anti-national - Page 1115
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Pierre Hillard, spécialiste du mondialisme... origines, découvertes et terrifiantes perspectives
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Un nouveau livre choc d’Anne Kling
On peut dire qu’Anne Kling frappe fort avec son cinquième et nouveau livre : Menteurs et affabulateurs de la Shoah.
Vaste sujet !
Le livre vient de sortir et personne chez Contre-info ne l’a encore lu : nous vous signalons simplement sa parution, et sa disponibilité ici.
256 p. 18 €.Anne Kling est l’auteur de divers livres à succès, dont le CRIF, un lobby au coeur de la République et Les révolutionnaires juifs, qui viennent d’être réédités pour l’occasion. Tous ses livres peuvent se trouver ici.
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David Duke dénonce le génocide des Français
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24 mars : continuons le combat
La manifestation du dimanche 24 mars devra confirmer la mobilisation de notre peuple dans ses profondeurs. Ce qui se passe chez nous depuis plusieurs mois relève d’un mouvement vraiment historique, qui s’est levé, confirmé, développé, en démentant toutes les prévisions sur l’inéluctabilité d’une évolution sociale programmée.
On nous annonçait que le soi-disant mariage pour tous serait massivement adopté par une opinion acquise à ce qu’on appelait l’évolution des mœurs et le développement des droits. Tout l’arsenal de l’argumentaire « moderne », avant-gardiste, branché, était brandi, alimenté par des médias complices. Les adversaires de la loi Taubira ne pouvaient être que des réactionnaires obtus, des catholiques rances. L’ensemble ridicule de tous les has-been et rétrogrades possibles. C’est dire combien la bien-pensance a pris en pleine figure la réalité formidable de ces rassemblements populaires, jeunes, motivés, enthousiastes, car complètement engagés au service de la vie et non défenseurs d’un ordre ancien.
On prendra de plus en plus conscience de ce soulèvement qui s’est spectaculairement affirmé dans la rue, mais qui correspond aussi à une intense mobilisation à travers tout le territoire national. C’est vrai que la France vient contredire une certaine apathie européenne, d’où la fureur de beaucoup. C’est tout à son honneur, car elle montre qu’elle inaugure une résistance spirituelle, qui pourrait s’étendre très au-delà de ses frontières. Et pourquoi pas, à l’heure ou un nouveau pasteur de l’Église universelle affirme si tranquillement sa foi en lien avec les valeurs humaines fondamentales, ne pas songer à un réveil mondial qui signifierait le déclin des idéologies mortifères, du nihilisme moral, de tout ce qui détruit les âmes et les corps ? Ce qui va encore s’affirmer au cœur de Paris, c’est le miracle d’un peuple réveillé, debout, renouant le pacte qui assure la transmission des générations, grâce à l’alliance de l’homme et de la femme et à l’amour qui perpétue les renouveaux.
Gérard Leclerc - France Catholique
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La mort programmée de l'agriculture française
En acceptant de plafonner les aides directes en 2006 et ce, jusqu'en 2013, pour sauver l'élargissement de l'Europe à 10 nouveaux États membres, Chirac a délibérément sacrifié l'agriculture française.
Comment pouvait-il imaginer que le commissaire Fischler abandonnerait ses propositions de réforme de la PAC et que les Américains, appuyés par les pays agricoles exportateurs du groupe de Cairns, ne nous imposeraient pas des sacrifices supplémentaires.
❏ La réforme de la PAC
Fischler, un moment décontenancé par l'accord Chirac-Schroder, est revenu avec de nouvelles propositions tout aussi inacceptables. En ce qui concerne la modulation, les exploitations recevant moins de 5 000 euros conserveront intégralement leurs primes. En revanche, ceux qui touchent entre 5 000 et 50 000 euros verront leurs primes réduites de 12,5 % entre 2006 et 2012 et ceux qui touchent plus de 50 000 euros subiront une ponction de 19 %. C'est un impôt sur le revenu déguisé!
Quant au découplage, il reste au cœur de la réforme avec un paiement agricole unique (que l'on produise ou non) pour chaque exploitation avec comme période de référence 2000/2002. On voit bien les dangers du système : spéculation foncière, démobilisation des producteurs, destination incertaine des aides lors d'une vente ou d'un partage.
