Alger – mais eux, c’est normal – une honte nationale. Aussi faut-il que, ce 19 mars 2013, tous les patriotes, tous les Anciens Combattants, se mobilisent pour manifester leur rejet. Il y aura bientôt des élections municipales : il faut faire savoir aux maires indignes qu’on ne les ratera pas.
    Comme chaque année, le 26 mars prochain, l’Association des Familles des Victimes du 26 Mars 1962 (portée exemplairement par Nicole Ferrandis) appelle à une cérémonie de recueillement au Mémorial national du quai Branly à 14 h 30. Une cérémonie qui associe la mémoire des disparus, des Harkis, des victimes des massacres (et notamment à Oran sous les yeux d’une armée française restée l’arme au pied). Le même jour, à 18 h 30, une messe sera célébrée en l’église Saint-Nicolas du Chardonnet où, depuis le 26 mars 1999, se trouve une statue de Notre-Dame d’Afrique.
    Ceux qui fêtent le 19 mars 1962 sont les mêmes que ceux qui fêtaient Berlin, Varsovie, Budapest, Prague, Saïgon, Phnom Penh comme « des victoires de la paix et du socialisme ».
    En choisissant de commémorer le 19 mars 1962, ce gouvernement – un gouvernement de porteurs de valises et de porte-coton du FLN – nie en toute connaissance de cause (1) le droit à la mémoire des harkis et des Pieds-Noirs. Il choisit, comme le dénonce le Cercle algérianiste, de leur infliger « une double peine puisque, désormais, l’injustice mémorielle s’ajoute à l’injustice du déracinement et de l’exil ».

    C’est une provocation insupportable. Il ne faut donc pas la supporter. Et y apporter une réponse à la mesure des souffrances qu’elle provoque.¢

    (1) À commencer par Hollande qui sait parfaitement à quoi s’en tenir : son père fut un militant Algérie française très engagé.
    Alain Sanders pour Présent

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Mali : la France partie, la septicémie islamiste reprendra

    Entretien réalisé par Timothée Macé Dubois

    Alors que certains dans l’opposition craignent un enlisement de la France dans le conflit malien, un retrait partiel des troupes vient d’être annoncé pour le mois d’avril. L’historien Bernard Lugan, éminent spécialiste de l’Afrique, décrypte et analyse l’opération Serval.

    En réponse aux doutes de Nicolas Sarkozy quant à l’utilité de l’intervention au Mali, François Hollande l’a justifiée par la nécessaire action de la France pour sauver des femmes victimes de la barbarie et de l’oppression islamistes…

    Si l’attitude de Nicolas Sarkozy me paraît très insolite, dans la mesure où il a officiellement déclenché la campagne libyenne pour des raisons « humanitaires » qui n’ont jamais tenu la route, l’opération Serval au Mali me semble beaucoup plus licite. Il était en effet impératif d’y intervenir rapidement, au risque de laisser Bamako tomber sous les feux islamistes et d’abandonner à leur sort d’otages près de 3 000 Français ou binationaux. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Des économies sur les collectivités territoriales ? Le bon sens et le bon mot du journaliste de France info qui contredit les illusions présidentielles...

     Ce mercredi matin, un journaliste de France info explique que François "normal" veut faire des économies; enfin ! se dit-on, pensant qu'il a - même un peu tard... - été finalement touché par les ailes du génie du bon sens. Sauf que...

    Posant la question à un autre journaliste, en duplex, et lui demandant où le président va faire ses économies, l'autre journaliste - qui suit le président dans son déplacement en Bourgogne - répond sans langue de bois (pour une fois !) que c'est "avec les collectivités territoriales". Et d'expliquer que c'est là que le bât blesse parce que, au fond, qu'est-ce que c'est, dit-il, que les collectivités territoriales : en substance, "une grosse PME socialiste à laquelle, vu les retombées électorales auxquelles leurs dépenses renvoient, il va être extrêmemnt délicat de toucher, et qu'il ne va pas falloir trop titiller...".

    Saluons la franchise du ton, et la justesse de l'analyse. 

