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anti-national - Page 437

  • Le Samedi Politique : Prisons, émeutes de banlieues : La guerre civile en marche ? Avec Xavier Raufer

     
    Mauvaise semaine pour la sécurité en France.

    Du côté des prisons, la situation semble s’aggraver de jour en jour. Mardi, un détenu radicalisé et sa compagne ont attaqué deux surveillants avec des couteaux qu’ils avaient réussi à se procurer.

    A Grenoble, après que deux jeunes roulant sur un scooter volé sans casque sont morts, la cité du Mistral était à feu et à sang plusieurs nuits de suite.

    Comment en sommes-nous arrivés là ?

    Le criminologue Xavier Raufer, dresse un constat accablant de l’état de la justice française, et de son appareil judiciaire. Une situation explosive qui pourrait bien mener à un affrontement généralisé.

    https://www.tvlibertes.com/prisons-emeutes-de-banlieues-la-guerre-civile

  • Contre le pacte de Marrakech

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    Une lettre ouverte adressée au Président de la République pour dire NON au pacte de Marrakech a été signée par 11 généraux, un amiral, un colonel, et un ancien ministre de la Défense, M.Charles Millon.

    Cette démarche a été peu relayée par les médias, peut-être (?) à cause de la crise des gilets jaunes qui monopolisait l’actualité.

    En revanche, elle a entraîné des réactions de la part du ministère des armées avec menaces de sanctions.

    J’examinerai d’abord pourquoi j’ai signé, puis les reproches qui nous ont été adressés.

    POURQUOI?

    Clairement, ce pacte est une arnaque, en tout cas pour quelqu’un qui aime la France, et il porte en lui deux poisons mortels.

    D’abord, c’est en toute discrétion et sans qu’il y ait eu le moindre débat public qu’un émissaire du gouvernement a été envoyé pour le parapher dans un premier temps.

    Ce pacte est présenté comme non contraignant. Alors, pourquoi le signer ? Pourquoi certains pays n’ont-ils pas voulu le signer? Comment se fait-il que le gouvernement belge soit tombé à cause de lui?

    En réalité, ce pacte n’est qu’un dispositif supplémentaire pour concrétiser le Nouvel Ordre Mondial qui ferait de la France une entité géographique plus ou moins anonyme, et de nous de simples consommateurs.

    Les conséquences concrètes et immédiates seraient un appel d’air considérable pour une immigration que nous ne sommes même pas capables de gérer en l’état actuel des choses.

    Le texte est flou, y compris sur la définition d’un migrant (économique) ou d’un réfugié (pour raison politique ou cause de guerre).

    L’islamisation est également, non pas une menace (potentielle), mais un danger déjà présent. Le nombre de mosquées et salles de prières est passé de 100 en 1970 à 2400 en 2016.

    Si bon nombre de musulmans que nous apprécions comme de «bons musulmans» ne souhaitent que vivre paisiblement, ils sont en réalité de tièdes pratiquants des préceptes du Coran.

    D’autres qui pratiquent la taqîya cachent leurs véritables intentions.

    Ceux-là sont plus proches des préceptes du Coran.

    Et puis, il y a ceux qui passent à l’acte et qui appliquent intégralement les préceptes du Coran.

    Le pacte de Marrakech s’inscrit, par ailleurs, dans une volonté d’islamisation de la France, mais aussi de l’Europe pour ne citer que ce qui nous intéresse directement.

    Quant aux idéologues qui considèrent compatibles les dispositions du Coran avec notre civilisation, je rappelle qu’en 2003, la Cour européenne des Droits de l’Homme avait conclu à «l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie».

    Homme du passé, c’est pour mes descendants que je combats aujourd’hui. Puis-je imaginer sans frémir une de mes petites-filles dire dans quelques années: notre grand-père a passé 35 ans dans l’armée française et, aujourd’hui, je suis obligée de vivre sous la loi de la charia?

    QUELLE FAUTE?

    Le devoir de réserve, qui fait partie des réglementations sur l’expression des généraux, a été invoqué. Aucun secret de défense n’a été divulgué.

    Au contraire, c’est parce que l’intégrité de la France est en cause que nous avons parlé. Comme le dit le général Martinez, la situation est telle que le devoir d’expression prime sur le devoir de réserve.

