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anti-national - Page 341

  • Faillite imminente de General Electric, l’entreprise à qui Macron a vendu Alstom

    « Expert en comptabilité frauduleuse, Harry Markopolos est le lanceur d’alerte qui a révélé l’affaire Madoff.Aujourd’hui, il annonce la faillite imminente de General Electric, l’entreprise qui a racheté Alstom avec l’aide d’Emmanuel Macron ; l’entreprise américaine qui, depuis, contrôle notre « indépendance » nucléaire.
    Harry Markopolos est un commissaire aux comptes américain à la réputation bien établie. Pendant neuf ans, il alerta la Commission des Opérations de Bourse de Wall Street au sujet de ce qui allait devenir l’affaire Madoff, la plus grande escroquerie jamais réalisée à Wall Street. La Commission a ignoré ses conclusions. 
    Bernard Madoff était entre autres le président de la deuxième bourse de New York après Wall Street. Lorsque les propres fils de Madoff ont alerté le FBI, il fallait se rendre à l’évidence : Bernard Madoff avait escroqué de plus de 64 milliards de dollars des investisseurs aussi cupides que naïfs. Son arnaque était vieille comme un roman de Dickens. Elle a été rendue célèbre par un escroc notoire, Charles Ponzi ; il lui a d’ailleurs depuis donné son nom. L’arnaque de Ponzi consiste ni plus ni moins à faire ce que font toutes les banques privées : Proposer un taux attractif de rémunération du capital… et espérer que les clients ne réclament pas tous en même temps leur argent. Les investissements des derniers paient les revenus des investissements des premiers. Bernard Madoff fut arrêté et condamné à 150 de prison. Son propre fils se suicidera ainsi qu’un de ses partenaires français, ex-PDG de la filiale américaine du Crédit Lyonnais, René-Thierry Magon de La Villehuchet.
    Aujourd’hui Harry Markopolos alerte sur une autre escroquerie : les comptes falsifiés de General Electric.
    Il s’agirait d’une escroquerie encore plus grande que celle qui a mené à la faillite d’Enron, la plus grosse société américaine à l’époque. Elle porterait sur 38 milliards de dollars. Harry Markopolos prévoit que la firme américaine dépose son bilan au plus tard en 2020.
    Pourquoi cette faillite nous concerne tous ? Parce que General Electric a racheté Alstom dans des conditions plus que discutables. Il suffit d’écouter Frédéric Pierucci ou Arnaud de Montebourg pour comprendre l’arnaque.
    Mais surtout il est important de réaliser qu’une grande partie de feu notre « indépendance » nucléaire dépend aujourd’hui de General Electric.
    Bruno Lemaire serait bien inspiré de profiter du besoin en liquidités de l’entreprise General Electric pour faire une offre de rachat d’Alstom afin de retrouver la maîtrise de nos centrales nucléaires, de nos sous-marins nucléaires, de notre fameux porte-avion à propulsion nucléaire, le très mal-nommé Charles de Gaulle.
    Quand les Américains découvrent l’intérêt d’une sécurité sociale publique
    Les Américains ont pris l’habitude d’apprendre que leurs plus importantes entreprises ont des comptes falsifiés comme ce fut le cas pour Enron, Worldcom, Lehman Brothers ou encore la société de Jeffrey Epstein tout récemment.
    Dans un rapport disponible en ligneHarry Markopolos se veut encore plus alarmant : « En fait, la fraude comptable de 38 milliards de dollars de General Electric (GE) représente plus de 40% de la capitalisation boursière de GE, ce qui la rend bien plus grave que les fraudes comptables d’Enron ou de WorldCom. »
    Comme son nom ne l’indique pas, General Electric (GE) vend aussi des assurances santé. Et c’est cette unité qui risque de faire couler l’entreprise. 8 contrats de couverture d’assurance médicale longue durée représentent au moins 95% du déficit. Et Harry Markopolos est catégorique : « Soit ces 8 compagnies d’assurances ont déposé de faux bilans, soit le bilan financier de GE a été falsifié. » ERAC est l’une des sociétés d’assurance médicale de GE Capital, celle qui enregistre les pertes les plus importantes. 
    L’âge moyen de ses souscripteurs est de 75 ans. GE a alloué une réserve de 15 milliards de dollars pour faire face aux demandes de remboursement de soins médicaux. Malheureusement, la tranche d’âge des 76/80 ans devrait afficher une augmentation de 77% de la demande de remboursements des frais médicaux. Les pertes de GE devraient alors connaître une croissance exponentielle, de l’ordre de 750% à 1 000%.
    En fait, GE aurait besoin de 29 milliards de dollars pour couvrir ces pertes, dont 18,5 milliards immédiatement. Or GE manque cruellement de liquidités ; ils avouaient posséder 495 millions de dollars en 2018. Et ils ont déjà dû demander une dérogation spéciale du Kansas Insurance Department (KID) pour pouvoir financer sur 7 ans la réserve supplémentaire de 15 milliards de dollars.Et, d’après les équipes de Harry Markopolos, cette réserve supplémentaire ne sera pas suffisante pour éviter la faillite ».
    Yamine BoudemaghLe Club de Mediapart, le 22 août 2019

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/faillite-imminente-de-general-electric.html

  • Autriche. Terrifiant : Près des deux tiers des meurtres sont commis par des étrangers

    Au moins 35 meurtres ont déjà été commis en Autriche cette année.
    Particulièrement choquant : dans 22 cas, les auteurs ont un passé migratoire avéré.
    Si l'on inclut le nombre de cas non signalés pour lesquels il n'existe pas d'informations plus précises sur l'auteur de l'infraction, on peut constater : Les deux tiers des meurtres en Autriche sont commis par des personnes d'origine étrangère.
    Le Ministère fédéral de l'Intérieur (BMI) n'a pas voulu commenter l'exhaustivité de cette liste. 
    Ainsi, il pourrait y avoir un nombre de meurtres plus élevé, qui n'ont jamais été publiés pour des "raisons d'enquête". 
    Nous avons appris que les statistiques officielles ne seront publiées que l'année prochaine.
    [...]
    (Traduction libre Christian Hofer pour lesobservateurs.ch )
    Wochenblick.at
    http://by-jipp.blogspot.com/

  • Le Premier ministre suédois menace les Etats de l’UE qui s’opposent à une immigration massive, avec des sanctions

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    La Suède est fortement concernée par le changement de sa démographie et par l’immigration massive en cours – suite à quoi, le premier ministre gauchiste Stefan Löfven a menacé de sanctions les Etats de l’UE qui ne partageraient pas la même attitude.

