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anti-national - Page 746

  • Le ramadan, nouvelle tendance chez les Européens non musulmans

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    Toute la Belgique multiculturaliste a applaudi à tout rompre son roi qui a participé, ce lundi soir, à l’iftar.

    Toute la Belgique multiculturaliste a applaudi à tout rompre son roi qui a participé, ce lundi soir, à l’iftar, c’est-à-dire, pour les non-initiés, au culte musulman, au repas qui marque la rupture du jeûne en période de ramadan.

    Dans une vidéo qui fait la fierté de la Belgique bien-pensante, on peut voir le toujours très gauche – et aussi très à gauche; malgré une éducation traditionnelle – Philippe entouré de deux femmes… voilées et du restant d’une famille d’Evergem, dans l’arrondissement de Gand (Flandre orientale).

    Après avoir fait connaissance de la « famille modèle », selon les nouvelles normes du politiquement correct, le roi, sous ses airs coquebins, s’est enquis de la signification du ramadan. En bonne mystagogue, la famille lui a expliqué la discipline, la rigueur et la persévérance requises durant les 18 heures de jeûne quotidien.

    Si l’on est évidemment favorable à une hypothétique paix entre les religions sur le sol européen, on est aussi en droit de se demander si la présence du chef de l’État auprès d’une famille musulmane se justifiait. Bien sûr, en agissant ainsi, le souverain pensait pouvoir apaiser le « choc des civilisations » à l’œuvre jusque dans les quartiers de son royaume. Une telle naïveté n’aura pourtant pas manqué d’agacer de nombreux Belges.

    La visite du roi reflète une tendance plus générale.

    Un nombre croissant d’Européens non musulmans, épris d’ouverture, abreuvés au « pas d’amalgame », avides d’exotisme afin de rendre plus attractives leurs petites vies peccamineuses et souvent rythmées par le métro-boulot-dodo, se prennent désormais de passion pour le ramadan – ce sont souvent les mêmes qui crachent sur la religion catholique de leurs ancêtres.

    Ils sont, ainsi, de plus en plus nombreux à être tentés par le jeûne « un jour ou deux, comme ça, pour voir », ou à vanter le courage de ces hommes et de ces femmes qui se privent de nourriture par des températures estivales, ou encore à vouloir déguster des pâtisseries autour d’un thé à la menthe à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, ou fête de la rupture, qui marque la fin du ramadan.

    Chez les célébrités décadentes, en quête d’identité et de publicité, la posture tourne souvent au ridicule. Ophélie Winter a ainsi arrêté son ramadan, « la plus jolie et incroyable communion humaine » qu’elle ait jamais vécue, après « avoir perdu 6 kilos », ce qui « ne le fait pas du tout sur [son] corps de poulet rôti ». Avant de supplier Dieu de lui pardonner ce manque de volonté.

    En revanche, les médias parlent peu – en réalité, pas du tout – des complications engendrées par le ramadan. Sans sombrer dans un discours « économiste », notons que de nombreux patrons souffrent, toujours à demi-mot, des absences injustifiées durant le mois de jeûne. Sans faire d’amalgames, ajoutons aussi que les services de sécurité se plaignent d’une recrudescence des incivilités et de la délinquance pendant cette période cultuelle. Mais ne le dites pas trop fort : le ramadan, c’est tendance !

     Conseiller politique Son blog
  • LREM : la République n’est pas un régime politique mais une idéologie, un processus progressiste

    6a00d83451619c69e201b8d28bbf7e970c-250wi.jpgDe Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau :

    "Depuis la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle, « En marche ! » est devenu « La République en marche ». D’aucuns penseront que ce modeste changement ne mérite pas que l’on s’y attarde. Il s’agirait d’un toilettage résultant du passage d’un simple projet en vue d’une élection à sa mise en œuvre politique, une fois le suffrage remporté. L’opinion inverse s’impose pourtant, dans la mesure où cette légère modification du nom accentue le marqueur idéologique.

    Ce choix par l’équipe présidentielle nous rappelle que la République n’est pas un régime politique mais une idée, transformée en idéologie par l’affirmation d’un processus progressiste dans lequel elle se coule.

