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anti-national - Page 433

  • Au bonheur des djihadistes

    6a00d8341c715453ef0240a46e0f24200d-320wi.jpgLa France et l'Europe se trouvent en situation de guerre, avec ceux qui se réclament, quant à eux, du djihad. Il s'agit de l'un des piliers traditionnels de l'islam sunnite. Ils l'entendent comme une guerre sainte[1]. Mais cette réalité semble condamnée à demeurer dissimulée, par les commentateurs médiatiques agréés, d'un voile d'hypocrisie et d'un manteau d'ignorance.

    La première manipulation de l'opinion consiste évidemment à mentionner seulement le terrorisme, qui n'est qu'un moyen : on ne fait pas la guerre aux armes, mais à ceux qui les utilisent et à la puissance qui les commande.

    Un "Livre noir et blanc du terrorisme en Europe" a été présenté le 6 mars au Parlement européen. Rédigé par Mme Maite Pagazaurtundua ce rapport fait état de 753 personnes tuées, depuis 2000, par des terroristes en Europe et de 1 125 Européens hors du continent. 120 Européens ont ainsi perdu la vie à New York le 11 septembre 2001, mais c’est en Afghanistan, que l'on enregistre le plus grand cimetière d’Européens avec 632 morts.

    Pour des raisons sans doute compréhensibles, cette eurodéputée espagnole, ayant quitté le Pays basque du fait des crimes et menaces de l'ETA, incorpore cette organisation, plus ou moins marxiste-léniniste, dans la même rubrique que le djihadisme. Rappelons qu'en tout état de cause Euskadi Ta Askatasuna s'est dissoute en mai 2018.

    Et il importe dès lors de souligner que, sur toute la période, le tableau de chasse des islamo-terroristes compte 84 % des victimes .

    C'est donc bien face à cet ennemi qu'il s'agit de mobiliser.

    Au lendemain de l'agression islamiste de Condé-sur-Sarthe, on se doit de rappeler certaines composantes de la situation à laquelle la France se trouve confrontée.

    Commençons par l'insuffisance des moyens de toutes les forces appelées à maintenir l'ordre, et notamment ceux de l'Administration pénitentiaire.

    À l'Assemblée nationale ce 6 mars, Mme Cécile Untermaier[2], a pu interpeller le garde des Sceaux sur ce qu'elle considère comme "la question centrale" car, dit-elle, "avec un surveillant en moyenne pour 2,5 détenus, la France a le plus mauvais taux d'Europe !". Ridiculement la secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique, Brune Poirson se gargarise cependant de ce qui ne va pas tarder à être accompli, mais qui ne l'est toujours pas : "Il y a un plan qui est en train d'être mis en œuvre pour faire plus pour ces surveillants et mieux encadrer les détenus radicalisés." En attendant Damien Abad, député de l'Ain, rappelle sur BFMTV que "les Français sont fouillés quand ils prennent l'avion pour partir en vacances… Mais les épouses des radicalisés islamistes rentrent librement dans nos prisons !", et son collègue LR de l'Yonne, Guillaume Larrivé déplore : "La rupture avec les années Taubira n'a toujours pas été faite".

    On ne doit pas perdre de vue, non plus, l'indulgence médiatique dont bénéficie une certaine voyoucratie. Les émeutes de Grenoble en témoignent. Durant quatre nuits une partie de la ville s’est transformée en zone de guerre. Une pluie de cocktails Molotov, lancés depuis les barres HLM, s’est abattue sur les policiers, accompagnés de tirs tendus de feux d’artifice, de bombes agricoles, de guet-apens, d'embuscades, de lynchages sur les réseaux sociaux. Le tout témoignant d'une volonté affichée de massacrer et de tuer du flic ou du pompier.

    Ce racisme anti-flic s'accompagne aussi d'un contexte de haine antichrétienne et antifrançaise, qui s'exprime dans la profanation scandaleuse de la basilique des rois de France vandalisée à Saint-Denis, son orgue dégradé, ses vitraux brisés. Il ne s'agit pas d'un cas isolé. Bien au contraire, la vague de profanation d'églises catholiques ne cesse de s'amplifier.

    Plus généralement, nous citions dans l'Insolent du 12 mars[3] la présidente de la région Île de France. Elle considère que la situation explosive des banlieues requiert une intervention. Mais cela semble ressortir dans son esprit de moyens surtout matériels.

    On aimerait pourtant que soit prise en compte, dans cette situation de guerre à laquelle l'Europe doit faire face, la dimension culturelle, la volonté de nous combattre coûte que coûte, de ceux qui ne doivent pas être vus comme des citoyens à récupérer mais comme des ennemis.

