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anti-national - Page 1116

  • Syrie : la guerre des mots et des images

    Vous ne le saviez sans doute pas. Et pour cause. Dans ce pays-là, il y a eu 250.000 disparitions forcées en 20 ans dont 34.467 entre 2005 et 2010. Dans une seule fosse commune située près d’une caserne militaire, pas moins de 2000 corps ont été retrouvés. Des opposants politiques ont été donnés en pâture aux caïmans, des rebelles jetés vivants dans des fours crématoires, des syndicalistes éliminés par milliers, des villages bombardés par l'aviation, des jeunes ramassés dans la rue, emmenés en forêt, exécutés puis habillés par leurs assassins en combattants pour faire croire qu’ils ont été tués lors d’accrochages militaires, des militants des droits de l’homme dénonçant la barbarie abattus en pleine rue, des bourreaux du peuple bénéficiant de l’impunité, près de 600.000 personnes déplacées entre 2010 et 2011. Nous avons là toutes les caractéristiques d’une dictature qui assassine son peuple. Et pourtant, ce régime-là n’est jamais décrit comme tel par nos médias. Normal, c’est l’État colombien, enfant gâté de Washington, Paris et Tel Aviv. En somme, un régime ami…

     

    Pour savoir si nos médias sont réellement libres comme ils le prétendent, rient de tel que de comparer le traitement médiatique des conflits qui déchirent la Colombie, État aligné au « monde libre » et la Syrie, vilain petit canard de l’axe du Mal.

    Quand les médias occidentaux parlent de la Syrie, le mot « chabbiha » désignant les forces civiles loyalistes revient en boucle. Les chabbiha sont accusés de crimes barbares pour le compte de Damas.

    Mais avez-vous seulement entendu parler des Autodéfenses unies (AUC), des « Bacrim » ou de la Force Oméga qui sévissent quotidiennement en Colombie ?

    Dans les médias occidentaux, il est interdit de parler de « révolution » et d’insurrection populaire en Colombie.

    En revanche, les chirurgiens esthétiques de TF1, RTL ou France 24 travaillent d’arrache-pied pour relooker les djihadistes à l’œuvre en Syrie en zapatistes fleur bleue.

    En Colombie, les centaines de milliers de paysans pauvres, d’indigènes qui sont engagés à des degrés divers dans la résistance armée n’auraient rien à voir avec le peuple.

    En revanche, l’insurrection anti-baassiste serait la « révolution » de « tout un peuple » et ce, malgré l’existence de millions de citoyens syriens qui expriment une hostilité farouche envers l’opposition et une loyauté sans faille envers le gouvernement.

    Notre presse qualifie la révolution colombienne de « terrorisme », de « gang », de « maffia » ou encore de « narco-guérilla ». Elle est pourtant plus émancipée et moins dépravée que la prétendue « révolution syrienne », cette malheureuse courtisane enfermée dans le harem des rois du Golfe.

    Marie Delcas, correspondante du quotidien Le Monde (30 mai 2012) titrait : « La menace des FARC plane toujours ».

    Imaginez-vous un seul instant que l’Armée syrienne libre soit considérée comme une menace ?

    Lorsque la dictature colombienne commet des crimes, elle est toujours excusée. Dans le cas du régime terroriste de Bogotá, il n’y a ni indignation, ni sanction, ni résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, ni menace d’intervention militaire, ni campagne de sensibilisation en faveur des victimes de la dictature, ni discussion sur l’armement des rebelles, ni fourniture de « matériel non létal ».

    Ne vous risquez surtout pas à défendre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), principal mouvement de résistance contre le régime de Bogotá, vous finiriez derrière les barreaux pour apologie du terrorisme et pire encore, excommuniés par l’Inquisition bobo pour blasphème idéologique voire hérésie stalinienne.

    Par contre, défendre les égorgeurs, les dépeceurs, les pillards, les génocidaires d’Al Nosra ou de l’ASL qui massacrent le peuple syrien avec l’aide de la CIA, des monarchies obscurantistes du Golfe et des gouvernements européens n’ayant pas plus d’estime pour leur propre peuple que pour le peuple syrien, ça c’est humaniste.

