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anti-national - Page 341

  • L’Etat persécute ceux qui s’opposent au grand remplacement

    L’Etat persécute ceux qui s’opposent au grand remplacement

  • Le “grand remplacement” en question

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    Par Olivier Maulin

    Pour la majorité des médias et des hommes politiques de ce pays, l’affaire est entendue: la théorie selon laquelle on assisterait en en France à un “grand remplacement” de population, qui trouve de plus en plus d’écho dans la société, est un fantasme d’extrême droite reposant sur une peur irrationnelle de l’Autre, une « sinistre farce » (Hervé Le Bras) qui tire son origine dans le nationalisme de la fin du XIXe siècle et son « vieil imaginaire de purification de la société de ses éléments allogènes » (Nicolas Bancel). Et d’ailleurs « jusqu’où faut-il remonter pour être considéré faisant partie du peuple français? », questionnait la démographe Pascale Breuil, interrogée par le Monde sur ce sujet en janvier 2014, avant de conclure qu’il était « très difficile de définir qui est ou non d’origine française ». Très difficile dans les laboratoires de l’Insee, serions-nous tenté d’ajouter, car sur cette question l’homme ordinaire, guidé par son instinct, éprouve beaucoup moins de difficulté à définir les choses, et ne s’embarrasse ni de concepts, ni d’idéologie, ni même de documents administratifs dûment estampillés, et pas plus de biologie, de « race » ou de « pureté » imaginaires: est français celui qui a la nationalité française, bien sûr, pourvu qu’il vive selon les mœurs françaises.

    Le vrai fossé entre le peuple et ses élites est là, et explique largement la différence de perception de l’immigration: le premier se voit encore comme appartenant à un peuple uni par un imaginaire, des mœurs et des croyances, en dépit des origines, quand les secondes ne s’attachent plus qu’au caractère juridique de la nationalité. Pour le dire plus crûment: une femme voilée de la troisième génération issue de l’immigration musulmane sera française aux yeux des démographes (et des statisticiens), mais demeurera largement « étrangère » dans la conscience d’une grande partie des Français, posant, à une certaine échelle, le même problème que celui de l’immigration stricto sensu : la destruction progressive d’une civilisation et d’un mode de vie au profit d’une autre civilisation et d’un autre mode de vie; c’est le « grand remplacement » théorisé pour la première fois par l’écrivain Renaud Camus en 2010, lequel y voit « le choc le plus grave qu’ait connu notre patrie depuis le début de son histoire puisque, si le changement de peuple et de civilisation, déjà tellement avancé, est mené jusqu’à son terme, l’histoire qui continuera ne sera plus la sienne, ni la nôtre ».

    Le problème, c’est que certains partisans de cette théorie sont dans un tel état de fébrilité qu’un petit vade-mecum d’aide et de conseils juridiques aux migrants trouvé chez des militants associatifs devient pour eux la preuve irréfutable du complot visant à nous « grand-remplacer »! Bref, entre les partisans du « tout va très bien madame la marquise » et ceux du « tous musulmans dans quinze ans », il est difficile de s’y retrouver.

    C’est dire tout l’intérêt du dernier livre de Jean-Paul Gourévitch qui a décidé de prendre au sérieux cette théorie, de la confronter à des chiffres sourcés et à des faits avérés et « d’expliciter les enjeux des deux questions majeures qui sont le support de la théorie du “grand remplacement”: les migrations et l’islam », le tout sans passion et sans parti pris, laissant in fine le lecteur se forger sa propre opinion. Les collègues de ce spécialiste de l’islam et des migrations feraient bien de s’inspirer de l’objectivité de son approche qui apporte un peu d’air frais à une époque où, comme le dit Renaud Camus, il ne s’agit plus de se poser la question « est-ce vrai ? » mais « a-t-on le droit de le dire ? ».

    S’intéresser sérieusement à la question du « grand remplacement » nécessite bien entendu de commencer par s’arrêter aux chiffres de l’immigration et c’est là que tout se complique. Le problème des statistiques, on le sait, c’est qu’on leur fait dire ce que l’on veut (« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées », disait Churchill), mais c’est aussi et surtout qu’elles ne procèdent pas des mêmes critères selon qu’elles sont produites par les instituts officiels français sur l’immigration (Insee et Ined), les organismes internationaux (Eurostat, Frontex...) ou les organisations non gouvernementales spécialisées (Migrinter, Migration Watch, Migration Policy Group...), si bien qu’il faut les confronter à d’autres études pour se faire une idée du pourcentage d’immigrés vivant dans notre pays. Gourévitch en profite pour dénoncer les grossières manipulations de l’Insee et les approximations de nombreux journalistes qui s’emmêlent les pinceaux avec les chiffres, volontairement ou non.