    Stefan Löfven dit qu’il est prêt à imposer des sanctions aux pays de l’ UE qui s’opposent à l’accueil des réfugiés , comme la Hongrie.

    « Oui, je suis prêt à le faire », a déclaré Löfven dans une interview pour le quotidien Dagens Nyheter, abordant même la possibilité de sanctions.

    « Parce que nous aurons tôt ou tard à assumer une responsabilité commune en faveur de l’accueil des migrants. Seuls un, deux ou trois pays s’y opposent, et nous devons les aider à cela. »

    Ndlr : Rappelons juste à M. Löfven, que plus de 10 pays européens se sont opposés à l’afflux massif de migrants, ainsi qu’au pacte de Marrakech, dont notamment les Etats-Unis, la Hongrie, l’Autriche, l’Australie, la Tchéquie, Israël, la Pologne, la Bulgarie, la Croatie, l’Italie et la Suisse.

    « Si ils ne sont pas prêts à assumer leur responsabilité, alors ils en paieront le prix, il ne leur sera pas possible de recevoir des fonds de l’UE de la même manière qu’aujourd’hui », a poursuivi Löfven.

    « La Hongrie est l’un des pays qui reçoit le plus de subventions. Il est inacceptable que ce pays, qui reçoit le plus grand soutien de l’UE dise : « Non, ne voulons pas de l’immigration » .

    En conclusion, le premier ministre suédois a exprimé l’espoir que l’UE sera en mesure d’élaborer une politique d’immigration commune, « ce qui n’est manifestement pas le cas actuellement ».

    Stefan Löfven œuvre depuis longtemps en faveur d’une « politique migratoire équitable », appelant les autres membres de l’UE à également assumer leur devoir.

    Depuis la crise des migrants en Europe, la Suède a été l’un des pays le plus généreux en matière d’acceptation d’asile. En 2015 seulement, au plus fort de la crise, 163’000 dossiers de demandeurs d’asile ont été déposé, pour un pays de 10 millions d’habitants.

    Suite au dépôt de ces nombreuses demandes, actuellement le plus élevé par habitant en Europe, la Suède a accepté plus de 100’000 demandeurs d’asile par an – et continuera à le faire.

    Selon le pronostic pour 2018-2021 de l’Agence suédoise pour les migrations,  le pays acceptera plus de 500.000 migrants au cours de cette période.

    En plus de cela, des dizaines à des centaines de milliers de migrants illégaux sont déjà supposés résider en Suède.

    La Hongrie, pays de taille similaire, s’est vigoureusement opposé à l’immigration, qui a poussé Budapest à une collision avec Bruxelles.

    Alors que plus d’un quart de la population suédoise est issue de l’immigration, la Hongrie compte 93 pour cent de Hongrois.

    Traduction Fabrice Drapel

    Source Voice of Europe

    https://www.alterinfo.ch/2019/04/20/le-premier-ministre-suedois-menace-les-etats-de-lue-qui-sopposent-a-une-immigration-massive-avec-des-sanctions/

  • Pacte de Marrakech. Libération reconnaît le rôle de lanceur d’alerte de Polémia

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    Article initialement paru le 24 février 2019 Sur le thème des migrations, le parti immigrationniste a dénoncé la fake news du « délire anti-immigrationniste qui a suivi la signature de l’accord non contraignant par Macron » du pacte de Marrakech. C’est en référence à une investigation d’une agence Netscouade que, dans un article du 14 février dernier, fidèle au tropisme flicard et coercitif de la gauchosphère, Libération journal subventionné par l’Etat, dont un actionnaire de référence est le milliardaire israëlien Drahi, et le directeur de rédaction Laurent Joffrin, s’est livré à une entreprise de mouchardage.

    Netscouade, en effet, a entrepris de reconstituer le trajet des réactions de la droite à ce pacte, qualifiées de fake news. Son point de départ serait un article d’avril 2018, publié dans Polémia et l’aboutissement dans les échanges Facebook et vidéo des gilets jaunes et de leurs leaders.

    Bien entendu, nous sommes flattés qu’une telle réussite soit involontairement soulignée par le camp du bien. En revanche, comme nous allons le voir, la bobardisation de Libé consiste à fermer les yeux sur le contenu du pacte et en occulter les réalités.

    Les déficiences de l’article de Libération

    Libération se plaint que la fake news ait capté l’attention des gilets jaunes, ceux-ci s’informant sur les réseaux sociaux et rejetant les médias traditionnels. L’explication est que ceux-ci sont en réalité subventionnés, à la botte du politiquement correct et de l’immigrationnisme. Rappelons que seulement 25% des Français leur font confiance. Belle réussite !

    L’article donne l’impression d’une action de désinformation organisée, concertée et relayée par la « droite extrême ». Inutile d’imaginer un complot. Tout simplement il s’agit d’une réaction de révolte à l’encontre d’une décision autocratique d’un imposteur illégitime et contesté. Cette décision présente un risque vital pour notre pays mais n’a fait l’objet d’aucun débat même parlementaire contrairement à de nombreux autres pays.
    Sans la réinfosphère, le pacte de Marrakech aurait été ignoré jusqu’au jour de sa signature à l’image du traité d’Aix-la-Chapelle. Ce sont des actes diplomatiques fondamentaux dont le processus en France a été quasi clandestin.