    La République…

    Ce n’est pas nouveau, nous le savons depuis longtemps, la République en France n’est pas à proprement parler un régime politique. Certes, le mot « république », « res publica » (chose publique) a longtemps revêtu deux sens. Au sens large, il a correspondu plus ou moins à la communauté politique, tandis qu’au sens restreint et plus rarement employé, il a désigné effectivement un type de régime politique. Nous savons depuis l’Antiqui­té grecque qu’il existe trois sortes de régimes politiques, le gouvernement du plus grand nombre, celui d’un seul ou d’une minorité. Un régime politique se définit par la forme constitutionnelle que prend la communauté politique, afin de lui offrir stabilité et permanence dans le temps. Personne n’aurait eu l’idée d’évoquer la république romaine ou la monarchie capétienne « en marche ». Quant à l’emploi plus large du mot « république », il s’est limité à la seule démocratie depuis le XVIIIesiècle et plus nettement encore depuis la Révolution. Il y a là une ambiguïté, inhérente au fait que la Révolution a introduit une forme politique démocratique particulière destinée à mettre en œuvre l’émancipation de tout ordre que l’homme n’a pas créé.

    Parfaitement dans la lignée de la pensée politique moderne, la République telle que l’entend Emmanuel Macron ne désigne pas un type de constitution, mais une construction intellectuelle, une idée. C’est pourquoi, on lui attribue des valeurs propres, c’est-à-dire un ensemble de principes qui ne s’appuient en aucun cas sur des données extérieures au système, comme l’ordre naturel des choses, mais au contraire, au moins en apparence, sur la volonté des citoyens souverains. Notre personnel politique use et abuse des références aux « valeurs de la République », à la morale républicaine, expressions généralement rattachées au contrat (ou pacte) social (ou républicain). On observe par conséquent un lien étroit entre ce pacte et les principes de la république, suggérant par là que la société fondée sur l’assentiment de tous et non sur la dimension politique naturelle des hommes génère ses propres valeurs. Puisque la dimension naturelle disparaît, l’usage du mot « France » pour désigner la nation et la patrie devient logiquement facultatif. Ainsi, la République assume seule, d’une part, la communauté politique entendue comme créatrice d’un ordre nouveau et, d’autre part, les principes supposés définis, choisis, par cette même communauté unie, non par le sang et la terre, mais par l’exercice de la volonté émancipée du vrai et du juste. Le nom du parti présidentiel n’a donc rien d’innocent, de la part d’un homme dont le livre/programme édité pendant la campagne s’intitule « Révolution ».

    Enfin, cette République-idée est « en marche ». Elle est mouvement, plus précisément processus. Bien évidemment, se dire « en marche » ou « en mouvement » ne renvoie pas systématiquement à un contenu idéologique. Toutefois, dans le contexte intellectuel issu de la modernité, l’adjonction de la notion de mouvement à la ­République-idée révèle à coup sûr un projet politique, certes adapté aux temps postmodernes, mais fidèle à des sources intellectuelles anciennes. Il ne s’agit pas de maintenir un cadre institutionnel fixe, mais de s’inscrire résolument dans un mouvement, de suivre le cours d’un processus, caractéristique du progressisme.

    Contre l’ordre divin

    De quel processus est-il ici question ? Si l’on considère que la République, entendue au sens d’idée, s’est toujours caractérisée par la négation de l’ordre naturel et divin dont il faut progressivement se défaire, nous devons envisager, selon toute probabilité, que le processus vise la dissolution de la famille et de l’identité, c’est-à-dire la révolution anthropologique. Le programme d’Emmanuel Macron était explicite : « Il n’y a pas un modèle unique qui représenterait la “vraie” famille. Les familles sont de plus en plus diverses : il faut pouvoir les reconnaître et permettre à chacun de vivre sa vie de couple et ses responsabilités parentales. Le quinquennat qui s’achève a permis de progresser dans la reconnaissance de cette diversité. Toutefois, si l’égalité est édictée dans la loi, elle n’est pas entière et l’injustice perdure dans la vie. Trop de personnes ont encore du mal à vivre normalement, parce qu’elles subissent des discriminations du fait de leur homosexualité ». Le jour où le nouveau gouvernement a été formé, Benjamin Griveaux, porte-parole de « La République en marche », a tweeté : « Nous ouvrirons la PMA à toutes les femmes et combattrons l’homophobie du quotidien grâce à des tests aléatoires au travail ». Ce processus n’a pas besoin de justification raisonnée. Il s’appuie très simplement sur la mystique sécularisée du progrès et de l’émancipation.

