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anti-national - Page 344

  • La Belle Époque des accusations délirantes est revenue

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    Bernard Plouvier

    Tout le monde s’en souvient – ou le devrait : au temps du bon Joseph du Kremlin, le 2Tsar Rouge, lorsque le Big Boss avait un mouvement d’humeur, lorsqu’il voulait se débarrasser de rivaux ou simplement épurer les hauts cadres du PC de l’URSS, le Procureur-général de l’URSS accusait les dignitaires devenus indésirables de trahison au profit de « l’impérialisme étranger » ou des « gouvernements fascistes ».

    C’est ainsi que des Juifs furent exécutés comme espions au service du IIIeReich tandis que d’autres l’étaient au titre de « vipères lubriques du capitalisme ». En ces temps-là, sous la botte de Soso Dougashvili-« Staline », on savait rigoler !

    C’était de l’humour noir, voire carbonisé, en plus d’être souvent d’une rare grossièreté. Mais une quantité invraisemblable de pitres, dans les PC étrangers, chez les compagnons de route (les « idiots utiles ») ou dans les associations Antifa (telle la Ligue des Droits de l’Homme, où l’on jugea corrects les Procès de Moscou « puisque les accusés avouaient leurs crimes » !), poursuivirent jusqu’en 1956 (année de la publication du Rapport Khrouchtchev) l’adoration du demi-dieu et la calomnie des victimes de ces assassinats judiciaires.

    En nos jours de « conscience éclairée », dans le monde merveilleux du XXIesiècle de l’ère chrétienne – ou du Iersiècle de la nouvelle ère globalo-mondialiste, au gré du lecteur -, voulez-vous stigmatiser un malfaisant qui ne pense pas comme vous, il suffit de trouver la bonne formule et ça marche tout aussi bien que sous le délicieux Joseph… à ceci près qu’on tue moins (sauf du côté des égorgeurs djihadistes) : après tout, même un ennemi est un consommateur et l’essence même de notre Nouvelle Société Qui Gagne est résumée par l’équation Vente = Profit.

    N’êtes-vous point d’accord avec tels ou tels chiffres fantastiques (jamais assez élevés pour certains génocides et toujours trop pour d’autres), êtes-vous effrayé par l’afflux énorme d’immigrés-envahisseurs de l’Europe occidentale & scandinave, refusez-vous de croire que ces arrivants exotiques soient tous des Mozart ou des Mère Theresa, de futurs Prix Nobel ou de dévoués sauveteurs… attendez-vous à une dénonciation pour « incitation à la haine raciale », « à la xénophobie », « au racisme » ou – péril suprême – au crime inexpiable d’antijudaïsme, stupidement dénommé « antisémitisme ».

    Émettre des doutes sur une historiographie faite de contes bleus et d’accusations tenant davantage du folklore et de la propagande que des faits tels qu’on peut les appréhender grâce à des archives non caviardées est une activité aussi pleine de risques que de s’opposer autrefois aux ukases d’un « Lénine » ou d’un « Staline », ou aux lubies du pédophile le plus meurtrier de l’histoire humaine : « Mao tu sais tout ».

    Il est évident que nier des crimes de masse, au prétexte que les lamentations et les réclamations des survivants et des ayants-droit des victimes sont épicées de très curieux « témoignages », est du pur délire. Mais tout ceci n’est qu’affaire d’esthète : nul n’est obligé de s’intéresser à l’histoire ni d’être chatouillé par le désir éthique d’approcher l’insaisissable « Vérité historique ». Dame Vérité ne peut être connue que par une essence surnaturelle, ce qui est de l’ordre de la métaphysique, donc des nuées impénétrables à la raison humaine.

    En revanche, l’honneur d’un homme lui commande de penser au-delà du simple horizon de sa vie, gaie ou misérable – cela importe peu. Nous autres, Européens de souche, avons un devoir impératif : celui de laisser à nos descendants le continent que nos pères nous ont transmis, avec ses tares et ses noblesses, son histoire événementielle, scientifique et technique, son fabuleux héritage culturel.