    À quoi bon avoir servi aussi longtemps dans l’armée française, si c’est pour observer tranquillement le bradage de la France? Lors de son appel du 18juin 1940, le général de Gaulle n’a pas hésité à malmener le devoir de réserve, ainsi que le gouvernement légal de l’époque.

    Propos inadmissibles et indignes, nous a-t-on dit : la lettre n’est que la conséquence d’un acte inadmissible et indigne qu’est la signature de ce pacte, véritable braderie de la France. Il ne faut donc pas inverser cause et conséquence.

    Lettre violente et irrespectueuse, nous a-t-on dit également. Sévère peut-être, car le sujet l’exige, mais irrespectueuse sans doute pas.

    La vérité est parfois difficile à entendre et on peut comprendre que le pouvoir soit agacé par la dénonciation de cette imposture.

    Nous avons reçu des menaces de sanctions. Mais quand on a accepté de risquer sa vie pour la France et qu’on en a réchappé, que risque-t-on de pire, d’autant que la peine de mort est maintenant abolie?

    Toutes ces considérations ne pèsent pas lourd au regard de la conscience tranquille que l’on a, si tant est que cela ait encore un sens pour certains.

    André Coustou

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/213868/contre-le-pacte-de-marrakech/

  • Quand la prison ultra-sécurisée dorlote l’islamiste !, par Ivan Rioufol

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    La menace islamiste reste un impensé, jusqu’au cœur de la prison. Michaël Chiolo, détenu français converti à l’islam en 2010, en donne un aperçu terrifiant. Mardi matin, il a sévèrement blessé au couteau deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe, aux cris d’”Allah Akbar !”. Son profil de radicalisé était connu de l’administration pénitentiaire. Il était inscrit au fichier pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste. Condamné à trente ans de réclusion pour le meurtre crapuleux d’un ancien résistant de 89 ans, il avait également, par la suite, était reconnu coupable d’apologie du terrorisme (un an de prison supplémentaire) pour avoir demandé à ses codétenus de rejouer la tuerie du Bataclan dans la cour de la maison d’arrêt, présentée comme un établissement ultra-sécurisé.

    Or Chiolo, alias Abdel-Karim, n’était pas considéré comme spécifiquement dangereux. Non seulement il n’était pas détenu dans le quartier prévu pour les radicalisés, mais il avait bénéficié de l’usage d’une unité de vie familiale (UVF), cet espace intime qui permet au prisonnier de se retrouver avec sa famille durant 24 ou 48 heures (72 heures parfois). C’est dans cet appartement confortable que Chiolo avait fait venir son épouse. Arrivée entièrement voilée, elle n’avait pas été fouillée pour autant. C’est elle qui a introduit le couteau en céramique (indétectable), et peut-être des explosifs. Dans l‘assaut du Raid qui a mis fin à dix heures de retranchement du couple, la femme a été tuée.

    Autant de légèretés accumulées laisse sans voix. Cette naïveté face à l’islam radical en dit beaucoup sur la banalisation du danger par les autorités publiques. Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, n’est pas crédible quand elle assure, ce mercredi, que le problème de la radicalisation en prison n’est pas “sous-estimé” mais qu’il est au contraire “pris à bras le corps”. Il est impardonnable, par exemple, de laisser venir des visiteurs sans fouilles préalables. Les failles béantes apparues hier ne sont pas nouvelles. Elles sont le résultat d’un laxisme né de l’excuse sociale. Cette faiblesse est d’autant plus préoccupante que la France pourrait recevoir certains des djihadistes vaincus en Syrie. Ce matin, Rachida Dati, ancien garde des Sceaux, a réclamé sur RTL “une politique pénale sur la radicalisation en prison”. C’est ce manque persistant qui pose problème.