    Cela n’a pas empêché 71 % des catholiques pratiquants dits « réguliers » de voter pour Emmanuel Macron au second tour des élections. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Élections législatives : le grand remplacement !

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    Ce dimanche soir, ce n’est pas seulement une page qui, indubitablement, s’est tournée, mais un nouveau livre qui vient de s’ouvrir.

    Première information de taille, plus d’un Français sur deux n’a pas jugé bon de se rendre aux urnes ; du jamais vu sous la Cinquième république, voire même celle l’ayant précédée. D’où qu’ils viennent, les nouveaux élus seront donc mal élus et jamais le fossé n’aura semblé aussi grand entre peuple et représentants du peuple.

    La deuxième, c’est évidemment l’indéniable vague de La République en marche, même si ce jeune mouvement ne représente, malgré ses 32%, que 15% des électeurs inscrits, et profite évidemment de l’effondrement du Parti socialiste, tout juste au-dessus de la barre des 10%, alors que ce dernier était encore aux affaires il y a peu. Les Républicains, eux sauvent à peu près les meubles, avec 21%.

    On notera néanmoins que nombre de ténors de ces deux formations, données pour être « de gouvernement », ont fini par se fondre en ce front libéral et libertaire, de droite et de gauche, de droiche, dira-t-on. LREM, incarnation de cette UMPS naguère dénoncée par Marine Le Pen ? C’est à croire.

    En même temps, comme dirait Emmanuel Macron, les deux principales formations populistes, France insoumise (11%) et Front national (14%), tirent malgré tout leur épingle du jeu.

    Même si ce chiffre demeure à méditer : 56% des électeurs de Marine Le Pen ont boudé les urnes, alors que nombre de ceux de Jean-Luc Mélenchon se sont reportés sur d’autres candidats de gauche, communistes le plus souvent, dans leurs ultimes fiefs rouges.

    Qu’en conclure ? Qu’à défaut d’alternance ou d’alternative, les Français ont opté pour le grand remplacement ; voire, la pêche à la ligne. Et c’est là que deux France commencent à se dessiner, ligne de fracture qui n’est pas sans rappeler celle de la dernière élection présidentielle. Celle des vainqueurs de la mondialisation, jeunes urbains actifs, et dont les préoccupations identitaires sont loin de constituer l’ordinaire. Et celles des perdants de cette même mondialisation, France périphérique, France des oubliés qui, en l’occurrence, a oublié d’aller voter.

    C’est cette France que Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ne désespèrent pas de mobiliser afin de leur faire reprendre le chemin des urnes ce dimanche prochain. Les bonnes idées ont toujours de l’avenir. Celle consistant à défendre le peuple en est une. Malgré les aléas et les revers : ceux qui finissent par réussir sont souvent les mêmes ayant su persévérer dans les défaites, fussent-elles à répétition.

    http://www.bvoltaire.fr/elections-legislatives-grand-remplacement/

  • Faux mineurs isolés, mais vraies “racaillles”