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    La décentralisation, c'est la meilleure des choses. Faite par le Système, avec les Lois Deferre, elle s'est révélée aboutir au pire des résultats : recréer des dizaines de féodalités, gourmandes en fonds publics, et à visées électoralistes et clientélistes évidentes. Tout cela parce qu'il n'y a pas de fédérateur, pas d'arbitre au sommet de l'Etat; où, si l'on préfère, parce que la République, qu'est-ce que c'est, sinon "l'absence de Roi" - comme le rappelait Hilaire de Crémiers dans son Café politique de samedi dernier à Marseille...

    Ce qu'une Royauté moderne pourrait faire et ferait, car l'Etat serait "nationalisé par le Roi" (la formule célèbre est de Léon Daudet), une République caracterisée par l'absence d'un pouvoir stable, permanent, a-démocratique au sommet de l'Etat ne peut pas le faire. Et si elle le fait - comme elle s'y est essayé avec les lois Deferre - cela aboutit à la catastrophe à laquelle on assiste avec nos collectivités locales budgétivores, et pièce supplémentaires du monstrueux millefeuille de notre sur-administration, qui nous ruine, nous étouffe, nous paralyse...

    Précisément parce que cette absence d'autorité stable, ce court-termisme institutionnel, empêche l'Etat de jouer le rôle de régulateur, d'arbitre, sans lequel les autorités locales dégénèrent en autant de féodalités, dont le centre d'intérêt n'est pas le Bien commun, mais leur bien à elle, tout court, et tout simplement...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com

  • Manif pour tous et interdiction de la préfecture : Frigide Barjot veut « dialoguer »

    La préfecture de Paris, aux ordre évidemment, vient d’interdire la Manif pour tous de défiler sur les Champs-Elysées le 24 mars. Elle invoque « des raisons tenant à la préservation de l’ordre public », pour justifier que la Manif pour Tous ne pourra pas « emprunter un itinéraire passant par les Champs-Élysées ». Réaction de Frigide Barjot : « Nous ne sommes pas des révolutionnaires, nous allons continuer à dialoguer« .

    Frigide dialoguera, très bien. Mais le motif qu’elle invoque ne tient pas. Car les révolutionnaires, ce sont précisément ceux qui décident de renverser l’ordre traditionnel de la société, ce sont ceux qui nient l’ordre naturel, ou qui déclarent vouloir s’en émanciper, sous le fallacieux prétexte d’une liberté mal comprise, qui recouvre en fait un nouvel esclavage, celui du consumérisme. Les opposants à leur funeste projet sont au contraire des contre-révolutionnaires, qui veulent reconstruire la société sur ses fondements traditionnels, comme la famille, condition de sa pérennité. Il reste que la légitimité d’un gouvernement révolutionnaire qui détournerait du bien commun l’exercice de son autorité et la confisquerait à des fins idéologiques et destructrices des principes traditionnels sur lesquels s’est bâtie la civilisation, est fortement discutable.

    Le peuple pourrait bien avoir choisi majoritairement et librement ses gouvernants, cela ne changerait rien. Est-ce en effet de l’addition arithmétique des suffrages que procède la vérité ? Certes non. La loi doit-elle alors s’enraciner dans la volonté générale, en être l’expression ? Non plus, car la volonté de l’homme ne détermine pas le bien et le mal.

    Si le système est fondamentalement vicié, il faut donc le remplacer : non madame Barjot, lutter contre la Révolution n’est pas là un acte révolutionnaire.

    http://www.contre-info.com/

  • Un « salut fraternel »

    Invité du média communautaire Radio J dimanche dernier, le député socialiste de l’Essonne et heureux  possesseur d’un Rolex avant l’âge de cinquante ans, Julien Dray, a de nouveau mis en garde contre le danger d’une arrivée au pouvoir de l’opposition nationale. Cela a tout de même mis ses petits camarades du Front de Gauche en rogne. Alexis Corbière, membre du Parti de Gauche, commissaire politique en charge de la lutte contre le FN auprès de Jean-Luc Mélenchon, s’est fendu d’un billet  sur son blog pour expliquer pourquoi. « Au milieu d’analyse et de critiques plutôt justes contre la politique actuelle du gouvernement et même dans la défense dHugo Chavez écrit-il, Julien Dray a oser (sic) établir un parallèle entre «la méthode du Parti de gauche, et donc de Jean-Luc Mélenchon», et celle «qui avait prévalu dans les années 20-30, la troisième période de l’Internationale communiste, qui était de dire qu’il fallait dénoncer les sociaux-traîtres plutôt que de dénoncer les autres. Et ça a conduit en Allemagne en 1933 à faire que la gauche, alors qu’elle était majoritaire, a laissé Hitler devenir chancelier».

