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La tribune de l’Art, lanceuse d’alerte dans le domaine de la sauvegarde de notre patrimoine, mais aussi le très politiquement correct Télérama ou encore Le Canard enchaîné, plus décapant, dénoncent cette semaine, chacun à leur manière, un petit scandale à bas bruit et coût dont notre Etat a le secret : la vente des bijoux de famille. « L’Etat brade du mobilier précieux du château de Grignon », « A saisir, fauteuil Louis XVI à prix cassé : à Grignon, l’Etat brade son patrimoine », « L’Etat envoie paître ses bergères Louis XVI ».
De Bali à Djerba, en passant par Bangkok, ces hauts lieux du tourisme international, “notre” président, un “danseur de claquettes” selon Franz-Olivier Giesbert, a beaucoup voyagé et dispensé ses doctes discours comme il l’avait fait aussi lors d’une tournée africaine, puis en Egypte à l’occasion de la COP 27, ou encore à New-York pour l’Assemblée générale de l’ONU. De ce prurit voyageur, on aurait le plus grand mal a tiré le moindre bilan positif pour notre pays, mais on peut y percevoir des intérêts, des calculs et arrière-pensées beaucoup plus personnels : prendre de la hauteur en quittant les rebutants problèmes intérieurs et en affichant une dimension internationale déployée avec un rythme de champion pour susciter la fierté naïve des Français, ou encore se constituer une image et un carnet d’adresses pour préparer la carrière lucrative de l’après-mandat.
Acculée, Caroline Cayeux a annoncé sa démission le 28 novembre, à l'heure du déjeuner.
Que lui reproche-t-on ? Un conflit avec la Haute Autorité de la transparence de la vie publique qui n’a, rappelons-le, aucun pouvoir judiciaire.
D’avoir sous-évalué (sciemment ou non) son patrimoine tout en maintenant en poste un ministre de la Justice mis en examen. Or, ce n’est pas tant la démission de Mme Cayeux en elle-même qui pose question, mais bel et bien le contexte. Pourquoi elle et pas Dupond-Moretti ? Pourquoi pas Alexis Kohler ?
C’est une initiative peu conforme d’un professeur du lycée Watteau de Valenciennes : une sortie scolaire dans un camp de clandestins à Calais. Les élèves invités sont issus de la classe préparatoire littéraire. Voici la note du lycée qui a fait bondir certains parents :
ENQUÊTE – Les opérations de secours, comme celle menée par l’Ocean Viking, sont accusées par l’agence européenne de contrôle aux frontières Frontex d’«influencer la planification» des réseaux d’immigration clandestine. Les associations, elles, réfutent toute collusion.
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Un cadre de la police aux frontières française le confie au Figaro : «En allant chercher les gens si près des côtes libyennes, certaines ONG rendent un service inespéré aux passeurs puisqu’elles sécurisent les convoyages et contribuent à en minimiser les coûts pour les réseaux.» Selon lui, «les navires prépositionnés reçoivent souvent des appels de détresse alors que les embarcations des migrants sont à quelques milles des côtes libyennes seulement, dans les eaux territoriales du pays».
DAVOS/SWITZERLAND, 27JAN08 - Klaus Schwab, Founder and Executive Chairman, World Economic Forum addresses the audience during the session 'Message from Davos: Believing in the Future' at the Annual Meeting 2008 of the World Economic Forum in Davos, Switzerland, January 27, 2008. Copyright by World Economic Forum swiss-image.ch/Photo by Remy Steinegger
Ce n’est pas la première fois que Bill Gates intervenait au G20 : il l’avait déjà fait en 2011. Cette fois, il a récidivé aux côtés d’un autre invité de marque, encore plus mondialiste que lui : Klaus Schwab a prêché, le 16 novembre, devant les chefs d’État des vingt plus grandes puissances du monde assortis, curieusement, de l’Union européenne. « Actuellement, ce à quoi nous sommes confrontés, a expliqué le président du conseil d'administration du World Economic Forum basé à Genève et connu par sa réunion annuelle à Davos en Suisse, c’est une restructuration de notre monde profonde, systémique et structurelle. » Toute personne normalement constituée s’alarmerait devant l’ampleur des destructions civilisationnelles qu’on devine sous ce mot. Pas Klaus Schwab, qui appelle au contraire de ses vœux ce vaste coup de pelle.
DÉCRYPTAGE – Bien qu’elle s’en défende, l’association SOS Méditerranée qui affrète l’Ocean Viking est régulièrement accusée de collusion avec les passeurs. D’autres associations de sauvetage de migrants ont déjà été prises sur le fait.
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Des liens mis au jour par la police italienne
Ainsi la police italienne a établi, au terme d’un long rapport d’investigation, que trois ONG dont l’action est comparable à celle de SOS Méditerranée ont à plusieurs reprises contacté des passeurs de migrants pour organiser la récupération de leurs passagers avant de les convoyer vers l’Europe. Ainsi de l’ONG «Save the children», mise en cause par des vidéos retrouvées par la police lors d’une perquisition : le 26 juin 2017, au large de la Libye, le navire affrété par l’ONG avait été approché par un complice des passeurs avant que n’arrivent finalement les deux embarcations de migrants. Sur les images, un des passeurs violentait même ses passagers au moment de les faire monter à bord du navire humanitaire.
Interrogé par Philipe Corbé, le 3 novembre dernier (RMC/BFM TV) sur les titres de séjour pour les métiers en tension, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a justifié l’emploi d’immigrants illégaux pour des raisons économiques, citant en exemple « un bon copain restaurateur à Grenoble ». Le reportage qui accompagnait l’entretien a permis de découvrir un immigré en situation irrégulière, faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français, qui travaillait pour ce « bon copain » !
Un patron marocain s’est absenté à son procès qui s’est ouvert lundi devant la chambre des appels correctionnels de la cour d’appel de Rouen lundi 7 novembre 2022. Cinq de ces anciens employés aussi de nationalité marocaine l’accusent de traite d’êtres humains. Connu de la justice, il avait été condamné à de la prison en novembre 2018 à Évreux pour avoir employé des clandestins, mais aussi pour des violences et l’usage de faux documents administratifs.
Selon un rapport publié jeudi par le collectif « Les morts de la rue », 620 personnes sans domicile fixe sont mortes en 2021 en France. L'étude précise que "39 % de ces décès sont survenus dans la rue ou le métro, 30 % dans un établissement de soins et 12 % dans un squat, une voiture ou un hall d’immeuble". Le rapport précise par ailleurs que près d’un tiers de ces personnes a connu une mort violente, provoquée par exemple par une agression ou une noyade. Enfin, près de la moitié (42 %) de ces 620 décès recensés l'an dernier sont survenus en Île-de-France.