En plafonnant les dépenses agricoles, Chirac réduit l'influence de l'agriculture française dans une Europe à 25 et contraint de nombreux agriculteurs à mettre la clé sous la porte au moment où l'augmentation de la population mondiale et la sécheresse nous ouvrent de nouveaux marchés.
❏ L'OMC
À l'approche de la réunion de Cancun (Mexique) en septembre 2003, les choses bougent au sein de l'Organisation mondiale du commerce. Deux secteurs retiennent notre attention : l'agriculture et les services.
Pour pouvoir négocier directement avec les Américains, le commissaire Lamy veut avoir les mains libres (il agit sur mandat de négociation des États membres), c'est-à-dire souhaite que la politique commerciale de l'Union soit décidée à la majorité qualifiée. Si c'était le cas, la France serait mise en minorité sur l'agriculture, l'exception culturelle ou les services publics.
Pour l'instant, les négociations ne concernent que les services marchands à l'exception des services publics, de l'éducation, de l'eau, de la santé et de la culture. L'affrontement avec les Américains sera inévitable d'autant qu'ils voudront faire payer à la France, à l'OMC, sa position à l'ONU sur l'affaire irakienne. Ce jour-là, nous aurons peu d'alliés.
La partie semble mal engagée pour la France car l'Union a été la seule à faire des concessions tant en matière agricole (réduction de 36 % des droits de douane, diminution de 45 % des restitutions à l'export, et baisse de 55 % des soutiens internes) qu'au niveau des services (énergie, télécommunications, services postaux, transports ... ). Si elle veut encore exister, la France doit garder son droit de veto à l'OMC comme elle menace de l'utiliser au Conseil de sécurité de l'ONU. Les concessions à perpétuité, ça suffit !
✍ Olivier Destouches FDA juillet 2003 -
Un rapport accablant fait toute la lumière sur la «baleine» de JP Morgan
Les pertes provoquées par l’ex-trader londonien ont été sciemment minimisées. Les positions de Bruno Iksil ont gonflé jusqu’à 157 milliards de dollars.
Si la «baleine de Londres» était une «tempête dans un verre d’eau», comme l’assurait l’an dernier le directeur de JP Morgan, Jamie Dimon, le réceptacle est en train de déborder. Selon un rapport d’enquête parlementaire publié jeudi soir, la première banque américaine a sciemment menti aux investisseurs et aux régulateurs. Elle a «mal informé […] sur la nature, les activités et les risques des dérivés de crédit» de sa division d’investissement pour compte propre, conclut le document de 300 pages.
Les dizaines d’auditions et l’examen de 200 conversations téléphoniques et de 90.000 documents internes permettent d’établir une chronologie précise de l’affaire. Le 5 avril 2012, l’agence Bloomberg écrit que le trader français Bruno Iksil, surnommé la «baleine de Londres» en raison des énormes positions qu’il a coutume de prendre, a constitué un portefeuille de dérivés de crédit d’une telle ampleur qu’il distord les indices.De 51 milliards de dollars à fin 2011, les positions ont triplé, à 157 milliards, à fin mars 2012. «Il n’y a rien à faire, il n’y a aucun espoir. Le portefeuille continue de grossir monstrueusement», désespère le trader, au téléphone avec l’un de ses collègues, le 16 mars.
A ce moment-là, cela fait presque deux mois que JP Morgan n’envoie plus le rapport quotidien des pertes et des profits réalisés par sa banque d’investissement au régulateur. En outre, les enquêteurs du Congrès démontrent comment la hiérarchie du trader a manipulé les modèles de risque internes et de quelle manière elle l’a pressé de surévaluer ses positions, afin de dissimuler les pertes grandissantes.
En avril toujours, Jamie Dimon répond à des analystes inquiets des révélations de Bloomberg. Il s’attelle alors à minimiser l’affaire. Et ce, alors qu’il «connaissait déjà la complexité, la taille du portefeuille et de ses pertes, ainsi que la difficulté d’en déboucler les positions», accuse le rapport.
Entre-temps, la Réserve fédérale et le régulateur OCC (Office of the Comptroller of the Currency) demandent des précisions. La banque leur «fournit des informations incorrectes», en affirmant qu’elle va réduire les positions. En réalité, elle continue à les augmenter. Le rapport note toutefois que l’OCC a sa part de responsabilité, puisqu’il n’a pas su donner suite à des signaux d’alerte déjà visibles.