    Une analyse historique battue en brèche par Alexis Corbière sur son blog, qui fort d’une ligne de lecture aussi débile (au sens étymologique) que fantasmatique, a établi lui aussi implicitement un parallèle foireux et assez nauséabond entre la montée du nazisme, l’incapacité des forces de gauche à l’entraver, et l’espoir d’une politique alternative à l’euromondialisme porté par le FN et sa présidente.

    Peu ou prou le même procédé de sidération, qui en dit long sur la fossilisation intellectuelle des adversaires des défenseurs de l’identité nationale, que celui utilisé par Thomas Guénolé, « politologue de Sciences-Po »,  dans une tribune publiée sur le site du Nouvel Obs.

    Il y descend en flamme le petit livre La France Orange mécanique de Laurent Obertone,  que nous avons succinctement évoqué il y a peu sur ce blog.  M. Guénolé explique ainsi que cette recension de crimes odieux et la mise en lumière du lien entre immigration et insécurité (ce qui n’induit pas bien évidemment précise Bruno Gollnisch que tous les immigrés sont des criminels ou des délinquants en puissance),  « participe de la tentative de création d’une pseudo-science pour fonder en raison le racisme identitaire. »

    « Ce n’est pas historiquement nouveau » glisse-t-il gravement  car « au XIXe siècle, on peut songer, par exemple, à l’Essai sur l’inégalité des races humaines du comte de Gobineau paru en 1853. Au XXe siècle, l’exemple le plus évident a trait aux expériences de Josef Mengele sur des prisonniers tsiganes pour confirmer médicalement la théorie nazie de la hiérarchie des races. »

    Bref pour l’un, pointer  (une des) conséquences de l’immigration sans frein,  c’est vouloir la réouverture des camps de concentration et pour l’autre,  c’est de l’échec de la gauche et de l’extrême gauche allemandes à juguler  l’hitlérisme dans les années 30, qu’il faut tirer des enseignements pour combattre victorieusement  le  FN en 2013 ! Nous sommes priés d’admirer  la kolossale finesse de la comparaison  et l’intelligence de la démonstration !

     Dans sa réponse à M. Dray, M. Corbière ne ménage pas son indignation :  « Bidouiller le passé pour essayer de démontrer que (le Parti de gauche de Mélenchon) est potentiellement responsable d’une future victoire de l’extrême droite est une forfaiture. Comparer les heures sombres du stalinisme avec la critique que nous portons contre le gouvernement actuel est scandaleux.»

    « A l’inverse, poursuit-il,  ce qui fait prospérer l’extrême droite dans les années 30 comme aujourd’hui c’est le refus de la part de partis politiques de rompre avec les folles logiques du capitalisme et l’incapacité pour eux d’apporter des réponses sociales réelles aux difficultés de leurs concitoyens. »

    « Penses-tu vraiment écrit il en s’adressant toujours  à Julien  Dray,  que le FN a 17 %, c’est la même chose que les nazis à plus de 30 % ? Si c’est le cas dis le haut et fort à tes camarades du PS qui n’ont absolument rien fait contre le FN durant la campagne présidentielle. Ni tract, ni argumentaire, ni affiche, rien… Nous étions seuls à l’affronter. »

    Une rancœur qui ne s’est pas calmée  depuis la rouste administrée par Marine au conducator du FG à Hénin-Beaumont  et les petites phrases durant la présidentielle des amis socialistes. On se souvient des saillies du  président  de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon ( « Mélenchon est pire que Le Pen») ou du très atlantiste Manuel Valls  (Mélenchon « dangereux pour la démocratie »).

     A dire vrai, le choix de Julien Dray d’établir sur  Radio J une comparaison entre l’attitude du FG en 2013 vis-à-vis au gouvernement et les  rivalités entre forces de gauche qui auraient permis la victoire du nazisme il y a plus de 80 ans,  n’est peut être pas fortuit non plus. Nous sommes ici au mieux dans l’inconscient,  au pire dans le subliminal.

    Pour évoquer de nouveau Mc Luhan , cité  sur ce blog avant hier , et il y a quelques mois lorsque Claude Guéant  sur cette même radio  avait eu des mots très déplacés vis-à-vis du FN,  « the medium is the message ».

