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anti-national - Page 436

  • Transition écologique : l’enfumage présidentiel

    Comme d’habitude, la mise en scène est soignée. Il s’agit d’associer à la « transition écologique » la jeunesse et donc l’avenir.
    Le « jeune » Président promet d’aller plus vite, plus fort et plus loin pour répondre à l’inquiétude et à l’espérance de son jeune public, à qui l’on a seriné que la Terre était en danger et que chacun pouvait « sauver la planète » en y mettant du sien. 
    Mais que signifie, en réalité, cette promesse de faire plus encore ? 
    Le pouvoir a reculé devant le mouvement des gilets jaunes sur un point bien précis qui est l’augmentation de la « taxe carbone », prévue au 1er janvier 2019. 
    S’agit-il donc de remettre « en marche » le processus d’augmentation ? 
    Si tel est le cas, il faut dénoncer le scandaleux mensonge qui est le fil rouge de la démarche macronienne : faire croire que la transition écologique est une priorité pour notre pays et justifier par là une augmentation insupportable de la pression fiscale au détriment des plus pauvres pour tenter d’équilibrer une économie en tous points déficitaire.
    La France ne produit que 1 % du gaz carbonique planétaire (moins de 300 millions de tonnes) grâce, notamment, à son électricité d’origine nucléaire et hydraulique. 
    Les énergies renouvelables et intermittentes n’y joueront jamais qu’une part marginale. 
    Autrement dit, la politique française n’aura aucun poids sur la transition énergétique mondiale, tandis que la Chine (9 milliards de tonnes !) et l’Inde continueront de construire de nouvelles centrales thermiques au charbon qui augmenteront la production de CO2
    L’Allemagne elle-même a abandonné le nucléaire et s’est lancée dans une absurde quête du renouvelable. 
    Le résultat est calamiteux : les Allemands paient leur électricité deux fois plus cher que les Français, doivent importer la nôtre et polluent davantage que nous en raison de leur recours massif au thermique.
    Si le CO2 ne doit pas être une préoccupation française – si tant est qu’il le soit pour la planète dans le cadre d’un réchauffement climatique qui est loin d’être prouvé -, pourquoi donc cette insistance du pouvoir et d’une grande majorité des politiciens à nous en rebattre les oreilles ? 
    Tout simplement, parce que c’est le moyen le plus hypocrite pour faire rentrer de l’argent dans les caisses d’un État dispendieux qui ne connaît plus de budget en équilibre depuis les années 1970. 
    Les Français paient mais sans trop s’en apercevoir, et quand ils s’en rendent compte, on leur dit que c’est pour la bonne cause. 
    En 2014, Hollande étant Président, et Macron son principal conseiller économique, a été instaurée la taxe carbone. 
    Intégrée comme « composante carbone » aux taxes sur les produits énergétiques, sur le gaz naturel et sur le charbon, et soumise à la TVA, cette taxe était d’autant moins perceptible qu’elle était d’abord faible (de 7 euros la tonne) et qu’elle a été cachée par la baisse du prix du pétrole à la production. Mais, tout aussi discrètement, la petite bête a grimpé jusqu’à 44,6 euros en 2018 et devait atteindre 86 euros en 2020, puis 100 en 2022, pour couronner la fin de mandat de son auteur qui y avait vu l’utile financement du CICE à l’origine. 
    Malheureusement pour lui, l’augmentation prévue pour 2019 (55 euros), dont l’annonce a coïncidé avec une hausse du prix du pétrole, a fait découvrir le subterfuge à tous ceux dont les dépenses contraintes pèsent sans cesse davantage sur leur budget, notamment lorsqu’il s’agit de ces Français périphériques obligés de se déplacer dans leur voiture personnelle.
    La révolte était donc parfaitement légitime. 
    L’enfumage présidentiel l’est d’autant moins qu’il associe à un bavardage mensonger un matraquage lui aussi sélectif, beaucoup plus dissuasif à l’encontre des gilets jaunes qu’il ne l’est quand, du haut des immeubles d’un « quartier sensible », on balance parpaings et cocktails Molotov sur la police, comme c’est le cas à Grenoble depuis quatre jours. 
    Que le donneur de leçons à l’Europe entière au nom des valeurs et des principes se soit fait remonter les bretelles par Mme Bachelet, ex-présidente du Chili, et haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, en raison de la violence de la répression policière contre les gilets jaunes, avait un goût d’arroseur arrosé, ou plus justement de super-menteur démasqué, qui ne manquait pas de sel…
    Christian Vanneste

  • Pourquoi Emmanuel Macron n’écrit-il pas une tribune pour nous parler du nouveau TAFTA ?

