
Ce jeudi après-midi, en écoutant Christophe Castaner, ministre en charge des Cultes, lors de la présentation du plan de déconfinement, c’est la question qu’on peut se poser.
Explications. Lundi après-midi, Édouard Philippe, devant les sénateurs, déclare que « le gouvernement » était « prêt à étudier la possibilité que les offices religieux puissent reprendre à partir du 29 mai ». Une petite concession, alors qu’initialement, le rétablissement du culte public ne devait pas intervenir avant début juin, ce qui avait amené la Conférence des évêques à faire part de sa déception. Petite mais pas anodine que cette concession, si elle était accordée, car elle permettrait aux catholiques d’assister à la fête de la Pentecôte, tombant le dimanche 31 mai. Après l’interdiction de fêter publiquement les Rameaux, Pâques et l’Ascension, cela serait effectivement une grande consolation.

Mieux vaut tard que jamais. La Cour des comptes a publié un audit retentissant. Retentissant parce qu’il officialise ce que tous savaient déjà. O surprise, ô rage, ô désespoir. La cohorte des Victor Hugo afghans et des ingénieurs syriens. Ces enrichisseurs de culture censés nous relever économiquement coûtent finalement à la France et aux Français la bagatelle de 6,6 milliards d’euros. Une paille !