    2279644986.jpgCommuniqué de
    la Ligue du Midi
    (Section Montpellier) :
    Depuis bientôt un an, la ville de Montpellier est gangrenée par des bandes d'immigrés clandestins qui, la nuit tombée, agressent les Montpelliérains. Vols à l'arraché, passages à tabac, viols...  au centre-ville et plus particulièrement sur l'axe Esplanade-Comédie-Saint Roch.
    Renommés pudiquement « mineurs isolés » par l’État et les médias, ce sont, en réalité, de véritables prédateurs qui jouissent d'une impunité totale. A peine arrêtés par la police, ils sont immédiatement relâchés par les juges car considérés comme trop jeunes pour être pénalement responsables.
    Face à l'absence de réaction et à l'abandon du centre-ville par la préfecture et la mairie, c'est désormais aux citoyens d'assurer leur propre sécurité. C'est pour cela que la Ligue du Midi a voulu  sensibiliser les Montpelliérains à ce problème et dissuader cette « racaille » de commettre ses méfaits.
    Vêtus de coupe-vent bleu de France les membres de la Ligue, en nombre, ont distribué des tracts à divers  arrêts de tramways  et entamé des discussions avec les usagers. Cette opération s’est déroulée sans incidents.
    On pouvait lire en conclusion sur le tract :   
    Parce que la sécurité est la première des libertés la Ligue du midi exige:
    - L'abandon par la Justice et les médias de la culture de l'excuse.
    - La fin de l'hébergement gratuit par le Département de l’Hérault des mineurs isolés étrangers et leur internement dans des centres fermés.
    - L'expulsion immédiate des étrangers en situation irrégulière qui commettent des délits.
    - L'application de sanctions pour tous ceux qui les aident.

  • La presse tente de sauver le député PS Dupré : nouvelles révélations sur les sévices infligés

  • Schwartz : la nouvelle part de l’ombre Macron

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    Le nouveau ministre de la Culture n’ayant aucune expérience en politique, c’est son « nouveau » directeur de cabinet qui joue désormais un rôle crucial.

    Avec Macron, on allait voir. Ça allait changer, ça allait moraliser… Par exemple, il avait su démissionner de la haute fonction publique, ayant déclaré « finies les réintégrations quand bon leur semble dans leur corps d’origine pour les hauts fonctionnaires » : « La haute fonction publique […] ne justifie pas d’avoir des protections tout au long de la vie et un droit au retour permanent. »

    Pourtant, notre Premier ministre Édouard Philippe n’a pas démissionné de la fonction publique, multipliant depuis 15 ans les habiles détachements ou mises en disponibilité du Conseil d’État.

    Certains pourront s’étonner que la presse n’en parle pas davantage. C’est oublier un peu vite que celle-ci est avant tout soucieuse de ne pas mettre en difficulté son principal financeur : le ministère de la Culture, qui lui alloue plus de 2,4 milliards de subventions et avantages fiscaux divers par an, soit plus de 30 % de son chiffre d’affaires !

    Or, le nouveau ministre de la Culture, ancienne éditrice de livres, n’ayant aucune expérience en politique, c’est son « nouveau » directeur de cabinet, Marc Schwartz, qui joue désormais un rôle crucial.

    Et qui est-il ? 

    Science Po-ENA (de la même promotion que Denis Olivennes, aujourd’hui patron du pôle médias de Lagardère, avec qui il corédigea L’Impôt du diable, thème cher à la gauche progressiste), il demande dès 1992 à quitter son corps d’origine, la Cour des comptes, pour aller « faire du cabinet » : au Commerce extérieur, puis chez DSK, puis au Budget… avant de se faire nommer directeur financier de France Télévisions en 2001. 

    Puis, départ dans la banque privée en 2006 : « managing director » de la banque d’investissement Calyon. Et création, l’année suivante, de sa propre société AS Conseil, pour mieux facturer ses clients, et recevant notamment diverses missions du service public. En 2010, il rejoint l’un des plus gros cabinets privés de conseil, Mazars, en charge « du « secteur public et des médias », avant d’en devenir, en 2012, responsable mondial du « Secteur public ». Aucun conflit d’intérêts, naturellement.

    En 2014, retour au bercail confortable de la Cour des comptes, où il n’avait plus mis les pieds depuis plus de vingt ans, sauf en coup de vent, entre deux mises en disponibilité parfois validées avec une date rétroactive de plusieurs mois sur le décret publié (sic !).

    Puis, trois mois avant les élections, la révélation, notre « grand serviteur de l’État » se remet en disponibilité (bien que non publié au JO, selon Legifrance) pour se mettre En Marche ! Bien lui en a pris : le voici, trois mois plus tard, promu « directeur de cabinet du ministère de la Culture ».

