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anti-national - Page 439

  • Ouverture des assises de la France des Gilets Jaunes.

  • Anne Hidalgo confond les “black blocs” avec des groupes d’extrême droite

    Anne Hidalgo confond les “black blocs” avec des groupes d’extrême droite

    Anne Hidalgo est tellement hystérique contre l’extrême droite qu’elle en arrive à dire des contre vérités et aucun journaliste ne dénonce ce type de fake news. Pourtant, il y a unanimité pour reconnaître qu’il s’agit bien de “black blocs” anarchistes et d’extrême gauche qui ont saccagé Paris hier :

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  • On est chez nous?

    europe-vue-du-ciel-300x225.jpgIncompétences, dysfonctionnements, jeu trouble du pouvoir instrumentalisant les pillards et autres casseurs pour pourrir le mouvement des Gilets jaunes et apparaître comme les garants de l’ordre ? Les critiques pleuvent sur l’exécutif après l’Acte XVIII de la mobilisation des Gilets Jaunes  qui s’est soldé à Paris par des centaines de blessés chez les manifestants comme chez les policiers et gendarmes, un peu moins de 200 arrestations et par la mise à sac des Champs Elysées. N’en déplaise à la piètre Anne Hidalgo, les exactions de ce samedi ne sont pas à mettre au passif de l’extrême droite  mais aux habituels groupuscules anarchiste et d’extrême gauche. Et ils ont été particulièrement « efficaces » : des dizaines d’enseignes (dont le Fouquet’s) ont été vandalisées et pillées, une banque  (le feu s’est propagé à l’immeuble et  le pire a été évité de  justesse), des kiosques à journaux et des véhicules ont été incendiés. Un bilan 180 millions d’euros de dégâts selon l’estimation des assureurs,  quant aux forces de l’ordre  qui accumulent les heures supplémentaires, elles sont « sur l’os », épuisées par 18 semaines de mobilisation.

    Sur son compte twitter, Jean-Yves Le Gallou a estimé que le «  Chaos sur les Champs Elysées (était la) conséquence de la stratégie du pouvoir : absence de solution politique et mépris des GJ, usage inappropriée de la force contre des manifestants pacifiques délégitimant la police et protection des antifas. » Le criminologue Xavier Raufer l’a dit et de nouveau répété dans l’émission Interdit d’interdire sur RT, et il s’en est « étonné » comme Marine Le Pen, il est en effet pour le moins très « curieux » que les antifas et autres black block, - ceux présents samedi sur les Champs étaient nombreux à venir d’Allemagne, de Belgique ou d‘autres pays limitrophes – puissent agir impunément. M. Raufer a rappelé que les indicateurs de police, les balances et autres toxicomanes sont légions au sein de cette mouvance, que leurs déplacements sont en outre surveillés et signalés à la police française par leurs homologues européens. Il serait donc très facile de les neutraliser, non seulement dans les manifs, mais aussi en amont par des arrestations préventives.

    Un extrémiste  est en tout cas passé sous les radars,  à savoir  l’auteur du massacre des mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande) le 18 mars, l’Australien Brenton Tarrant. A priori un «suprémaciste blanc »  dont le manifeste dans lequel il dénonce « le grand remplacement » a été utilisé chez nous par un certain nombre de commentateurs pour attaquer tous ceux qui, sous nos latitudes, dénoncent pacifiquement,  sans haine, ni violence, les conséquences de  l’immigration massive. Immigration-invasion, celle pour le coup des populations européennes vers l’Amérique,  qui est au cœur des polémiques ces dernières années sur la célébration du Columbus Day, instaurée en 1892 et décrétée « fête nationale » en 1934,  jour férié  l’honneur du marin Génois Christophe Colomb, découvreur (officiel) de ce continent.