Ce que pointe aussi l’enquête, c’est le fait que JP Morgan a attendu que paraissent des informations de presse pour évoquer ces transactions. Le silence a été maintenu «malgré plus de 1 milliard de pertes et des problèmes étendus», est-il écrit. En mai 2012, ce sont finalement 6 milliards de dollars de pertes de courtage qui sont annoncés publiquement par la banque.
Le rapport a été publié la veille de l’audition de plusieurs cadres et ex-cadres de la banque. Hier, tous ont déploré une chaîne d’erreurs, mais ils nient avoir menti. L’ex-cheffe des investissements s’est déclarée déçue et triste de constater à quel point l’équipe de Londres avait sapé son autorité.
Les médias américains, eux, espèrent que ce nouveau scandale serve à alimenter le débat sur la surveillance de ces piliers de Wall Street qui jonglent avec des produits financiers très complexes. En revanche, personne ne presse publiquement Jamie Dimon à la démission, lui qui a finalement assumé une part de responsabilité, en janvier, et vu son bonus réduit de moitié.
Alors qu’Oswald Grübel, ex-directeur d’UBS, avait été poussé vers la sortie après l’affaire Kweku Adoboli, les tromperies autour de la «baleine» de JP Morgan ne semblent pas en mesure d’atteindre l’insubmersible banquier.
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Arizona vs États-Unis
Près d'une dizaine d'États - de la Pennsylvanie à la Caroline du Sud en passant par l'Oklahoma, le Texas et le Missouri, pour ne citer que ceux-là vont bientôt se lancer dans une guerre politico-institutionnelle contre Washington-la-hautaine, contre l'insatiable Potomac, bref contre les autorités fédérales accusées d'irresponsabilité, d'inertie, voire de trahison. Objet du conflit : l'immigration illégale, devenue aux États-Unis une invasion qui n'ose pas dire son nom. Cadre du conflit : la subtile articulation de ce cher et vieux fédéralisme qui est l'arbre de vie du pays. Né dans l'esprit des légistes avec les premières cités de l'homme, le fédéralisme s'est imposé dans tous les continents comme un système fragile, utile, parfois même indispensable. Le Français en ignore souvent tout pour avoir vécu depuis des dizaines de générations, dès la sortie du Moyen-Âge, dans des structures étatiques pétries de centralisme organisateur - Tocqueville l'a magistralement montré - d'où l'œil royal, impérial puis républicain veilla à la marche des affaires publiques jusqu'aux moindres détails.
À l'inverse, l'Américain passe son existence à cheval sur deux États : celui de son quartier, l'immédiat, le fédéré, le charnel qui devient sa petite patrie ; et l'autre, celui dont s'étourdit la presse, le lointain, le fédéral, le mythique qui a fini par devenir sa lancinante obsession. En principe, ces deux types d'États ont des pouvoirs qui s'équilibrent et des devoirs qui se complètent : le fédéral gère les problèmes nationaux tandis que le fédéré se penche sur la besogne quotidienne. Chacun son domaine. Mais dans les interstices laissés par ces deux énormes meules qui ne tournent pas dans le même sens ni toujours dans le même but, se glissent - suprême astuce des Pères fondateurs - les libertés citoyennes d'autant plus réelles qu'elles profitent de l'imbrication souvent aléatoire et parfois contestée d'un double mécanisme compliqué. Lorsque les deux meules s'opposent, aux étincelles qui en résultent s'éclaire l'électeur et se chauffe le frondeur sommeillant en lui. Car c'est bien à une véritable fronde que nous assistons. Mais contrairement à celle jadis phagocytée par Mazarin, il n'est pas certain que Washington sorte vainqueur de celle-ci.
Cette fronde a toutes les allures d'un défi et, comme beaucoup de révoltes, commence par l'initiative d'un téméraire. Car si le groupe d'États dressés désormais contre Washington s'étoffe de mois en mois, l'affaire à ses débuts consista en un « coup de gueule » solitaire, une sorte de « ras-le-bol » clamé par une citadelle sans défense sur des marches sans illusions quant à la rapacité du tiers-monde. Ce faux glacis traversé par toutes les impostures se voit planté par dérision dans un superbe décor à la Buzzati, un décor d'épopée : au pied de murailles béantes, la sécheresse mystérieuse et angoissante du "Désert des Tartares" s'enfonce dans l'hispanité comme pour mieux en aspirer les hordes vengeresses. Cette victime expiatoire de toutes les trahisons fédérales, c'est l'Arizona. Ce repaire de frondeurs exaspérés, c'est encore l'Arizona. Cet audacieux qui alluma la mèche de la sédition, c'est toujours l'Arizona : une aridité lunaire plongée dans une étuve saharienne que quelques oasis peignent en vert le long d'une frontière barbelisée par habitude et poreuse par négligence.