    Comme dirait François Bayrou, le serpent Kaa hypnotisant Mowgli : « Aie confiance… »

    http://www.bvoltaire.fr/schwartz-nouvelle-part-de-lombre-macron/

  • Julien Sanchez : « On ne peut nier qu’il y a substitution de population »

    Invité hier de France Info, Julien Sanchez, le maire FN de Beaucaire (Gard) et porte-parole national de la campagne du Front national pour les élections législatives, a évoqué le Grand Remplacement :

    « Il y a dans certains endroits une substitution de population. Lorsque vous voyez les prénoms donnés aux enfants et lorsque vous voyez les prénoms des personnes qui décèdent dans certains endroits, c’est très clair. Ce sont des faits objectifs. »

    Julien Sanchez s’en est également pris à la politique de la ville, ces milliards d’euros dépensés « à fonds perdus » dans les banlieues. Il faut plutôt, a-t-il expliqué, « restaurer l’autorité et l’exemplarité », pour éradiquer la délinquance et la criminalité, notamment le trafic de drogue, et lutter dans le même temps contre la « radicalisation » :

    « La radicalisation existe parce qu’on a abandonné des pans entiers du territoire où la police ne peut plus pénétrer […] Il faut reconquérir ces territoires. »

  • Attentats de Londres : le but du djihad, c’est d’imposer la charia, point !

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    8877-20170609.jpgTrois attaques terroristes islamistes en moins de trois mois en Grande Bretagne. La dernière, à Londres, fut la plus meurtrière. Désormais, c’est à peine un événement, c’est un sanglant et abominable rituel. Rituelles aussi les réactions qui s’ensuivent. Après la condamnation unanime, l’expression de la solidarité des capitales étrangères et, à Paris, la Tour Eiffel éteinte une fois de plus – il faudrait installer un va-et-vient –, à Londres, les autorités assurent que la sécurité va être renforcée pour la énième fois ; il y a des bougies et des bouquets sur les lieux du drame, un concert où vont ceux qui croient effrayer Daesh en continuant à s’y trémousser héroïquement.

    Pourquoi ces attentats ? Le maire de Londres a répondu : « Parce qu’ils haïssent la démocratie », et notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, de renchérir avec la même vision : « La meilleure manière de riposter à ceux qui veulent atteindre la démocratie, c’est de riposter avec les armes de la démocratie, c’est-à-dire le bulletin de vote. » Contre les attentats suicides, les camions qui écrasent des innocents, contre les couteaux des égorgeurs, l’arme la plus efficace, c’est le bulletin de vote. Et c’est un spécialiste, ancien ministre de la Défense, qui vous le dit ! Les terroristes, foi de ministre, tremblent quand on brandit un tel bulletin, terrible « riposte » qui les fait reculer.

    De doctes commentateurs nous expliquent que ces assassins entendaient peser sur les élections en Grande-Bretagne, voire les empêcher, elles auront lieu jeudi.

    Or, s’il y a cette terrible flambée d’attentats en ce moment en Grande-Bretagne, certes, mais aussi en Egypte, en Irak, en Syrie en Indonésie, c’est pour des motifs non pas politiques mais religieux. C’est à cause du ramadan qui, dans la tradition musulmane, est une période pendant laquelle Dieu donne la victoire aux croyants, toutes les actions des pieux musulmans étant davantage récompensées par le Ciel.

    Pour les djihadistes, de telles « actions pieuses » incluent les attaques terroristes et les missions suicides.

    Ils se moquent de la démocratie comme d’une guigne ! Comment, avec un diagnostic erroné, peut-on lutter efficacement contre l’islamisme ?

    Ils ne veulent pas détruire la démocratie d’abord, leur objectif proclamé et répété c’est d’étendre le califat à toute la planète, d’imposer la charia. C’est le but du djihad. La fin de la démocratie en est la conséquence, mais ce n’est pas l’objectif.

    Au demeurant, en attendant la victoire finale de l’islam promise dans le Coran, la démocratie est bonne fille avec eux. C’est grâce à elle qu’ils peuvent dire : « Au nom de vos principes nous réclamons la liberté, au nom des nôtres nous vous la refusons. »

    C’est particulièrement vrai en Grande-Bretagne où ils ont obtenu tout ce qu’ils réclament encore en France, le communautarisme et le multiculturalisme étant cultivés comme des vertus nécessaires au « vivre-ensemble » au Royaume-Uni. Nos voisins d’outre-Manche croyaient donc, en ayant donné ces gages de bonne volonté, avoir acheté leur immunité contre la terreur islamique. Theresa May vient de se demander si, finalement, son pays n’avait pas manifesté « trop de tolérance vis-à-vis de l’extrémisme ». Il serait temps de s’en apercevoir !