    Si vous parlez de résolution politique du conflit en Colombie, vous serez soupçonné de sympathie envers les FARC parce que « l’on ne négocie par avec des terroristes ». Et si vous parlez de résolution politique du conflit en Syrie, vous serez soupçonné de sympathie envers le président Assad parce que « l’on ne négocie pas avec des dictateurs ».

    Last but not least, les victimes de la répression du régime syrien ont droit à toutes les larmes et c’est légitime. Mais jamais les victimes du régime colombien. Eux n’ont ni voix, ni rêve, ni visage.

    Vous avez dit conditionnement idéologique ?

    Vous avez dit indignation sélective ?

    Bahar KIMYONGUR  http://www.legrandsoir.info

     

  • L’aigre parfum de la peur du peuple

    « Il faut du courage en politique. François Hollande, pas plus que Nicolas Sarkozy avant lui, n’en a. Il est nécessaire de parler franchement aux Français, et leur dire qu’il faut pour notre pays une rupture majeure, une restauration de la souveraineté dans tous les domaines. » Marine  Le Pen  a résumé dans son communiqué de réaction à l’allocution télévisée du chef de l’Etat ce que les Français sont de plus en plus nombreux à penser. Attendu devant les studios de France télévision par 3000 opposants au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels selon France info, dont de nombreux jeunes et des militants du FNJ, M. Hollande n’a pas convaincu lors de  sa prestation télévisée,  au-delà des permanents du Parti socialiste. L’Afp résumait quelques éditoriaux dont la sévérité est à la hauteur de l’inquiétude du petit monde médiatique devant l’incapacité de la gauche au pouvoir à sauver ce Système à bout de souffle.

     Intervention « fade », « absence de pédagogie », « une étonnante confiance » au regard de la situation économique et sociale a écrit Éric Decouty dans Libération. « Le chef de l’État (…) a expliqué en substance qu’une politique qui ne marche pas peut, qui sait, marcher un jour » a relevé Paul-Henri du Limbert du Figaro.« Cela fait un peu Monsieur Bricolage », a relevé Jean-Pierre Ténoux, l’éditorialiste de L’Est républicain . « Il s’est contenté d’ajuster la nappe, de déplacer quelques couverts… Du pur Hollande » , analyse Bruno Dive (Sud-Ouest). « Quand la terre tremble », note Dominique Jung (Les Dernières Nouvelles d’Alsace), « il est difficile de se passionner pour le réaménagement de la cuisine et du salon, aussi pertinent soit-il. C’est le drame de cette présidence ».

     Selon des propos rapportés par l’Express, Arnaud Montebourg reprochait pour sa part début décembre à Jean-Marc Ayrault de « (gérer )la France comme le conseil municipal de Nantes » et affirmait dans la foulée à François Hollande qu’il avait nommé « un élu local à la tête du gouvernement (…) Il a l’envergure d’un élu local, il aurait dû rester un élu local ! »

     Même le député PS de Paris et proche de Julien Dray, l’avocat Pascal Cherki, demandait il ya quelques jours à François Hollande, d’ « arrêter de jouer petit bras » et de nous servir sa «novlangue imbitable » « Quand on est président de la France, on n’est pas conseiller général de canton, on prend la mesure de la situation et on change de braquet. » « François Hollande n’a pas été élu pour conduire le peuple français sur le chemin sans fin de l’austérité et de la rigueur. Ce n’est pas cela le rêve français. » Trente ans de carte au PS avant de s’en apercevoir, bravo M. Cherki !

     Changer de braquet ou changer de monture ? Dans le débat animé par Yves Calvi qui a suivi l’intervention de M. Hollande sur France 2, Jean-François Kahn a assez bien posé le problème fondamental qui se pose à ce gouvernement, et au-delà à tous les partis qui par idéologie et fossilisation intellectuelle ne parviennent pas à sortir du schéma mortifère de l’euromondialisme.

     M. Hollande, a expliqué en substance M. Kahn,  est « l’homme d’un Système » qui expose aux Français qu’il s’agit de poser « une rustine » sur « le vélo » ou de réparer « son dérailleur », alors que la question de fond qui se pose, et que se pose chaque jour davantage nos compatriotes , est celle de savoir si ce n’est pas plus justement de « vélo », c’est-à-dire de logiciel, dont il faudrait changer.