    Pourquoi Emmanuel Macron n’écrit-il pas une tribune pour nous parler du nouveau TAFTA ?

    Jean-Frédéric Poisson vient d’alerter les Français sur le retour du traité “TAFTA”, qui fera l’objet d’un vote au prochain Conseil des ministres de l’UE la semaine prochaine (13 ou 14 mars normalement) donnant mandat à la Commission pour mener les négociations. Le gouvernement fait le mort sur le sujet. Après la tribune d’Emmanuel Macron sur l’UE, cela montre me degré d’hypocrisie des ces gens-là.

    On se souvient du TTIP pour Transatlantic Trade and Investment Partnership, plus connu sous le nom de TAFTA (pour Transatlantic Free Trade Area, ou «traité de libre-échange transatlantique»), que la Commission européenne avait secrètement négocié, au mépris de toutes les règles de transparence, avec les États-Unis, avant de jeter l’éponge en 2016 devant les résistances de l’opinion publique qui avait pris connaissance de ce projet de traité par les extraits qu’en avait alors publiés Greenpeace. […]

    Certes, contrairement au TTIP avorté, il n’est question ici que de lever, pour le moment, des barrières au commerce de biens non agricoles: on ne parle ni de services, ni de tribunaux d’arbitrage pour la protection des investissements. Mais déjà, alors que l’agriculture ne devait pas être couverte, les États-Unis, ne concevant pas un accord sans traiter ce sujet, accentuent leur pression pour qu’elle fasse partie des négociations. En outre, la logique reste la même, celle d’un libre-échange toujours plus renforcé qui laisse peu de possibilités à l’industrie européenne pour se défendre contre ses concurrents étrangers.

    Affolées par la mise en place de tarifs exorbitants de 25% impactant le secteur automobile, la Commission européenne et l’Allemagne, on le sait, sont prêtes à tout pour satisfaire les exigences américaines, y compris déséquilibrer une agriculture déjà extrêmement fragile. Je note à ce titre l’explosion (+112% depuis juillet 2018) des importations américaines de soja destinées au biocarburant, au détriment de la production européenne.

    À l’approche des élections européennes, la commission du commerce international du Parlement européen a approuvé, le 19 février dernier, une résolution, simplement consultative, en faveur de la conclusion d’un tel accord commercial avec quelques réserves. Les députés souhaitent en effet que Washington lève ses taxes d’importation sur l’aluminium et l’acier décrétées l’an dernier et n’en impose pas sur les importations de voitures et de pièces détachées. C’est bien le minimum! Je note d’ailleurs que les députés du PPE et de l’ALDE – les alliés de Messieurs Wauquiez et Macron au plan européen – ont voté en faveur de cette résolution. Feront-ils pareil lors du prochain vote en session plénière?

    À l’heure où nous écrivons ces lignes, le Conseil des ministres de l’Union est sur le point, dans le courant du mois de mars, d’adopter le mandat proposé par la Commission l’autorisant à ouvrir les négociations. Si tous les États membres semblent y être favorables, certains restent discrets et souhaitent retarder l’ouverture des discussions après les élections européennes de mai prochain.

    On peut légitimement s’interroger sur les raisons d’une telle opacité qui conduit le gouvernement d’Emmanuel Macron à ne pas communiquer sur un tel sujet. […] Sur toutes ces questions, il est urgent que le gouvernement fasse preuve de transparence et explique le sens de sa démarche. Sinon, ce «TAFTA bis» risque d’être le talon d’Achille d’Emmanuel Macron lors de la campagne des Européennes, comme le fut en 2005 la directive Bolkenstein sur les travailleurs détachés. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/pourquoi-emmanuel-macron-necrit-il-pas-une-tribune-pour-nous-parler-du-nouveau-tafta/

  • L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble de plus en plus de personnalités nationales, identitaires et non-conformistes

    3489115836-1.jpgListe des 50 premières personnalités (responsables politiques, associatifs, éditeurs, écrivains, journalistes...) signataires de cet appel :

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, initiateur de l'appel contre la menace de dissolution du Bastion social