    Après avoir analysé et critiqué les données disponibles, l’auteur retient les chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Offi) publiés en octobre 2018 et établissant à 11 % de la population résidente la part des immigrés en France, 25 % si on prend en compte les enfants de la seconde génération issue de l’immigration. À quoi il faut ajouter l’indicateur conjoncturel de fécondité établi à 1,88 enfant par femme en 2017, moins de 1,8 pour les femmes descendantes d’autochtones, 2,02 pour celles descendantes d’immigrés et 2,73 pour les femmes immigrées.

    Un quart de la population en lien direct avec l’immigration et une dynamique démographique, ce n’est plus tout à fait le fantasme dénoncé par la presse bien-pensante, mais ce n’est pas non plus le « grand remplacement ». La vraie question à ce stade est de savoir si cette minorité n’exerce pas un pouvoir d’attraction supérieure à sa représentativité; autrement dit, si elle n’est pas dans une dynamique culturelle propice à imposer sa culture et ses mœurs à la culture et aux mœurs des Français autochtones.

    Parmi les immigrés ou fils d’immigrés résidant en France, Gourévitch estime entre 7,5 millions et 9 millions le nombre de musulmans, avec une population plus jeune de treize ans en moyenne; 41 % d’entre eux se déclarent croyants et pratiquants, 34 % croyants mais non pratiquants et 25 % d’origine musulmane ou sans religion, les deux tiers pratiquant néanmoins le ramadan.

    Pour les historiens de l’immigration Patrick Weil et Gérard Noiriel, les différentes vagues d’immigration ont toutes créé des tensions et suscité des peurs avant de se fondre dans le “creuset français” et il n’y a aucune raison pour que cela change. Pourtant, il est possible que cette certitude orgueilleuse concernant l’attractivité du modèle républicain “universel” et la croyance en une condamnation inéluctable de la religion par la modernité soient le péché originel des politiques d’immigration. Ils finiront par mettre leur religion en sourdine et par s’intégrer, nous répète-t-on depuis quarante ans. Sur le terrain, c’est pourtant l’inverse qui s’observe, avec une affirmation de plus en plus forte de « l’identité musulmane » et un fossé de plus en plus béant entre les modes de vie des immigrés et personnes issues de l’immigration récente, et ceux des autochtones. Dans les territoires où ils sont majoritaires, les musulmans ont tendance à s’affranchir des lois de la République et à imposer leurs coutumes et leurs modes de vie, ce qui a valu cette célèbre mise en garde du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, le jour où il quittait son ministère : « Je suis allé dans tous ces quartiers [...], la situation est très dégradée et le terme de reconquête républicaine prend là tout son sens. Aujourd’hui, c’est la loi du plus fort qui s’impose, celle des narcotrafiquants et des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République. [...] Dans la périphérie parisienne, on ne peut plus continuer à travailler commune par commune, il faut une vision d’ensemble pour recréer de la mixité sociale parce qu’aujourd’hui on vit côte à côte et je crains que demain on ne vive face à face. » Un face-à-face qui n’attendra qu’une étincelle pour se transformer en affrontement et qu’un homme d’État digne de ce nom devrait tout faire pour éviter.

    Le Grand Remplacement, réalité ou intox ?de Jean-Paul Gourévitch, Pierre-Guillaume de Roux, 252 pages, 23 €.

    Source : Valeurs actuelles 29/08/2019

  • Le Politiquement Correct comme révisionnisme permanent

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Le Politiquement Correct efface notre histoire et, quand d’aventure il l’enseigne, il la manipule. Le but bien sûr est d’une part de la faire concilier avec la France que cette idéologie mondialiste veut imposer — une France métissée — et d’autre part de flagorner les populations issues de l’immigration. Cela les conforte dans l’idée qu’elles ont « des droits sur nous », et le pays des devoirs. La commémoration du débarquement de Provence en a été l’illustration de l’été.