     Et ce ne sont pas les derniers chiffres publiés par l’Insee qui inciteront à penser le contraire. En 2012, le déficit public notifié s’élève ainsi à 4,8 % du PIB et la dette publique a continué d’exploser atteignant fin 2012 un nouveau record à 90,2% du PIB (85,8% en 2011).La Commission européenne prévoit que le déficit de la France atteindra 3,7% du PIB fin 2013 puis 3,9% fin 2014 si aucune nouvelle mesure n’est prise. La dette atteindrait selon elle 93,4% du PIB fin 2013 et 95,0% fin 2014 !

     Dans ce contexte de chute accélérée, de bonnes âmes s’ingénient à réveiller de vieux démons et de remettre sur la table de vieux fantasmes, lesquels à dire vrai, sont régulièrement, voire quotidiennement ressortis du placard pour faire peur au bon peuple tenté de renverser la table.

     Figure médiatique de cette doxa social-démocrate européiste qui ruine la France depuis Giscard, le journaliste Alain Duhamel a pondu dans Libération le 27 mars un de ses papiers dont il a le secret. En adepte de la fausse symétrie, il met dans le même sac l’opposition nationale et les petites phrases de Jean-Luc Mélenchon et affirme sentir « la résurgence de l’aigre parfum des années 30 »

     « Comme dans les années 30, c’est l’Europe tout entière qui frémit et se cabre. Partout, la tentation des nationalismes réapparaît. Elle pollue déjà lourdement les Balkans et l’Europe de l’Est. Elle rôde chez les conservateurs britanniques. Sur le continent, la xénophobie gagne, l’immigré redevient plus que jamais le bouc émissaire, la démagogie s’épanouit dans l’Europe latine »

     Pour preuve dans notre pays du retour de l’innommable, M. Duhamel cite certes la phrase, à dire vrai bien anodine de M Mélenchon sur un Pierre Moscovici qui « parle le langage de la finance internationale », mais aussi « L’imposante manifestation contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux homosexuels (qui) a drainé une foule immense, nettement plus politisée qu’auparavant (…). A côté de l’opposition politique et de l’effervescence sociale, voilà une contestation sociétale de masse qui entre en jeu. Symptôme supplémentaire de crise. »

     Et «au premier plan, la progression spectaculaire des votes d’extrême droite à l’occasion de l’élection législative partielle de l’Oise (…) . L’extrême droite se fortifie, atteint un niveau qu’elle n’avait jamais obtenu et peut effectuer une nouvelle percée l’an prochain aux élections municipales et surtout européennes. Jamais, depuis justement les années 30, elle n’avait pesé aussi lourd. La crise la ressuscite. »

     Ce que ressuscite la rapidité avec laquelle cette crise développe ses ravages, crise que le FN avait anticipé constate Bruno Gollnisch, c’est bien en effet l’urgence d’une alternative aux diktats bruxellois, au mondialisme.Répétons-le, il faut toute la mauvaise foi et la panique des rentiers du Système pour voir dans cette prise de conscience le retour aux années noires,  obsessions malsaines d’esprits sclérosés.

     Ce que sentent les Français et les Européens, plus ou moins confusément, comme nous l’avons vu dernièrement en Italie avec l’émergence d’un populisme de la colère et de la révolte, c’est que cette Europe là fait fausse route et les entraîne vers le chaos. Ce qu’ils veulent c’est reprendre en main leur destin et un Etat fort, stratège, indépendant,  qui défendent leurs libertés, leur souveraineté, leur identité, leurs traditions. Ni plus, ni moins.

    http://www.gollnisch.com

  • Manifestation exceptionnelle ce jeudi soir devant France télévision, pour accueillir Hollande

  • Manif pour tous : Pourquoi le 24 mars 2013 va entrer dans l’Histoire de France

    Par Jean-Baptiste Giraud , directeur de la rédaction

    Non, ce n’est pas une incatation auto-suggestive, mais une analyse politique réflechie de la situation pré-révolutionnaire dans laquelle notre pays, la France, se trouve désormais, quatre jours après la manifestation historique du 24 mars 2013,...

    ...et à quelques heures [publié le 28 mars] de l’intervention télévisée du président de la Républiquedont personne n’attend rien. En particulier pas les 51 % de Français qui pensent que François Hollande est un mauvais président, selon un sondage CSA pour BFM TV.