    Si, pour remplir ce devoir d’honneur, il faut affronter le lynchage médiatique ou une « justice » aussi sectaire que le furent l’Inquisition ou les procédures des barbares dictatures communistes, c’est toujours moins chèrement payé que d’éprouver la honte de n’avoir rien fait, de n’avoir rien dit, quand se préparait la Grande Substitution de populations dominantes en Europe.

    La lucidité n’est pas, ne sera jamais une « incitation à la haine raciale ». C’est une manifestation de pur bon sens et un devoir envers nos descendants. « L’Europe aux Européens » est un slogan aussi légitime que d’autres, bien mieux admis : « L’Amérique aux Américains » ou « L’Afrique aux Africains ».

    En 1785, Sébastien-Roch Nicolas, un bâtard de chanoine qui s’était fait connaître sous le pseudonyme littéraire de « Chamfort », avait écrit : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin ». Quatre ans plus tard, débutait la grande chienlit qui dégénéra en tueries innommables et en guerres quasi-ininterrompues de 1792 à 1815.

    Les Européens ont le choix : exiger et obtenir dans chaque pays un referendum sur l’immigration extra-européenne ou bien courir le risque d’une guerre des races et des religions. C’est lors d’une guerre, civile ou internationale, que l’on perçoit le véritable déchaînement de la haine et ce n’est guère à l’honneur de la bête humaine. En médecine, l’on dit avec raison que, lorsque cela est possible, « prévenir vaut mieux que guérir ».   

  • Qui est Nicolas Berggruen, le milliardaire « philanthrope » qui a financé Sylvie Goulard ? Par Laurent Dauré

    L’information était disponible depuis 2014, mais Le Journal du dimanche l’a actualisée et mise sur le devant de la scène le 25 juin dernier : Sylvie Goulard a reçu de l’Institut Berggruen plus de 10 000 euros par mois d’octobre 2013 à janvier 2016, période au cours de laquelle elle était députée européenne (voir notre article). Dans la rubrique « Mon parcours » de son site personnel, l’éphémère ministre des Armées présente ainsi son activité au service du think tank américain : « Conseillère spéciale du Council for the Future of Europe [Conseil pour l’avenir de l’Europe] », un groupe de réflexion qui dépend du « Nicolas Berggruen Institute for Governance [Institut pour la gouvernance] ».

    Sylvie Goulard précise ensuite qu’il s’agit d’une « association à but non lucratif visant à promouvoir une meilleure gouvernance mondiale et européenne. » Elle ajoute que le Conseil pour l’avenir de l’Europe « est présidé par Mario Monti » et qu’il « comporte des personnalités de sensibilités politiques diverses telles que, notamment, Jacques Delors, Guy Verhofstadt, Pascal Lamy, Romano Prodi ou Jean Pisani-Ferry. » On imagine les débats enflammés entre ces anticonformistes que tout oppose…

    Un milliardaire « philanthrope » de plus

    Basé en Californie, l’Institut Berggruen a été fondé en 2010 par le milliardaire américano-allemand – qui a grandi en France – Nicolas Berggruen, fils du richissime collectionneur et marchand d’art Heinz Berggruen (décédé en 2007). Le magazine Forbes évalue la fortune personnelle du golden boy à 1,81 milliard de dollars. Mais, à 55 ans, cet ancien jet-setter est quelque peu blasé, il a l’argent triste et veut désormais être reconnu en tant qu’intellectuel.

    Nicolas Berggruen est actionnaire et membre du conseil d’administration du Monde.

    Nicolas Berggruen aspire même à une vie d’ascète : « Je ne suis pas si attaché aux biens matériels […]. Je possède très peu de choses. […] quelques papiers, deux ou trois livres et quelques chemises, vestes et pulls », déclare-t-il en 2012 au Daily Mirror. La preuve de son détachement des biens de ce monde : il a longtemps vécu « sans domicile fixe », c’est-à-dire dans des hôtels cinq étoiles, ce qui fascinent les médias. Le Figaro est tombé sous le charme de ce bourlingueur de luxe qui « sillonne le monde dans son jet privé Gulfstream IV. Ce nomade richissime peut ainsi résider dans 14 villes différentes en un mois. » Sans doute en phosphorant durant les vols sur les moyens de réduire l’empreinte carbone des gueux.