    Un mensonge historique

    La Macronie a tout fait pour installer l’idée que la France avait été libérée par des troupes de couleur et que le rôle de ces dernières avait été minimisé sinon ignoré. C’est faux, toute personne d’un certain âge sait que l’armée de l’empire a été glorifiée dans son rôle quand on enseignait encore l’histoire. Mais ce révisionnisme est avéré de plus par la volonté de ne pas évoquer, aux cotés des autres contingents, le formidable engagement des Européens de nos départements d’Algérie. Pour la plupart issus des Chantiers de Jeunesse créés par Vichy et mobilisés par le général Giraud, ils constituèrent la moitié des effectifs français.

    Mais comment rappeler le rôle de ces Européens qui sont morts pour libérer une patrie ingrate, laquelle ensuite les abandonnera dans une des plus honteuses trahisons de l’histoire de France ? Il est plus facile de mettre en avant les musulmans d’Afrique du Nord ou les troupes subsahariennes. Macron a résumé son objectif politique en affirmant que « la France a une part de l’Afrique en elle ». Ce qui est sûr, c’est que l’Afrique a une part de la France en elle et que c’est cette part de notre empire colonial qui s’est retrouvée en Provence.

    Ce révisionnisme historique tend à conforter l’image permanente que les médias renvoient du pays. Cet été de canicule et de départs en vacances l’a illustré également. Les chaines d’information ont chaque fois privilégié dans leurs interviews des Français de la diversité souffrant de la chaleur — mais oui ! — ou partant en vacances. Comme les publicités, cette préférence étrangère vise évidemment à convaincre que le pays est indiscutablement multi-ethnique, et que de plus ces Néo-Français si intégrés qu’ils souffrent plus encore de la canicule que les indigènes, sont tous sympathiques et formidables.

    Napo le fou

    Révisionnisme historique encore avec la non-célébration de la naissance de Napoléon, sauf en Corse. Le Politiquement Correct abhorre les hommes qui font l’histoire. Il réduit donc l’empereur à une sorte de tyran misogyne et esclavagiste. Il insulte une énergie virile qui a marqué non pas l’histoire de France, mais celle du monde. Quoi qu’on pense de Napoléon, on ne peut ignorer son destin et son rôle. Mais le Politiquement Correct veille à l’oubli ou au dénigrement des grands hommes. Ainsi une journaleuse, dans la présentation d’une émission à prétention historique de Stéphane Bern, n’a pas hésité a dire du Petit Capotal que que « son génie égalait sa folie ».

    Mais qui sont ils ces incultes audiovisuels pour juger ceux qui ont fait notre passé ?

    Oui, on peut accuser le politiquement correct de révisionnisme par idéologie et de crime permanent contre notre identité historique.

    Pierre Boisghilbert

    https://www.polemia.com/le-politiquement-correct-comme-revisionnisme-permanent/

  • Vous reprendrez bien un peu de « féminisme islamiste » sur France Inter ?

    À force de vivre en commun, dans un entre-soi, avec qui a traîné ses guêtres sur les bancs de sciences po Paris ou d’universités devenues des repaires de militantes « intersectionnelles » et post-coloniales, le monde des médias est envahi par les théories qui s’y développent. Un exemple récent avec France Inter.

    Sociologue et féministe islamiste

    Le dimanche 11 août 2019, Lauren Bastide interrogeait Hanane Karimi « sociologue et féministe islamiste », enseignante à l’université de Strasbourg, post-doctorante à celle de Créteil et chercheuse associée au Laboratoire Sage Sociétés, Acteurs et Gouvernement à l’université de Strasbourg. C’est la présentation proposée par la radio de service public. Militante universitaire dont les combats sont centrés sur les luttes intersectionnelles en faveur, en particulier, des femmes « racisées » et « victimes » de la situation « post-coloniale » la radio ouvre sa porte aux questions post-coloniales, liées à celles de genre, problématiques qui ont peu à voir avec la science mais beaucoup avec un projet politique déconstructeur.