    Citons ici, pour conclure, le reportage publié ce 9 mars par L'Orient le Jour[4] :

    "On se vengera, il y aura du sang", le groupe État islamique "va rester et s’étendre". En fuyant son ultime réduit dans l’Est syrien, des djihadistes promettent un retour en force de l’organisation ultraradicale en passe d’être vaincue. Des milliers de personnes, dont de plus en plus d’éclopés et de blessés, continuent d’abandonner la petite poche de l’État islamique dans le village de Baghouz, aux confins orientaux de la Syrie. Parmi eux, de nombreux hommes et femmes refusent de reconnaître la défaite inéluctable des derniers djihadistes acculés.

    Plus significative peut-être, la réaction des compagnes des djihadistes, au moins aussi virulentes, que certaines bonnes âmes entendent faire revenir en France avec leur progéniture, mérite d'être reproduite :

    Faisant mine de jeter leurs chaussures, près d’une dizaine de femmes prennent à partie les journalistes, lançant des pierres sur les caméras. "Nous sommes sortis mais il y aura de nouvelles conquêtes", "L’État islamique va rester et s’étendre", "On se vengera et il y aura du sang jusqu’aux genoux", hurlent-elles.

    Après avoir passé la nuit à l’extérieur près de Baghouz, sur une position des Forces démocratiques syriennes qui mènent l’offensive contre les djihadistes, ces femmes seront transférées vers les camps de déplacés du Nord-Est syrien. "Tu ne lis pas le Coran ? Tu n’as pas honte ?" lance l’une d’entre elles, agrippant la tresse d’une journaliste aux cheveux découverts. "Dieu maudit la femme qui ressemble à un homme", crie une autre. D’autres femmes, assises par petits groupes à même le sol, se montrent plus discrètes. Mais lorsqu’elles sont interrogées, elles reprennent le même discours : "On attend la victoire, si Dieu le veut"(...)

    Oui cela s'appelle la guerre. Il faut la gagner.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. Le recueil de hadith d'El Bokhari, le Çahih, traduit sous le titre de "L'Authentique tradition musulmane. Choix de h'adiths" éd. Fasquelle 1964 pages 205 à 212.
    [2] Députée socialiste de Saône-et-Loire.
    [3] cf. "Le centre droit a-t-il un avenir ?" note 1.
    [4] sous le titre "En Syrie, le califat chancèle mais ses partisans rêvent d’un retour sanglant"

    https://www.insolent.fr/

  • Gros sabots: le parlement parle de la Russie et de la Turquie…

    hemicycle-parlement-europeen-strasbourg-300x150.jpgEuroatlantistes de droite et de gauche main dans la main: Euractiv s’en faisait l’écho hier, avec  402 voix pour, 163 contre et 89 abstentions, les eurodéputés ont adopté une résolution, confirmant la situation qui prévaut depuis 2014, à savoir que « la Russie ne peut plus être considérée comme un partenaire stratégique (pour l’Union européenne) »; « l’UE ne peut plus envisager un retour progressif à une relation normale tant que la Russie n’applique pas complètement l’accord de Minsk et ne restitue pas son intégrité territoriale à l’Ukraine. » Le document que l’on croirait rédigé par un think tank neocon ou recopié sur une tribune de BHL ou de George Soros, spécifie que l’UE « doit être prête à imposer des sanctions plus drastiques à l’égard de la Russie.» « (Il)  inclut une longue liste d’actions entreprises par le Kremlin qui vont à l’encontre du droit international et des droits de l’homme, notamment l’intervention russe en Syrie ou l’ingérence dans des pays tels que la Libye et la République centrafricaine et ses multiples violations en Ukraine.» Poursuivant dans un veine propre à réjouir Emmanuel Macron et ses autres soutiens Young leaders, lesdits députés « ont déclaré être  très inquiets des liens entre le gouvernement russe et les partis et gouvernements populistes et d’extrême droite en Europe, tels que le gouvernement hongrois et ont appelé à la création d’un mécanisme européen permettant de vérifier l’origine des financements des partis politiques ainsi qu’à l’adoption de mesures visant à « empêcher que certains partis et mouvements soient instrumentalisés pour déstabiliser le projet européen de l’intérieur ». Suivez mon regard! Et dans le cas bien improbable ou cette résolution n’aurait pas été assez claire, celle-ci «réaffirme» avec une légèreté pachydermique « que la Russie n’a pas de droit de veto sur les aspirations euro-atlantiques des nations européennes » (sic)  et « invite les autorités russes à condamner le communisme et le régime soviétique, ainsi qu’à punir les auteurs de leurs crimes et méfaits.»

    «Le Parlement européen a également exprimé ses inquiétudes à l’égard du projet Nord Stream 2, expliquant que le gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne en passant par la Baltique pourrait occasionner une dépendance plus importante de l’UE au gaz russe et menacer le marché unique»… Vraiment?  Un projet certes défendu par Berlin mais qui a surtout le grand inconvénient d’irriter fortement Washington… mais pas de parano ni de complotisme déplacé braves gens!, ce doit être un hasard.