    Financier à la réputation d’excentrique se piquant de « philanthropie » et d’ « idées », Nicolas Berggruen reste avant tout un homme d’affaires. Avec sa holding personnelle, qui fait des investissements immobiliers et financiers dans le monde entier, il est l’actionnaire majoritaire du premier groupe de médias espagnol Prisa (qui possède notamment le quotidien El País). Ce géant des médias présent dans 23 pays détient 15 % du groupe Le Monde. D’après Mediapart, M. Berggruen « siège au conseil d’administration du Monde ». On peine à comprendre la discrétion du « journal de référence » sur un si prestigieux compagnonnage.

    L’amicale de la « mondialisation heureuse »

    Quand L’Obs – alors encore Le Nouvel Observateur – publie un portrait du « loup de Wall Street repenti en berger philanthrope », qui est sollicité pour faire l’éloge du « milliardaire qui voulait sauver le monde » ?… L’indispensable Alain Minc bien sûr ! Le chantre de la « mondialisation heureuse » semble parler de lui-même lorsqu’il plaide en faveur de Nicolas Berggruen : « Un businessman arpentant le domaine des concepts ne fait-il pas œuvre plus utile qu’un intellectuel se lançant dans les affaires ? » Pur hasard : Alain Minc est lui aussi membre du Conseil pour l’avenir de l’Europe, ainsi que du 21st Century Council (Conseil du XXIe siècle), un autre groupe de réflexion issu de l’Institut Berggruen, dont la description et la composition valent le détour.

    « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général » – Jacques Attali, à propos de Nicolas Berggruen

    Ancien président du conseil de surveillance du Monde, il se trouve qu’Alain Minc a représenté Prisa et… Nicolas Berggruen lorsque le groupe espagnol voulait racheter le quotidien vespéral en 2010, une offre concurrente de celle portée par le trio finalement victorieux Bergé-Niel-Pigasse (cf. le livre Un si petit Monde d’Odile Benyahia-Kouider, Fayard, 2011). Un banquier de chez Rothschild épaulait alors secrètement M. Minc dans cette opération tout en prétendant par ailleurs travailler gratis pour la Société des rédacteurs du Monde. C’était Emmanuel Macron. Le futur président était même allé jusqu’à se cacher au dernier étage d’un immeuble pour éviter – en vain – que son double jeu ne soit découvert.

    Le portrait au cirage de Nicolas Berggruen brossé par L’Obs serait incomplet si l’irremplaçable Jacques Attali n’y avait pas apporté sa touche : « C’est un garçon étrange, extrêmement gentil, extrêmement cultivé et extrêmement curieux, dans tous les sens du terme ». Et le grand mage médiatique surenchérit : « C’est un honnête homme au sens du XVIIIe siècle. Quelqu’un qui a décidé de mettre son argent au service de l’intérêt général. Je le crois sincère dans sa démarche. » Même si elle a touché 300 000 euros d’émoluments, Sylvie Goulard devrait être décorée pour avoir servi un si précieux personnage.

    Le financier qui voulait être philosophe

    Fort de quelques cours particuliers de philosophie (on imagine le salaire des deux professeurs…), Nicolas Berggruen a écrit avec le journaliste Nathan Gardels un livre intitulé Gouverner au XXIe siècle : La voie du milieu entre l’Est et l’Ouest (Fayard, 2013). Cet ouvrage en appelle à une « gouvernance intelligente » faisant la synthèse entre la « démocratie libérale occidentale » et le « modèle chinois ». Ce must-read des élites transnationales comporte une préface de Jacques Attali et un avant-propos d’Alain Minc. Dans lesquels, on le soupçonne, les Dupond et Dupont du mondialisme néolibéral doivent insister sur les « réformes indispensables ». « Je dirais même plus, les indispensables réformes… »

    « Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins » – Nicolas Berggruen

    Le dessein intellectuel et politique de Nicolas Berggruen est assez facile à cerner à travers la fadeur cyber-patronale de ses propos : il s’agit de ripoliner l’incontournable capitalisme à coups de nouvelles technologies, de « gouvernance » et de « démocratie participative ». Dès lors on comprend son attachement à l’intégration européenne à la sauce digitale. Une visite du compte Twitter de ce ravi de la crèche mondiale donne un aperçu de sa « pensée profonde ». Il écrit par exemple le 24 mai 2017 : « Le paradoxe de la démocratie : afin de sauver la démocratie, nous devrons peut-être en avoir moins. » Précisons qu’il ne s’agit pas d’une citation de 1984. Un article du site Les Influences fournit d’autres éléments d’appréciation éclairants sur le personnage : « Nicolas Berggruen, le supercapitaliste des idées ».

    À noter que notre financier-philosophe, via son Institut, a fondé avec le Huffington Post un nouveau média en 2014 : le WorldPost, une publication dédiée aux « enjeux mondiaux ». Il y (co)signe lui-même des articles, comme celui-ci ; le titre laisse deviner un point de vue résolument iconoclaste : « Le “président start-up” de la France est exactement ce dont l’Europe a besoin pour redémarrer ».

    Macron pour les Nuls

    Comme on peut aisément s’en douter, ce membre éminent de l’oligarchie est un détracteur féroce du nouveau président français. Ses tweets en attestent : « Macron écrit l’histoire pour la France et l’Europe – un leadership nouveau, post-parti » (7 mai) ; « La France célèbre ses francs-tireurs : le Roi-Soleil, Napoléon et maintenant, Macron » (12 juin) ; « Le gouvernement d’Emmanuel Macron offre une aube nouvelle à la France, à l’Europe et à la civilisation occidentale » (19 juin). Il ne manque qu’une sobre allusion à Jupiter. Dommage que Sylvie Goulard ne soit plus de cette aventure héroïque. Peut-être va-t-elle se consacrer à la 4e édition de son bien nommé classiqueL’Europe pour les Nuls.

    « Il m’impressionne beaucoup parce qu’il est à la fois généreux et engagé » – Nicolas Berggruen, à propos de George Soros

    Qui sont les modèles de Nicolas Berggruen ? Sans surprise, les milliardaires mécènes William Gates (Bill pour les intimes) et Warren Buffet. Mais aussi George Soros, à propos duquel il déclare en 2010 : « Il m’impressionne beaucoup parce qu’il est à la fois généreux et engagé. » Toutefois, comme M. Berggruen se réclame de la « post-idéologie » – une fumisterie capitaliste –, il nuance quelques années plus tard : « J’ai un grand respect pour lui, pour ce qu’il a fait. Mais l’Institut [Berggruen] n’a pas de parti pris idéologique [sic]. Nous ne sommes pas là pour dire à des pays arabes par exemple : la démocratie libérale à l’occidentale est le meilleur système. Il faut tout changer et être comme nous. »

    Nicolas Berggruen fait penser au personnage de Paul Arnheim dans le génial roman L’Homme sans qualités (1930-1932) de Robert Musil. Comme l’industriel Arnheim, le financier Berggruen cherche à concilier l’esprit et les affaires. C’est très perceptible dans cet article – coécrit avec Nathan Gardels – publié dans le Washington Post (13 avril 2017). Le titre semble parodique mais il n’en est rien : « Comment les prochaines élections en France et en Allemagne peuvent sauver l’Occident ».

    Remercions Sylvie Goulard d’avoir permis d’attirer l’attention sur son mécène. Dans le bestiaire du capitalisme mondialisé et « innovant », il aurait été regrettable de passer à côté du spécimen Nicolas Berggruen.