    Rond de serviette à France Inter

    En réalité Hanane Karimi a son rond de serviette sur France Inter où elle était déjà invitée pour la journée du 8 mars 2019. Plus tu porteras le voile ma soeur, plus tu seras une femme libérée ? On dirait. C’est une vraie habituée de la radio de service public : en 2017, elle défendait la nécessité d’un féminisme islamiste antiraciste ; en 2016, elle affirmait que porter le voile n’avait rien d’un prosélytisme religieux ni d’une marque d’un quelconque patriarcat musulman… Elle était alors présentée comme « porte parole du collectif Les femmes dans la mosquée ». Elle a maintenant pris du galon universitaire, c’est bien le problème avec le néo colonialisme franchouillard, cela continue de former des élites et de leur confier des postes peu accessibles aux Français de souche. C’est bien d’une militante dont il s’agit : l’auditeur attend donc un discours un peu critique (au sens de l’esprit critique), ou alors un discours avec un peu de contradiction.

    Le retour des Femmes savantes

    Une émission de 56 minutes, dans le cadre des « savantes ». Présentation de France Inter : « Le travail de Hanane Karimi porte sur les mobilisations politiques des femmes musulmanes, il est venu éclairer d’une lumière salutaire tout un pan de l’action politique qui, en France, vise, sans relâche, à la stigmatiser et à l’exclure de l’espace public ».

    Difficile de voir dans les mots de l’émission, accessible sur le site de la radio, autre chose qu’un discours purement militant : France Inter considère donc que les femmes musulmanes sont stigmatisées en France ? Pourquoi ? Du fait de la loi sur le voile ? De la question du Burkini ? Et la loi… La radio publique est-elle fâchée avec la loi ? Il est du reste intéressant de noter que ce sont prioritairement les salariés du Système, ici une journaliste de France Inter et une universitaire d’origine étrangère, autrement dit les ultras bénéficiaires de ce Système, qui le considèrent comme oppressif. L’OJIM serait curieux de connaître le niveau de vie et les émoluments de tout ce beau monde féminin bobo-opprimé…

    Mais poursuivons :

    « Hanane Karimi est une féministe, une militante… »

    Au moins, les choses sont claires : enseignement et recherche universitaires sont, en France, espace de militantisme politique.

    Poursuivons encore :

    « Sa thèse, soutenue en septembre 2018 était intitulée « assignation à l’altérité radicale et chemins d’émancipation: étude de l’agence de femmes musulmanes françaises ». En gros, vis-à-vis des femmes musulmanes, la France c’est l’Afrique du sud d’avant Mandela.

    Les propos tenus lors de cette émission ont dû surprendre nombre de vacanciers, hors boboïsme et radicalisme du 93 militants, si par hasard ils écoutaient cela dans leur voiture. La complaisance militante de Lauren Bastide ne tient pas seulement au fait d’inviter une femme prétendant que la situation d’oppression subie par les femmes musulmanes provient de ce que la France leur fait subir, mais aussi de sa façon de défendre la minorité de femmes islamistes qui tentent de conquérir l’espace public, et donc politique, par exemple à Grenoble. Pour la journaliste de France Inter, « c’est une action flamboyante, courageuse, visible ». Comme le « combat » originel qui a mené Karimi a devenir une militante ressemblant à s’y méprendre à celles du Parti des Indigènes de la République : « À l’époque de la circulaire Bayrou qui ouvre le grand cycle de harcèlement contre les femmes musulmanes (les rues, n’est-ce pas, sont pleines de femmes harcelées pour raison vestimentaire) qui ne s’arrêtera pas et est encore en train de se poursuivre aujourd’hui », elle aurait été obligée d’arrêter ses études de BTS car il était interdit de porter le voile au lycée. Patatras ! Etre obligée de… respecter la loi et les traditions culturelles de son pays d’accueil, c’est donc cela qu’une universitaire et qu’une journaliste considèrent comme un racisme etc. Bien sûr, une solution serait pour madame Karimi de retourner vivre sa féminité libérée dans le pays d’origine de sa famille, cela demanderait sans doute deux ou trois petits sacrifices, dont celui d’être universitaire et reconnue comme femme et intellectuelle, mais ce ne semble pas être à l’ordre du jour tant il y aurait à faire pour sauver les femmes musulmanes de France de l’oppression, laquelle ne s’exerce pas dans l’intimité du foyer familial visiblement.