     C’est-à -dire que le moyen de transmission par lequel nous recevons le message, le média, exerce autant, sinon plus d’influence sur nous que le contenu lui-même. La manière dont nous percevons l’information est transformée par le média qui nous la transmet.

    Bref, tancer sur Radio J Mélenchon sur ce thème, déjà accusé au cours de la campagne, notamment par la délicate NKM, « (d’accueillir) sur son site internet les gens qui font profession d’antisémitisme » n’est bien  sûr pas neutre.

    Enfin, remarquons aussi qu’Alexis Corbière maire-adjoint du 12ème arrondissement de Paris, robespierriste encarté également à la  très maçonnique et lambertiste Fédération Nationale de la Libre Pensée,   ne peut s‘empêcher tout de même de saluer « fraternellement «  son ami Julien. Il reste pour lui « une des figures majeures de la gauche du PS ».  Et accessoirement  un frangin qui enfile son tablier dans la même loge maçonnique que son patron  Mélenchon, le Grand Orient.

    Un salut fraternel pour l’ex militant trotskyste et  vice président de SOS racisme qui avait écopé (miraculeusement ?) d’un simple rappel à la loi par le parquet de Paris et échappé au renvoi en correctionnelle dans l’enquête sur des mouvements de fonds suspects sur ses comptes et ceux d’associations comme la Fidl (organisation lycéenne proche du PS) et SOS racisme.

    Même le quotidien Le Monde relevait  en décembre 2009 qu’il  n’y aurait eu aucune ambigüité « si une telle décision (de justice)  n’était entachée d’aucun doute sur les motivations réelles de cette soudaine bienveillance. »

    «  Or, comment ne pas en avoir dans une affaire qui, de bout en bout, a été gérée en opportunité par le parquet ? Opportunité dans le choix de la procédure; opportunité dans les fuites régulières distillées par le pouvoir sur le contenu d’investigations accablantes sur le train de vie de Julien Dray. »L’enquête avait détaillé le train de vie somptuaire du notable socialiste, les achats de luxe effectués dans différentes capitales, de Paris à Tel- Aviv.

    Pas de quoi choquer pour le coup  Alexis Corbière  nos militants antifascistes,  humanistes,  et autres autoproclamés  défenseur en peau de lapin de la France qui souffre.

     Les Français trouveront-ils bientôt le ressort nécessaire pour se débarrasser de tous ses menteurs, de ses faux prophètes  alliés de revers du mondialisme?  Nous nous y employons et Bruno Gollnisch y consacre toute son énergie.  Mais d’ores et déjà, pour citer Marc-Aurèle,  « la meilleure manière de se venger d’eux, c’est de ne pas leur ressembler ». Jamais.

    http://www.gollnisch.com

  • Journalisme, ou propagande ? par Le Crieur du Cœur

    Propagande, et pas qu’un peu !!! Même et surtout en «journalisme» de bureau; donc très loin des décisions ultrarapides que tout bon photoreporter doit souvent assumer (j’en sais quelque chose, j’ai aussi été photographe de Presse dans des lieux pas très pacifiques...), et choisir tel ou tel aspect de ce qui peut prendre la plupart du temps l’aspect d’un événement essentiel mais ne l’est pas forcément, donc «sélectionner» froidement telle ou telle image à publier. Ce n’est plus, n’est pas, ne peut jamais être un acte neutre.