    Laurent Dauré

    Source : Ruptures, Laurent Dauré, 28-06-2017

    https://www.les-crises.fr/qui-est-nicolas-berggruen-le-milliardaire-philanthrope-qui-a-finance-sylvie-goulard-par-laurent-daure/

  • 72% des Français estiment que la qualité de l’enseignement s’est dégradée au cours de la dernière décennie

    A la veille de la rentrée des classes qui aura lieu le lundi 2 septembre, un sondage réalisé par l’institut BVA révèle que pour 72% des Français, la qualité de l’enseignement s’est dégradée au cours des 10 dernières années. 51% des sondés estiment même que la qualité de l’enseignement aujourd’hui n’est pas satisfaisante dans l’Hexagone.

    En dépit de l’opinion des Français au sujet de la qualité de l’enseignement, 65% d’entre eux ont une image positive des professeurs. Un résultat stable par rapport à 2017 et légèrement plus élevé chez les parents d’élèves (70%).

    Le Maine Libre

    https://www.tvlibertes.com/actus/72-des-francais-estiment-que-la-qualite-de-lenseignement-sest-degradee-au-cours-de-la-derniere-decennie

  • Le mot « État de droit » n’est que le masque de la dictature idéologique de juges politiquement corrects

    Le mot « État de droit » n’est que le masque de la dictature idéologique de juges politiquement corrects

    Selon Jean-Yves Le Gallou, interrogé sur la condamnation des Identitaires :

    […] Aujourd’hui, le corps judiciaire rend des décisions idéologico-politiques profondément contraires à l’idéal de liberté et à la volonté populaire :

      • En appliquant avec beaucoup de zèle des lois liberticides : poursuites, voire condamnations, pour de simples délits d’opinion de Menard, Camus, Zemmour et tant d’autres. Des lois pénales liberticides qui ne sont pas appliquées de manière restrictive mais au contraire de manière extensive.
      • En montrant une extrême indulgence pour les étrangers clandestins, leurs passeurs et leurs complices (affaire Herrou notamment).
      • En prononçant de sévères peines de prison pour des délits politiques, comme on l’a vu hier pour les Gilets Jaunes, aujourd’hui pour les Identitaires, et sans doute demain pour la Manif pour tous.
      • En étant d’une grande mansuétude avec beaucoup de délinquants immigrés et en refusant toute forme de légitime défense.
      • En faisant instruire exclusivement à charge beaucoup d’affaires politiques (Sarkozy, Guéant, Marine Le Pen, Melenchon) par des juges militants (Buresi, Tournaire et tant d’autres).

    De plus en plus de Français ont le sentiment que la « justice » n’est plus rendue en leur nom mais au nom de préjugés idéologiques et politiques et de lobbys étrangers. La «justice » est en train de perdre sa légitimité démocratique. C’est grave !

    […] La magistrature actuelle – administrative et judiciaire – est la fille de quatre épurations.

    […] Il y eut, de fait, peu d’épuration judiciaire sous Vichy puisque la quasi-totalité des magistrats prêta, sans problème, serment de fidélité au maréchal Pétain… Des magistrats dont beaucoup furent d’ailleurs de zélés épurateurs des collaborateurs… en 1945. La nature humaine est ce qu’elle est… Et l’appât des postes et des décorations est un puissant facteur de soumission.

    […] Au XIXsiècle d’abord. Pas lors des bouleversements de 1830, 1848, 1852 et 1870 où le corps judiciaire fut respecté par les nouveaux pouvoirs. Mais en 1883, pour conforter la République. L’épuration de la Magistrature donna lieu à des discours d’une rare violence de la part des députés républicains et déboucha sur une mise au pas brutale : 614 magistrats inamovibles furent mis à la retraite d’office ! Les « valeurs républicaines » n’ont pas été imposées par des bisounours…

    […] Il y eut évidemment une épuration du corps judiciaire en 1945. 20 % des magistrats durent justifier leurs décisions et la moitié, soit 266, furent suspendus et la plupart révoqués.

    Rebelote avec la guerre d’Algérie?

    On ne peut pas vraiment parler d’épuration mais il y eut de sacrés remous au Conseil d’Etat et dans la haute magistrature judiciaire.

    Et aujourd’hui ?