    Dimanche, 300 000 Français - selon l’estimation des commissaires politiques de la Stadt Sicherheit (Stasi) parisienne, 1,7 million selon les organisateurs bénévoles improvisés de la Manif pour tous - 1 million si l’on accepte le principe d’un compromis en faisant la moyenne des deux, sont "montés" à Paris pour défendre... non pas des intérêts catégoriels mais un principe, une vision de la Société.

    Retenez bien ceci : pour la première fois, un mouvement populaire, assis sur une myriade de structures associatives embryonnaires, dont aucune n’a été conçue pour organiser et piloter un mouvement de cette ampleur, a su lever une armée d’hommes, accompagnés de leurs femmes, enfants et parents puisque la manifestation était prévue et présentée comme "familiale".

    Une armée qui, jusqu’au 24 mars 15h00, était effectivement totalement pacifique, bien que déjà considérablement échauffée par le camouflet de Valls Mielke (Erich Mielke était ministre de la sécurité intérieure de la RDA en 1989, NDLR) qui a fait interdire les Champs-Elysées, mais aussi la moitié de la place de l’Etoile, pourtant promise par le préfet de police de Paris, moins de quatre jours avant la manifestation. [...]

    La suite sur Economie matin

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • Hollande sur France 2: un Monsieur Bricolage sans audace

     La prestation télévisée de François Hollande n'a pas convaincu les éditorialistes, qui la jugent "fade" et fustigent le manque d'"audace" du chef de l'État, qui dégaine une "boîte à outils" à la "Monsieur Bricolage" face à une crise et une colère profondes.

    Pour de nombreux éditorialistes, le chef de l'État ne s'est pas montré à la hauteur de la situation, car, résume Jean-Michel Servant (Le Midi Libre) il lui "manque encore l'essentiel pour vaincre la crise : l'audace du combattant".¢

    "Nul ne s'attendait à des annonces fracassantes", souligne Éric Decouty dans Libération, mais l'intervention télévisée du président s'est révélé "souvent fade, presque banale" et a été marquée par une "absence de pédagogie" et "une étonnante confiance" au regard de la situation économique et sociale.

    Paul-Henri du Limbert (Le Figaro) enfonce le clou: "l'Élysée avait prévenu : il ne fallait pas attendre monts et merveilles de l'intervention télévisée du chef de l'État. On ne peut lui donner tort. Fidèle à sa manière, le chef de l'État n'a pas dit un mot plus haut que l'autre, et il a expliqué en substance qu'une politique qui ne marche pas peut, qui sait, marcher un jour".
    "Contre la crise qui ravage tout sur son passage, François Hollande s'arme, dit-il, d'une nouvelle +boîte à outils+", ironise l'éditorialiste du Figaro, mais le président dispose de "petits tournevis" et de "clous de tapisserie, quand il faudrait des ponceuses et des rabots".

    "Cela fait un peu +Monsieur Bricolage+", s'amuse Jean-Pierre Ténoux (L'Est Républicain), qui juge que M. Hollande "est resté comme toujours prévisible".

    "Pour le président, +la boîte à outils existe, il suffit d'un peu de patience pour obtenir des résultats+. Mais les Français n'en ont plus", assène Hubert Coudurier (Le Télégramme).
    Tout cela ne constitue ni "un tournant du quinquennat", "ni le +changement de braquet+ attendu par la gauche du PS", déplore Hervé Favre (La Voix du Nord).
    "Une fois encore", François Hollande "n'a pas écouté les conseils de ceux qui lui suggéraient de renverser la table et d'annoncer des mesures fortes", analyse Bruno Dive (Sud-Ouest). "Il s'est contenté d'ajuster la nappe, de déplacer quelques couverts... Du pur Hollande".
     "Quand la terre tremble", note Dominique Jung (Les Dernières Nouvelles d'Alsace), "il est difficile de se passionner pour le réaménagement de la cuisine et du salon, aussi pertinent soit-il. C'est le drame de cette présidence".
    "Les millions de téléspectateurs de France 2, hier soir, ne caressaient pas d'illusions en écoutant François Hollande", renchérit Patrick Apel-Muller (L'Humanité). "Mais l'exercice de pédagogie soigneusement préparé par les experts de l'Élysée a semblé tourner à vide" et le président "sensible aux appels des milieux patronaux ou conservateurs" reste en revanche "sourd à la colère larvée qui parcourt le pays".¢
  • Manif pour Tous : un piège tendu aux manifestants ? Une milice de la mairie de Paris ?