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 7 juin 2017
    sous le titre « Attentats du ramadan »

    https://fr.novopress.info/

  • Sale climat (mondialiste)

    Le gouvernement entend redonner confiance en la politique aux Français. Confiance obérée  par les manœuvres d’un Système foulant au pied les résultats d’un référendum en 2005 et quand nos compatriotes constatent que les banques qui prêtent de l’argent à tous les partis pour mener campagne aux législatives, refusent de le faire pour le FN. Face à ce refus militant, idéologique du système bancaire, Marine vient de lancer un appel à contributions à ses électeurs et plus largement en direction de tous ceux qui entendent voir respecter l’équité démocratique. Certes, nos compatriotes retrouveront déjà ladite confiance en la politique le jour ou l’Assemblée représentera fidèlement leurs sensibilités (en 2012 les millions d’électeurs frontistes n’ont eu que deux députés), quand le Système respectera leurs aspirations et que la classe politicienne tiendra ses promesses. Les abus des uns et des autres contribuent bien sûr également à cette défiance des Français vis-à-vis des partis et des élus. Pour y remédier, François Bayrou présentait hier (de manière bien poussive) la loi sur la moralisation de la vie politique. Un coup totalement foiré et plombé par le scandale Richard Ferrand, d’autant que son maintien au gouvernement décrédibilise d’entrée aux yeux des Français toutes les bonnes intentions affichées.

    Avec un sens de la communication (et de la diversion) qu’on ne peut pas lui retirer, Emmanuel Macron, la mine grave de circonstance, s’est fendu hier soir depuis l’Elysée d’une déclaration officielle. Il entendait réagir à l’annonce toute aussi officielle par Donald Trump à la Maison Blanche du désengagement des Etats-Unis de la 21 ème conférence des partis (COP 21) en 2015, dit accord de Paris sur le climat, signés par 195 Etats, dont  s’étaient tant gargarisés François Hollande et Laurent Fabius.

    M. Macron a prononcé son allocution non seulement en Français mais aussi dans la langue dominante, en anglais, grande première,  symbole d’une présidence occupée par un Young Leader adoubé par le club Bilderberg (qui se réuni aux Etats-Unis en ce moment)   et qui se veut de plein pied dans la mondialisation… 

    Rappelons-le, à l’issue de la COP 21, quiconque ne communiait pas dans l’allégresse générale était alors désigné comme le dernier des monstres, un débile mental,  un complotiste particulièrement déviant et pervers. Pourtant comme le note un internaute sur le site d‘E&R relayant le refus du président américain de mettre  ici ses pas dans ceux de Barack Obama, la Cop 21 c’est concrètement une ” taxe supra-nationale de 10 Trillions (100 milliards) sur les pays riches, pour la reverser aux pays pauvres sous de faux prétextes. Tous ceci sous le contrôle des banques et des professionnels a la taxe carbone. Suivez mon regard !”.

    M. Trump a mis en avant ses promesses de campagne, la nécessité de préserver des emplois, la souveraineté nationale pour justifier son retrait. M Macron s’est pour sa part livré à une belle profession de foi planétarienne, tandis que les grands prêtre de la pensée officielle vouaient Trump aux gémonies. Mme Ségolène Royal, ex ministre de l’Ecologie des dernières années du calamiteux quinquennat Hollande, estimait hier  que le très climato-sceptique président américain était coupable d’un “délit contre l”humanité“, le mot crime n’a pas été prononcé mais ce n’était pas loin…

    Dans son discours hier soir,  le président Macron s’est posé comme celui qui reprenant le flambeau du combat du bien écolo-progressiste contre le mal des pollueurs-égoïstes, tient à faire de  la France le pays phare, le modèle de cette noble lutte là.  Il a notamment lancé un appel du pied très clair aux scientifiques américains: “Ingénieurs, scientifiques américains qui travaillez sur le climat, je lance un appel. Venez en France travailler avec nous”. M. Macron n’ignore pourtant pas que ceux-ci sont financés  très largement par des entreprises privées, bénéficient de conditions matérielles de travail et de rémunérations que les chercheurs français n’ont pas, beaucoup partent d’ailleurs Outre-Atlantique…