    Yves Baeckeroot, écrivain

    Francis Bergeron, directeur de Présent

    Caroline-Christa Bernard, artiste

    Jean-Pierre Blanchard, pasteur

    Christian Bouchet, enseignant, éditeur (Ars Magna)

    Hugues Bouchu, les Amis franciliens de SN

    Paule Bouvard, secrétaire départementale des CCP du Gard

    Anne Brassié, écrivain

    Les Brigandes, groupe musical non-conformiste

    Pierre Cassen, Président fondateur de Riposte laïque

    Lucien Cerise, écrivain, chercheur en sciences sociales

    Jacques Chassaing, collaborateur au site Riposte laïque

    François de Chassey, écrivain

    Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, président des Amis de Synthèse nationale

    Roland Curtet, responsable du MNR

    Jean-Pierre Demol, secrétaire de Nation (Belgique)

    Claudine Dupont-Tingaud, présidente du club quimpérois Agir et réagir

    Xavier Eman, essayiste, romancier, animateur de Paris-Vox

    Georges Feltin-Tracol, éditorialiste de Réfléchir et agir

    Jean-Eudes Gannat, porte-parole de Alvarium

    Nicolas Gauthier, journaliste

    Patrick Gofman, essayiste

    Hubert de Mesmay, ancien conseiller régional PACA

    Françoise Monestier, journaliste

    Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France

    Patrick Junca, ancien responsable identitaire

    Pieter Kerstens, chef d'entreprise

    Jean-Marie Le Pen, député européen, président d'honneur du Front national

    Christophe Lespagnon (Dr Merlin), artiste

    Juan  Antonio Llopart, édition Fides (Barcelonne)

    Claudio Mutti, directeur d’Eurasia, éditeur (Parme, Italie)

    Patrick Parment, Le Journal du chaos

    James Porazzo, éditeur (New-York)

    Arnaud Raffard de Brienne, essayiste

    Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur d’Eurolibertés

    Olivier Roudier, porte-parole Ligue du Midi

    Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi

    Marc Rousset, chef d'entreprise, chroniqueur économique

    Lorrain de Saint Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne

    Yannick Sauveur, écrivain

    Luc Sommeyre, blog Minurne

    Jacques Soulis, président du Cercle poitevin des Chats bottés

    Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol

    Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine

    Rémi Tremblay, directeur du Harfang (Canada)

    Hervé Van Laethem, porte-parole de Nation (Belgique)

    David Veysseyre, essayiste

    Pierre Vial, président de Terre & peuple

    Marc Vidal, libraire

    Marie-Jeanne Vincent, déléguée du PdF du Calaisis.

    Une nouvelle liste de signataires sera rendue publique au milieu de la semaine prochaine.

    TEXTE DE L'APPEL :

     NON À LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

    UN APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

    Le 16 février, un militant islamiste insulte l'écrivain Alain Finkielkraut. Le 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron annonce aux présents qu'il va, en conséquence, dissoudre le Bastion social, une organisation, habituellement considérée comme nationaliste révolutionnaire, qui consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la culture européenne et à l'aide des SDF français.

    On pourrait sourire de l'inconséquence de la décision du Président de la République française si elle n'était pas, en même temps, injuste, partisane et gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles.

    - Injuste, car aucun juriste sensé ne peut trouver dans les activités du Bastion social (ouverture de lieux communautaires, maraudes de soutien aux SDF, nettoyages de parcs, etc.) l'ombre du commencement d'une preuve que ce mouvement prône la violence et l'antisémitisme.

    - Partisane, car on ne peut que remarquer qu'alors qu'on veut faire dissoudre le Bastion social pour des faits et des idées qu'il ne prône pas, les groupuscules zadistes et antifas qui de manière récurrente s'en prennent aux forces de l'ordre et aux biens tant publics que privés avec une violence qu'ils revendiquent sans honte ne sont sous le coup d'aucune menace de dissolution.

    - Gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles car elle remet en cause le droit a s'associer, ainsi que celui à exprimer leurs idées, de ceux qui ont le tort de professer des pensées et des comportement dissidents.

    Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions (1).

    (1) - A la date de la rédaction de ce texte le Bastion social n'a pas encore été dissout.

    Cet appel s'adresse à tous...