    Libération oublie de préciser que de nombreux pays ont refusé de signer ce traité : USA, Australie, Israël, Pologne, Hongrie, Autriche. Excusez du peu. Quant à la Belgique citée par le journal, celui-ci s’abstient de rappeler que le gouvernement de C.Michel est tombé sur cette question.

    Quant à la droite extrême qui fait gémir Libération, il faut rappeler les prises de positions énergiques sur ce pacte des Ciotti, Wauquiez et Dupont-Aignan qu’il est difficile de confondre avec des brutes fascistes.

    L’article cite Polémia à deux reprises : un article en avril 2018 et une reprise de video le 29 novembre (?). Si l’on cite des dates soyons précis. En réalité il y a eu dans Polémia – qui a joué avec d’autres sites comme Réinformation TV – un rôle de lanceur d’alerte, deux articles au mois d’avril et quatre autres articles jusqu’au mois de décembre pour finir avec un article de Karl Hubert le 20 décembre dernier. Celui-ci a souligné le rôle de Louise Harbour , successeur de Peter Sutherland, et ancienne présidente de l’International Crisis Group, ONG financée notamment par l’Open Society Institute de Soros. Pouvait-on compter sur Libération pour présenter les informations contenues dans ces articles ?

    Liste des articles publiés par Polémia sur le texte catastrophique qu’est le Pacte de Marrakech :

    Quant à Jean-Yves Le Gallou, il a d’autres titres que d’être ancien frontiste, notamment d’être l’organisateur des Bobards d’Or auxquels Tristan Bertelot, auteur de l’article, est cordialement invité. Polémia serait enchanté de faire sa connaissance. Mais Libé est littéralement obsédé par l’ex Front.

    Enfin, le plus grave est que l’article ne présente pas d’argumentation de fond, si ce n’est l’affirmation que le pacte de Marrakech n’est pas contraignant. On pourrait s’attendre à un minimum lorsque l’on accuse autrui de délire anti-immigrationniste.

    Le pacte de Marrakech est-il contraignant ?

    D’emblée le pacte de Marrakech « pour des migrations sures, ordonnées et régulières » a été présenté comme non contraignant aussi bien par ses auteurs que dans le texte même du Pacte.

    Nous soutenons qu’il s’agit d’un faux semblant, en français courant d’un enfumage, à l’échelle planétaire. Nous renvoyons aux six articles argumentés et documentés que Polemia a consacrés au sujet en 2018 dont la liste est présentée ci-dessus.

    Nous nous bornerons à souligner quelques points fondamentaux

    Les intentions sont claires

    Le Pacte n’est pas une simple déclaration symbolique de coopération internationale comme a osé le déclarer un journaliste du Monde : Samuel Laurent.

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a donné l’orientation de son mandat concernant la gestion des migrations en novembre 2016, quelques semaines avant sa prise de fonction :

    • « Il faut reconnaître que la migration est inévitable et qu’elle ne s’arrêtera pas »,
    • « La migration n’est pas le problème, mais la solution »,
    • « Les sociétés multi-ethniques, multiculturelles, multi religieuses qui se construisent sont une richesse ».
    • « La gestion de la migration est une question de souveraineté nationale, cette approche est extrêmement limitée ».

    En mai 2017, un tweet de l’Organisation Mondiale pour les Migrations qui dépend de l’ONU, affirmait : « avec 244 millions de personnes en déplacement les migrations sont inévitables, nécessaires et souhaitables ».

    Dans un document paru sur son site, l’Organisation a estimé que le pacte mondial offre à la communauté internationale une occasion d’avancer vers la gouvernance mondiale des migrations et un droit international de la migration,

    Le pacte vaut engagement des Etats signataires

    Le Pacte est clair. Sa signature par un Etat membre vaut engagement de l’Etat signataire. Si la France ne veut pas appliquer telle ou telle disposition de ce traité, il n’y aura pas de sanction, du moins pour l’instant. Mais on peut faire confiance aux immigrationnistes de tout poil : associations, diasporas, médias, juges nationaux comme européens pour en faire le levier au moins moral d’un tsunami migratoire.

    Des objectifs agressifs

    Le pacte affiche 23 objectifs très détaillés qui, s’ils étaient appliqués, balaieraient toute possibilité de préservation et de défense de nos nations contre les invasions migratoires à venir que souhaite l’archipel onusien.

    L’objectif 17 du Pacte constitue le pivot de la lutte contre l’esprit de résistance à l’invasion migratoire

    Répression, dénonciations, formatage des esprits, bobardisation, recours contre les institutions légitimes, condamnations des opposants, telles sont les armes de l’objectif 17 pour abattre les défenses immunitaires des nations contre le déferlement migratoire.

    Une stratégie de contournement

    Face aux résistances, l’archipel onusien mettra en œuvre une stratégie inspirée de la méthode Jean Monet grâce à des traités internationaux et des artifices juridiques.

    – Emploi de groupes d’experts de l’ONU qui prononcent sans légitimité condamnations, interdictions et recommandations.

    – Appel aux tribunaux locaux

    – Judiciarisation par le gouvernement des juges.

    Cela a déjà commencé et l’affaire Baby loup en est un exemple.

    Le contrôle de la mise en œuvre du pacte

    Le pacte contient des stipulations pour contrôler sa mise en œuvre. Tous les deux ans, le secrétaire général de l’ONU rendra compte à l’Assemblée générale de la mise en œuvre du pacte.

    C’est dire s’il ne comporte pas d’obligations et de contrainte.

    Notre « délire anti-immigrationniste » est-il une fake news ?

    Au fond, il faudrait savoir ce qu’est une fake news afin de lever toute équivoque. Un tel sujet nécessiterait un ouvrage de spécialistes des médias. Essayons seulement de le relier à la question du pacte de Marrakech.