    Y a-t-il eu réellement un piège tendu aux manifestants ? Existe-t-il une « milice de la mairie de Paris », comme le disent certains CRS ? Voilà les questions soulevées par le témoignage de Françoise Besson, avocate au Barreau de PARIS sur les évènements survenus lors de la Manif Pour Tous du 24 mars 2013, à Paris.

    J'ai participé à la manifestation d'hier, en portant ma robe d'avocat. N'ayant pu rejoindre le groupe des juristes, au début de la manif, ne pouvant accéder à l'avenue de la Grande Armée, totalement saturée, j'ai tenté de rejoindre l'avenue Foch par l'avenue Victor Hugo mais un barrage bloquait l'accès tant en direction de l’Etoile qu'à la rue de Traktir.
    Alors que la foule devenait plus dense et demandait à rejoindre l'avenue Foch, ses premiers rangs (j'étais au 1er rang en train de discuter avec un gendarme) ont fait l'objet de projections de gaz lacrymogène, des pères de famille ont été molestés par certains gendarmes, et emmenés vers des camions en dépit de mes protestations courtoises mais fermes et des effets des gaz.¢
    L'accès à l'avenue Foch a finalement été autorisé. J’ai tenté d'accéder à l'avenue de la Grande Armée par la rue Rude, et après plusieurs essais infructueux, y suis parvenue. La foule était si dense qu'une ouverture étroite avait sans doute été autorisée pour accéder à la Place de l'Etoile, quasiment vide vers 15h environ.
    La place s'est remplie peu à peu sans jamais être comble, le gros de la foule restant massé derrière le podium de l'Avenue de la Grande Armée.
    Sur la place, avec quelques autres confrères, j'ai eu vent du "gazage" de Christine BOUTIN, qui venait de se produire, puis assisté à celui, sans aucune sommation, d'enfants, de personnes âgées, de manifestants qui, quelques instants auparavant discutaient paisiblement avec les forces de police.
    Pourtant, un CRS auquel j'avais posé la question aux alentours de 16h m'avait dit qu'il n'avait eu connaissance d'aucun acte de violence de la part des manifestants.
    Plus tard, j'ai un vu qu'un cordon de police venait de barrer la partie gauche (en venant de l'Etoile) de la rue de Tilsit : or des personnes cherchaient à quitter les lieux pour rentrer chez eux en traversant la place de l'Etoile : un passant m'a signalé que cela se passait mal et je me suis approchée avec deux confrères.
    En effet, ceux qui tentaient de franchir ce barrage en ont été empêchés de la manière la plus brutale par des policiers, certains en uniformes, d'autres en civil qui ne portaient qu'un brassard rouge avec l'inscription "POLICE".

    J'ai vu une policière "gazer", sans aucune sommation, des gens à bout portant, les pousser violemment jusqu'à les faire tomber tandis qu'un de ses collègues à brassard rouge les frappait avec un bâton.