    Il y a aujourd’hui au moins cent millions de personnes dans le monde qui, fût-ce avec un téléphone portable, peuvent photographier tout événement dramatique ou politique : souvenez-vous des événements au Caire.... Donc, choisir un jury de «seulement» 5666 (quel nombre bizarre, qui pue le coup monté !!!), soit à peu près un pourcentage de 1 sur 17.668 possibles, ce n’est pas, vraiment pas, une garantie d’objectivité !!! Et là où cette proportion devient un scandale, c’est quand une organisation qui ose prétendre représenter la Presse mondiale s’adjuge la capacité et le droit d’affirmer la valeur de telle ou telle image et de la récompense; alors là, en toute vérité, elle dépasse toutes les bornes, que ce soient les bornes de l’objectivité mais aussi et surtout celles de l’honnêteté, non seulement mais surtout de la morale (celles qui n’ont pas de prix parce qu’il augmente toujours !!!)...
    Sans même rappeler que 2013 vient seulement de commencer, et nous réserve encore plus d’un évènement marquant, choisir la photo d’une exhibition mortuaire (quelle civilisation trimballe ses morts en parade?) surtout lorsqu’il s’agit des victimes d’une guerre qui n’ose pas afficher son nom (subventions oblige !!!) paraît pour le moins outré (« World Press Photo, cité  par Valeurs Actuelles, N° du 21 février, page 36, sans le moindre commentaire...).
    Il ne m’appartient de juger la guerre qui oppose l’entité Gaza à son propre peuple et à son pays sans État : la Palestine, et aussi à son voisin Israël. Mais célébrer ainsi des morts victimes de représailles contre des actes terroristes (roquettes lancées sur des civils) provoqués par le refus de la résolution 242 des Nations Unies – ce «machin» disait De Gaulle), paraît pour le moins très orienté, et fort peu journalistique !!!  Enfin, quoi ?
    À quoi rime l’action de donner un « prix 2013 » alors que l’année est à peine commencée ? À quoi rime de biffer tant d’évènement mille fois plus graves et plus dangereux ?
    À quoi rime de négliger la tentative de conquête islamiste du Mali et des tortures, des mains coupées, des femmes violées puis lapidées ?
    Pourquoi ne pas dénoncer l’embrigadement des jeunes filles de Corée du Nord ?
    Pourquoi ne jamais montrer les victimes des explosions d’autobus civils de Tel Aviv ?
    Pourquoi négliger les destructions systématiques de mausolées historiques mahométans à Tombouctou ?
    Pourquoi ne pas montrer l’affront du brandissement de drapeaux étrangers sur la place de la Bastille ?
    Pourquoi ne pas montrer la sortie fière des pirates somaliens acquittés par une «justice» française ?
    Pourquoi oublier la réplique immédiate sans appel et conforme à la loi historique maritime internationale, qui a été récemment appliquée sans délai par la marine de guerre russe, qui  n’a pas hésité à torpiller le navire d’autres pirates somaliens ?
    Et, si toute tristesse devait être ainsi affichée,  pourquoi alors ne pas montrer la douleur de l’épouse du soldat français tué en Somalie par d’autres commerçants d’otages lors d’une tentative courageuse de libérations de Français ?
    Pourquoi, si tant est qu’il puisse ne s’agir que d’un accident de l’Histoire, négliger l’accaparation des printemps arabes par des extrémistes ultra-religieux, qui n’hésitent pas à violer en groupes et en public des opposantes de leur peuple et même des femmes journalistes étrangères ?
    Pourquoi aussi feindre d’oublier que deux jeunes filles quelque peu idéalistes sont brimées pour deux ans et brisées dans un camp du goulag restant ouvert, pour avoir simplement pour avoir chanté sans permission dans une cathédrale de Moscou ?
    Et pourquoi pas la douleur de la mère des soldats français assassinés à Toulouse ?
    Et pire encore, la détresse des Kurdes, peuple coupé en quatre pas des frontières qui ne sont pas les siennes ?
    Tous ces faits et tant d’autres, justes donc politiquement incorrects devraient être oubliés ???
    Pourquoi enfin, alors que la Presse étasunienne se dit informative et objective, pourquoi se laisse-t-elle embrigader par un tel parti pris ?
    Et pourquoi un journaliste (???) suédois se mêle-t-il d’un conflit historique vieux de plus d’un siècle dans une région aux conflits millénaires, ignorant des problèmes cent fois plus graves et mille fois plus dangereux... mais plus loin de Stockholm !!! Peut-être était-ce par prudence : il est plus facile de photographier une parade de cadavres que d’aller là où les drones châtient les terroristes, et là où des autobus explosent...
    Le grand écrivain russe, Boris Pasternak, a mis dans la bouche de l’un des personnages de son livre « Le docteur Zhivago » la triste constatation suivante : « ...(la dictature a dû) les convaincre à voir ce qui n’était pas là ; et à affirmer le contraire de ce que leur yeux montraient.) »
    Hélas ! Il semble de plus en plus souvent que des « néo-munichois » n’attendent même plus le déploiement d’une «cinquième colonne» pour s’empresser de lécher les bottes de qui leur promet un monde meilleur... demain !!!¢

    http://www.francepresseinfos.com/