    A notre avis il y a fake news quand :

    • Il y a erreur pure, non volontaire, peut-être par imprudence.
      Exemple : la fausse arrivée de Nungesser et Coli en Amérique en 1927.
    • Il y a mensonge délibéré à l’état pur.
      Exemples : 
      – Les armes de destruction massive de l’Iraket la petite fiole agitée par C.Powell à l’ONU ;
      – Donner dans la presse des prénoms chrétiens à des délinquants extra-européens.
    • Il y a information déformée par parti pris idéologique.
      Exemple : la présentation déshonorante par le Monde et Jean Lacouture de l’arrivée des Khmers rouges à Phnom Penh en 1975.
    • Il y a information erronée ou volontairement biaisée mais discutable selon les postulats retenus au départ.
      Exemple : un solde migratoire français de 30 000 personnes résultant de la confusion de deux soldes : celui des arrivants allogènes et celui des Français qui partent.
    • Il y a occultation ou oubli grave, volontaire ou non.
      Exemple : 
      – Oubli dans la presse d’indiquer qu’environ la moitié des mineurs isolés étrangers ne sont  pas plus mineurs que vous ou moi ;
      – L’occultation du traité d’Aix la Chapelle.

    La caractéristique de ces exemples est qu’ils portent sur des faits précis, passés ou en cours.

    Mais qu’en est-il de l’avenir ? Y-a-t-il fake news lorsqu’une annonce porte sur des événements ou des faits futurs ? Probablement non, sauf tricherie avérée et escroquerie intellectuelle patente.

    Y-a-t-il eu fake news chaque fois qu’Alain Minc et Attali ont fait des prédictions et qu’ils se sont allègrement plantés ? Non probablement.

    Et quand Charles de Gaulle a annoncé en juillet 40 que la guerre serait mondiale et que l’Allemagne l’avait déjà perdue ? Il a eu raison. S’il avait eu tort, et il s’en est fallu de peu, cela n’aurait pas été une fake news pour autant. Par contre, à cette date, des fake news sur les évènements, il en a prononcées.

    Le grand remplacement prédit par Renaud Camus n’est pas certain, même s’il est bien avancé, et seul l’avenir dira s’il a eu définitivement raison ou non. Il le croit sincèrement et il ne manque pas d’arguments. Il n’en est pas moins ostracisé au nom des fake news alors qu’il est objectivement concevable qu’il ait malheureusement raison un jour.

    En fait, ces prévisions ou anticipations relèvent de l’expression d’une opinion. Et c’est pour ôter le gout aux Français d’avoir une opinion qu’on veut, sans l’exprimer ouvertement, les sidérer par les médias et les intimider par des lois de censure, recommandées d’ailleurs par l’objectif 17 du pacte de Marrakech.

    En définitive

    Ce serait une fake news que de nier que les auteurs du Pacte ont affirmé publiquement et écrit que celui-ci n’était pas contraignant. Personne ne l’a fait.

    Ce ne peut-être une fake news que de prédire ce que nous avançons. Par tous les moyens décrits plus haut tout sera fait par l’oligarchie mondialiste pour que ce Pacte devienne une obligation morale et s’impose aux Etats nationaux. Peut-être cela n’aura pas lieu du fait de guerres, de révoltes des peuples etc… Mais le risque existe et doit être mis en exergue.

    Nier ce risque de la part des médias ne serait pas une fake news si ce refus était dûment expliqué et argumenté.

    Mais c’est une fake news par occultation que de ne pas examiner et de ne pas prendre en compte, par ignorance, idéologie, partialité ou malhonnêteté intellectuelle, le contenu révélateur du Pacte et l’argumentation que nous en tirons.

    C’est bien ce type de fake news que les médias subventionnés, en l’occurrence Libération, ont commis quant au pacte de Marrakech et dont ils portent la responsabilité.

    André Posokhow 22/08/2019

    https://www.polemia.com/pacte-de-marrakech-liberation-lanceur-alerte-polemia-rediff/

  • Immigration : l'Aide médicale d'Etat bientôt réformée ?

    C'est Le Monde qui en a parlé, le jeudi 1er août :  le gouvernement a commandé à deux services étatiques un rapport sur l'aide médicale d'État (un milliard d'euros versé chaque année pour soigner les migrants illégaux, soit 300.000 étrangers : un comble, qui revient à favoriser ceux qui se mettent hors-la-loi et qui envoie un curieux message à tous : plutôt que de respecter la loi, les lois, bravez-les, vous ne serez pas perdants...).

    Le gouvernement, nous dit Le Monde, a commandé à l’inspection générale des finances (IGF) et à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) un rapport sur l'aide médicale d'État; les conclusions de ces travaux, débutés cet été, doivent être rendues en octobre (moment de l’examen parlementaire du budget de l’État).

    La mission a déjà procédé à plusieurs auditions; elle est composée de trois inspecteurs de l'IGF et d'une inspectrice de l'IGAS : "Ils répondent à une commande politique, qui est de réformer l’AME pour en limiter les abus", explique au Monde l'une des personnes auditionnées; "Ils estiment que la France a le système le plus généreux en Europe. Ils posent des questions sur les filières d’immigration et nous ont parlé des Géorgiens, des Albanais et des Algériens qui viennent se soigner, notamment pour des pathologies coûteuses comme le cancer et l’hépatite B."