    Sous la poussée des revendications des natives american, des peuples indiens autochtones, et plus largement des  opérations militantes d’autre groupes ethniques non blancs, plusieurs villes (Cincinnati, Los Angeles, Phoenix, San Francisco,  Seattle..), mais aussi des États entiers (Arkansas, la Floride, Kansas Michigan, Minnesota, Oregon, Texas, Vermont) ont pris la décision de ne plus célébrer cette journée et de la remplacer par un Indigenous Peoples Day. Mais faut-il en arriver pour autant à chasser la mémoire de  Colomb de l’espace public ? RT rapportait en début d’année que « l’université catholique de Notre-Dame (Indiana) a décidé de masquer douze fresques représentant des scènes de la vie de l’explorateur Christophe Colomb, jugées aveugles, voire humiliantes envers les autochtones. » En novembre,  une statue de ce même explorateur avait été déboulonnée à Los Angeles…

    Alors certes, il est admis par tout le monde que l’arrivée des blancs en Amérique a été une catastrophe pour les peuples indiens, décimés par les envahisseurs et les microbes emportés dans leur bagage, chassés de leur terre, parqués dans des réserves…. Ce qui faisait dire en son temps à Jean-Marie le Pen, défenseur des droits et des libertés des  indigènes français, qu’il se situait plus dans la lignée  du grand Sitting-Bull que d’une tunique bleue …

    Pour autant, les extrémistes et autres contempteurs de ce qu’ils appellent la domination blanche,  poussent toujours plus loin leur avantage et les tensions inter-communautaires, inter-ethniques s’exportent désormais de ce côté-ci de l’Atlantique. On se souvient des polémiques, dans la foulée de la tragique manifestation de Charlottesville le 12 août 2017, « entre partisans et opposants au retrait de statues confédérées », de « la controverse sur l’Histoire coloniale ( qui s’était exportée) des Etats-Unis à destination de l’Europe, et en particulier de la France. »

    Nous nous en étions fait l’écho,  Louis-Georges Tin, à la tête de l’association communautaire dite Conseil représentatif des associations noires (Cran), avait demandé au chef de l’Etat de «lancer une réflexion nationale sur la nécessité de remplacer ces noms et statues de la honte par des figures de personnalités noires, blanches ou autres ayant lutté contre l’esclavage et contre le racisme (…) On ne peut pas être dans l’indignation face à Charlottesville et dans l’indifférence par rapport à la France par rapport à toutes statues, toutes ces rues, qui défigurent nos villes. Il faut décoloniser l’espace, il faut décoloniser les esprits…».

    Bruno Gollnisch l’a souligné, pour les multucultaristes les plus extrémistes, « l’immigration est une fin en soi, qui n’a plus aucun fondement de type économique ou social. La croyance dans ses infinis bienfaits revêt un caractère quasi religieux. En refusant d’imposer leurs valeurs, leurs normes, leurs langues et leur culture sur leur propre territoire, les pays européens contribuent depuis des décennies à la communautarisation de la société, et créent les conditions d’affrontements inter-ethniques et inter-culturels, qui ont déjà lieu dans plusieurs pays. »

    Ce que ne veulent pas voir,  refusent d’admettre ou de comprendre les militants des sociétés ouvertes, de l’immigrationisme,  c’est que les autochtones, les natifs de ce pays,  les Français de souche,  bien qu’accueillants, entendent rester maîtres chez eux de même que les Européens n’entendent pas devenir minoritaires en Europe, dans leur foyer originel. C’est pourquoi nous refusons par principe une repentance qui entend entretenir le masochisme antinational pour mieux préparer les esprits à la dilution-disparition de la France et des nations de notre espace boréal  dans le multiculturalisme.

    https://gollnisch.com/2019/03/18/on-est-chez-nous/

  • Gilets Jaunes : le pouvoir à la dérive – Journal du lundi 18 mars 2019

     

    Gilets Jaunes : le pouvoir à la dérive

    Nouveau désaveu pour l’exécutif. L’acte XVIII des Gilets Jaunes a donné l’occasion à des centaines de casseurs de saccager la Capitale… Après des semaines de répression musclée contre les manifestants pacifiques, le gouvernement n’a pas réagi face à l’extrême-gauche… Pendant les scènes de chaos sur les Champs Elysées, Emmanuel Macron était au ski…

    Gilets Jaunes : Le casse-tête des Républicains

    Les Républicains face à un dilemme. Alors que le mouvement ne bouderait pas une partie de l’électorat Gilets Jaunes, il est bien difficile de conjuguer leur fonctionnement. Chronique d’une séduction vouée à l’échec.