    Mercredi, toujours à Strasbourg, une majorité de députés européens (370 voix pour, 109 contre et 143 abstentions), ont demandé la suspension des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Les eurodéputés, a rapporté le site de Francetvinfo, «se disent très préoccupés par le mauvais bilan de la Turquie en matière de respect des droits humains, d’Etat de droit, de liberté des médias et de lutte contre la corruption, ainsi que par le système présidentiel tout-puissant. »

    «Il ne s’agit pas pour le moment d’un arrêt pur et simple (le processus d’adhésion de la Turquie dans l’UE a été enclenchée officiellement dés 1963 avec sa candidature à la Communauté Economique Européenne, NDLR) , mais d’un avertissement » note cet article. Il est indiqué que « le ministère turc des Affaires étrangères (a critiqué) un texte qui montre clairement le manque de vision du Parlement européen, ajoutant que cette résolution non contraignante ne signifiait rien pour Ankara. Sur twitter, le porte-parole (de l‘AKP, le parti au pouvoir) a accusé le Parlement européen de regarder le monde par l’étroite fenêtre de l’extrême droite

    Que nenni a précisé le rapporteur du texte, l’eurodéputée socialiste néerlandaise Kati Piri ( groupe S&D). «Ankara a fait la sourde oreille à nos appels répétés au respect des droits fondamentauxJe suis consciente que mettre un terme aux négociations d’adhésion n’aidera pas les démocrates en Turquie. Pour cela, les dirigeants européens doivent utiliser tous les outils à leur disposition pour faire pression sur le gouvernement turc.» Nous avons bien compris que pour nos vertueux progressistes, dans cette UE qui a refusé, par humanisme certainement, de réaffirmer les racines chrétiennes de l’Europe, il suffirait que les règles démocratiques soient mieux respectées, que la Gay pride, la PMA, les unions homosexuelles soient institutionnalisées, que le génocide arménien soit commémorée chaque année pour transformer ce pays asiatique et musulman en pays parfaitement européen

    En août dernier, nous rapportions les propos d’Emmanuel Macron à la conférence des ambassadeurs de France. Il affirmait à cette occasion que l’«on ne peut pas construire l’Europe sans réfléchir aux relations avec la Russie et la Turquie», arguant qu’il s’agirait de « sortir de l’hypocrisie » vis-à-vis d’Ankara en ne promettant plus aux Turcs une adhésion à l’UE, mais plus raisonnablement un partenariat stratégique. »

    Nous l’avons souvent écrit sur ce blogue, cette adhésion de la Turquie à l’UE ( à laquelle un nombre croissant de Turcs ne croient plus ou ne veulent plus) a été freinée par des opinions publiques européennes vent debout contre cette éventualité. Et cette période incitait les européistes à envoyer un signal de (pseudo) fermeté, à ne pas donner du grain à moudre aux méchants populistes avant les élections européennes de ce 26 mai.

    Il est aussi patent que les critiques contre la Turquie émanent aussi des instances bruxelloises qui s’inquiètent de la dérive autoritaire, des atteintes aux droits-de-l’homme, voire de l’agressivité et des menées géopolitiques d’Ankara; pour ne rien dire du chantage opéré par l’Etat turc qui a réclamé trois milliards d’euros à l’UE pour empêcher les centaines de milliers de migrants qui campent sur son sol de se répandre en Europe.

    Nous nous étions fait le relais d’une tribune signée par le député européen socialiste français Gilles Pargneaux, l’universitaire new-yorkais Alon Ben Meir et la journaliste d’investigation kosovare Arbana Xharra.  Ils écrivaient que « la Turquie est passée de meilleur allié de l’Occident, de l’OTAN et de l’Union européenne à un partenaire ambigu et revanchard (…). » « La dérive anti-libérale et anti-occidentale d’Erdogan » doit conduire à « mettre fin au processus d’adhésion de la Turquie à l’Union (…). Il ne peut y avoir de renforcement commercial entre l’Union et la Turquie sans qu’il n’y ait une amélioration de la situation des droits de l’Homme (…). L’influence grandissante de la Turquie dans les Balkans ne peut être ignorée (…). L’interventionnisme turc dans les mosquées en Bosnie, en Albanie et en Serbie représentent les derniers avatars de cette influence néo-ottomane, teintée d’Islam politique, de la Turquie vers l’Europe. Ceci pose d’autant plus question que la plupart de ces pays sont en phase de négociation pour accéder à l’Union européenne. »