    C’est plus subtil. Il n’y a pas de remise en cause de l’inamovibilité des magistrats. Mais des interdits professionnels relatifs. Je m’explique : un magistrat judiciaire ou administratif immigrationniste peut intervenir et militer dans une association immigrationniste et continuer à rendre des jugements y compris sur ces sujets-là. Un magistrat moins politiquement correct doit absolument se taire et être très prudent dans ses jugements. Sinon les médias et les syndicats d’avocats et de magistrats lui tomberont dessus comme on l’a vu dans l’affaire du juge Lagarde. C’est ce qui explique le deux poids, deux mesures des décisions judiciaires. Les magistrats politiquement corrects plastronnent, les conformistes les suivent, les autres rasent les murs…

    La situation est-elle désespérée ?

    Non ! Les magistrats tiennent compte d’un triple rapport de forces : le pouvoir médiatique, le pouvoir politique et le pouvoir corporatif. Ces pouvoirs-là peuvent changer comme on le voit en Pologne et en Hongrie. Et en Italie, si Matteo Salvini a besoin de pouvoirs élargis, c’est bien pour pouvoir briser la dictature des juges sur l’immigration.

    Une conclusion ?

    Aujourd’hui, en France, il ne faut utiliser le mot « justice » qu’avec des guillemets. Et ne pas se laisser enfariner par le mot « État de droit » qui n’est que le masque de la dictature idéologique de juges politiquement corrects à la remorque des médias de grand chemin.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-mot-etat-de-droit-qui-nest-que-le-masque-de-la-dictature-ideologique-de-juges-politiquement-corrects/

  • Grand reportage : il y a un an était imposé le 80 km/h… un fiasco et une facture salée !

    Pour ses lecteurs, Boulevard Voltaire initie une série de reportages approfondis sur les grands sujets d’actualité.

    Le 1er juillet 2018, les premiers panneaux de limitation à 80 commençaient à fleurir sur le bord des routes. Un an plus tard, opération nulle, rétropédalage, retour à la case départ : nombre d’entre eux ont été déboulonnés, remisés et oubliés… Retour sur un fiasco politique, social et financier !

    https://www.bvoltaire.fr/grand-reportage-il-y-a-un-an-etait-impose-le-80-km-h-un-fiasco-et-une-facture-salee/

  • Une ministre épinglée pour une fake en disant que la croissance française «est l’une des plus élevées d’Europe»

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    La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Agnès Pannier-Runacher a commis une erreur en affirmant que le niveau de la croissance française était l’un des plus élevés de l’Union européenne, rapporte Franceinfo. D’après les statistiques, ce sont près de 15 pays qui devancent l’Hexagone.

    Dans une interview sur Sud Radio, jeudi 29 août, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Agnès Pannier-Runacher a affirmé que, pour l’instant, «le niveau de la croissance de la France est l’un des plus élevés d’Europe».
    Pourtant, après avoir effectué une analyse, en vérifiant les tendances les plus récentes ou des chiffres plus anciens, sur une année complète, on a constaté qu’au moins 15 pays font mieux que l’Hexagone, rapporte France Info.
    D’après les données de l’Insee, depuis début 2019, la croissance de l’Hexagone s’établit à 0,3% au premier trimestre et 0,3% au deuxième trimestre. Cependant, les statistiques d’Eurostat montrent que 15 pays sur 28 ont enregistré une croissance supérieure à la France.
    Ainsi, la Pologne et la Roumanie sont dynamiques avec déjà plus de 2% de croissance en six mois
    [...]
    En savoir plus sur sputniknews.com
  • Sciences Po en marche vers le néant.

    Alors, si j’ai bien compris, l’Institut de Sciences Politiques de Paris, supposé fabriquer nos élites administratives, c’est l’endroit qui s’est un temps rebaptisé Institut Clément Méric, qui a organisé un Hijab Day en hommage à la burqa parce que c’est so coooool d’avoir le droit de vivre soumise comme en l’an 600, c’est l’endroit où les puissants esprits de l’Unef exigent d’installer des distributeurs de Tampax dans les toilettes pour hommes car sinon c’est discriminant tu comprends car on ne pense pas aux transgenres, et, donc, très logiquement avec ce qui précède, c’est désormais le lieu où sera organisée cette année une classe spéciale ayant pour but l’étude de... Macron.
    Macron, sa vie, son œuvre, un cours à la gloire de Macron le Père-Enfant de la Nation disparue, avec lecture obligatoire des œuvres apologétiques de Brice Couturier (véridique), celles vantant le fameux «Président-philosophe».
    Ces éléments permettent me semble-t-il de mieux cerner l’ensemble du problème auquel le pays est confronté et aussi cela permet de bien comprendre que ce ne sont pas dans ces lieux lobotomisés qu’on trouvera les solutions, pour ceux qui nourrissaient encore quelques espoirs...