    Glucksmann ou la mort du PS

    La mort des socialistes en passe d’être consommée. Raphaël Glucksmann est officiellement la tête de liste pour les élections européennes. Une manœuvre qui lui permettra de mêler aux socialistes les membres de sa formation politique Place Publique… une solution de dernier recours pour le PS qui pourrait bien avoir signé sa mort politique.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-le-pouvoir-a-la-derive-journal-du-lundi-18-mars-2019

  • Ces commissions qui nous pompent

    Ces commissions qui nous pompent

    De François Foucart dans L’Homme Nouveau :

    Dépassé par les évènements, le gouvernement a donc distribué des sommes considérables (qu’il n’a pas) pour tenter de calmer les colères (?). Cela ne servira à rien, de même que les immenses bavardages du « grand débat », et me fait penser aux malheureux gamins brimés dans les cours de récré et qui offrent leurs bonbons à leurs racketteurs ? De l’argent ? Il en faudrait absolument et je propose d’abord quelques pistes pour en trouver en économisant.

    Supprimer d’abord ce bidule totalement inutile appelé le Conseil économique, social, et (on a rajouté) environnemental (CESE), qui ne sert strictement à rien et dont le président (que l’on voit partout), M. Delevoye, avait envoyé au panier 700 000 signatures contre le « mariage pour tous ». Dans la foulée, on pourrait aussi transformer en musée le Sénat, maison de retraite de luxe et qui coûte une fortune. 

    Au chapitre des objets inutiles mais coûteux et souvent malfaisants, on peut citer (mais il y en a, dit-on, 400 en France) : le Conseil supérieur de l’audiovisuel (le CSA) au budget annuel de 37 millions d’euros, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), qui fait des avances de 500 000 euros pour produire des films « engagés » (avances qui ne sont jamais remboursées), la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, et la haine anti-LGBT (!) ou DILCRAH, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (!) ou HCE, les Mineurs – en fait étrangers – non accompagnés(MNA), qui coûtent 2 milliards d’euros par an (!), le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), qui ne prend que des décisions contraires à la morale chrétienne et élémentaire, etc.

    Il y a aussi quelques individus qui ont bien profité de la République : Jean-Louis Debré qui a toujours « présidé » (l’Assemblée, le Conseil constitutionnel, le Conseil supérieur des Archives (!) ou l’inusable Jacques Toubon (15 000 euros de retraite + 15 000 euros = 30 000 euros par mois), et qui est « Défenseur des Droits » (!).

    L’Église n’est pas en reste qui se précipite pour remettre du charbon dans la machine anti-pédophilie et qui a créé de multiples, inutiles et coûteux bidules telle la Commission indépendante d’enquête sur les abus sexuels dans l’Église(CIASE), sans compter la Cellule permanente de lutte contre la pédophillie (CPLP). Quand on ne sait plus que faire, on crée des commissions, des réunions, des bavardages, de la paperasse.

    https://www.lesalonbeige.fr/ces-commissions-qui-nous-pompent/

  • Champs-Élysées : Marine Le Pen a-t-elle tort de dénoncer l’impunité des « cagoules noires » ?

    Une partie de la presse fait ses choux gras d’un tweet, publié samedi par Marine Le Pen, qui dénonce les « cagoules noires », avec une photo datant du 1er mai 2018.
    Façon d’insinuer que la présidente du Rassemblement national n’hésite pas à utiliser de faux documents et à pratiquer la désinformation.
    Ces censeurs feraient mieux de s’intéresser au contenu de la déclaration plutôt qu’à son illustration. 

