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anti-national - Page 745

  • Patrice Quarteron s'est levé contre la haine de la France de l'intérieur

    Très belle leçon de Fatiha Boudjahlat :

    "Afficher les couleurs nationales, aimer son pays, assumer sa fierté d'être français ont valu à Patrice Quarteron de se faire traiter de facho, mais aussi, et il y a plus à en dire, de «bounty» et de traître. Ces insultes sont devenues classiques quand il s'agit de désigner les enfants d'immigrés bien dans leurs baskets françaises et aimant la France. Elles sont complétées par celles de «harki», de «collabeur», de «nègre de maison», termes dont j'ai été moi-même gratifiée. Elles renvoient à une trahison supposée: celle de son vrai pays, celui des origines, au bénéfice de son faux pays, celui où l'on vit. Elles sont les manifestations des métastases indigénistes et gauchistes de l'identité qui n'ont rien à leurs symétriques identitaires.

    La violence se déchaîne parce qu'il est noir. Et un bon noir, un vrai noir digne, qui s'assume, ou un bon arabe n'est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d'esclave. Il est question d'authenticité. On est un vrai arabe, un vrai musulman, un vrai enfant d'immigré etc quand on vante le bled et que l'on cultive l'indifférence voire le mépris à l'endroit de la France (...)

    Le patriotisme est brocardé, dénoncé, moqué, criminalisé quand il concerne la France, mais il est respecté, vanté, normalisé quand il concerne le pays d'origine. Houria Bouteldja, égérie du Parti des Indigènes de la République, écrit ainsi dans son ouvrage Les Blancs, les Juifs et Nous: «J'ai laissé mon pays libre, comme une étoile scintillante. Je suis allé au pays des impies, le pays de l'obscurité» , et plus loin, avec un talent poétique certain: «Ô mes frères, mes soeurs, Ô mes frères mes soeurs, des Français je suis dégoutée. J'accepte de ne porter qu'un tricot mais je ne veux pas qu'on m'appelle «bicot». O mon Dieu, ma foi est meilleure que la leur. Celui qui critique le pays [l'Algérie], que la rivière l'emporte.» Que n'entendrait-on pas si ces mêmes propos avaient été tenus à l'endroit de ceux qui critiquent la France! Et il faut être honnête, je n'ai jamais vu un élève asiatique afficher le drapeau du pays de ses parents, alors que tant de mes élèves affichent sur les écrans des ordinateurs du collège, sur leurs carnets de correspondance les drapeaux des pays du bled, Afrique du Nord et Afrique noire.

    La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté. Cette volonté obsessionnelle de déraciner ces enfants est pourtant «la plus dangereuse maladie des sociétés humaines.» . Ce n'est pas anecdotique, c'est politique et c'est donc emblématique. Ceux là-mêmes qui voient du nationalisme quand il s'agit du drapeau français ne sont en rien gênés par l'esprit cocardier de ces jeunes, pourvu qu'il se fasse au bénéfice d'un pays autre que la France. Ce n'est donc pas le patriotisme en lui-même qui est rejeté, c'est la France (...)

    Patrice Quarteron a raison: c'est le drapeau Français qui est honni, quand ceux du bled ou de la Palestine fleurissent dans les manifestations festives, sportives ou politiques. Ce n'est pas le drapeau qui gène, c'est la France.

    Quand c'est un autre pays, c'est un patriotisme sain et juste. Quand c'est la France, c'est l'expression d'un nationalisme destructeur d'altérité. Un élu de Saint-Denis, Madjid Messaoudène, a fait la promotion sur son compte twitter de boîtes de mouchoir aux couleurs de l'Algérie. Jamais il ne lui serait venu à l'esprit d'avoir le même esprit cocardier vis-à-vis de la France. Il se dit binational comme une immunité diplomatique, mais ne dit jamais de bien de la France, n'affiche jamais ses couleurs, au contraire de l'Algérie. La binationalité consiste dans son cas et dans le cas de beaucoup de ceux qui ont insulté Patrice Quarteron à lier une nationalité de raison, la nationalité française, celle que l'on subit, à une nationalité de cœur, celle du pays des parents, qui suscite tendresse et nostalgie.