    Autant dire que ces dernières années, les propos et avertissements de Bruno Gollnisch n’ont pas pris une ride: «si l’Europe se définit par l’adhésion à des valeurs communes laïques qui sont celles en gros de l’individualisme libéral et des droits de l’homme , alors effectivement à ce compte il n’y a pas de raison de ne pas l’étendre jusqu’au Zaïre le jour où ce pays pratiquera la démocratie parlementaire ! C’est là qu’on voit bien, sans déformation et sans exagération, que dans l’esprit de ces gens là, l’Europe n’est qu’une espèce de plate-forme commune qui a vocation à s’entendre de plus en plus, dans laquelle, à condition de respecter une règle sacrée qui est celle de l’ouverture et du métissage, n’importe quel pays pourrait finir par entrer ». C’est bien là tout le problème, voire le projet

    https://gollnisch.com/2019/03/14/gros-sabots-le-parlement-parle-de-la-russie-et-de-la-turquie/

  • L’ultime manœuvre du clan Bouteflika pour tenter de prolonger le quatrième mandat présidentiel, par Bernard Lugan

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    Charles Maurras disait de la République qu’elle gouverne mal mais qu’elle se défend bien. L’on peut dire la même chose d’un régime algérien aux abois qui vient de tenter une ultime manœuvre pour prolonger sa survie.
    Car, en somme, ce qu’ont obtenu les millions d’Algériens qui manifestaient contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, c’est tout simplement le prolongement de son quatrième… Avec un report des élections et un régime maître du temps qui va désormais utiliser toutes ses courroies de transmission pour embrouiller la situation, diviser les contestataires et tenter toutes les provocations. Y compris celles qui pourraient conduire à un bain de sang afin de lui permettre d’apparaître comme le garant de la stabilité.

    La manœuvre réussira-t-elle ? Il est permis d’en douter car la ficelle est bien grosse. L’opinion algérienne n’est pas dupe et elle n’a plus peur ; d’autant plus que la police a déjà largement fraternisé avec la foule. Quant à l’armée, elle n’est plus le bloc monolithique des décennies passées et, à force de vouloir « finasser », le vieux général Gaïd Saleh a fini par en perdre le contrôle. Désormais, en son sein, la nouvelle génération n’en peut plus du « chibanisme » ancré sur les références à une histoire que tous savent être fabriquée[1].

    En définitive cet ultime coup de poker du régime pourrait bien au contraire précipiter sa chute avec une épuration totale du système FLN et de ses prébendiers.
    L’Algérie qui vient de sauter de l’avion avec un parachute en torche se demande si le ventral va s’ouvrir…

    [1] Voir à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit

    Bernard Lugan

    Texte repris du site Blog de Bernard Lugan

    https://fr.novopress.info/

  • La propagande apocalyptique de La République en Marche pour les européennes

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    De mieux en mieux, ou de pire en pire. C’est selon. « Vous n’avez pas le choix ». Pas d’autre choix que de voter Emmanuel Macron aux élections européennes le 26 mai prochain. Voter Emmanuel Macron, enfin, façon de parler. Il ne sera pas candidat, forcément, mais c’est du pareil au même : Buzyn, Poirson, embrassez qui vous voulez, la vraie tête de liste de La République en Marche sera Emmanuel Macron. La preuve, la campagne est lancée et l’on ne sait pas encore qui sera la tête de gondole.

    « Regardez notre époque, regardez là en face et vous verrez que vous n’avez pas le choix » : c’est justement ce que nous dit Emmanuel Macron dans le clip de lancement de campagne de La République en Marche. Un extrait du fameux « discours de La Sorbonne ». Des paroles proférées sur un ton incantatoire, menaçant, osons le mot… prophétique ! Dieu merci, diront certains, nul n’est prophète en son pays… « Vous n’avez qu’un choix simple, celui de choisir de laisser un peu plus de place à chaque élection aux nationalistes, à ceux qui détestent l’Europe. Et dans cinq ans, dans dix ans, ils seront là. » Comme les envahisseurs. Des paroles mais aussi des images : catastrophe naturelle, émeute, défilé d’extrême droite, migrants, bidonvilles, mer polluée, barbelés, Salvini, drapeaux FN, chars d’assaut, Bannon et, brochant sur le tout, évidemment, Marine Le Pen… « Nous les avons déjà vu gagner. Ici. » Et le clip d’enchaîner d’une image de la présidente du Rassemblement National, d’abord en couleur puis en noir et blanc, à celles, aussi en noir et blanc, de ces femmes et hommes déblayant les décombres dans l’immédiate après-guerre (ils n’ont pas dû oser les camps de concentration). Comprendre de cet enchaînement (car, on est bien d’accord, il s’agit bien d’un clip de campagne pour des élections) : Marine Le Pen, c’est le chaos, la haine, les catastrophes naturelles, la pollution de la planète, la guerre, le malheur – Ach, la guerre, grosse malheur ! L’Apocalypse, c’est maintenant, si vous ne votez pas pour moi ! Ils n’ont pas osé ou pas eu le temps ou pas les moyens, allez savoir, mais on sent bien que s’ils avaient pu ajouter la pluie de sauterelles ou de crapauds, ils l’auraient fait. Plus c’est gros, plus ça passe.