    Gazée à nouveau, je me suis interposée en disant à ces policiers qu'ils violaient la les règles les plus élémentaires, en s'attaquant à des gens non violents qui ne cherchaient qu'à rentrer chez eux.
    Cela n'a servi à rien. Je suis donc allée prévenir des CRS alignés pour interdire de contourner l'Arc de Triomphe par la droite: ils ne m'ont d'abord pas crue, puis certains paraissaient gênés, d'autres m'ont dit qu'il pouvait s'agir de "LA MILICE DE LA MAIRIE DE PARIS"!
    Je leur ai dit que je ne manquerai pas de témoigner de ce que j'avais vu.
    Certes l'accès aux Champs Élysées avait été interdit, mais en pratique, celui à l'Etoile a été autorisé en milieu d'après-midi parce-que l'espace prescrit aux manifestants était notoirement insuffisant, ce qui devenait dangereux pour eux.
    On avait le sentiment, peu avant la fin officielle de la manifestation, que les forces de police se préparaient à tendre un piège aux manifestants qui, ne pouvant accéder à l'avenue de la Grande Armée, ni même à l'Arc de Triomphe, s'étaient massés sur la partie des Champs entre le barrage de CRS de l'Etoile et le Rond-Point, comme à ceux qui, sortant de l'avenue de la Grande Armée, seraient tentés de les rejoindre.
    J'ai ensuite appris qu'en effet, nombreux sont ceux qui ont été gazés puis chargés sans sommation préalable, certains, matraqués, alors qu'assis, près du Rond-Point, ils discutaient et chantaient.
    Pire, ils ont eu beaucoup de mal à s'échapper des Champs étant rappelé que la plupart des stations de métro proches demeuraient fermées et que la police barrait plusieurs rues adjacentes.
    Comme tous mes confrères, professeurs de droit et magistrats présents, j'ai été choquée par les agissements des forces de police et parfois même de gendarmerie.
    Comme eux je pense que cette manifestation n'était pas souhaitée par le gouvernement qui a tout tenté pour la désorganiser, provoquer des actes réellement répréhensibles de la part des manifestants et ainsi les décrédibiliser.
    Or, je n'ai vu aucun manifestant attaquer physiquement les forces de police mais plutôt s'en défendre.
    Si les manifestants n'avaient pas été aussi corrects, les débordements auraient eu des conséquences nettement plus graves.
    Pour résumer, j'ai assisté à un déni de démocratie, à la violation de règles élémentaires de notre droit, à des scènes choquantes.
    Quant à ceux qui trouvent choquants d'y avoir emmené des enfants, je rappelle qu'il s'agissait d'une manifestation de familles pour défendre LA famille : celle du 13 janvier s'était bien passée parce que le gouvernement avait autorisé une quasi libre circulation.

    Enfin, je n'ai eu vent d'aucun acte de vandalisme.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Rejet du mariage gay : Rebeyne en première ligne contre Christiane Taubira à Lyon

    LYON (NOVOpress) - N’en déplaise à la gauche et au gouvernement, le Printemps français n’est pas près de s’éteindre. Pour preuve, près de 500 personnes se sont mobilisées en très peu pour signifier au Garde des Sceaux Christiane Taubira qu’il était encore de temps de retirer cette loi qui nous touche à notre identité en s’attaquant à l’un de ses piliers, la famille.

    Venue assister à la représentation de l’Opéra “Claude”, dont le livret est de Robert Badinter, le ministre de la Justice, pourtant fortement entourée de policiers, a vu son véhicule bloqué par les manifestants, au premier rang desquels se trouvaient les Identitaires de Rebeyne (Génération identitaire Lyon).

    Comme dimanche, face à la révolte et à la colère, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes.

    http://fr.novopress.info

  • Athènes : l’Aube dorée manifeste contre la télévision anti-nationale

    Athènes : l’Aube dorée manifeste contre la télévision anti-nationale

    ATHENES (NOVOpress) - Mega TV est la principale chaîne de télévision privée grecque, l’équivalent de TF1. Ses programmes promeuvent systématiquement le mondialisme et le métissage, notamment par la programmation de téléfilms turcs.

    Le soir du 25 mars, jour de la fête nationale, qui commémore le soulèvement de la Grèce contre l’empire ottoman en 1821 et la guerre d’indépendance, Mega TV a décidé de diffuser la série turque, Fatmagül’ün Suçu Ne? (« Quel est le crime de Fatmagül ? »), qui raconte les malheurs d’une jeune fille turque victime d’un viol collectif, puis contrainte à un mariage forcé.

    Pour protester contre ce qu’il considérait comme une insulte à la Grèce, le parti nationaliste Chryssi Avghi [l'Aube dorée, NDLR] a appelé à manifester. Plusieurs milliers de Grecs ont défilé puis se sont rassemblés, à la lumière des flambeaux, devant le siège de Mega TV, protégé par des centaines de policiers anti-émeutes. Après des discours prononcés par plusieurs députés du parti, un drapeau turc a été symboliquement brûlé (photo ci-dessus). Les manifestants ont ensuite chanté l’hymne national.

    Crédit photo : Aube dorée

    http://fr.novopress.info/

  • Exclusif : la défense va[-t-elle] sauver les meubles contre les exigences de Bercy (actualisé) ?

    Le "scénario Y" a été validé ce matin en conseil de défense.

    Un conseil de défense s’est réuni ce matin à l’Elysée (1) au cours duquel un premier arbitrage extrêmement important a été rendu. Le "scénario Y", celui avancé par le ministère de la défense, a été validé.