    Une autre de ces personnes auditionnées déclare : "J’étais étonné de constater à quel point le discours des inspecteurs était politique. Ils veulent rendre le dispositif plus acceptable pour éviter que le Rassemblement national ne s’empare du sujet."
    Parmi les pistes envisagées, écrit Le Monde, "la mise en place d’un ticket modérateur (un reste à charge pour le patient), des centres de santé dédiés ou encore la réduction du panier de soins pris en charge". La dernière mesure pourrait inclure, par exemple, l'exclusion des soins psychiatriques de l'AME.
    Pour nous, tout ceci n'est, de toutes façons, que scandale et/ou poudre aux yeux : c'est l'AME elle-même, dans son principe, qu'il faut supprimer, et renvoyer immédiatement tout clandestin vers son pays d'origine.
    Quand "le tam-tam de Jonathan" - pour reprendre le titre du livre de Jean Raspail - avertira les candidats au départ en Afrique ou ailleurs que "en France, c'est fini", la pression migratoire diminuera forcément, chez nous...
  • Castaner a «cédé au chantage émotionnel des ONG pro-migrants», estime Marine Le Pen

    Selon Marine Le Pen, le ministre français de l'Intérieur a non seulement «piétiné l’avis des Français», mais a aussi «cédé au chantage émotionnel des ONG pro-migrants» en acceptant d’accueillir en France dans les prochains jours 150 personnes se trouvant à bord du navire Ocean Viking.
    En réaction à la décision de la France d’accueillir dans les prochains jours 150 personnes qui se trouvent à bord du navire Ocean Viking, Marine Le Pen s’est lancée danse une critique acerbe contre le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, l’accusant d’avoir «piétiné l’avis des Français» sur son compte Twitter.
    En accueillant des clandestins de l’#OceanViking,  @CCastaner piétine l’avis des Français, cède au chantage émotionnel des ONG pro-#migrants et crée un appel d’air considérable vers la France. Les mafias de passeurs se frottent les mains... ! MLP
    La France va accueillir 150 des 356 migrants à bord de l’Ocean Viking
    Le navire de l’ONG SOS Méditerranée a recueilli ces personnes en mer.
    leparisien.fr

    Auparavant, suite à un accord européen trouvé pour faire débarquer et accueillir par six pays de l'Union européenne les 356 migrants qui se trouvent à bord du navire l’Ocean Viking, Christophe Castaner a annoncé que le pays accueillerait 150 des 356 migrants, soulignant que «la France maintient sa solidarité», trois jours après le débarquement en Italie du navire espagnol Open Arms, dont la France va recueillir 40 migrants.

    L'Ocean Viking, bateau humanitaire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF) parti le 4 août de Marseille.

    https://fr.sputniknews.com/france/201908231041975636-castaner-a-cede-au-chantage-emotionnel-des-ong-pro-migrants-estime-marine-le-pen/

     

  • Elle doit drôlement fulminer Greta Thunberg en ce moment…

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    Elle doit drôlement fulminer Greta Thunberg en ce moment. Vous vous rendez compte, le “poumon vert de la planète” est en feu, et elle est coincée au milieu de l’Atlantique sur un p… de voilier, à nourrir les poissons, sans aucune caméra pour retransmettre le discours robotisé que ses spin doctors pourraient lui cuisiner à cette occasion… Quelle frustration ! Un qui en revanche, a percuté au quart de tour, c’est notre Président pour qui l’alignement de planète est exceptionnel.

    Primo, les flammes amazoniennes lui donnent l’occasion de remettre deux thunes dans le bastringue écologique, à l’intention des foules déjà bien conditionnées à l’apocalypse collapsologique par les médias autorisés. Racler quelques électeurs couleur laitue à l’approche des municipales, ça ne peut pas faire de mal… Surtout flanqué pour l’interprétation de la symphonie du Nouveau Monde écologique, par la clique habituelle du showbiz international : Madonna, Richard Gere, etc.

    Secundo, Macron endosse le costard antifasciste style Jean-Moulin-du-Touquet contre l’ignoble tyran tropical climato-sceptique Bolsonaro. Ça ne coûte pas cher, et la petite touche “no pasaran” à la Allende a tout pour plaire aux derniers abonnés à Libé.
    Et si le Brésil est opportunément trop loin pour pour que la France y envoie des Canadairs, Mélenchon pourra y faire flotter le drapeau national en se joignant aux soldats du feu locaux, dès qu’il aura fini d’écluser des caïpirinhas avec Lula dans sa prison, avant d’écraser son havane dans le cendrier que Raoni a aimablement fiché dans sa lèvre inférieure…

    Enfin tertio, tout cela au moment précis où les projecteurs sont braqués sur Biarritz et son hôte flamboyant : « Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20% de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence ».
    D’accord à peu près sur rien, les chefs d’Etats ne savaient effectivement pas trop quoi se dire : ça leur fera un sujet de conversation. Avouez qu’il a de la chance, notre Président !
    Mais la chance, c’est souvent comme ça qu’on appelle le talent des autres.

    Richard Hanlet

    https://www.bvoltaire.fr/elle-doit-drolement-fulminer-greta-thunberg-en-ce-moment/

  • « Je ne cèderai rien ». Le discours macronien est une imposture

    « Je ne cèderai rien ». Le discours macronien est une imposture

    Une sorte de tic de langage revient souvent dans les discours du Président de la République : « je ne cèderai rien ». Parfois, « nous ne céderons rien ». C’est net et sans bavures. Quasiment viril, pour autant que ce qualificatif ait encore droit de cité.

    Petit florilège non exhaustif dans un ordre chronologique :