    Comment comprendre que la terreur islamiste ne soit toujours pas prise en compte à sa juste mesure ? Les islamistes incarcérés, comme Chiolo, ne sont pas seulement des détenus de droit commun. Ils sont des bombes à retardement. Ils ne doivent pas se faire dorloter dans des UVF, mais être mis à l’écart et sous surveillance constante. Ce matin, 18 prisons étaient bloquées par un mouvement de surveillants, légitimement excédés. Mais eux-mêmes ont -ils toujours clairement sonné l’alarme sur la dangerosité spécifique des radicalisés ? Après avoir débattu de ce sujet, mardi soir sur CNews, avec Yoan Karar (surveillants FO), je n’en suis pas certain.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 6 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Sit-in, flash mob, gilets roses... que prévoient les Gilets jaunes pour l'acte 17 ? (EN CONTIN

    Pour le 17e week-end consécutif, les Gilets jaunes ont prévu des rassemblements à Paris et partout en France, une semaine avant la grande action qu'ils planifient pour le 16 mars, au terme du grand débat national.

    Mise à jour automatique
    • Des Gilets jaunes sont présents sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, comme en témoigne des images rapportées par notre reporter Thomas Bonnet.

       

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    Voir la suite

  • Pour dénoncer les fausses nouvelles, personne n’est mieux placé que ceux qui les fabriquent…

    Pour dénoncer les fausses nouvelles, personne n’est mieux placé que ceux qui les fabriquent…

    Lu dans le Canard enchaîné :

  • La gauche, l'islamisme et leur mystère

    6a00d8341c715453ef0240a490dc63200b-320wi.jpgLa dernière édition de Valeurs actuelles,[1]titrait la semaine écoulée, sur les islamo-gauchistes. L'hebdomadaire conservateur enquête en effet « chez les anti Finkielkraut au cœur d'une dérive française ». Une telle plongée devrait ouvrir les yeux de tous ceux qui, en toutes circonstances, mettent en accusation et désignent pour méchants du film, les populistes (pouah !), les nationalistes, coupables de tous les maux.

    Le mariage de la gauche et de l’islamisme ne produit pas seulement des attitudes absolument indignes, il relève de l’absurdité.

    Absurde en effet, du moins en apparence, ce paradoxe, l'un des plus surprenants du spectre politique européen. Il peut être appelé à juste titre l'islamo-gauchisme. L'expression ne détonne même plus.

    Sans appartenir en rien à la vieille gauche, on peut sans trop de polémique la créditer d'un complexe à la fois laïc, égalitaire, à prétention scientifique, tourné vers ce que les réactionnaires considèrent comme une illusion : le progrès.

    L'islamisme au contraire, sous aucun de ces aspects, n'adhère à de telles références.

    La sacro-sainte laïcité devrait naturellement s'opposer à tout ce qu'enseignent les différentes écoles théologiques et jurisprudentielles coraniques. La religion y inspire chaque chose. Elle se mêle de chaque action, s'insinue dans la moindre pratique, si possible en imitant le comportement supposé du fondateur, il y a quelque quatorze siècles[2]. Les hiérarchies sociales, familiales, conjugales, lui paraissent immuables, dictées par des lois divines.

    Tous ceux qui voudraient, à l'instar des Occidentaux, faire de la Science ou bien un absolu, ou bien une réalité que les écritures sacrées ne sauraient préempter, paraissent, au musulman pieux, des chiens d'infidèles. Quant à l'évolution du monde vers une sorte d'aimable un point oméga, téléologie implicite et optimiste de toutes les gauches, voilà qui paraît, là aussi, aux croyants de l'islam au mieux une billevesée, au pire un blasphème. La fin des temps ne se révélera pas au terme de jours meilleurs mais au contraire dans le chaos et la douleur.

    L'incompatibilité des deux visions du monde paraît totale.

    Et pourtant, tous les jours, ce sont bien des gens classés à gauche qui font mine de prendre parti, en Europe, pour accorder plus de places aux adeptes de l'islam.

    À divers égards, on peut penser qu'il s'agit d'une simple tactique électorale. Dans la politologie américaine, le parti démocrate fédère les voix des minorités ethniques.

    Cela s'est progressivement installé aussi bien en France.

    Le progrès économique a privé les partis marxistes de leur clientèle prolétarienne d'autrefois. Le parti communiste en est réduit en France à des pourcentages de misère, y compris dans ses vieux bastions rouges. Quant aux socialistes, il y a bien longtemps que son problème a pu être dénoncé comme un complexe de « prolophobie ». L'expression semble avoir été inventée par un conseiller en communication de l'équipe Hollande[3]. Sa clientèle ne se situe même plus dans les fiefs résiduels de la CGT, chez les personnels à statut, mais dans les couches moyennes de la fonction publique. Le mythe, le soupçon antiraciste, a pu bénéficier au second tour, pendant un quart de siècle aux politiciens socialistes. Ce fut toute l'habileté d'un Mitterrand de dessiner un échiquier à partir des années 1980, puis de la campagne de SOS Racisme.