    Puis le clip, enchaîne sur Schuman signant le traité de Rome, la destruction du mur de Berlin (comme si l’Union européenne y avait été pour quelque chose…), Vaclav Havel, Mitterrand-Kohl main dans la main, Chirac embrassant Walesa. Tiens, ils n’ont pas osé De Gaulle. Bizarre. Rien cependant sur l’ex-Yougoslavie des années 90, il est vrai, triste démonstration que l’Europe, ce n’est pas nécessairement la paix… Et enfin, l’appel à la jeunesse, encore la jeunesse, toujours la jeunesse, forcément la jeunesse. Faut reconnaître, c’est de la belle ouvrage. Et puisque, de façon subliminale, ce clip évoque les pires heures de notre histoire, comment ne pas se dire que, finalement, le docteur Goebbels, en matière de propagande, était un petit amateur. Encore un peu, et l’on avait Emmanuel Macron marchant sur les eaux du Rhin, main dans la main avec Merkel.

    La question maintenant est de savoir si cette « propagande absolument délirante », pour reprendre les mots de Natacha Polony, n’est que de la grosse propagande qui tache, ou bien si elle correspond vraiment aux convictions profondes de ses instigateurs. A bien y réfléchir, ce serait le pire.

    Si vous voulez vous faire peur, voir le clip : ici

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/la-propagande-apocalyptique-de-la-republique-en-marche-pour-les-europeennes/

  • Dans Rivarol de cette semaine Robert Spieler appelle à soutenir lia campagne contre la menace de dissolution du Bastion social

    1840536640.jpgLe 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il allait dissoudre le Bastion social, une organisation hautement sulfureuse puisqu'elle consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la civilisation européenne et à l'aide aux SDF français. Malgré les fermetures de leurs locaux, souvent sous couvert de normes administratives, le Bastion social avait courageusement résisté.

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale a, dans un esprit unitaire et trans-courants, pris l'initiative de lancer une pétition demandant au Président de la République de ne pas prendre une "décision injuste, partisane etgravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles." On lit en introduction de cet appel : "Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions".

    De nombreuses personnalités de la mouvance nationale, nationaliste et identitaire, dont Jean-Marie Le Pen, ont d'ores et déjà signé cet appel contre la dissolution du Bastion social. Rivarol, bien entendu, s'y associe. Manifestez vous aussi votre soutien en envoyant un courrier avec vos coordonnées à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris.

    Rivarol, n°3368, du 13 mars 2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Algériens pro-fellouzes : dégagez… de chez nous !

    Par Alain Sanders

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    Jean Madiran disait (et il l’a même écrit dans Présent) : « La France ne peut plus rien en Algérie, la France ne peut plus rien pour l’Algérie. » Il avait raison. Une page est tournée. Ils sont – de satrapes en satrapes – indépendants depuis près de soixante ans. Pour réussir à transformer un pays moderne, qui leur fut remis clefs en main, en un champ d’épandage que des centaines de milliers de jeunes rêvent de quitter. A tout prix.

    On entend les manifestants d’Alger scander : « FLN dégage » (sans oublier d’y associer son complice de gouvernement, le RND). Ils auront mis le temps à se réveiller. Mais bon... Qu’ils s’arrangent entre eux, ça ne nous regarde pas. Mais ça commence à nous concerner quand ce même slogan est lancé dans des manifestations organisées en France. Par des « Algériens » dont on ne sait pas s’ils sont Algériens, Français, Algériano-Français ou Franco-Algériens.

    Dimanche dernier, ils étaient très nombreux à manifester, youyous à l’appui, place de la République à Paris. Imaginez-vous une manifestation politique de ressortissants français au cœur d’ Alger ? Ils brandissaient des centaines de drapeaux algériens. C’est le cœur serré et la rabia au ventre que j’ai regardé ça. Car ce drapeau algérien, c’est la souquenille FLN. Celle qui a flotté sur les massacres des nôtres. A Oran, en juin 1962, tandis qu’éclataient les youyous stridents des femmes, les dépeceurs, les égorgeurs, les écorcheurs d’Européens, de Juifs, de Français musulmans, arboraient ce même emblème.

    Les avez-vous entendus, ces « Algériens » de la place de la République dire leur attachement à l’Algérie (« J’ai l’Algérie au cœur », dira notamment une femme qui, pourtant, excluait d’y retourner, mais embrassait son drapeau comme une kesra sortie du four...) ? Les avez- vous entendus en rajouter avec des trémolos comme là-bas, dis... Des déclarations d’allégeance qui n’auraient rien d’anormal en Algérie. Mais incongrues, indécentes et même inquiétantes, en France.

    Vous l’aimez tant que ça, votre pays de fellouzes ? Bravo. Mais que faites-vous en France ? Qu’attendez-vous pour retourner là-bas prendre part à cette (r)évolution politique annoncée et souhaitée ? Ce n’est pas place de la République, à Paris, qu’il faut rouler des mécaniques mais – où vous voulez, zenqetblasaberrafi wast lamdinachariel’ baladiya – au bled !