    Vous aussi, rejoignez les signataires, cliquez ici ou écrivez à roland.helie@sfr.fr ou imprimez et retournez ce bulletin cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Taxe GAFA : et hop ! Bruno Le Maire invente une taxe de plus… pour vous

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    Bruno Le Maire doit sans doute regarder en boucle le célèbre sketch des Inconnus « Rap-tout ». Car le ministre de l’Économie souffre d’une maladie, hélas pas orpheline : la « taxoplasmose aiguë ». Sa dernière trouvaille en date (la taxe sur les GAFA) et ses récentes déclarations à propos d’icelle méritent quelques commentaires, tant on atteint des sommets !

    D’abord, cette taxe sera appliquée sur une partie du chiffre d’affaires et non sur les résultats. C’est donc une super TVA et non une hausse de l’impôt sur les bénéfices. Le ministre déclare qu’une taxe de 3 % sur un chiffre d’affaires est destinée à compenser un écart de taux d’imposition de 14 % sur les bénéfices ! On lirait cela dans la copie du plus mauvais élève en fiscalité de bac Pro avec amusement, mais l’entendre de la bouche du ministre des Finances, il faut se pincer.

    Et puis une taxe, il faut bien que quelqu’un la paye. Qui la payera ? Le consommateur, bien sûr, puisqu’elle sera inévitablement répercutée sur les prix d’une manière ou d’une autre. Alors, quand le même Bruno Le Maire ose dire que cette taxe sur les prix (qu’est-ce donc qu’une taxe sur un chiffre d’affaires, sinon une taxe sur les prix ?) va augmenter le pouvoir d’achat des Français, on se demande qui peut encore croire à ses bobards.

    Au-delà de cette anecdote (le rapport est estimé, selon les chiffres du gouvernement, à 450 millions d’euros cette année, puis 500, avec une perspective de 650 millions en 2022 : une goutte d’eau dans l’océan fiscal !), on peut légitimement se demander si la vision de « la fiscalité du XXIesiècle » de Bruno Le Maire n’est pas beaucoup plus sournoise. Il s’agirait de transformer la fiscalité directe, celle que l’on voit quand on reçoit son avis d’imposition, en fiscalité indirecte, celle que l’on paie sans s’en rendre compte ni avoir le choix chaque fois qu’on achète quelque chose (la TVA, par exemple). En d’autres termes, supprimer officiellement tout un tas d’impôts avec l’impact politique positif que cela implique et les remplacer par des taxes « indolores ».

    Avec la révolte des gilets jaunes contre les taxes sur les carburants, au moment où le gouvernement supprimait l’ISF et la taxe d’habitation, il semblerait que cette politique ait trouvé ses limites et que la douleur fasse crier les consommateurs-contribuables. Le gouvernement devrait y réfléchir.

    Patrick Robert

    http://www.bvoltaire.fr/taxe-gafa-et-hop-bruno-le-maire-invente-une-taxe-de-plus-pour-vous/

  • Quand Michel Sapin raconte le poids des lobbys à Bercy

    « Omniprésents », « puissants », « insistants »… Dans un récent article, l’ancien ministre des Finances décrit de l’intérieur l’activité des lobbyistes au sein de la forteresse Bercy. Un récit sans langue de bois.

    Un témoignage rare. Dans la dernière livraison de la très sérieuse revue Pouvoirs, l’ancien ministre des Finances, Michel Sapin, lève un coin de voile sur un sujet qui alimente les fantasmes : l’action des lobbys à Bercy. L’actuel conseiller de François Hollande, qui connaît par cœur l’administration des Finances pour y avoir été deux fois ministre, au début des années 1990 puis entre 2014 et 2017, livre un récit sans langue de bois de la manière dont les lobbyistes assiègent en permanence la forteresse Bercy.

    « Dans tous les secteurs, et pour ceux que j’ai le mieux connus, dans les secteurs bancaires et financiers, dans le domaine de la fiscalité des entreprises, ou celui de la régulation des marchés, les représentants d’intérêts, les lobbys, sont omniprésents, souvent insistants et toujours débordants d’énergie », prévient-il d’emblée. Celui qui a donné son nom à deux lois anticorruption décrit par le menu les recettes des lobbyistes pour influer sur les décisions du ministre des Finances.