L'État occupe les premières loges au théâtre des invasions mais doit se contenter du poulailler dans les débats sur l'immigration. Cette injustice provoqua une fermentation des esprits qui dure depuis un quart de siècle. C'est beaucoup, vingt-cinq ans, lorsqu'on voit pénétrer chaque jour des centaines de clandestins dont l'impunité génère autant de trafics que d'exactions. C'est trop, vingt-cinq ans, lorsqu'on mesure l'inertie du Congrès, l'apathie de la Maison-Blanche et l'hypocrisie de l'administration. Plus d'une dizaine de réformes furent mises en chantier afin d'endiguer les flots d'étrangers. Toutes bénéficièrent en apparence des meilleures intentions parlementaires. Et toutes sentirent le souffle bienveillant de l'autorité présidentielle. Mais toutes finirent dans les mouroirs institutionnels. D'un côté un arsenal sans consistance, de l'autre une menace quotidienne ; d'une part une lâcheté quasi générale, de l'autre des prédateurs enragés. Au milieu de ce nauséeux combat, l'Arizona, seul ou presque, exposé à tous les coups sans pouvoir en rendre, sacrifié sur l'autel du politiquement correct avec devant les yeux son image - terrible image renvoyée par tous les miroirs : le sas de la honte.
L'Arizona brisa les miroirs accusateurs avant de métamorphoser son insupportable visage. Puisque le pouvoir fédéral stagnait dans l'incurie, les instances fédérées avaient le droit de se substituer à lui ; Phoenix prenant le pas sur Washington. En somme, une guerre de capitales. Mais une guerre (presque) prévue par la Constitution. Celle-ci stipule en effet que « l'Union doit garantir à chacun des États non seulement la forme républicaine de son gouvernement mais aussi la protection de ses frontières contre l'invasion ». Nous sommes au cœur du débat. Depuis vingt-cinq ans, la Constitution est violée une centaine de fois par jour sur les bords du Potomac parce qu'au même moment, sur la façade méridionale de l'Arizona, une centaine d'illégaux parviennent sans obstacles à serpenter sous les barbelés. Ce viol obsessionnel électrisa Russell Pearce. Élu républicain au sénat de l'Arizona, Pearce rédigea un projet de loi réclamant pour sa « petite patrie » le droit d'exercer une défense légitime en l'absence de toute autre volonté hiérarchiquement responsable.
Le texte fut voté par les deux chambres locales à une forte majorité et signé le 23 avril dernier par Madame le Gouverneur Jan Brewer. Celle-ci ne mâcha pas ses mots lorsque l'entourèrent les micros du prêt-à-penser. « L'Arizona, déclara-t-elle, vient de se doter d'un outil pour résoudre une crise que nous n'avons pas créée mais que le gouvernement fédéral a amplifiée en refusant de s'y intéresser lorsqu'il était encore temps. Nous avons été patients. Pendant des décennies, nous avons attendu que Washington agisse. En vain. La situation devenant intolérable, il a fallu trancher. » La loi entrera en vigueur le 31 juillet. Que veut-elle ? Faire pression sur les 500 000 illégaux comptabilisés par les différents shérifs afin de ne leur laisser le choix qu'entre un long séjour dans une prison américaine er le retour immédiat dans leur propre pays. Que prévoit-elle ? Des pouvoirs accrus aux forces de police : elles pourront désormais arrêter et demander ses papiers d'identité à toute personne suspectée, à cause de son apparence ou de son attitude, d'avoir pénétré clandestinement aux États-Unis. Les contrevenants seront expulsés. Et dans la même logique, ceux qui transporteront ou hébergeront des illégaux seront punis.