    « À Paris, les cagoules noires ont remplacé les gilets jaunes. Les black blocs détruisent, brûlent, violentent toujours en toute impunité », a écrit Marine Le Pen, après les scènes de saccage et de pillage, ajoutant la photo de manifestants vêtus de noir, le visage masqué, avec une banderole portant le A cerclé de l’anarchie. 
    Que l’illustration date du 1er mai dernier est accessoire. 
    Peut-être même est-ce un choix volontaire pour montrer la permanence de ces groupes d’ultras dans toutes les occasions où l’on peut semer le désordre. 
    Les auteurs des incidents de samedi sont-ils ou non des professionnels de l’émeute ?
    Il suffisait, si l’on n’était pas en personne sur les lieux, de regarder les chaînes d’information en continu pour s’apercevoir que ce type d’individus, bien reconnaissables, étaient encore plus nombreux que lors des précédentes manifestations et se sont livrés, comme le 1er mai, à des scènes de vandalisme. 
    Ils se sont attaqués notamment aux symboles du capitalisme, des banques, des magasins de luxe, le Fouquet’s, laissant avec leurs tags les stigmates de leur idéologie.
    Si on lit bien le message de Marine Le Pen, il paraît évident que son objectif est de dénoncer l’ « impunité » dont semblent bénéficier ces casseurs, envers lesquels le gouvernement prodigue une étrange indulgence. 
    Plutôt que de rechercher la source de la photo incriminée, les journalistes en question auraient pu s’inquiéter des raisons pour lesquelles les violences n’ont pas été contenues. 
    Par impéritie ? Ce serait grave. 
    Par intérêt ? Ce serait encore plus grave. 
    Et si les forces de l’ordre sont impuissantes face aux casseurs, il est urgent que le ministre de l’Intérieur revoie sa stratégie.
    Bruno Retailleau, évoquant la proposition de loi « anti-casseurs » dont il avait été l’initiateur après les événements du 1er mai 2018, a déclaré récemment dans la presse : « Je ne confonds pas les Gilets Jaunes et les cagoules noires. » 
    Ce n’est pas le cas des politiciens ou journalistes qui prennent un malin plaisir à porter le discrédit sur Marine Le Pen – à l’approche des élections européennes, comme par hasard.
    Beaucoup de ces commentateurs partisans ont été plus indulgents, en revanche, vis-à-vis de l’attitude incongrue de Christophe Castaner, qui, selon le mot d’un élu LR, va « draguer en boîte » pour décompresser en galante compagnie, quelques jours après l’Acte 17 des gilets jaunes. 
    Ou, surtout, vis-à-vis de la désinvolture de notre Président qui, bien que la manifestation de ce samedi fût annoncée comme à hauts risques, a choisi de partir avec son épouse skier à La Mongie. 
    Chacun, fût-ce un dirigeant, a le droit d’avoir une vie privée, mais il est des circonstances où la fonction impose des priorités.
    Quand on voyait samedi, parallèlement sur l’écran de télévision, le visage radieux de Macron au ski et les scènes de violence sur les Champs-Élysées, on se prenait à se demander par quelle bande d’irresponsables et de noceurs on est gouverné. 
    Philippe Kerlouan

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/champs-elysees-marine-le-pen-t-elle.html#more

  • Le burkini fait son entrée de force à la piscine de Fort-Mahon-Plage suite à une assignation du défenseur des droits

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le syndicat mixte Baie de Somme-Grand littoral picard a dû modifier le règlement de son équipement aquatique situé à Quend-Fort-Mahon, l’Aquaclub de Belle Dune, afin d’accueillir les femmes vêtues de burkini.

    La décision fait suite à un incident survenu mi-2016. Deux clientes en maillot de bain intégral, tenue non autorisée à l’époque, se voient refuser l’entrée de l’Aquaclub de Belle Dune. L’une des deux femmes a saisi le Défenseur des droits, estimant « avoir été victime de discrimination fondée sur sa religion ». Après étude du dossier, celui-ci a assigné le Syndicat mixte, dénonçant une “discrimination fondée sur la religion”.

    Compte tenu du risque d’être poursuivi devant le tribunal correctionnel et d’une jurisprudence donnant droit à la plaignante à une indemnisation de 1000 euros, les élus du Syndicat mixte ont après de vifs échanges considéré la requête du Défenseur des droits et décidé de modifier le règlement de l’Aquaclub. Une indemnisation de 300 euros sera également proposée à la plaignante.