    Dîner discret et convivial

    Premier enseignement : le métier du lobbying s’est considérablement professionnalisé ces dernières décennies. La quasi-totalité des grandes entreprises et des grands patrons s’adjoignent désormais les services de cabinets spécialisés. « Souvent talentueux et habiles, ces cabinets de conseils sont très présents, que ce soit pour organiser une rencontre dans le bureau du ministre, remarque-t-il, ou, de manière plus conviviale, pour arranger un déjeuner ou un dîner propice à des échanges plus détendus et discrets. »

    Autre pratique prisée des lobbyistes : le recrutement d’anciens hauts fonctionnaires du ministère des Finances. « Les lobbys les plus influents, qui, comme des poissons dans l’eau, se trouvent les plus à l’aise dans les couloirs de Bercy, qui parlent la même langue et partagent les mêmes références, relève Michel Sapin, sont ceux qui sont dirigés ou représentés par d’anciens responsables des administrations du ministère de l’Economie et des Finances. » Dans ces officines, il n’est pas rare que l’expert de la fiscalité vienne de la direction des impôts ou que le spécialiste des sujets bancaires soit un ancien de la direction du Trésor chargée des règles du secteur bancaire.

    (…)

    http://www.fdesouche.com/1172875-quand-michel-sapin-raconte-le-poids-des-lobbys-a-bercy-challenges

  • "Le mouvement des gilets jaunes va suivre Macron pendant tout son quinquennat"

    Gilets-jaunes.pngLa tête de liste du Rassemblement national pour les Européennes estime sur le plateau de BFMTV que le gouvernement n'a pas apporté de réponses aux manifestants.
    Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement nationale pour les Européennes était invité sur notre plateau samedi soir.
    Il est revenu sur la baisse de la mobilisation des gilets jaunes en estimant néanmoins que le mouvement allait "suivre Emmanuel Macron tout son quinquennat".
    “Ce mouvement des gilets jaunes va suivre Emmanuel Macron pendant tout son quinquennat, du moins sur les revendications qui ont été portées", a-t-il déclaré, avant de poursuivre:

    "La mobilisation faiblit mais elle reste très importante, notamment en province. (...) On a tout fait pour empêcher des Français sincères, qui ont du mal à boucler les fins de mois de descendre dans la rue", a-t-il estimé sur notre antenne.
    [...]
    En savoir plus sur  bfmtv.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/03/mouvement-gilets-jaunes-suivre-macron-quinquennat.html#more

  • Il y a plus de liberté médiatique en Hongrie qu’en France

    Il y a plus de liberté médiatique en Hongrie qu’en France

    Selon Nicolas Dupont-Aignan, dans l’émission « Face aux Chrétiens » de La Croix-KTO-Radio Notre-Dame et RCF :

    « Il y a plus de liberté médiatique en Hongrie ou en Pologne qu’en France ». « Il faut arrêter avec cette espèce de salissure incroyable sur le régime de Viktor Orbán »

    Le chef du gouvernement hongrois ne se rend coupable d’« aucune dérive autoritaire ».

    « C’est une invention, une invention absolument délirante parce que simplement, Viktor Orban, la Pologne, veulent défendent leur identité ».

    Nicolas Dupont-Aignan a annoncé qu’il rencontrerait bientôt le Premier ministre hongrois, dont il souhaite que le parti « puisse rejoindre le groupe ECR » au Parlement européen.

  • Le divorce des Français d’avec la presse est aujourd’hui consommé

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    Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’État macronien actuellement en place ne recule devant rien pour protéger ses thuriféraires. Ainsi, après que le pouvoir en place a couvert pendant plusieurs semaines le barbouze Benalla, c’est aujourd’hui la chef du service politique internationale de France 24, Roselyne Febvre, qui profite de la protection d’une unité entière de CRS, suite aux menaces dont elle a fait l’objet pour ses propos délirants sur les gilets jaunes. Il faut dire que la journaliste, si tant est que ce titre puisse encore lui être appliqué, n’y est pas allée de main morte. En effet, face à ses deux collègues manifestement gênés par ses propos outranciers, madame Febvre n’a pas hésité une seconde à traiter ceux qui manifestent pour leur survie sur les ronds-points de France, depuis des mois, de « branquignols », de « racistes », d’« antisémites » et de « complotistes ». Bel exemple d’amalgame inconsidéré, de manque de vision politique et de parti pris flagrant. Pour une personne qui se prétend journaliste, donc témoin objectif et respectueux de la vérité, les limites ont, une fois de plus, été largement dépassées.