Considérée comme un cinglant affront à l'ordre établi par la presse aux ordres et l'establishment aux fers, la nouvelle loi fut qualifiée de « fâcheux dérapage » par Barack Obama, d'« ignoble opération » par Eric Holder, ministre de la Justice, et de « mesure destructive » par Janet Napolitano, ministre de la Sécurité intérieure. Quant au cardinal Roger Mahony, ex-archevêque de Los Angeles, toujours en tête des gourous bien pensants, il a cru voir dans les efforts d'assainissement pris par les corps constitués de l'Etat rebelle des « techniques dignes du bolchevisme et du nazisme ». Cette emphase pavlovienne paraît grotesque face aux 72 % d'opinions favorables recueillies parmi les vrais Arizoniens, face également au vif intérêt suscité un peu partout par l'initiative de Pearce. Trois nouveaux États - l'Utah, la Géorgie et le Colorado - sont venus s'ajouter l'autre semaine à la liste déjà longue des frondeurs de l'Obamaland. Tous préparent un arsenal anti-illégaux. Et tous attendent le 31 juillet comme l'amorce d'une ère de reconquête. Sur celle-ci tirent déjà ceux qui estiment que le dispositif honni pèche par deux aspects. Il invite les agents de la force publique à une gigantesque chasse au faciès où régnera en maître absolu l'arbitraire raciste : faux. Les policiers ne pourront intervenir que si la personne suspectée d'être clandestine a déjà commis une faute ou un délit, par exemple un excès de vitesse, un feu rouge grillé ou un vol à la roulotte. Sans enfreinte au règlement, pas d'interpellation et donc pas de contrôle. Autre attaque : le dispositif inaugure un type de surveillance qui exige de l'étranger d'avoir toujours sur lui un papier d'identité : faux. On a oublié que depuis 1940, une décision fédérale oblige les non-citoyens à porter constamment sur eux un document prouvant la légalité de leur présence sur le sol américain, c'est-à-dire un document visé par les services d'immigration.
Ainsi, dans ce domaine qui devient ultrasensible, l'Arizona n'a nullement innové. Il n'a fait que suivre Washington et le Congrès. Précieux atout pour les frondeurs qui devront ferrailler devant la justice. Et argument inestimable pour les candidats nationaux à l'élection législative de novembre prochain. L'Arizona comme État pilote : tout un programme.
CHRISTIAN DAISUG PRESENT du 19 juin 2010 -
Pierre Berger encourage le terrorisme !
Jeudi, le président de la fondation Pierre Bergé -Yves Saint-Laurent a fait apparaître sur son compte twitter un message relativement ambigü. Il s’agissait d’un message retweeté, provenant d’un certain Andrea C., et dont voici le contenu : « Vous me direz, si une bombe explose sur les Champs à cause de #laManifPourTous c’est pas moi qui vais pleurer« .
En retweetant ce message, Pierre Berger reconnait donc sa légitimité, au point même de lui en faire publicité auprès des 11329 personnes qui le suivent sur le réseau social ! Nombreuses ont d’ailleurs été les réactions d’indignation face à l’initiative du président du conseil de surveillance du quotidien Le Monde, initiative qui s’apparente en effet à l’apologie d’une entreprise terroriste. Retweeter, c’est-à-dire le rendre davantage public encore, un message envisageant favorablement l’hypothèse d’un attentat lors de la « Manif pour tous » prévue le 24 mars, ce n’est, effectivement, pas très anodin…
Pierre Berger n’en est d’ailleurs pas à son premier dérapage : il avait en effet déclaré, lors d’une interview accordée au Figaro.fr, que « louer son ventre pour faire un bébé ou louer ses bras, quelle différence ? C’est faire un distingo qui est choquant« .
Mais c’est là toute l’arrogance de la gauche bien pensante qui juge ses adversaires politiques à sa propre aune, c’est-à-dire à partir de son nombril. L’homme peut être de droite pourvu qu’il pense à gauche : un bon homme de droite, c’est finalement un homme de gauche qui s’ignore… Ou bien c’est un fasciste, un nazi, un homophobe. Bref, degré zéro de la réflexion. Mais quand l’homme public devient précisément irrationnel au point d’encourager -fût-ce tacitement, de manière déguisée ou suggestive- le meurtre de ses adversaires qu’il semble avoir déposséder de toute humanité, il devient urgent de prendre des mesures pour le mettre hors d’état de nuire…
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Patrick Cohen dresse la liste des « cerveaux malades »…
Le téléspectateur français a assisté le 12 mars dernier sur France 5, dans l’émission C à vous, à une hallucinante leçon d’orwellisation de la part de Patrick Cohen, journaliste à France Inter.