    Les contempteurs de Patrice Quarteron se dépêchent de préciser qu'ils sont Français, comme une bravade. Qu'ils sont donc ici chez eux. Chiche. Qu'ils en tirent toutes les conséquences: être ici chez eux implique un sentiment d'appartenance, pas une rente viagère. Mais ils ajoutent qu'ils n'ont pas choisi d'être français, qu'ils n'ont pas choisi de naître et de vivre en France. Ont-ils plus choisi d'avoir des parents algériens ou marocains? Cela ne les empêche pas d'afficher les couleurs de ces pays. Ils présentent le fait de vivre en France comme une fatalité, une souffrance. Mais il y a pourtant un opting out, un droit de sortie de la France: les frontières sont ouvertes. Pourquoi ne pas l'exercer, puisque la vision de Français d'origine étrangère et aimant la France les insupportent à ce point? Houria Bouteldja répond dans le même livre, à la page 109: «Ce sera notre éternel dilemme: rester et subir l'humiliation, partir et crever la dalle». Mais alors, leur patriotisme, leur amour de leur pays tient à peu de choses: au pouvoir d'achat et au standing. Il est vénal. Eux construisent le dilemme, l'alternative. Eux construisent un conflit de loyautés qui empoisonne la vie des jeunes (...)

     L'État a trop mis en avant sa neutralité. Au point de ne plus offrir de contenu éthique, de chemin vers la vie bonne. Au point de ne plus offrir de vie collective riche, de ne plus constituer une transcendance. Celle là même qui permet de se dépasser et d'être meilleur. Il faut enseigner et assumer la vertu civique, dont Vauvenargues écrit qu'elle se confond avec «la préférence de l'intérêt général au particulier.» C'est l'exemple que nous offre la joie de Patrice Quarteron. La joie de faire gagner son pays. Mais il est vrai que l'État Français a été trop laïque vis-à-vis de lui-même, autorisant et protégeant tous les cultes sauf celui de l'État, et que, réduit à un guichet de prestations et à un ensemble de procédures, il ne peut susciter affection et allégeance. Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d'aimer la France. Le patriotisme républicain s'apprend, s'il s'enseigne. Associons-le à la bravoure, à la victoire. Il faut redonner le goût d'aimer la France, ailleurs que lors des veillées funéraires. Apprenons à servir plutôt qu'à se servir, au sens de Bernanos, c'est-à-dire en «gardant vis-à-vis de ce qu'on sert une indépendance d'esprit absolue. C'est la règle des fidélités sans conformisme, c'est-à-dire des fidélités vivantes.» Dans le même ordre d'idée, Mark Twain définissait le patriotisme comme le fait de «défendre son pays en toute circonstance, et son gouvernement, seulement quand il a raison.» Au final, soyons humbles. Contentons nous de demander pour la France ce que Houria Bouteldja ressent et exige pour l'Algérie".

    Lahire

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  • Non au prélèvement à la source : mesure à la fois liberticide, déresponsabilisante, coûteuse et inutile

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    Michel Janva

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  • Les dernières statistiques prouvent-elles le Grand Remplacement ?

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    Tôt ou tard dans des pays de l’Union européenne, il naîtra moins de descendants d’« autochtones » que d’enfants d’immigrés.

    Les bien-pensants nient avec véhémence que les immigrés venus d’autres continents remplacent progressivement les « autochtones » européens (j’utilise ce terme avec précaution, alors qu’il est employé sans aucune restriction pour les « progressistes « dès qu’il s’agit d’anciennes colonies). Le « Grand Remplacement » ne serait qu’un fantasme de la fachosphère, vaste conglomérat d’individus dont les avis sont immédiatement rejetés avec indignation par les partisans du « camp du bien », quelles que soient les preuves apportées.

    Pourtant, les chiffres sont têtus (et ne mentent pas) et même Libération, chantre de la pensée correcte, est obligé de les admettre en relayant une étude d’Eurostat, office statistique de l’Union européenne. Depuis deux ans, le nombre de décès égale celui des naissances dans l’Union européenne (autour de 5,1 millions). Par contre, 2 millions d’immigrés extra-européens sont venus s’installer dans notre continent en 2015, et 1,5 en 2016. Trois bébés pour un migrant !