    Quand l’expression « mettons les voiles » change de sens

    À quand, la libération des femmes par la burka intégrale ? C’est que Hanane Karimi le dit en direct : le voile est une lutte politique émancipatrice de classe, de race et de genre. Mazette ! Il y aurait donc des classes sociales, cela peut se discuter calmement, des genres, si on les distingue, discuter est encore possible, mais des races ? Il n’y a plus de lois en France contre les personnes qui pratiquent la propagande racialiste ? Celle-ci commençant, aux dernières nouvelles légales, par le fait de distinguer les humains en races (« La race est un critère de différenciation sociale » en France, dit-elle, ce en quoi elle n’a pas tort vu à quel point, si elle appartient à une « race », comme elle le dit, cette appartenance paraît en effet éminemment profitable.) Pourtant, ils sont légions ceux qui ont eu à subir les foudres de la justice pour ce genre de raisons. Mais pas à « gauche » il est vrai.

    Ce n’était ni une discussion, ni un débat : il n’y avait pas de contradiction. Un simple discours militant. Au nom de la tolérance, de l’humanisme, de l’universalisme, des valeurs dont la France se targue d’être la gardienne en somme, c’est une conception totalitaire et dogmatique du monde qui avance, foulard sur la tête ou sur les yeux, à grandes enjambées dans les médias, les universités et la rue, cette dernière qui pullule de femmes « libérées » par le voile islamique. Bientôt un statut des non musulmans en France ? A moins que la question des différences d’identité ne conduise à une solution plus logique, et porteuse d’avenir pour qui n’est pas musulman : la reconnaissance que le séparatisme et le différencialisme sont plus logiques que le multiculturalisme, du moins s’ils sont cantonnés dans des aires civilisationnelles elles-mêmes logiques. Ce qui ne pose pas la question de la légitimité du « combat féministe islamiste en France » mais plus simplement celle de la raison de la présence de femmes musulmanes identitaires en France. Vous avez dit colonialisme ?

     OJIM

  • Priorité au Grand Négoce : de Roosevelt à Trump

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    Bernard Plouvier

    Vers 1980-90 a débuté la nouvelle ère – qui n’est plus l’ère chrétienne et n’est fort heureusement pas (du moins jusqu’à présent) l’ère de la régression mahométane.

    Nous sommes entrés dans l’ère du gouvernement planétaire (presque) unique et de l’économie globale. Et c’est là que tous les « complotistes » se trompent : l’on n’assiste pas au triomphe des Financiers, mais à celui des Négociants internationaux.

    Le grand projet rooseveltien était d’américaniser la production agricole et industrielle et de faire de la planète un grand marché – l’URSS étant exclue, qui devait servir de repoussoir, de contre-exemple, au moins pour les premiers temps de l’ère du One World – One Government. Qu’il ait ou non développé le projet d’une fusion des races et des peuples en une « moyenne humaine », on ne le saura jamais, car Roosevelt ne s’est guère exprimé sur ce point.

    Les « complotistes » ont, là aussi, complètement erré. FDR n’était pas au service « des trusts » (et pas plus celui des Rockefeller que d’autres) ; il n’était pas au service « des Juifs ». FDR s’est servi de tous ceux et de toutes celles qui pouvaient faire démarrer puis avancer son projet, qui, pour d’évidentes raisons historiques, n’a pu commencer que 40 années après sa mort, une fois disparue l’hydre communiste qui avait dominé bien plus d’États qu’il ne l’avait prévu dans son plan machiavélique.

    Il fallait, dans la pensée du nouveau Prométhée, appauvrir et apeurer l’Europe occidentale pour la délester de ses colonies, de ses capacités productives et commerciales. « Staline »-Dougashvili et son Armée Rouge étaient des moyens idéaux pour remplir ce rôle d’épouvantail et de leurre.

    En 1980 sq. après l’implosion des ridicules économies marxistes, les USA se retrouvent en position dominante, ayant vassalisé l’Occident, les pays d’islam et l’Asie non maoïste. Les gouvernants chinois viennent chambouler la donne par leur suprême intelligence : ils multiplient l’efficacité de l’économie occidentale par la discipline d’un régime dictatorial et poursuivent la politique d’imitation des produits issus du génie européen et nord-américain, ainsi que l’irrespect des conventions internationales sur les brevets de fabrication.

    Qu’elle soit l’effet d’un capitalisme ultra-libéral ou d’un capitalisme hautement surveillé par l’État, l’économie actuelle n’est pas dominée par les financiers, mais par l’entente des grandes entreprises de négoce et des décideurs politiques.

