Monsieur le préfet de Marseille, si les propos que vous prête Le Point sont avérés, vous êtes une ordure : « Certes, nous ne pourrons pas éviter que les gens se rendent visite les uns les autres dans une même barre d’immeubles, y explique Emmanuel Barbe, donc préfet de Marseille, parlant du ramdam qui va commencer dans trois jours. Mais, là, il s’agit d’une question de responsabilité individuelle. Il me semble que la période du ramadan permet encore plus que d’habitude de veiller les uns sur les autres ». Donc si vous avez dit ça, vous être une quadruple ordure.
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Anarchie partout désormais, par Jacques de Guillebon Rédacteur en chef de l’Incorrect.
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La pandémie, prétexte pour Emmanuel Macron à « aller plus loin, plus fort » vers le fédéralisme européen
Emmanuel Macron a appelé à « aller plus loin, plus fort » vers la souveraineté européenne, « un concept que la France pousse depuis près de trois ans ». Un concept absurde car il n’y a de souveraineté que nationale. Ce que Macron nomme la souveraineté européenne est un oxymore. Il plaide de fait pour plus de fédéralisme, alors que tout le monde peut constater que cela ne fonctionne pas. Mais pour ne pas employer ce mot répulsif, contraire au principe de subsidiarité, Macron utilise la méthode expliquée par Orwell dans son roman de 1984 : il faut appeler bien le mal et le mal bien.
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Banlieues : au diable la tiédeur !
Par Etienne Defay
Depuis l’accident ayant causé une fracture ouverte à un multirécidiviste à Villeneuve-la- Garenne, les banlieues s’embrasent à nouveau. Le feu ultra communicant touche une liste non négligeable de communes dans le 92 et le 93. Montreuil, Aulnay-sous-Bois, Villeneuve-la-Garenne, Nanterre, Gennevilliers, Asnières, Meudon, Clichy, Rueil-Malmaison, Saint-Denis, Clichy-sous-Bois, Drancy, Neuilly-sur-Marne, Montreuil, La Cour- neuve, Bobigny, Bondy, Villepinte, Fontenay-sous-Bois, Orly, Champigny, Boissy-Saint-Léger... Toute la litanie des cloaques, pardon des territoires perdus de la République, pardon à nouveau, des territoires en reconquête républicaine comme le dirait Christophe Castaner, se dévide sous les yeux impuissants des policiers, hallucinés des patriotes, sous le regard veule des politiques et biaisé des journalistes.
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Michel Onfray sur les émeutes de Villeneuve-La-Garenne : « Il y a des centaines de territoires perdus »
Interrogé sur les émeutes de Villeneuve-La-Garenne, Michel Onfray tacle la lâcheté des autorités et rappelle une vérité : « Il y a des centaines de territoires perdus ».
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De l’urgence de changer de logiciel
Voici notre quatrième intervenant, l'écrivain, chroniqueur et éditeur Philippe Randa que l'on ne présente plus aux lecteurs de Synthèse nationale...
S.N.
Philippe Randa
Le terme « mondialisme » prête souvent à confusion à notre époque où la circulation à travers le vaste monde, en durée comme en moyens, est aussi simple qu’ancrée désormais dans les habitudes des plus riches comme dans les rêves des plus pauvres. À moins d’être fou ou particulièrement mauvais de nature, on ne saurait, à l’évidence, le déplorer… et encore moins vouloir l’empêcher.
Définissons donc d’emblée le « mondialisme » : une idéologie politique visant à instaurer un État mondial, ayant aboli toutes notions de frontières, appelé parfois « village mondial » et sensé représenter un Eldorado de prospérité économique, de concorde entre tous les humains, d’accès à la consommation pour tous et surtout, béatitude suprême ! de surconsommation… Bref, une sorte de retour de l’Homme, de la femme et du transgenre si affinité au Jardin d’Eden, terrestre celui-là, mais sans l’interdit de manger les fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, puisqu’ils seront génétiquement modifiés aux normes de la Pensée unique.
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Le professeur Raoult règle leur compte aux médias
Le dernier épisode des aventures du professeur Raoult vient de sortir. Assez peu d’effets spéciaux, aucune cascade. Blouse blanche, allure de mousquetaire, une machine à café en arrière-plan. La production persiste à limiter le budget alors que le look du personnage semble tout indiqué pour un film de cape et d’épée. Pas même un seul cheval à l’horizon. De qui se moque-ton ?