Les faits ? Frédéric Taddéï, invité de l’émission, est passé un court instant à la question. Court, car gardant son calme, il réussit à démonter la dangereuse dialectique orwellienne de son contradicteur.
Les arguments de Patrick Cohen ont le mérite d’avoir exprimé l’inconscient de l’intelligentsia française. Notre sous-Big Brother reproche dans un premier temps à Taddéï d’avoir invité Tariq Ramadan, Marc-Edouard Nabe, Dieudonné et Alain Soral à Ce soir ou jamais. Puis il enfonce le clou : lorsque l’on anime une émission de débat, on aurait « la responsabilité de ne pas donner la parole à des cerveaux malades ».
Mais, cher Patrick Cohen, qui sont les cerveaux malades ? Les quatre noms précités ? À titre purement personnel, l’auteur de ces lignes qualifierait plutôt de cerveaux malades toutes les personnalités, reçues par France Inter et autres médias, qui ont promu l’idéologie dominante néolibérale, multiculturelle et mondialiste, dont Patrick Cohen est un peu convaincant avocat.
Sont malades, à notre sens, ceux qui soutiennent bec et ongles le système actuel, cousu des fils de la mondialisation, de l’Union européenne, de la kosovarisation de la France, de la soumission à l’oligarchie financière et du surmoi politiquement correct greffé sur le peuple par nos médias de masse. Sont malades ceux qui maintiennent en vie ce système qui, en France, a conduit à la mise en esclavage par la dette, à l’effondrement culturel, à la haine de soi national, au démantèlement de l’armée française, à l’érosion des services publics, au renchérissement du coût de la vie, ainsi qu’à l’explosion de l’insécurité, de l’incivilité, du stress, de la pauvreté, de la mendicité, du chômage et de la violence. Sont malades ceux qui ne veulent pas sortir de ce bateau dont le naufrage est annoncé. Mais pour Patrick Cohen, sont malades ceux qui ne partagent pas son idéal politiquement correct.
Dans un excès de franchise, lorsque la présentatrice réplique à Patrick Cohen qu’il est encore permis de penser ce que l’on veut, celui-ci répond sobrement : « non ». Et, cerise sur le gâteau, il ajoute « On a le droit de penser ce qu’on veut dans les limites de la loi. »
Ainsi, selon Patrick Cohen, la loi devrait délimiter le champ de la pensée. Outre que ceci soit juridiquement faux, puisque la liberté de pensée est la seule liberté absolue en droit français, c’est-à-dire à ne connaître aucune restriction légale, cette perspective est pour le moins terrorisante. En effet, quelle dictature n’en a pas rêvé ? Quel despote dans ses désirs les plus fous n’a pas souhaité, par l’intermédiaire du législateur, contrôler les esprits de sa population en délimitant ce qu’elle a ou pas le droit de penser ? Voilà un fantasme de domination absolue qui nous paraît bien éloigné de l’idéal démocratique et « républicain » dont Patrick Cohen se veut certainement être un paladin.
Que conclure ? Simplement que, dans notre inquiétant début de XXIe siècle, on reconnaît un ennemi de la liberté en ceci qu’il prétend en être le meilleur défenseur.
Adrien Abauzit dans Boulevard Voltaire
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La globalisation ou la guerre
Les débats électoraux sont toujours des boosters de mots. A côté des mots défendus, parfois temporairement comme "immigrés", il y a les mots invertis. Ainsi en est-il de la "mondialisation", jadis heureuse et progressiste, aujourd'hui très connotée. Il est curieux que son premier opposant ait été entraîné en même temps dans sa ruine, je parle du mot "altermondialisation". A été créé en remplacement, le mot "démondialisation" ou l'utopie du détricotage des niveaux de vie du tiers-monde. On s'affaire en thèses à l'université de Saône & Loire. Mais venons à la guerre.
Sans qu'elles soient liées à la race comme le soutenait ce vieux comte d'Arthur, les inégalités des conditions d'existence de la race humaine sont frappantes. Elles engendrent depuis l'aube du monde la mise en mouvement des peuples. Plus ou moins pacifique s'il y a de l'espace, à charge de revanche et plus violente si le sentiment domine d'avoir été laissé pour compte par le Gran Toot.