    Et encore, ces chiffres officiels sous-estiment peut-être la réalité, du moins pour la France. Il n’y aurait chez nous, selon cette étude, que 65.900 arrivées alors que l’INSEE certifie qu’elles seraient 220.000, en y incluant les clandestins et les originaires de l’Union européenne. 

    Les bien-pensants, pour nous rassurer, mettent en avant que 35 % des arrivées sont des regroupements familiaux ; cela signifie qu’un migrant venu seul fera ensuite venir sa femme et ses enfants, voire ses parents ou ses frères et sœurs et, donc, que les deux millions d’immigrés de 2015 généreront, au final, plus de six millions d’entrants, plus que les naissances !

    L’autre grand contingent de ces nouveaux arrivés est formé de réfugiés, tandis que l’immigration « choisie » (personnes disposant d’un contrat de travail) représente moins de 10 % du total ; cela pose évidemment le grave problème de l’insertion dans le marché de l’emploi d’immigrés souvent sans qualifications. En Allemagne, seulement 42.000 réfugiés sur 1.500.000 auraient trouvé du travail. Les experts les plus pessimistes estiment que, dans vingt ans, 50 % seront toujours au chômage ; l’immigration serait donc un total non-sens économique. L’Union européenne pourra-t-elle supporter longtemps ce fardeau ?

    Une bonne partie des bébés européens ont des parents immigrés. En France, combien de nouveau-nés ont des aïeux originaires d’Afrique ou d’Asie. 20 % ? 35 % ? Difficile de le dire, car tous les fichages dits ethniques sont interdits par la loi. Même compter les prénoms est légalement dangereux. Mais au vu de ces chiffres, on peut avancer que, tôt ou tard dans des pays de l’Union européenne, il naîtra moins de descendants d’« autochtones » que d’enfants d’immigrés. La première à basculer sera l’Allemagne. Et nous ? Quand viendra notre tour, s’il arrive ? En 2050 ? En 2100 ?

    Nier ce « Grand Remplacement » paraît absurde. Le problème est, à mon sens, le suivant : faut-il le craindre ? Simplement le déplorer ? Le trouver naturel, neutre et sans importance ? Ou faut-il carrément s’en réjouir et trouver que c’est une formidable occasion ? À chacun sa réponse.

    http://www.bvoltaire.fr/dernieres-statistiques-prouvent-grand-remplacement/

  • Le ministre du Travail aurait spéculé sur la suppression de 900 emplois dans le groupe Danone où elle dirigeait les ressources humaines

    Selon l'Humanité, Muriel Pénicaud, l'actuelle ministre du Travail, aurait réalisé en 2013 une importante plus-value boursière alors qu'elle était directrice générale des ressources humaines chez Danone, à la faveur de l'annonce de la suppression de 900 emplois, qui avait fait bondir le cours de l'action du groupe. Une pratique pas illégale mais jugée "scandaleuse" par les représentants syndicaux.

    Selon les comptes officiels de Danone, Muriel Pénicaud a choisi, le 30 avril de cette année, d'acquérir un lot de 55.120 actions pour 34,85 euros pièce, selon le principe des "stock-options" réservées aux dirigeants. Le prix de ces actions lui était garanti depuis quatre ans et avait été fixé en pleine crise financière, en 2009. La directrice a donc pu acquérir ses actions "bien en-dessous du cours de l'action ce jour-là", selon le quotidien, avant de les revendre "aussitôt pour l'essentiel, à 58,41 euros l'unité", réalisant au passage une plus-value d'environ 1,129 million d'euros.

    Les critiques résident dans l'explication du cours élevé auquel la ministre a pu revendre ses actions, après les avoir achetées à un prix très bas. L'annonce, quelques jours avant l'opération de Muriel Pénicaud, de la suppression de 900 emplois de cadres chez Danone - dont 230 en France - avait en effet fait bondir le cours de l'action du groupe.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Valse d’incompétence des députés macronistes qui votent contre leur propre proposition sans rien y comprendre

    La quantité d’incompétents propulsés à l’Assemblée Nationale grâce à l’effet Macron entretient de jour en jour les sujets de plaisanterie.