    Comment s’étonner, dès lors, de ce que le divorce d’une majorité de Français d’avec la presse soit aujourd’hui consommé ? C’est ainsi que jamais, depuis trente-deux ans, la confiance de nos concitoyens dans les médias n’a été aussi basse. Ils ne sont que 38 % (moins 10 % en 1 an) à faire confiance à la télévision, 44 % à la presse écrite et 50 % à la radio. Bien plus : les trois quarts des personnes interrogées (sondage institut Kantar SOFRES, janvier 2019) jugent que les journalistes ne sont ni indépendants du pouvoir politique ni des pressions d’argent.

    Roselyne Febvre est ainsi devenue l’illustration parfaite d’une réalité qui devient un vrai problème de société. Tout comme Nicolas Dupont-Aignan sommé de quitter le plateau de l’émission « C à vous » sur France 5 pour avoir osé dire à un certain Patrick Cohen ses quatre vérités par rapport aux relations de complicité évidente que le journaliste entretient avec le pouvoir en général et Macron en particulier.

    Face à ces chiffres sans appel et aux prises à partie régulières dont les journalistes sont l’objet sur le terrain de la part de membres du corps social, qu’il s’agisse de gilets jaunes, de syndicalistes ou de simples travailleurs, n’importe quelle autre corporation s’interrogerait. Mais pas la presse. Persuadée de détenir le pouvoir – ce qui, dans une certaine mesure, n’est malheureusement pas faux -, convaincue de dire la vérité, qui n’est bien souvent que sa vérité. Encouragée, pour une partie d’entre elle, par un pouvoir politique qui a bien compris l’intérêt que cela représente pour lui, la presse est, aujourd’hui, coupée de la population.

    Dans ce contexte, faute d’un lectorat qui lui préfère désormais les médias alternatifs, voire même les informations relayées par les réseaux sociaux, nos médias survivent à coups de subventions et continuent de faire comme si de rien n’était, monopolisant les plateaux télé et les unes des journaux pour leur simple compte. C’est ainsi que l’on assiste, de plus en plus souvent, à des émissions hors-sol auxquelles participent les inféodés au système, souvent les mêmes, et où toute forme de contradiction est bannie au nom d’un prêt-à-penser venu d’en haut.

    Dans ce contexte, les forces de l’ordre, décidément mangées à toutes les sauces, n’ont pas fini de garder les studios de télévision et les locaux de presse et de devoir protéger des journalistes ineptes.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/le-divorce-des-francais-davec-la-presse-est-aujourdhui-consomme/

  • Emmanuelle Ménard : « Ce défilé de femmes voilées, en cette journée de la Femme, était juste une provocation »

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    8 mars, Journée internationale de la femme. À cette occasion, Emmanuelle Ménard, députée de l’Hérault, a voulu rendre hommage à une belle figure de femme, Jacquette de Bachelier, qui vivait à Béziers aux XVIe et XVIIe siècles. Par ailleurs, la députée explique pourquoi la municipalité de Béziers a décidé d’interdire un stand de femmes portant le voile islamique à l’occasion du Salon de la femme et du bien-être.

  • “Gilets jaunes” : la mobilisation en hausse à 14 heures pour l'acte 17

    Gilets jaunes.pngPour leur 17e journée de mobilisation, des “gilets jaunes” sont rassemblés, ce samedi 9 mars, à Paris, mais aussi à Rennes, Rouen, Laval ou au Puy-en-Velay.
    Ce samedi 9 mars, comme chaque weekend depuis le 17 novembre, les « gilets jaunes » sont de nouveau réunis dans plusieurs villes de France en opposition à la politique menée par l’exécutif.
    Des rassemblements ont été rapportés à Rennes, Rouen, Laval ou encore Longuenesse (Pas-de-Calais). À Paris, un cortège est parti des Champs-Élysées, composé de femmes à sa tête, et notamment d’assistantes maternelles arborant un gilet rose, au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, vendredi, relaie franceinfo. Selon les informations du ministère de l’Intérieur, il y avait 7 000 manifestants en France à 14 heures, dont 2 800 à Paris. Samedi dernier à la même heure, la place Beauvau avait comptabilisé 5 600 manifestants dans tout le pays, dont 1 320 dans la capitale.
    Vendredi, dans la capitale, des figures du mouvement, comme Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle, appelaient à un sit-in au pied de la tour Eiffel, sur le Champ-de-Mars, à Paris. Les dizaines de personnes qui tentaient d’y installer des structures ont été délogées par les forces de l’ordre.
    [...]
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