C'est ainsi que la race européenne, posée en fond de tableau sur la péninsule tempérée, a vu s'inviter chez elle toute la grande steppe parce que son herbe était plus verte et son climat moins rude. Quelqu'un, un traître, avait sans doute parlé. Sinon auraient-ils choisi peut-être le sud-ouest comme Tamerlan la Perse, ou le sud-est comme les Mongols l'empire han. Aujourd'hui il n'est plus à craindre d'indiscrétions, le monde est un village, et à moins de vivre paumé dans une vallée encaissée de Nouvelle-Guinée avec un os dans le nez, on sait les mots-clefs du monde, Louis-Vuitton, Omega, aïPade, Cadilac, Goutchi... On me dit dans l'oreillette que c'est plutôt, "liberté", "démocratie". Foutaises, je maintiens que c'est American Express, Champagne, Doltchéegabbana !
Chacun sur terre sait maintenant qu'il est de plus beaux pays que le sien, de bien meilleures possibilités ailleurs, de conditions de vie tellement supérieures qu'il n'est même pas la peine d'en mesurer l'écart. Au sortir de la deuxième guerre mondiale, le brassage des gens commençait à diffuser ces écarts. C'est ainsi que progressivement la doctrine libérale victorieuse agrandit son champ d'action en passant de l'organisation mercantile des marchés au développement massif. Le GATT de 1947, ancêtre de l'OMC et donc le premier élan de mondialisation, visait à fluidifier le commerce international de la zone OCDE en abaissant les obstacles douaniers pour élargir les marchés de biens, affaisser les prix au consommateur et soutenir l'emploi dans les niches d'atouts. En 1994, les pays signataires étaient passés de 23 au départ à 120, et on s'aperçut que le régime libéral avait favorisé pour servir ce grand marché le décollage d'industries manufacturières dans la partie la plus grouillante du Tiers-Monde, celle que tous les géographes condamnaient, l'Asie du Sud-est. L'idée fut généralisée avec l'OMC.
La mise en application des idées libérales ne date que de 60 ans, peu de choses pour "refaire le monde", et on voit bien l'état inachevé du chantier global. Mais la vaccination du Tiers-monde au progrès possible a modifié les comportements dans les pays du Sud. De la revanche sur son propre sort injuste, on est passé à la mobilisation personnelle de ses moindres talents pour entrer dans la vie économique active et acheter la Rolex de Séguéla. Certains peuples ont des prédispositions, d'autres s'éduquent. Et les exemples fleurissent de réussites acquises autour de soi par le travail, donnant envie de s'y mettre soi-même. Ainsi l'amélioration des conditions de vie est-elle palpable, à proximité, et déjà moins accessible à l'autre bout du monde seulement. Il faut poursuivre dans ce sens pour que l'écart ressenti entre les conditions vécues et les conditions rêvées ne rémunère plus le déracinement, et que chacun soit persuadé d'une amélioration accessible par l'effort.
En conclusion
Démondialiser c'est freiner l'activité économique du Tiers-Monde, voire stopper l'espoir. Des milliards de gens connaissent l'espoir, pour eux ou pour leurs enfants. Stoppons-le et verrons-nous sourdre alors dans notre village global des insatisfactions telles que l'injustice ne pourra être apaisée que par la violence du Sud contre le Nord. Et le monde prendra feu. Juste pour la petite histoire, quand le général De Gaulle retira la France du GATT en 1963 pour marquer sa différence as usual, le tollé mondial fut tel contre le protectionnisme immoral des Français que le même général réintégra dare dare l'accord la même année, malgré l'appui de notre bombe atomique !
La globalisation fait accéder le monde entier à la vitrine magique des belles choses. Il est facile de comprendre qu'à l'égalité des envies doit répondre, sinon l'égalité des conditions de leur satisfaction, du moins l'espoir d'y parvenir. L'espoir fait vivre... en paix. M. Montebourg est court, même si la globalisation est en train de se faire à notre détriment, parce que c'est imparable sauf troisième guerre mondiale. S'il y a des moyens de participer, c'est par l'offensive économique à outrance ; nous y reviendrons, mais c'est une question de burnes, presque dire impossible avec les gens en cour.(ces deux derniers paragraphes ont été postés sur Newsring)