    • Cela commence très fort, au Louvre, lors du discours au soir de son élection le 7 mai 2017: « Nous ne céderons rien à la peur, nous ne céderons rien à la division, nous ne céderons rien au mensonge, nous ne céderons même rien à l’ironie, à l’entre-soi, à l’amour du déclin ou de la défaite ».
    • Le 16 juillet 2017, lors de la commémoration des victimes de la rafle du Vel d’Hiv : « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme… Et nous ne cèderons rien à toutes celles et ceux qui, sur tous les continents, cherchent à nous faire renoncer à la liberté, cherchent à recréer les divisions, cherchent à nous faire renoncer à cette humanité, notre démocratie, notre République».
    • En septembre 2017, à Athènes, commentant les manifestations contre sa réforme du Code du travail : «Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ».
    • Le 20 mars 2018, lors du discours à l’Institut de France pour la stratégie sur la langue française : « Il y a toujours des tyrans qui pratiquent la tyrannie en français et aimer le français n’est pas leur donner quitus mais toujours au creux du français il y a eu je crois cette volonté de liberté sans doute toujours inaccomplie, ce destin dont parlait l’abbé GREGOIRE dès 1794, ce projet dont parle aussi STETIE, cette volonté de ne pas céder».
    • Le 26 octobre 2018, lors d’une conférence de presse avec le président slovaque à Bratislava et à propos de la politique du gouvernement hongrois : “Ne rien céder à ceux qui veulent reculer sur les valeurs“.
    • Le 29 octobre 2018, lors d’une conférence de presse à l’Elysée, et à propos de la montée des « extrêmes droites » en Allemagne et en Europe : “ça m’inquiète, mais ça me motive dans le combat qui est le mien depuis le premier jour, celui de ne rien céder».
    • Le 10 novembre 2018, à la clairière de Rethondes : Il faut « ne rien céder aux passions tristes, aux tentations de la division».
    • Le 21 novembre 2018, à l’occasion de la réception de l’Association des maires de France : « Quand je dis que la République est en partage entre nous, c’est qu’il y a une chose qui relie les maires, le Président de la République, avec lui tout le gouvernement, et qui touche aussi l’ensemble des élus de la République, c’est qu’il y a une formidable attente. Et donc il ne faut rien céder à un vent mauvais qui voudrait que la faute est forcément à l’élu».
    • Le 29 novembre 2018, lors d’une conférence de presse en Argentine devant les français de Buenos Aires : “J’entends la colère légitime, l’impatience, la souffrance d’une partie du peuple qui veut vivre mieux plus vite “.
    • Le 5 février 2019, lors d’un discours prononcé au dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France : « Tendre la main, bâtir la paix, construire des ponts pour dialoguer, sans rien céder dans le même temps au discours de vérité, à ce que l’histoire dit, aux faits, à la réalité ».
    • Le 25 avril 2019, lors du propos liminaire de la conférence de presse tenue à l’issue du grand débat national: «  L’art d’être Français c’est à la fois être enraciné et universel, être attaché à notre histoire, nos racines mais embrasser l’avenir, c’est cette capacité à débattre de tout en permanence et c’est, très profondément, décider de ne pas nous adapter au monde qui nous échappe, de ne pas céder à la loi du plus fort mais bien de porter un projet de résistance, d’ambition pour aujourd’hui et pour demain ».
    • Le 6 mai 2019, lors de sa rencontre avec le Premier ministre des Pays-Bas : « il y a ceux qui veulent bâtir en Europe, pour l’Europe, pour nos concitoyens, qui ne veulent rien céder de ces 70 ans d’acquis mais veulent améliorer les choses pour avancer vers une Europe qui soit plus souveraine, plus efficace, plus forte, plus écologique et sociale également, et qui soit une véritable Europe puissance. C’est l’union qui fait la force. Et la bataille qui est la nôtre, dans nos pays comme de nombreux autres États, c’est de faire changer, avancer, progresser le projet européen, mais de ne rien céder à celles et ceux qui veulent le faire reculer».
    • Le 14 mai 2019, lors de l’hommage national aux deux commandos français morts au Burkina Faso pour sauver des otages : « Et nous sommes là pour affirmer avec toute l’énergie que donne la rage de la tristesse que nous ne céderons rien des combats pour lesquels vous vous êtes engagés et avez donné votre vie».
    • Et enfin, parce qu’il faut bien arrêter une litanie significative, revenons à son discours au Conseil représentatif des institutions juives de France le 20 février 2019 (et qui renouvelle sa déclaration du 16 juillet 2017) : « D’abord, nommer le mal ; qui ne voit que l’antisémitisme se cache de plus en plus sous le masque de l’antisionisme….  Nous aurons toujours l’exigence de vérité, de liberté, de fraternité et d’intelligence qui est la seule réponse à cette barbarie. L’exigence du courage qui doit être notre mission. Celle des Républicains que nous sommes. Elle est plus lente, parfois moins visible. Parfois nous trébucherons, mais n’y cédons rien ».

    Nous sommes donc rassurés.

    Maintenant, travaux pratiques tout frais (nous ne parlerons pas des 11 milliards d’euros débloqués après quelques actes des Gilets Jaunes) : le 23 juillet 2019 était soumis au vote du Conseil économique et social des Nations Unies un projet de résolution sur la situation des Palestiniennes et l’aide à leur apporter. Ce Conseil économique et social réunit 54 États Membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de trois ans et renouvelé chaque année par tiers. Un des multiples rouages de ce multilatéralisme tant apprécié par M.Macron.

    La résolution est pleine de bons sentiments pour ce qui concerne la situation des femmes. Elle fait référence à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, et aussi aux Stratégies prospectives de Nairobi pour la promotion de la femme ; elle affirme

    « qu’il est nécessaire de redoubler d’efforts pour prévenir et éliminer de la sphère publique et de la sphère privée toutes les formes de violence dont les femmes et les filles sont victimes dans toutes les régions du monde et soulignant à nouveau que cette violence porte atteinte aux droits fondamentaux des femmes et des filles et en entrave le plein exercice ».

    Bref, ce pourrait être du Schiappa.

    Et puis, vient la partie politique : la résolution note

    « avec une vive préoccupation les violations systématiques des droits de l’homme du peuple palestinien qu’Israël, Puissance occupante, continue de commettre, et leurs répercussions sur les femmes et les filles », et « réaffirme  que l’occupation israélienne continue de constituer un obstacle majeur pour les femmes et les filles palestiniennes en ce qui concerne l’exercice de leurs droits, l’amélioration de leur condition, leur autonomisation et leur participation au développement de leur société ».

    Israël est donc montré du doigt comme étant un obstacle majeur pour les droits des femmes palestiniennes. Obstacle majeur ou seul obstacle ? Elargissons l’analyse.

    Les sociétés musulmanes moyen-orientales ? La charia ? Pas citées, apparemment, pas un problème.

    L’Autorité palestinienne ? Le Hamas ? Pas cités. Certainement exemplaires sur ce plan.