    “Make our planet great again”, s’est exclamé le président français, plagiant le slogan de campagne de Trump tout en  prenant soin, c’était  frappant,  de ne jamais totalement sortir de son statut de vassal intellectuel,  de l’allégeance  morale vis-à-vis des Etats-Unis, patrie de la Raison progressiste.

    “Je considère qu’il (Donal Trump) commet là une erreur pour les intérêts de son peuple et une faute pour l’avenir. J’ai eu l’occasion de lui en faire part”. “Ce n’est pas l’avenir que nous voulons pour nous, nos enfants, le monde. La vocation de la France est de mener ces combats qui impliquent l’humanité toute entière. (…) La France a réussi ce tour de force de faire signer l’accord climat avec 195 pays. Nous ne négocierons pas un accord moins ambitieux. La France appelle tous les signataires à rester à la hauteur de nos responsabilités, à ne rien céder.” Mais a-t-il précisé aussitôt,  “la France n’abandonnera pas le combat” même si ” Nous aurions préféré mener ce combat aux côtés des Etats-Unis mais il en est ainsi. La porte n’est pas fermée, elle ne le sera jamais à cette nation à laquelle nous devons tantJe dis aux Etats-Unis: la France croit en vous, le monde croit en vous. Vous êtes une très grande nation, vous vous êtes dressés contre l’ignorance et l’obscurité. Mais pour le climat, il n’y a pas de plan B car il n’y a pas de planète B.” La France jouera donc son rôle dans le monde. (…) Nous ne tiendrons pas seulement nos engagements passés. Dès ce soir, la France se doit d’être plus ambitieuse encore.”

    Un discours aux accents déterminés  dont l’aspect positif, visant à flatter l’ego des Français, est celui d’une volonté de voir la France jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale. Mais quel crédit lui donner, si le postulat de départ est tronqué, vicié ? M. Macron se base comme toutes nos élites sur les travaux du GIEC  mis en place en leur temps par Margaret Thatcher et Ronald Reagan pour faire la nique aux écolo-gauchistes. Travaux du GIEC qui sont formellement contestables, qui sont contestés par de nombreux scientifiques décrits comme isolés, pas sérieux  et marginaux par la propagande officielle. Nos lecteurs pourront écouter avec profit sur cette question, le récent entretien de l’ingénieur polytechnicien  climato-réaliste Christian Gérondeau  accordé à  l’excellent média TV libertés.

    Emmanuel Macron  part du principe selon lequel la pollution liée à l’activité humaine (les deux plus gros émetteurs de gaz à effet de serre sont la Chine et les Etats-Unis) entraîne le réchauffement de notre planète. Avec comme conséquence a-t-il dit, une augmentation du niveau de la mer qui menace les  îles et les  villes côtières, le départ des populations vers l’Europe (migrants écologiques), des atteintes graves à la faune et à la flore;  toutes choses qui pèsent à l’évidence sur notre  sécurité et l’avenir de nos enfants.

    Mais ce que M. Macron ne dit pas note Bruno Gollnisch, et pour cause,  ce sont les autres facteurs, bien  tangibles qui sont la source principale d’une partie des maux qu’il souligne. A savoir l’explosion démographique des pays du sud qui  participe largement de l’appauvrissement et de la pollution des sols, de la disparition accélérée de la biodiversité. Ce sont aussi des personnels politiques corrompus et prévaricateurs, le terrorisme et les guerres suscitées,  instrumentalisées, le capitalisme spéculatif sauvage, l’ultra libre échangisme,  les agissements des multinationales, les impérialismes économiques qui sont directement  responsables des drames écologiques et de l’exode des populations. Mais le dire clairement et franchement ne cadre certainement pas avec le projet de M. Macron et de ses soutiens internationaux

    https://gollnisch.com/2017/06/02/sale-climat-mondialiste/