    Aussi, Algériens pro-fellouzes (car ce n’est pas le FLN fellagha que vous rejetez, mais ce qu’en ont fait vos politicards corrompus) qui vivez et prospérez en France, un conseil : dégagez de chez nous ! Vous pourrez ainsi manifester sur place et, à l’occasion, voter in situ plutôt que dans les officines « bouteflikesques » de Paris, Marseille, Lille, Roubaix, Mulhouse, Saint-Denis, etc. Je suis oiseau, voyez mes ailes, je suis souris, vive les rats, y’a un moment où ça va bien comme ça... Quand on veut se réconcilier, il faut être deux à le vouloir. On ne peut avoir, d’un côté une France qui se prosterne devant la doxa FLN (par soumission, « femmelitude », diplomatie, business, peu importe), et de l’autre une Algérie qui, dans ses livres scolaires, son enseignement universitaire, les articles de presse, les émissions télé, les diatribes de ses hommes politiques (qui utilisent ce truc depuis 1962 pour juguler tous opposants dès lors considérés comme traîtres aux moudjahidin des années de braise), distille une haine cuite et recuite. Une Algérie arabo-musulmane qui persécute les chrétiens, détruit leurs églises et leurs temples, tient les Kabyles sous le joug. FLN historique ou FLN relooké, c’est kif-kif bourricot finalement. Ce qui va se passer en Algérie ? C’est leur affaire. Et, pour tout vous dire, mâshi souqi ! (« Je m’en fous. »)

    Source : Présent 13/03/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen continue d'affirmer qu'un retraité français modeste est "moins bien traité qu'un migrant"

    marine-le-pen.jpgLa présidente du Rassemblement national affirme notamment que les migrants, "fraîchement débarqués" ou non, sont aidés en priorité au détriment des Français.
    "Je pense que les Français ont plus de droits que n'importe qui d'autre dans leur propre pays", estime Marine Le Pen.
    Invitée de BFMTV ce mardi matin, la présidente du Rassemblement est revenue sur l'injustice majeure que subiraient, d'après elles, les Français les plus modestes vis-à-vis des immigrés arrivant sur notre sol.
    "Il faut réserver la solidarité nationale, y compris en matière de logement, à nos propres compatriotes", a-t-elle déclaré, affirmant que la totalité des logements d'urgence était aujourd'hui attribuée aux "migrants fraîchement débarqués". 

    "Combien de retraités modestes, mais qui ont un petit capital, ne demandent pas le minimum vieillesse parce qu'ils veulent laisser quelque chose à leurs enfants? (...) Ils préfèrent vivre extrêmement chichement, en dessous (...) du seuil de pauvreté pour pouvoir laisser le petit capital qu'ils ont réussi à se constituer par leur travail durant toute leur vie à leurs enfants", estime Marine Le Pen.
    [...]
    En savoir plus sur bfmtv.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/03/marine-le-pen-continue-daffirmer-retraite-francais-moins-bien-traite-quun-migrant.html#more

  • La BCE ouvre les vannes pour retarder l’explosion à venir

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    Par Marc Rousset    

    L’économie mondiale va tout droit dans le mur car elle ralentit en dépit du laxisme monétaire des banques centrales, de l’hyper-endettement et des déficits publics des États.

    Au terme de sa réunion du 7 mars 2019, la BCE vient de laisser ses taux directeurs inchangés à 0 % jusqu’à la fin de 2019, au lieu de l’été 2019, et même très probablement jusqu’à 2020. Elle s’engage également à réinvestir sur le marché obligataire l’intégralité des remboursements de titres arrivant à l’échéance déjà à l’actif de son bilan,« pendant une période prolongée après la date à laquelle elle commencera à rehausser ses taux » , ce qui, en langage clair, signifie : pas avant 2021 ! Il est même précisé :« aussi longtemps que nécessaire pour maintenir les liquidités favorables et un degré élevé de soutien monétaire », ce que l’on pourrait traduire par : « pour l’éternité ».

    Et, cerise sur le gâteau, pressentant l’explosion à venir du côté des banques et de l’État italien, la BCE va encore beaucoup plus loin que la Fed américaine. Elle s’engage à perpétuer, de septembre 2019 jusqu’à mars 2021, une série d’opérations de refinancement exceptionnels TLTRO (Targeted longer-term refinancing operations) à taux zéro, voire négatifs, pour sauver les banques européennes, et plus particulièrement italiennes, menacées de faillite immédiate. La BCE nous assure qu’elle n’est pas à court d’instruments, mais ses digues semblent bien fragiles face à l’endettement public et privé qui continue d’augmenter tandis que la croissance économique ralentit de la zone euro jusqu’à la Chine et au Japon.