Les dialogues, en revanche, méritent le détour. Notre héros s’aventure, cette fois-ci, sur des terrains jusqu’alors inexplorés lors de ses dernières interventions. Le téléspectateur frémit. « Mais que fait-il ? Non ! Il ne va pas oser ? » Eh bien, si ! Après avoir constaté la révolution du droit à la parole engendré par l’apparition des réseaux sociaux, le professeur se lance, tête la première, contre la grande méchante collusion médiatique avec cette phrase qui pourrait le voir banni à jamais des plateaux de BFM TV et de ses semblables (âmes sensibles s’abstenir) : « C’est pour ça que les médias traditionnels peuvent éventuellement qualifier de “fake news” ce qui ne sont pas les news que eux propagent. »
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Calais : Affrontements entre migrants et forces de l’ordre, deux policiers et deux gendarmes blessés
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Calais : Affrontements entre migrants et forces de l’ordre, deux policiers et deux gendarmes blessés
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Des banlieues en éruption et des policiers qui font irruption… dans une église ! Quand cessera ce cirque ?
Échange nocturne surréaliste, digne de l’Ancien Régime une heure moins le quart avant la Révolution, sur une page Facebook dédiée aux habitants de Versailles… question intriguée : « Vous entendez ces détonations au loin ? » Réponse candide : « Ce sont les Grandes Eaux du château, non ? » Sauf que le spectacle tant prisé des touristes, qui se termine traditionnellement, dans le parc, par un feu d’artifice au-dessus du bassin de Neptune a été évidemment, coronavirus oblige, annulé cette année.
N’ont pas été annulées, en revanche, de toute évidence les festivités des cités, qui n’entendent pas, elles, se priver de leurs Menus-Plaisirs.
C’est donc dans la très bourgeoise ville de Versailles, rue Hector-Berlioz, près du stade, au sein du quartier sensible de Jussieu, qui jouxte celui très résidentiel de Montreuil, que les policiers, appelés pour des blocs de béton déplacés et des poubelles en feu, sont tombés dans un guet-apens : ils ont essuyé des tirs de mortier (les feux d’artifice !), tandis qu’un véhicule était incendié et qu’une entrée de parking commençait, elle aussi, à être la proie des flammes (source policière).
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La Grèce, rempart face à l'invasion « migratoire »
Éclipsée par la pandémie de Covid-19, la « crise migratoire » ou plutôt la tentative d’invasion de la Grèce par des cohortes de migrants instrumentalisés par Erdogan n’en constitue pas moins un défi majeur pour l’ Europe. L'UE y répond par la lâcheté, quelques nations par la solidarité.
La « crise migratoire » à la frontière grecque a fait de brefs passages dans les journaux début mars, avant d'être chassée des écrans par l'arrivée d'un autre ennemi, invisible, celui-là, le coronavirus. Pourtant, la menace que fait planer la Turquie en lâchant sur les frontières européennes des dizaines de milliers de migrants agressifs est au moins aussi tangible, déstabilisatrice et mortelle que celle de la pandémie de Covid-19. C'est en tout cas ce qu'affirme le ministre turc de l'Intérieur, Sûleyman Soylu : « Les réfugiés qui traversent l'Europe seront bientôt un million, les gouvernements européens tomberont, leurs économies seront déstabilisées, leur bourse s'effondrera, ils ne pourront rien faire. »
Fin février donc, après avoir subi des revers en Syrie, où ses troupes interviennent aux côtés des djihadistes opposés à Assad, Erdogan décide de réactiver le chantage aux migrants pour arracher à l'Union européenne et à l'OTAN un soutien direct à son entreprise expansionniste. Ankara déclare « ne plus pouvoir garder les migrants » et en lâche donc 75 000 sur la frontière grecque. Rapidement, l'opération apparaît pour ce qu'elle est : l'envoi organisé et planifié d'une troupe de supplétifs pour agresser un pays voisin. Ankara a réquisitionné des cars pour acheminer lesdits migrants aux portes de la Grèce, notamment au poste-frontière de Kastanies, leur faisant miroiter un eldorado européen, menaçant - de l'aveu des intéressés - les plus récalcitrants.