    A noter que le short de bain reste quand à lui toujours interdit pour question d’hygiène…

    https://fr.novopress.info/213943/le-burkini-fait-son-entree-de-force-a-la-piscine-de-fort-mahon-plage-suite-a-une-assignation-du-defenseur-des-droits/

  • Pour mieux comprendre le phénomène prémédité et médiatisé qu’est la climato-fanatique Greta Thunberg

    Deux vidéos qui décryptent le phénomène mondial autre que spontané qu’est devenue la climato-fanatique Greta Thunberg, nouvelle coqueluche des médias. Et l’imposture du réchauffement climatique anthropique.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/pour-mieux-comprendre-le-phenomene-premedite-et-mediatise-quest-la-climato-fanatique-greta-thunberg/106147/

  • Éric Drouet veut entrer dans le dur

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    Éric Drouet est incontestablement une figure majeure des gilets jaunes, que cela nous plaise ou pas. Il a été surveillé de près et arrêté par le pouvoir en décembre. Et, ces derniers temps, il a semblé vouloir infléchir le mouvement. La semaine dernière, il appelait, à la surprise de tous – mais peut-être pas de l’extrême gauche –, à l’union gilets jaunes/banlieues en soutenant les deux jeunes de Grenoble qui s’étaient tués accidentellement en tentant d’échapper à la police. Pour beaucoup d’observateurs, comme Olivier Damien le disait ici, c’était dénaturer et assassiner le mouvement des gilets jaunes. C’était l’un des pièges pointés ici par Lucien Paillet.

    Et voici que, vendredi, il publie sur Facebook une vidéo où il assure que cet acte XVIII sera pour lui le dernier : « Après cette journée, en tout cas pour moi, ça sera fini les manifestations […] Marcher, on a prouvé que ça fonctionnait pas. » Il appelle désormais à « de vraies actions », comme le blocage de certains sites spécifiques, susceptible de toucher directement à l’économie française. Dès le 8 mars, il publiait une vidéo au titre évocateur : « Blocage national complet raffineries-ports. » L’idée étant d’« avoir un vrai impact d’un coup », avec un « blocage total ».

    Si l’idée de fédérer gilets jaunes et banlieues en révolte laissait pantois, le constat sur l’usure et l’inefficacité du mouvement est lucide. Et Éric Drouet, comme beaucoup d’autres leaders de mouvements sociaux, découvre cette réalité de fer : l’inefficacité des manifestations. Dernier exemple en date : LMPT et son incapacité à obtenir quoi que ce soit, autant en manifestant qu’en se structurant ou en entrant dans le jeu des partis. Et la lucidité d’Éric Drouet est bienvenue, même si les gilets jaunes ont, eux, réellement fait peur au pouvoir et obtenu tout de même des satisfactions : dix milliards et un grand bazar de débat. Ce n’est pas rien.

    C’est un phénomène général que l’on trouve, d’ailleurs, dans des mouvements sociaux plus traditionnels par leur aspect corporatiste. Par exemple, chez les enseignants : les journées de grève ponctuelles aux motifs fourre-tout ne font plus recette et l’idée fait son chemin chez beaucoup que, pour obtenir quelque chose, pour faire peur à l’administration, il faut toucher où ça peut lui faire mal, notamment vis-à-vis de l’opinion publique. D’où, par exemple, l’idée de grève les jours d’examen, la seule action qui dérangerait vraiment le gouvernement. Un syndicat, le SNALC, a déposé un préavis de grève de février à juillet couvrant tous les enseignants qui se mettraient en grève ces jours-là.

    Désormais, le mouvement des gilets jaunes est mis en demeure, par sa nature même, de se réinventer, et dans ses revendications, et dans ses modes d’action, et dans sa stratégie vis-à-vis du pouvoir. Éric Drouet n’apporte peut-être pas les bonnes réponses. Mais il pose parfois de bonnes questions.

    En ce soir de l’acte XVIII, devant les images des violences parisiennes, on avait le sentiment d’être revenu en décembre. Et le prix des carburants est lui aussi revenu exactement à son niveau d’il y a six mois. On a comme l’impression que rien n’a changé. Si, une chose : Emmanuel Macron pouvait tranquillement skier à La Mongie.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/eric-drouet-veut-entrer-dans-le-dur/

  • Brexit : le diable toujours dans les détails

    6a00d8341c715453ef0240a46fe8b8200d-320wi.jpgLe feuilleton du Brexit[1] continue donc. La complication extrême de la procédure et celle du débat le rendent presque incompréhensible.