    Les droits des femmes en Arabie Saoudite (membre dudit conseil) ? Lors de son examen périodique universel par le Conseil des droits de l’homme des mêmes Nations Unies en novembre 2018, le rapport du Haut-Commissariat des Nations-Unies dressait une liste assez étoffée des manquements aux droits de l’homme dans ce pays (lois discriminatoires à l’égard des femmes, des minorités religieuses, « infractions » d’apostasie et de blasphème, absence de principe de liberté d’expression, nombre croissant d’exécutions y compris pour des moins de 18 ans, châtiments corporels (y compris flagellation et amputation), détentions arbitraires, pouvoir judiciaire totalement dépendant du roi, aveux obtenus sous la contrainte (= torture) considérés comme recevables, code du travail n’interdisant pas le travail forcé de façon spécifique, discriminations dans les statuts personnels liées à l’application de la charia, accès des filles à l’éducation parfois limité…).

    Un rapport final contenant 258 recommandations avait alors été proposé. Le Dr Al-Aiban, président de la commission des droits de l’homme du royaume d’Arabie Saoudite avait déclaré : “nous examinerons de façon très positive et avec une grande attention toutes ces recommandations”.  Et le rapport final avait été approuvé à l’unanimité. Donc, en Arabie Saoudite, tout va bien. L’Arabie Saoudite a voté la résolution dénonçant Israël comme obstacle majeur aux droits des femmes palestiniennes.

    L’Iran (membre dudit conseil) : il suffit peut-être pour les lecteurs du Salon beige de rappeler la condamnation dans ce pays de l’avocate Nasrin Sotoudeh pour son refus du port du voile islamique. L’Iran a voté la résolution dénonçant Israël comme obstacle majeur aux droits des femmes palestiniennes.

    De même, le Yemen et le Pakistan, pays dont on connaît la politique active en faveur des droits des femmes et membres dudit conseil, ont voté la résolution dénonçant Israël comme obstacle majeur aux droits de femmes palestiniennes.

    N’y aurait-il donc pas eu comme une sorte de parfum d’anti-sionisme dans la résolution ?

    Le Royaume-Uni, l’Allemagne se sont abstenus. Les Etats-Unis et le Canada ont voté contre la résolution.

    Que fit la France dont le Président avait dit : « D’abord, nommer le mal ; qui ne voit que l’antisémitisme se cache de plus en plus sous le masque de l’antisionisme » et « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme » ?  Vous l’avez compris, la France a voté pour la résolution.

    Ah, au fait, « le vote français s’inscrit dans le cadre de la mobilisation constante en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes en France et dans le monde, érigée en grande cause nationale par le Président de la République le 8 mars 2017 ».

    C’est sans doute dans ce cadre mobilisateur que la France a joint son vote à celui de l’Iran qui, 2 jours avant, le 21 juillet, venait de confirmer la condamnation d’une autre militante des droits de l’homme, Mme Sepideh Farhan, à 74 coups de fouet et 6 ans de prison pour ses activités. Et vous avez entendu parler d’une protestation de Mme Schiappa ? Un communiqué ? Un tweet ?

    Le discours macronien est une supercherie.

    https://www.lesalonbeige.fr/je-ne-cederai-rien-le-discours-macronien-est-une-imposture/

  • Agnès Buzyn : « pour ceux qui auront travaillé toute leur vie, la retraite minimum sera de 1000€ »