  • Entre Cédric Herrou et les Identitaires, la justice française a tranché

    Damien Rieu, Romain Espino et Clément Galant, trois courageux militants identitaires, viennent d’être lourdement condamnés par la justice en première instance. Il est instructif de comparer cette sévérité extrême avec l’indulgence dont a bénéficié l’immigrationniste Cédric Hérou. L’injustice est telle que seules les personnes les plus endoctrinées ou les plus haineuses peuvent ne pas s’en rendre compte. En quelques lignes, voici un bref rappel des faits.

    Pour mémoire, Cédric Herrou annonce tranquillement en 2017 au Monde qu’il a aidé près de 200 clandestins à traverser la frontière franco italienne, sans doute pour fuir d’atroces persécutions en Italie.

    Il est inculpé puis condamné en première instance à… 3 000 € avec sursis !

    En appel, il est condamné à… 4 mois de prison avec sursis.

    La Cour de cassation annule ce jugement, qu’il reviendra à la cour d’appel de Lyon de rejuger.

    La date de l’audience n’est pas encore fixée.

    Il est vrai que la dépénalisation du « délit de solidarité » sans gain financier semble exonérer les passeurs bénévoles et compulsifs…

    Paul Tormenen

    Tribune reprise du site de Polémia

    https://fr.novopress.info/

  • Face à Mgr d’Ornellas, Jean-Louis Touraine fait la promotion de l’esclavage

    Face à Mgr d’Ornellas, Jean-Louis Touraine fait la promotion de l’esclavage

    Auditionnés le 29 août sur le projet de loi bioéthique, plusieurs représentants religieux ont apporté une réflexion de fond au débat aux députés, bien loin d’être à la hauteur. Ainsi le franc-maçon Jean-Louis Touraine a voulu piégé de piéger Mgr d’Ornellas en évoquant des histoires de GPA dans la Bible ou des bricolages de filiation entre Joseph et le Christ.

    « Il y plusieurs exemples de GPA dans la Bible, avec Sarah et Abraham avec l’aide de Agar, avec Jacob et Rachel. Nous, nous ne proposons que, modestement, non pas la GPA mais bien l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules »

    Réponse de l’archevêque de Rennes :

    « Dans ce cas, comme dans les autres, les mères porteuses bibliques sont des esclaves »

    « Je suis frappé que nous ayons des cours théologie à l’Assemblée nationale, a rétorqué . Que sous les ors de la République, nous soyons sensibles à la théologie, j’en suis heureux. Mais prendre exemple de ce qui est écrit sur Joseph, Marie et Jésus pour résoudre les problèmes de modèles familiaux, c’est faire fausse route et tirer la couverture à soi. On ne peut pas utiliser de façon fondamentaliste un texte pour résoudre nos petits problèmes humains, il n’est pas là pour ça ».

    « L’objectif de ces récits est de montrer la frustration, l’amertume, la souffrance », appuie François Clavairoly, le président de la Fédération protestante de France (FPF), rappelant la rivalité ultérieure entre Ismaël et Isaac, fils d’Abraham et Sarah.

    « La Bible souligne bien qu’Ismaël est l’enfant d’Agar », ajoute Haïm Korsia. « Vous avez parmi vos rapporteurs, Madame la présidente, d’éminents biblistes ! », s’exclame le Grand rabbin de France.

    https://www.lesalonbeige.fr/face-a-mgr-dornellas-jean-louis-touraine-fait-la-promotion-de-lesclavage/