    L'une des clefs des comportements politiques résulte certes, en démocratie, de la tendance à privilégier les considérations partisanes, sur l'intérêt national. Mrs May se préoccupe d'abord, depuis son arrivée au pouvoir 2016, de l'unité factice de son parti, profondément divisé. Et ceci vaut encore plus pour le comportement hypocrite de Jeremy Corbyn à la tête des travaillistes.

    Les partis avant la patrie : nous connaissons bien cela en France.

    Le vote intervenu le 14 mars à la chambre des Communes ouvre en effet la voie, sous réserve du ralliement d'une partie des Brexitteurs, et d'une confirmation unanime des 27 Continentaux[2], à un report, de quelques mois et peut-être même de deux ans.

    Si Thérésa May n'obtient pas l’aval de ses députés le 20 mars, le risque de "no deal", crainte commune à Londres comme à Bruxelles, ne doit pas être sous-estimé. Si elle n'obtenait pas du Conseil européen des 21 et 22 mars un report jusqu'à fin juin, le temps de faire voter les lois d’application du traité, de la date butoir du 29 mars... alors c'est un report nettement plus long qui risquerait de s'imposer. On parlait de 21 mois supplémentaires il y a quelques semaines... Comme le discord euro-britannique existait déjà en 1979, il y a 40 ans, lors de la création du serpent monétaire, pourquoi pas attendre encore 40 ans, jusqu’en 2059.

    Rappelons quelques données politiques intérieures au Royaume-Uni, résultant des précédentes péripéties.

    Le 11 mars, un dernier accord était intervenu entre Thérésa May et les Continentaux. Il comportait de légères retouches par rapport aux conclusions des longues et méticuleuses négociations conduites, du côté de l'Union européenne par Michel Barnier.

    Le soir même il était repoussé à la chambre des Communes par 391 voix contre 242. Entre-temps la locataire du 10 Downing Street avait obtenu ralliement de 42 parlementaires qui avaient voté contre la précédente mouture le 14 janvier, mais on doit aussi rappeler que les tories détiennent depuis les élections, pourtant calamiteuses, de juin 2017, 317 sièges.

    La majorité très courte de Mrs May, au sein d'une chambre des communes comptant 650 membres, englobe par ailleurs 10 unionistes nord-irlandais.

    Lui font donc toujours défaut 327-242 = 75 bréxiteurs...

    Le lendemain 12 mars, les parlementaires se prononçaient sur un amendement très important. Il prévoit d'exclure un Brexit sans qu'ait été conclu un accord avec l’Union européenne. Ceci s'entend : à quelque moment que ce soit. Pas seulement le 29 mars. Autrement dit, pas de sortie sans la conclusion d'un traité avec l'Europe.

    Ceci change tout.

    Cette évolution va dans le sens du discours tenu, assez hypocritement d'ailleurs, par le chef actuel des travaillistes le très suspect Jeremy Corbyn. Celui-ci déclare : "Des choix doivent maintenant être faits." Et d'annoncer qu'il "remettra en avant sa proposition"tendant à maintenir le Royaume-Uni au sein d’une union douanière avec l’Union européenne.

    Or, jusque-là, le gouvernement n'en voulait pas. Mais la coalition conservatrice a été mise en minorité, le Parlement adoptant cette nouvelle ligne par 312 voix contre 308.

    Au soir du 11 mars, Mrs May s’était dite très déçue par le vote.

    Pour elle cependant, la voie semble désormais libre pour demander, et probablement obtenir, des Continentaux un délai qui risque de se révéler substantiel. Étonnamment ressoudés par toute cette crise, les 27 ont laissé entendre ces derniers temps qu'ils s'y résoudraient.

    Ainsi, contre toute attente, et contre les résultats du référendum de 2016, il ne s'agirait pas seulement de retarder la date du Brexit, mais peut-être même d'y renoncer.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    tnref1" name="_ftn1">[1] Lire aussi nos chroniques du 19 février "Devant l'imbroglio du Brexit" et du 14 mars "Ce que démontre le débat britannique"
    [2] Je m'autorise à nommer ainsi les 27 États actuellement membres de l'Union européenne, bien que 3 d'entre eux, l'Irlande, Chypre et Malte soient eux aussi insulaires. L'Europe étant une autre réalité que les institutions de l'UE, l'Angleterre et l'Écosse resteront "européennes" quoiqu'il advienne.

    https://www.insolent.fr/