    Depuis, la pratique quotidienne a sans doute détruit, au bout de quelque 30 ans, une part de cette mythologie antiraciste auprès des populations qu'elle ne parvient plus à rassembler que du bout des lèvres, au second tour.

    Mais la gauche du nouveau monde, de plus en plus, est bel et bien devenue le parti des complaisances pour l'islamisme et pour tous ses corollaires, les bandes voyoucratiques de casseurs et de pillards, les trafics de drogue, l'antisémitisme des banlieues mais aussi les profanations quotidiennes, impunies et ignorées des médias, des églises et des cimetières chrétiens.

    Cette gauche du nouveau monde est ainsi devenue le parti de la destruction méthodique du pays et de l'Europe.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    6a00d8341c715453ef0240a490dc9a200b-120wi.jpg[1] Numéro 4298 du 28 février au 6 mars
    [2] cf. "Qui était Mahomet" par Henri Lammens.
    [3] cf. article "Il faut chasser des instances du PS les réflexes de prolophobie". François Kalfon, secrétaire national du PS aux études d'opinion, retrace la relation du parti aux électeurs populaires et analyse la situation actuelle.

    https://www.insolent.fr/

  • Lettre ouverte aux gilets jaunes : les menaces qui pèsent sur vous

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    Le mouvement des gilets jaunes qui couvait depuis des mois est né en novembre d’un ras-le-bol fiscal qu’une réponse gouvernementale rapide et de même nature eût pu immédiatement neutraliser. Début décembre, il était déjà trop tard. Le mépris de l’exécutif en révéla les racines aussi profondes qu’anciennes, et c’est pourquoi les promesses du Président Macron tombèrent à plat le 10 décembre, malgré les dix milliards d’euros.

    Chacun a bien compris, alors, que ces dix milliards non prévus au budget alourdiraient d’autant le poids de la dette que nos enfants auront un jour à rembourser. Or, nombre de gilets jaunes ne le veulent pas – à commencer par les retraités qui se battent, justement, pour l’avenir de leurs enfants.

    Dès lors, la crise a quitté le champ des revendications économiques immédiates pour se porter sur celui, plus politique, de l’examen du consentement à l’impôt et de celui, plus polémique, de l’emploi des fonds ainsi collectés. La demande d’instauration du référendum d’initiative populaire illustre parfaitement cette évolution dans laquelle on pouvait voir ressurgir l’opposition entre France des riches et France des pauvres, entre France urbaine et France périphérique, entre France des gens instruits et France des « demeurés » auxquels les élites imposent ce qu’elles pensent bon pour eux.

    Au fil des semaines est cependant apparue une autre réalité. Si c’est bien la France d’en haut qui s’arroge le droit de tondre la France d’en bas, ce n’est plus pour lui en restituer le fruit sous forme de services publics mais pour le déverser sur la « 3e France », celle des banlieues, qui sert de petite main aux citadins de la mondialisation heureuse et dont il n’a échappé à personne qu’elle ne s’est absolument pas sentie concernée par le mouvement des gilets jaunes ; il est vrai qu’elle ne paye pas d’impôts et bénéficie de la sollicitude du pouvoir – pour ne pas dire plus.

    C’est aussi pour cela que la bourgeoisie provinciale et les classes moyennes rejetées hors des villes soutiennent les gilets jaunes, indépendamment des clivages politiques habituels. Car non seulement ceux-là payent toujours plus d’impôts mais, comme les petites gens, ils voient leurs conditions de vie se dégrader continuellement.

    Trois menaces planent actuellement sur les gilets jaunes :

    1) La récupération par l’extrême gauche. Elle dispose des structures et des cadres pour cela, mais on la reconnaît à son marxisme latent qui oppose les riches aux pauvres et à son culte des immigrés, dont elle veut faire son nouveau prolétariat.