    En revanche, l’autre hypothèse, dite scénario Z, défendue par Bercy n’a pas été approuvée comme nous l’évoquions précédemment sur ce blog. Globalement, la défense va donc sauver les meubles, même s’il faut rester prudent. Des coups de théâtres sont possibles, jusqu’à la décision finale sur le Livre balnc qui doit intervenir le 10 avril. Le président de la République pourrait néanmoins évoqué ce sujet lors de son intervention télévisée, demain soir.

    Au cours des six prochaines années (2014-19), les crédits de la défense devraient être en moyenne d’environ 30 milliards par an. Une partie de cette somme - de l’ordre de 3 à 5 milliards sur l’ensemble de la période - proviendra de "recettes exceptionnelles", comme cela avait déjà le cas lors de la précédente loi de programmation. Après les fréquences et l’immobilier, on parle aujourd’hui de vendre les participations de l’Etat dans les entreprises de défense. [...]

    La suite sur Secret Défense

    En contrepoint, l’analyse de Novopress

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le Tournant du « 24 mars »

    Beaucoup a déjà été dit sur le « 24 mars », journée historique par l’ampleur du nombre des manifestants. Tout le monde s’accorde à dire qu’il y a eu un tournant, qui était attendu et espéré : durcissement du mouvement d’opposition au mariage homo, augmentation de la mobilisation, agrandissement du fossé entre la base et la direction de la Manif pour Tous, passage réussi sur les Champs-Elysée. Pourtant, si nous ne voulons pas que ce tournant du « 24 mars » soit qualifié, ultérieurement, de rendez-vous raté, il faudra rapidement être conscient des réalités suivantes et réagir en conséquence :

     

    Mme Barjot a torpillé le « 24 mars »

     

    Comme cela était prévisible (à condition d’avoir un peu de discernement), la leader de la Manif pour Tous a été complice de l’Etat dans l’opération de parcage des manifestants et surtout dans leur acceptation moutonnière –sauf une minorité- des limites tyranniques imposées par le Système. Il faudra se demander pourquoi.

     

    Après avoir, avant le « 24 mars », dénoncé le Printemps Français et les appels déterminés à occuper le terrain et s’imposer sur les Champs-Elysées (objectifs que Mme Barjot affichait pourtant peu avant), le jour même de la manifestation Mme Barjot a fait ‘patienter’ l’immense foule en colère, qui ne demandait qu’à marcher sur les Champs Elysées, par des appels au calme et des interventions faisant appel à la France « black-blanc-beur » et à la promotion de l’homosexualité.

     

    Comme si cela ne suffisait pas, pendant qu’une minorité toutefois importante parvenait sur la Place de l’Etoile et enfin sur les Champs-Elysées, essuyant des gaz sans distinction d’âge ou de sexe, Mme Barjot -honte à elle !- dénonçait ces manifestants à la vindicte en les stigmatisant sous l’appellation de « fachos ».

     

    Censée être apolitique enfin, la Manif pour Tous a fait parader sur la tribune des élus politiquement corrects, excluant les élus nationaux mais invitant un trotskyste à s’exprimer. La part belle était bien sûr réservée à l’UMP, qui pourtant, contrairement au Front National, ne s’est pas engagé à abroger la loi Taubira, préférant simplement une « union/alliance civile homosexuelle » chère aussi à M. Sarkozy et à Mme Barjot.

     

    Que chacun imagine où nous en serions aujourd’hui si, ce « 24 mars », Mme Barjot avait laissé (à défaut d’inciter) la foule rejoindre en masse les Champs-Elysées … ! Nous serions certainement encore sur place, des dizaines de milliers voire plus, campant et occupant le terrain à la façon des printemps arabes, mettant l’Elysée dans la quasi obligation de retirer le projet de loi à moins de vouloir risquer une véritable insurrection.

     

    Le mouvement contre la loi Taubira se poursuivant, il n’est pas trop tard pour répéter ceci :

     

    Mme Barjot travaille pour l’UMP et contre la résistance politiquement incorrecte.