    De ce fait, les banques centrales ont reçu l’ordre d’anéantir (ou presque) l’intérêt de l’argent – c’est le reniement de 3 à 4 milliers d’années d’agiotage -, au profit de la consommation massive, générant de superbénéfices inégalement répartis entre producteurs - à qui on ne laisse que la petite part des profits – et négociants, gros et petits – qui sont les grands gagnants.

    Donald Trump poursuit la grande politique rêvée par FDR. Il le fait avec le punch et l’absence d’hypocrisie qui le caractérisent : en parfait Yankee, il dicte sa loi, parce qu’il dispose de la plus grande armée, du plus gros complexe militaro-industriel et des entreprises multinationales les plus puissantes et les plus innovantes.

    La minorité agissante de l’humanité actuelle est placée devant une alternative fort simple.

    Ou bien, l’on accepte un monde dominé par l’American way of life, ce qui implique à terme l’éclosion d’une humanité métissée, d’un Homo Consumans standard.

    Ou bien, l’on organise, continent par continent, des empires ou des fédérations populistes.

    Pour l’heure, les nations d’Amérique latine tentent des expériences non coordonnées. En l’Europe, l’Axe Berlin – Moscou pourrait servir de point de départ à un Empire fédératif, à l’unique condition que l’Allemagne réexpédie dans leurs pays d’origine les millions d’Extra-Européens qui sont venus la squatter. Ce sera la condition sine qua non pour inclure dans cet Empire les peuples d’Europe occidentale et scandinave.

    L’Europe aux Européens est un slogan tellement évident et naturel que les princes du négoce en font un corpus delicti : énoncer cette banalité mène droit en correctionnelle et, bientôt, non plus au lynchage médiatique, mais à l’égorgement rituel. 

    Le monde dominé par le négoce ne peut être que cosmopolite. Un monde populiste ne peut se faire qu’en fédérant des nations homogènes.    

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/28/priorite-au-grand-negoce%C2%A0-de-roosevelt-a-trump-6172443.html

  • Le GIEC, réactionnaire ?

    Le rapport du GIEC sur l’alimentation et l’agriculture a été approuvé début aout. Il analyse les liens de causalité réciproque entre “réchauffement climatique” et pratiques agricoles ou environnementales, et propose des pistes de solution qui remettent globalement en cause les pratiques actuelles. Il établit qu’un quart des terres émergées est à ce jour considéré comme dégradé, mais que la terre dans la situation actuelle pourrait nourrir 10 milliards d’individus.

    Le rapport dénonce les méfaits d’une agriculture productiviste, et, c’est nous qui la qualifions ainsi, “progressiste”, où l’homme veut substituer ses propres lois à celles de la nature, dans une vision lucrative et prométhéenne.

    Il préconise une agriculture diversifiée, territoriale et à taille humaine”, avec des solutions dont le trait commun est leur caractère interdisciplinaire, et implicitement réactionnaire. Elles traduisent en effet une marche à rebours de l’hubris moderne, avec un retour à des pratiques ancestrales, certes optimisées par les progrès techniques et scientifiques. Le rapport évoque notamment : l’augmentation de la matière organique dans les sols, l’agroforesterie, la reforestation, le mélange polyculture-élevage, la rotation des cultures…

    La video suivante donne une idée des préconisations, et de leurs origines lointaines.

  • Je suis marin et je l’affirme : les migrants ne sont pas des naufragés !

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    Je suis marin et donc très sensible au devoir d’assistance à des personnes ou à des bâtiments en difficulté appelant à l’aide. Les bâtiments les plus proches doivent se dérouter pour porter assistance et les moyens de sauvetage sont automatiquement mis en œuvre, quelquefois au péril de la vie des sauveteurs.

    Ce n’est absolument pas le cas de « migrants » qui se mettent volontairement en danger en appareillant sur des embarcations de fortune incapables de les conduire à bon port.

    Il n’y a pas, dans ce cas, droit à assistance tant que les personnes ne sont pas en danger, c’est-à-dire tant que les migrants ne sont pas devenus des naufragés dont la vie est immédiatement menacée.

    Tout bateau est, dans ce cas, tenu de porter assistance aux naufragés dont ils sont proches.