    En réalité, la crise économique a déjà commencé depuis 2015, date du premier ralentissement de la Chine. La situation se dégrade lentement d’une façon inexorable, tout comme la grenouille dans la casserole d’eau froide qui ne prend pas conscience de la mort qui approche lorsque l’on augmente d’une façon faible mais continuelle la température. Suite au surendettement mondial, le cygne noir déclencheur peut apparaître n’importe où. L’OCDE vient de constater, par exemple, que la dette obligataire des entreprises dans le monde a doublé en dix ans et met en doute leur capacité à rembourser les obligations. Le ratio d’endettement mondial est de 318 % du PIB, soit 49 % de plus qu’avant le pic de la faillite de Lehman Brothers. Selon certains experts, l’épargne mondiale serait en train de s’assécher.

    Bruxelles presse Rome de redresser la barre « avec des perspectives économiques qui s’assombrissent » et « une dette publique qui ne devrait pas diminuer dans les années à venir », tandis que le revenu citoyen démagogique du Mouvement 5 étoiles est lancé. La mesure devrait profiter à 1,3 million de personnes pour un revenu de 421 euros. Le risque est de détourner du travail de nombreux bénéficiaires, d’alimenter le travail au noir et d’enrichir la mafia, très impliquée dans des activités de main-d’œuvre pas chère. Quant à la banque Carige, elle supprime un quart de ses effectifs, souhaite réaliser une augmentation de capital de 630 millions d’euros, mais a échoué à lever 400 millions.

    Les États-Unis, malgré la hausse de droits de douanes, affichent un déséquilibre commercial, en 2018, de 621 milliards de dollars tandis que le déficit commercial avec la Chine s’est aggravé à 419,2 milliards de dollars. La croissance chinoise, qui était de 14,2 % en 1992, sera de seulement 6,2 % en 2019. Le montant des prêts intérieurs chinois dépasse les 230 % du PIB. Les États-Unis ralentissent tandis que l’empire du Milieu s’essouffle et empile les dettes, avec 50 millions d’appartements inoccupés, soit 22 % du parc immobilier national. Les exportations japonaises de composants et robots vers la Chine ont diminué de 17,4 %, nonobstant les menaces douanières de Donald Trump aux États-Unis.

    Le monde entier est tombé dans le piège des taux bas et de l’argent gratuit. Quand l’argent n’a plus de prix, tout le monde s’endette ! La croissance ne repose plus que sur la dette et l’émission laxiste de monnaie par les banques centrales pour injecter des liquidités. Sans les banques centrales, l’épargne ne pourrait pas financer les déficits publics des États et les besoins d’investissement des entreprises. Les taux d’intérêt devraient être aujourd’hui à 20 % et non pas à 0 % ! Avec 250.000 milliards de dollars de dettes à travers la planète, 1 % d’augmentation des taux d’intérêt correspond au PIB de la France ; le remboursement devient donc impossible.

    Le monde et la zone euro sont entrés dans une période où les banques centrales ne peuvent plus remonter les taux, ce qui prendra fin par l’explosion du Système, l’hyper-inflation vénézuélienne et la perte totale de la valeur des monnaies, avec un seul survivant : l’or.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le malus appliqué aux retraites complémentaires : une injustice de plus

    Désormais, si vous prenez votre retraite à 62 ans, la punition tombe : 10 % de moins sur votre complémentaire brut, pendant trois ans, grâce à un coefficient dit de solidarité !
    En clair, l’État vous prive d’un trimestre de complémentaire sur cette période – ce n’est pas rien – et cet acte appelle quelques remarques.
    Concoctée, en 2015, par ceux qui nous gouvernent, ceux qui gèrent, et avec l’accord de ceux qui sont censés nous défendre, cette loi montre combien les gilets jaunes ont raison sur le fond.
    Les acquis disparaissent de plus en plus ; la retraite à 62 ans en était un. 
    Naïf que je suis, je pensais que, pour avoir un malus, il fallait avoir eu un accident avec responsabilité, comme en voiture, ou avoir commis une faute. 
    Prendre sa retraite à 62 ans à taux plein ou non est un choix personnel : en partant sans avoir le taux plein, vous partez avec moins de pension ; ce qui est juste. 
    En revanche, qu’on vous « taxe » depuis le 1er janvier ne l’est pas, la liberté de prendre sa retraite à 62 ans n’existe plus, avec ou sans taux plein, elle est conditionnelle : vous pouvez partir, mais sous réserve de vous affranchir d’un « billet d’entrée en retraite valant un trimestre de complémentaire sur 3 ans ». 
    Sujet du grand débat ? Eh bien, non…
    Si je comprends une mesure incitative de bonus, si vous travaillez au-delà de 62 ans, je déplore la taxe pour le départ à 62 ans, car cela sanctionne. 
    Et la question est : de quoi ? 
    Du droit de prendre sa retraite à l’âge légal. 
    Ce nouvel impôt a un côté pernicieux car il instaure une taxe sur la retraite, avec un curseur âge qui pourra bouger dans le temps ; il ne me semble, d’ailleurs, à titre personnel, pas totalement légal au regard du principe de sanction qu’il institue pour ceux qui décident de prendre leur retraite à 62 ans, dit âge légal.
    Ceux qui sont nés en 1973 et après devront s’acquitter de 173 trimestres (43 années), alors que pour ceux nés en 1957, 166 trimestres suffisent (41 années et 6 mois). Je vous laisse alors imaginer l’âge réel de départ à taux plein, compte tenu des différents emplois (pour ma part, j’en ai tenu cinq sans aucun lien professionnel, avec des périodes de chômage entre, bien que je ne me sois pas contenté de traverser la rue).
    La réalité sur laquelle le gouvernement ne communique pas, avec l’aval surprenant des syndicats, est que dans les années à venir, vous aurez toujours la liberté de partir à 62 ans, mais à condition d’acquitter un impôt de solidarité : paradoxal, d’autant que la pension diminuera de plus en plus, au regard des trimestres nécessaires croissants pour bénéficier du taux plein.
    Pendant que le grand débat accouche d’une souris, il est important d’informer nos concitoyens de la réalité de demain : de plus en plus, ceux qui décideront de prendre leur retraite à 62 ans auront de moins en moins de pension et seront, en sus, « punis » d’un malus leur enlevant un trimestre de complémentaire globalement, pour être solidaire. 
    De qui ? 
    Même la CSG ne leur suffit plus. 
    Le jaune a encore de beaux jours devant lui.