    2) Le désamour des classes moyennes que l’on obtient systématiquement en provoquant le désordre (et le gouvernement n’a cessé de l’encourager) ou en perturbant l’économie, ce qui menace leurs économies. Du jour où ils perdront ce soutien, les gilets jaunes auront tout perdu.

    3) Les manœuvres du pouvoir qui, du grand débat à un possible référendum, tente de reprendre la main en neutralisant le mouvement. Pour le grand débat, rappelons que le rapport final sur les lois de bioéthique disait le contraire de ce que demandaient les participants. Quant au référendum, le Président veut pouvoir afficher publiquement qu’il a consulté le peuple.

    Pour les gilets jaunes, la porte de sortie consiste à prendre le Président à son propre piège, là où il est le plus faible, là où nous sommes sûrs de gagner : sur l’immigration, en saturant le grand débat avec ce thème et en demandant prioritairement, si ce n’est exclusivement, un référendum sur son arrêt.

    Ce faisant, les trois menaces tombent en même temps : l’extrême gauche se désolidarisera des gilets jaunes ; les classes moyennes sont, sur ce sujet, à l’unisson avec eux et le Président sait que la majorité des Français pense de même.

    Mais en quoi l’arrêt de l’immigration va-t-il régler le problème des fins de mois difficiles ? Quand on saura ce qu’elle coûte en dizaines de milliards d’euros par an, il y aura de quoi redonner de l’espoir à beaucoup. Les mesures redistributives prendront, certes, du temps mais il faut garder en mémoire qu’un pays se remet toujours d’une crise économique mais jamais d’une invasion de peuplement qui en change la nature, les valeurs, l’âme (cf. l’Empire byzantin originellement peuplé de Grecs chrétiens transformé, à partir de 1453, en un État peuplé quasi exclusivement de Turcs musulmans).

    Or, les chiffres sont là : la population issue de l’immigration – très majoritairement musulmane – augmente rapidement, du fait des arrivées et d’une fécondité bien supérieure à la nôtre. Dès lors, quel sens peut avoir ce noble combat en faveur de nos enfants et de notre pays s’il profite, en réalité, aux enfants des autres et à un pays qui ne sera plus vraiment le nôtre ?

    C’est l’ultime menace qui vous guette : ne pas mettre ce sujet-là au centre du grand débat. Gilets jaunes, ne vous y trompez pas : vous êtes à la croisée des chemins, la France aussi.

    Croyez bien, chers gilets jaunes, que c’est parce que je vous soutiens que je me permets de vous dire franchement ce que beaucoup se gardent bien d’exprimer.

    Lucien Paillet

    http://www.bvoltaire.fr/lettre-ouverte-aux-gilets-jaunes-les-menaces-qui-pesent-sur-vous/

  • Même l’ONU contredit Macron et dénonce les dérives “extrêmement graves” à l’encontre des gilets jaunes

    Emmanuel Macron ne manque pas une occasion de dénoncer les partis “populistes”, de s’en prendre au gouvernement hongrois d’Orban ou au gouvernement italien dont Salvini est ministre. Pourtant, c’est bien lui qui est pointé du doigt par l’ONU pour la façon dont la police maltraite les gilets jaunes.


    Le 14 février, des experts des droits de l’homme des Nations unies avaient déjà signalé que la France a “restreint de manière disproportionnée” le droit de manifester des gilets jaunes.

    Et de décrire ainsi :

    “Les restrictions imposées aux droits ont également entraîné un nombre élevé d’interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites non létales telles que les grenades et les lanceurs de balles de défense, ou flashballs”.

    Dénonçant des faits “extrêmement graves”, les experts de l’ONU ajoutaient :

    “La proposition d’interdiction administrative de manifester, l’établissement de mesures de contrôle supplémentaires et l’imposition de lourdes sanctions constituent de sévères restrictions à la liberté de manifester.”

    Macron, pourquoi tu tousses ?

    https://www.medias-presse.info/meme-lonu-contredit-macron-et-denonce-les-derives-extremement-graves-a-lencontre-des-gilets-jaunes/105845/

  • Deux poids et deux mesures

    La presse se délecte des crises bancaires et des scandales financiers en tout genre tellement cela confirme l’idée simpliste, mais bien pratique au demeurant, que le système économique est pourri. Car il y a les « parachutes dorés » que l’on voit (que l’on montre) et il y a les « parachutes dorés » que l’on ne voit pas (que l’on ne montre pas). Il serait cependant bienvenu d’avoir la même exigence de transparence et de rigueur avec l’argent public en général, et le financement des syndicats en particulier dont le candidat Sarkozy avait promis d’ouvrir le dossier.