     
    Alors que le gouvernement entame sa rentrée politique, Agnès Buzyn était envoyée en première ligne à BFM ce mercredi, pour promouvoir l’épineuse réforme des retraites.
    Entre fausse volonté de dialogue et mépris évident pour les plus précaires, la pilule ne passera pas.
    « Est-ce qu’il y aura une pension minimum ? » : Agnès Buzyn, ministre de la santé invitée sur le plateau de BFM ce mercredi, était interrogée sur la réforme à venir.
    « Oui, répond cette dernière. 1000 euros minimum, c’est prévu. ».
    Peu après, la représentante du gouvernement envoyée au front pour défendre cette réforme sensible fait un ajout qui a son importance : « Pour les gens qui auront travaillé toute leur vie évidemment, si les gens arrêtent de travailler, si les gens ne travaillent pas… »
    Une réforme contre les inégalités ?
    Avec cette réforme des retraites, le gouvernement s’attaque au dossier le plus explosif du quinquennat, dans le contexte d’une crise qui n’a cessé de s’approfondir pour la Macronie, après l’affaire Benalla, les démissions de ministres et surtout, l’irruption des Gilets jaunes sur le devant de la scène politique, sans même parler de De Rugy et son « Homard Gate ».
    C’est pourquoi, marchant sur des œufs, les fervents défenseurs de cette réforme mettent les formes quand il s’agit d’en faire la promotion, privilégiant en apparence la concertation et le débat public.
    Mais les déclarations de Buzyn sur le plateau de BFM n’auront pas l’effet escompté.
    Car qu’est-ce que 1000 euros pour quelqu’un qui aurait travaillé toute sa vie ?
    1000 euros, c’est un revenu qui, à l’heure actuelle, est considéré comme en-deça du seuil de pauvreté. 1000 euros c’est un montant qui ne permet même pas de couvrir les dépenses minimales d’un étudiant en Île-de-France ; on voit mal comment les retraités s’en sortiraient mieux avec cette somme. 1000 euros, c’est une somme ridicule qui n’est pas indexée sur l’inflation et la hausse du coût de la vie.
    C’est une somme qui équivaut à 5 % des 20 000 euros de pension mensuelle estimée que touchera Emmanuel Macron lorsqu’il prendra sa retraite.
    Mais ce qu’implique surtout l’annonce d’Agnès Buzyn, à contre-courant de tout le discours du gouvernement qui vise à défendre la réforme des retraites comme un pas vers plus d’égalité, c’est que la nouvelle loi va considérablement désavantager les carrières courtes ou discontinues. 
    Parce que ce qu’explique en creux la ministre de la Santé, c’est que toutes celles et ceux qui n’auront pas « travaillé toute leur vie » ne pourront même pas être assurés de toucher une pension minimum de 1000 euros. 
    Et les personnes qui sont les plus concernées par les temps partiels et les arrêts longue durée… ce sont notamment les femmes. 
    L’égalité entre les genres, grande cause du quinquennat ?
    La pénibilité du travail, la précarité, le chômage… toutes ces données sont donc effacées d’un coup de baguette magique au travers de cette réforme, qui vise en dernière instance à niveler par le bas les pensions de retraite et acter que celles et ceux qui auront vécu dans la précarité au cours de leur vie seront condamnés à être encore plus pauvres après l’âge de la retraite… s’ils ne sont pas morts avant.
    « Consultation citoyenne » ou poudre aux yeux ?
    L’autre annonce de Buzyn sur ce même plateau télévisé concernait des questions de méthode : « Aujourd’hui nous commençons à travailler avec les partenaires sociaux, Édouard Philippe recevra tous les syndicats les 5 et 6 septembre avec Jean-Paul Delevoye et moi-même. Et puis nous allons également consulter les grands élus et évidemment les citoyens ».
    Une apparente volonté de dialogue, qui pourtant sonne creux, car la ministre était bien en peine d’expliquer les formes concrètes que sont censées prendre ces « consultations citoyennes ».
    Interrogée sur cette initiative, Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, déclarait lors de la conférence de presse post-conseil des ministres que malgré cette « consultation », Macron avait « appelé le gouvernement à de la vigilance […] après le mouvement des Gilets jaunes » et qu’il incitait ses ministres à « avoir beaucoup de détermination à mener les réformes, pour honorer l’engagement qui était le sien au cours de la campagne présidentielle ».
    Des déclarations qui tendent à montrer que le gouvernement compte bien faire passer ses attaques quel que soit le résultat d’une éventuelle consultation, cherchant à remettre en route le rouleau compresseur néolibéral après de nombreux mois d’une intense mobilisation sociale.
    Questionné plus précisément sur la possibilité de modifier des « paramètres clés » de la réforme des retraites après les résultats de la consultation, au cours de la conférence de presse qui marquait la rentrée des ministres, Sibeth Ndiaye déclarait que « des débats ont déjà eu lieu au cours de la campagne présidentielle » et qu’il est « des paramètres sur lesquels nous ne reviendrons pas, qui sont nécessaires ».
    À commencer par le recul de l’âge du départ en retraite.
    Ainsi, et bien que les directions syndicales soient pour l’heure bien utiles au gouvernement en acceptant le jeu du dialogue social, permettant à la Macronie de donner une illusion d’ouverture et de concertation, il est évident que le gouvernement se prépare à faire passer en force ce qui s’annonce comme l’attaque anti-sociale la plus violente du quinquennat.
    Une déclaration de guerre aux plus précaires, qu’il s’agit de combattre dans son ensemble, sans négocier les miettes, et ce dès la rentrée.
    Crédits photos : Capture d’écran BFM TV

  • Ces « réfugiés » qui partent en vacances… dans leur pays d’origine, par Franck Deletraz

    Voilà une affaire hautement révélatrice de la gigantesque escroquerie que recouvre aujourd’hui le statut de « réfugié » dans nombre de pays de l’Union européenne, et notamment en Allemagne. Dénoncé par Die Welt et par Deutsche Welle, le scandale de ces centaines de « réfugiés » syriens qui, bien qu’ayant affirmé être en danger dans leur pays d’origine, n’hésitent pas à retourner régulièrement en vacances en Syrie fait – tout de même ! – un peu grincer des dents outre-Rhin, où le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer a menacé de déchoir ces gens de leur droit d’asile. Une affaire qui ne concerne que l’Allemagne, penseront peut-être certains, mais qu’en est-il en France ?

    « Nous devons annuler [leur] statut de réfugiés »

    Rappelons que, depuis 2011, Berlin a accordé l’asile politique à quelque 780 000 Syriens qui prétendaient pour certains fuir le régime d’Assad, pour d’autres les égorgeurs de l’EI, et les deux pour la plupart d’entre eux. Or, il se trouve que, leur statut de « réfugiés » en poche, un certain nombre de ces « persécutés en grand danger » n’ont pas hésité à retourner régulièrement en vacances au « bled », aux frais du contribuable allemand… Autant dire que ces gens, comme l’écrasante majorité des clandestins qui déferlent chaque jour sur notre continent, sont surtout des migrants économiques et non des « réfugiés » ayant droit à l’asile politique. Une nuance capitale dont se moque évidemment la chancelière Merkel qui, comme chacun sait, s’est fixé pour objectif d’accueillir un maximum de clandestins pour pallier la faillite démographique de son pays, mais pas son ministre de l’Intérieur. Très irrité par ce scandale, Horst Seehofer a en effet rappelé avec le plus grand bon sens que « si un réfugié syrien passe régulièrement ses vacances en Syrie, il ne peut pas affirmer sérieusement être persécuté en Syrie » et donc « nous devons annuler son statut de réfugié ». Ce qui, selon le BAMF, l’office allemand des migrations et des réfugiés, aurait déjà été fait pour… 39 806 Syriens !

    Et en France, combien de faux « réfugiés » ?

    Un scandale qui, de toute évidence, est très loin de ne concerner que l’Allemagne. Quand on connaît l’incroyable incurie des autorités françaises en matière de lutte contre l’immigration, le nombre astronomique de déboutés du droit d’asile qui ne sont jamais expulsés et sont tout bonnement relâchés dans la nature, il ne fait aucun doute que de très nombreux étrangers officiellement « réfugiés » en France doivent régulièrement partir en vacances dans leur pays d’origine sans déranger plus que cela notre gouvernement. Les allées et venues de ces gens sont-elles seulement surveillées ? Evidemment, non. Et il est fort peu probable, hélas, que cette affaire de faux réfugiés qui fait actuellement grand bruit outre-Rhin encourage nos autorités à s’intéresser d’un peu plus près aux agissements des bénéficiaires de l’asile politique dans notre pays.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 22 août 2019

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