  • 12 fausses nouvelles macronistes sur les Gilets jaunes

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    Tout est daté et extrêmement documenté si vous suivez les liens :

    Fake news n°1 : Les Gilets jaunes réunis sur les Champs-Élysées sont des séditieux d’ultradroite

    – Qui ? : Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
    – Quand ? : 24 novembre 2018

    Fake news n°2 : Un Gilet jaune a fait un salut nazi sur les Champs-Élysées

    – Qui ? : Team Macron (un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie), Naïma Moutchou (députée LREM, rapporteur de la loi relative à la lutte contre les fausses informations)
    – Quand ? : 24 novembre 2018

    Fake news n°3 : C’est la peste brune qui a manifesté sur les Champs-Élysées

    – Qui ? : Gérald Darmanin (ministre de l’Action et des Comptes publics)
    – Quand ? : 25 novembre 2018

    Fake news n°4 : Des Gilets jaunes ont incendié le Musée du Jeu de paume

    – Qui ? : Team Macron
    – Quand ? : 1er décembre 2018

    Fake news n°5 : Plusieurs milliers de personnes vont se rendre à Paris pour casser et tuer

    – Qui ? : L’Élysée, Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
    – Quand ? : 5 décembre 2018

    Fake news n°6 : Steve Bannon a orchestré le mouvement des Gilets jaunes

    – Qui ? : Team Macron, Émilie Chalas (députée LREM), Coralie Dubost (députée LREM), Aurore Bergé (députée LREM, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
    – Quand ? : 5 décembre 2018

    Fake news n° 7 : Des comptes Twitter liés à la Russie attisent la révolte des Gilets jaunes

    – Qui ? : Différentes sources gouvernementales anonymes, Team Macron (comme nous l’avons vu dans la 1re partie, il s’agit d’un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie ; il a changé de nom en février et s’appelle désormais – de façon aussi pompeuse qu’usurpée – « Team Progressistes. »)
    – Quand ? : 8 décembre 2018

    Fake news n° 8 : Le SMIC va augmenter de 100 euros en 2019

    – Qui ? : Emmanuel Macron (président de la République), puis l’ensemble de la macronsphère
    – Quand ? : 10 décembre 2018

    Fake news n° 9 : Le mouvement des Gilets jaunes n’aurait pas existé sans BFM

    – Qui ? :Emmanuel Macron, Richard Ferrand (député LREM, président de l’Assemblée nationale), Team Macron
    – Quand ? : 26 décembre 2018

    Fake news n° 10 : Des Gilets jaunes ont mis le feu à des voitures devant les locaux du Parisien et des Échos

    – Qui ? : Richard Ferrand, Hugues Renson (député LREM, vice-président de l’Assemblée nationale), Olivia Grégoire (députée LREM), Cédric Villani (député LREM), Jean François Mbaye (député LREM), Anne-Christine Lang (députée LREM)
    – Quand ? : 29 décembre 2018

    Fake news n°11 : L’Italie finance les casseurs qui agissent lors des manifestations des Gilets jaunes

    – Qui ? : Marlène Schiappa (secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes)
    – Quand ? : 10 janvier 2019

    Fake news n° 12 : Les forces de l’ordre ne sont responsables d’aucun mort pendant le mouvement des Gilets jaunes

    – Qui ? : Emmanuel Macron
    – Quand ? : 28 janvier 2019