    Quand les actionnaires d’une entreprise privée gagnent ou perdent de l’argent, c’est finalement leur problème ; et c’est aussi la conséquence heureuse ou malheureuse de leurs propres décisions. Mais l’usage des deniers publics nous concerne tous, en tant que citoyen et contribuable. L'argent public, c'est d'abord de l'argent privé prélevé par la contrainte. On consent à subir cette contrainte tant que l'usage de cet argent public va bien au financement des services publics, et rien d'autres...  

    Prenons l’exemple tellement banalisé que personne ne s’en émeut de Monsieur Le Duigou dont la carrière au service de l’action syndicale est en symbiose avec sa carrière au service de l’Etat. Ce fonctionnaire des impôts fut détaché de l’administration des finances en 1978 pour pouvoir exercer ses fonctions syndicales auprès de la CGT. A l’approche de la retraite, il a prudemment sollicité sa réintégration dans son corps d’origine [1]. Pas folle la guêpe ! En tant que spécialiste des questions de financement des retraites, il est bien le premier à savoir que la retraite d’un fonctionnaire sera calculée sur les six derniers mois de traitement. Il va donc réintégrer la fonction publique, en étant nommé conservateur des hypothèques de Corbeil pour un traitement se montant à 5000 euros par mois et des primes et indemnités de 10 000 euros. Sa retraite est bien assurée dans un tour de passe passe dont la haute administration garde jalousement le monopole alors qu’elle se permet de faire la morale aux patrons et aux actionnaires. Dans un contexte, on comprend qu’il n’a pas besoin du système de capitalisation et qu’il est un ardent défenseur de la répartition, qui lui permet de faire financer sa retraite par les autres, au nom de la solidarité. Tu parles, Charles ! De telles manipulations feraient passer les goldens parachute et autres traders fous pour de douces plaisanteries. Car il n’y a là aucune spéculation : c’est sans risque financier, on ne va pas en prison, et c’est avec l’argent public. Pourquoi donc s’en priver ? Pour couronner le tout, dans son élan d’ouverture pathétique, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, le dispense d’exercer physiquement cette nouvelle activité, afin de ne pas briser le militantisme du fonctionnaire dévoué. Au-delà du fait que le gouvernement se retrouve à financer ceux qui vont précisément consacrer leur énergie à l’empêcher de gouverner (mais on a bien des ministres qui voteront à gauche aux prochaines municipales), cette collusion entre les dirigeants politiques et les appareils syndicaux est une dérive bien inquiétante de notre modèle que l’on veut par ailleurs montrer en exemple. D’une manière générale, il faut se rendre compte que, sur les trois dernières décennies, les permanents de la CGT ont été multipliés par cinq alors que le nombre des adhérents a été divisé par 2,5. Il y en a encore qui se demande pourquoi le pouvoir d’achat fond comme neige au soleil… [1] Voir le Monde du 2 janvier 2008. Selon ce même journal : « Secrétaire confédéral de la CGT en charge des retraites et spécialiste des questions économiques, Jean-Christophe Le Duigou, 59 ans, va bientôt réintégrer son administration d'origine, le ministère des finances, et être promu conservateur des hypothèques à Corbeil-Essonnes (Essonne). Ancien directeur divisionnaire des impôts, il percevra à ce poste, l'un des mieux payés de Bercy avec celui de trésorier-payeur-général (TPG), 9 000 euros nets par mois. Il s'agit selon le cabinet du ministre du budget d'une progression de carrière tout à fait normale à la direction générale des impôts. Le syndicaliste espère ensuite faire valoir ses droits à la retraite fin 2009 ». Pour en savoir plus, voir aussi l’excellent édito de Patrice Planté, in la revue Pincée de Sel, numéro 13, janvier 2008.

    http://caccomo.blogspot.com/2019/02/deux-poids-et-deux-mesures.html

  • Tout va bien, vous êtes en Macronie…