    Je voudrais, à ce sujet, faire une remarque que je n’ai lue nulle part : la route maritime allant de Suez à Gibraltar est très fréquentée par tous les bateaux se rendant en Europe occidentale ou en venant, en particulier par la Manche et la mer du Nord. Ce trafic dessert de très grands ports – Le Havre, Anvers, Amsterdam, Hambourg -, sans parler des ports méditerranéens – Gênes, Marseille, Barcelone. Chaque jour, des dizaines de cargos et de navires à passagers passent au nord de la Libye et au sud de la Sicile. Or, jamais, au grand jamais, on n’a appris qu’un de ces bateaux s’était dérouté ou avait récupéré des naufragés. Ceci signifie que, pour les capitaines de ces bateaux, les migrants qui s’exposent volontairement ne sont pas des naufragés.

    Les bateaux des ONG qui vont à la recherche de migrants au large de la Libye et de la Tunisie ne sont pas là pour sauver des naufragés mais pour transférer des migrants en Europe. Dans ces conditions, les États riverains n’ont aucune obligation d’accueillir ces migrants. Les ONG exercent un chantage qui a pour effet d’augmenter le flux des migrants dont le but unique est de débarquer en Europe. Quand on sauve un ou des naufragés, on les débarque dans le port le plus proche, qui peut être en Tunisie, en Algérie, voire en Égypte, d’où ils sont reconduits vers leur pays d’origine.

    C’est ce qui se passe pour les migrants tentant la traversée de la Manche : ils sont ramenés en France.

    Dans le cas actuel, les migrants, une fois débarqués en Europe, deviennent des demandeurs d’asile quel que soit leur pays d’origine et acquièrent des droits à des aides, et si leur statut de demandeur d’asile ne leur est pas reconnu, ils disparaissent dans la nature et deviennent des clandestins souvent inexpulsables.

    Si on veut tarir ce flux, il faut que tous les pays d’Europe aient la même politique de fermeté et refusent à céder au chantage des ONG, dont il serait intéressant de savoir qui les finance.

    François Jourdier

    https://www.bvoltaire.fr/je-suis-marin-et-je-laffirme-les-migrants-ne-sont-pas-des-naufrages/

  • 153 djihadistes marocains binationaux risquent la peine de mort en Syrie si leurs pays refusent de les rapatrier

    La presse marocaine a indiqué que sur plus de 1.400 Marocains détenus en Syrie, 153 binationaux, dont la plupart ont des nationalités européennes, notamment française, belge et espagnole, et ont combattu pour l’Etat islamique, risquent la peine de mort si leurs pays refusent de les rapatrier et que les Forces démocratiques syriennes (FDS) ou l’Irak décidaient de les juger.

    Jeudi dernier, lors d’un échange avec des journalistes sur la pelouse de la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump a menacé de libérer dans leurs pays d’origine les combattants de l’Etat islamique européens détenus en Syrie si les pays de l’UE ne les rapatriaient pas eux-mêmes. « Nous détenons des milliers de combattants de l’EI en ce moment. Et l’Europe doit les reprendre », a expliqué Donald Trump. « Si l’Europe ne les reprend pas, je n’aurai pas d’autre choix que de les libérer dans les pays d’où ils viennent, c’est-à-dire la France, l’Allemagne et d’autres endroits », a notamment déclaré le président américain.

    Sputnik

  • Guerre ethnique et raciale dans les quartiers, Grenoble n’est qu’un début !

    Que se passe-t-il à Grenoble ? Il semblerait que des « jeunes gens » se seraient chahutés entre eux, auraient échangé des noms d’oiseaux, et auraient exprimé une certaine colère, comme on dit prudemment dans les médias.Ce n’est tout à fait vrai en fait, si j’en juge par la sortie osée du journaliste Denis MASLIAH du Dauphiné ! 
    Je le félicite car c’est très rare de lire, sous une plume libérée, une réalité qui s’efforce de dénoncer ouvertement ce que moult journalistes de France, tétanisés qu’ils sont, refusent de dévoiler !
    Dans la nuit de dimanche à lundi, ce sont des rixes opposant de jeunes gens issus de cette communauté (noirs) à des jeunes d’origine maghrébine qui ont éclaté à La Villeneuve. 
    Allons donc, ce ne sont pas des blonds aux yeux bleus qui se chamaillent quelque peu pour une jolie du village ? 
    Ce ne sont pas des franchouillards pour un verre de bière ? 
    Pas même des jeunes Blancs qui contesteraient leur blanchitude et feraient un procès à leurs parents ? Serait-ce des allumés du bulbe, des cloches des bois, des tarés de la picole ?