    Son objectif est d’offrir à l’UMP disqualifiée un soutien massif avant les élections qui s’annoncent en 2014, sur le dos des catholiques. Ses contacts fréquents avec l’UMP, la mise en avant de leurs élus, la similitude des éléments de langage de l’UMP sur la question de la loi Taubira (opposition centrée sur l’adoption, la PMA et la GPA ; promotion d’une alliance civile homosexuelle ; dénonciation de l’extrême-droite) l’attestent clairement. Questions subsidiaires :

     

    - où était Mme Barjot quand le ministre UMP Châtel, sous la présidence Sarkozy, imposait la théorie du gender dans les manuels scolaires ? … pas d’appel à retirer la loi, pas de manif pour tous, rien …

     

    - d’où vient l’argent de la Manif pour Tous ? …

     

    Mme Barjot n’a aucune légitimité pour diriger le mouvement contre le mariage homo, mouvement composée à 95% du courant démocrate-chrétien ou catholique libéral, parfois teinté de conservatisme ; l’immense foule du « 24 mars » n’est pas la France des « gay friendly » ni des bars branchés parisiens, elle est la France des paroisses, réveillée à bon escient par une Eglise catholique de France en sursaut. Ce n’est pas Mme Barjot, mais les bergers et les fidèles des paroisses de France qui sont le levain et la sève du mouvement anti mariage homo. Or, sauf exception, la direction de la Manif pour Tous est à l’opposé de cette France des paroisses : Mme Tcheng, M. Mongibault, Mme Barjot sont non seulement des intrus mais ils n’apportent rien au mouvement anti mariage homo. Comble de l’imposture, cette direction s’est débarrassée de la représentante la plus digne de la Manif pour Tous, Mme Bourges, symbole d’une démocratie chrétienne plus engagée et audacieuse (sa présence sur les Champs Elysées le « 24 mars » le montre) qui est prête à déborder le champ légal en présence d’un Etat devenu illégitime et tyrannique, sans haine ni violences mais avec force.

     

    Mme Barjot bloque le mouvement anti mariage homo, n’ayant comme objectif que d’utiliser la masse des démocrates-chrétiens en colère au profit d’un retour de l’UMP, cantonnant les manifestants dans un légalisme moutonnier qui empêche toute réussite du mouvement ; beaucoup ont en effet compris que, contre la loi Taubira, face au mépris tyrannique du Système et aux lobbies en cause, le Système ne cèdera que devant la force du peuple français.

     

    Or cela, Mme Barjot et l’UMP n’en veulent pas, car ils savent bien que cette force du peuple (que l’Etat Sarkozy méprisa lui aussi, notamment dans l’affaire du Traité européen) ne s’arrêtera pas à la dénonciation des socialistes, mais visera aussi les libéraux. L’incroyable coïncidence de l’élection partielle dans la deuxième circonscription de l’Oise, où ce « 24 mars » le Front National remonta plus de 25 points face à l’UMP, est là pour le démontrer.

     

    La masse du « 24 mars » doit prendre les choses en main

     

    A défaut de changement de la direction de la Manif pour Tous, à défaut de chefs, la foule considérable venue de toutes nos régions françaises doit non seulement continuer à être déterminée et surmobilisée, mais aussi se conduire elle-même :

     

    - en se libérant de l’étau dans lequel Mme Barjot et ses sbires enferment le combat contre la loi Taubira,

     

    - en mettant en place également, et rapidement vu le vote proche du Sénat, une nouvelle et forte action contre cette loi.

     

    Il est incontestable que l’initiative du ‘Printemps Français’, par exemple, dès qu’elle est apparue, a montré qu’elle correspondait absolument à l’attente de la masse des opposants au mariage homo, par sa détermination sans failles et ses mots d’ordre clairs et déterminés. Quel scandale, et quel avoeu … que Mme Barjot l’ait condamné !

     

    Que le ‘Printemps Français’ donne le signal d’une nouvelle mobilisation (une occupation à proximité du Sénat, au jardin du Luxembourg ?), et il est évident que la masse se mobiliserait immédiatement, elle qui, de toutes parts, et hier encore à Guyancourt contre M. Binet, fait feu de tous bois contre la loi Taubira.

     

    Nous n’avons pas besoin d’un nouveau parcage-manif de moutons dans 2 mois, nous avons besoin d’un Printemps Français sous la forme d’une mobilisation de masse rapidement décidée et déterminée à occuper le terrain choisi jusqu’au bout, … jusqu’à enterrement de la loi Taubira. Alors le « 24 mars » restera comme le tournant avant la victoire, et non le tournant raté.

     

    Marcouf de Segons http://www.contre-info.com