    Allons donc, ce sont des Arabes de nos belles cités de France, tous issus du Maghreb, cette belle région aux couleurs du Sahara, où règnent le couscous et l’islam qui ont tapé à coup de barres de fer, de pierres et que sais-je encore, sur de paisibles Noirs issus de cette belle Afrique si joyeuse, si ludique, si chaude, si musicale !
    Curieux tout de même, cette violence africaine dans nos rues, dans nos villes ! 
    On arrive même à se demander ce que serait la France sans ces descendants ou ces originaires d’Afrique du Nord ou subsaharienne !
    Pourtant, les « humanistes », « les gauchistes », les « écologistes » leurs disent tous les jours : « ne vous battez pas entre vous, ne montrez pas votre violence, vos animosités réciproques, votre détestation, car vous allez faire le jeu du Rassemblement National ! »
    En effet, pour les gauchistes et autres Républicains, on peut se taper dessus, mais en toute discrétion surtout, loin des regards, loin du public, loin des journalistes même si on sait que la plupart ne diront rien, pour ne pas faire le jeu du Rassemblement National !
    Nous avons donc, en France, des gangs, des bandes ethniques qui se confrontent, se battent, se défoncent la tronche au nom de leurs origines, de leurs couleurs et qui sait, de leurs religions ou croyances ! 
    Ne sommes-nous pas là devant une action de racistes pur jus ?
    Imazighen@_Imazighen_

    " Mort aux arabes "
    " Tuons les arabes "
    "Maintenant c'est la guerre "
    Nous ne pouvons plus fermer les yeux face à cette énième provocation soutenu par la @LDNAOFFICIEL
    Explication de cette organisation fasciste sous couvert d'antiracisme en dessous, à derouler ⬇️

    Vidéo intégrée
     
    Où sont les associations droit-de-l’hommistes ? 
    La Licra, le Mrap, la LDH, le Cran, la LDNA, et autres associatifs défoncés aux droits, mais pas aux devoirs, et surtout pas à celui de l’allégeance aux lois de ce pays.
    Selon un habitant contacté par le Dauphiné Libéré, « la police a mis plus de 45 minutes à intervenir pour disperser les deux bandes. 
    Il y avait environ cinquante personnes qui s’affrontaient.
    Pourquoi le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) et ceux de la ligue de défense des Noirs africains (LDNA) ne dénoncent-ils pas les Arabes des cités qui leur ont tapé dessus parce que noirs ?
    C’est quoi ces cris d’orfraies contre le soi-disant racisme blanc, et ce silence de plomb quand ce sont des Maghrébins qui leurs mettent une branlée et crament leurs magasins ? 
    Voici la définition du cri d’orfraie qui explique bien des choses : Hurler, pousser des cris stridents (souvent sans réelle justification, avec une certaine disproportion entre l’acte et la réaction). 
    Protester violemment.
    Vous avez de fait la réponse dans la question ! 
    Parce qu’ils ne sont pas considérés comme des Blancs, des Européens. 
    Ce ne sont pas des toubabs, des Céfrancs, des faces de craie sur lesquels on peut taper comme on veut parce que la police regarde ailleurs, et que la justice s’en fout !
    Ce qui se passe à Grenoble, ce sont les prémices de ce qui va se passer dans d’autres villes, dans d’autres cités parce que les Européens, les Blancs qui ont un peu de moyens se tirent en vitesse et laissent, face à face, les « apaches » du cru ! 
    N’y voyez pas de racisme, c’est tout simplement qu’il fait meilleur vivre hors de leur portée ! 
    Il faudra bien qu’un jour nos dirigeants politiques, nos juges, nos responsables de la police prennent conscience que cela finira par inonder leurs beaux quartiers, impliquera leurs enfants, et générera une violence qui fatalement, va dégénérer en batailles de rues interethniques, puis en guerre de quartiers, pour finir en guerre civile ! 
    Le mélange pègre, religion, racisme est explosif et les explosions futures s’entendront jusqu’à l’Élysée !
    Gérard Brazon