    Les débats à l’Assemblée nationale ressemblent à une foire sans nom et les présidents de séance alternent, plus incapables les uns que les autres, malgré le souffleur qui reste collé à leur oreille.

    Sommet du ridicule : la majorité LREM suivant le déroulé des votes des articles et des amendements sans en comprendre la différence, a voté contre un article validé par ses représentants en commission.

  • Macron: faux libéral, vrai autoritaire

    Macron s’est complu dans ses premières déclarations publiques, comme son discours au Congrès de Versailles, à dénoncer les « démocraties illibérales ». Mais respecte-t-il lui-même le libéralisme?

    Il avait suffi qu’il débute sa campagne présidentielle avec une réputation de libéral pour prendre plusieurs longueurs d’avance sur ses concurrents: il a ainsi d’emblée conquis 10 % de voix de droite sans beaucoup perdre sur sa gauche grâce à ses connivences libertaires.

    Quelques faux-semblants

    D’être issu de l’aile droite du Parti socialiste n’aurait pas suffi. La loi Macron de 2015 avait pour but d’ancrer cette réputation libérale, notamment auprès du patronat. Les réticences qu’elle a rencontrées au parti socialiste – au point de nécessiter le passage en force par le 49-3, n’ont fait que conforter l’image du jeune ministre.

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  • Chalon-sur-Saône, samedi 5 août, le Parti de la France s'opposera à l'installation de migrants dans la ville

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    Samedi 5 août à 14h, place de Beaune à Chalon-sur-Saône, le Parti de la France organise un rassemblement contre l'arrivée de migrants dans l'ancien hôtel Formule 1 de la ville. Merci à tous les patriotes qui peuvent s'y rendre de venir soutenir les militants du PdF face à l'invasion étrangère !

  • Un général italien explique comment régler l’invasion migratoire en quelques jours

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    Il y a, en ce moment, un général qui fait beaucoup parler de lui en Italie. Non pas qu’il ait démissionné puisqu’il est à la retraite après avoir commandé l’armée de l’air dont il est l’un des pilotes les plus décorés, mais parce qu’il s’est déclaré très préoccupé par l’invasion migratoire.

    Le général de corps d’armée Vincenzo Santo n’a pas hésité à répondre ce que personne n’avait jamais osé imaginer lorsque le journaliste du quotidien LiberoIl Giornale – lui a demandé si l’immigration était un phénomène historique qu’il était impossible d’arrêter.

    « Il suffit d’utiliser l’armée pour la mission qui est à l’origine de sa création, celle de défendre nos frontières. Il est tout à fait possible de mettre le holà à cette immigration désordonnée et massive. En quelques jours, l’armée italienne pourrait y mettre fin. »

    Ce soldat très étoilé n’est pas n’importe qui. Il fut numéro deux de l’OTAN en Afghanistan, ancien chef d’état-major de l’ISAF (International Security Assistance Force/Force internationale d’assistance à la sécurité) et, à 71 ans, il est vice-président de l’Institut des affaires internationales, le think tank le plus en vogue en Italie. Il collabore également à l’un des plus importants sites d’information sur la défense et a des relations militaires dans de nombreux pays. Il est, en France, chevalier de l’ordre national du Mérite. Il explique comment il voit l’implication de l’armée italienne dans ce combat pacifique mais indispensable qu’il faut mener contre cette véritable invasion des côtes européennes. 

    « Nous avons les outils pour contrôler la côte libyenne sans y poser le pied. Les routes migratoires qui nous concernent convergent vers Tripoli. La zone à contrôler est beaucoup plus petite que ce que vous pensez. Tout d’abord, nous devons mettre en œuvre le blocage des navires ONG pour les empêcher de pénétrer dans les eaux libyennes. En même temps, nos forces spéciales captureront les trafiquants et les conduiront en prison. Bien sûr, il n’est pas question d’attendre les autorisations des organismes internationaux ni de respecter la souveraineté nationale de la Libye ou d’un autre pays. N’oublions pas que la nôtre est violée chaque fois qu’un navire ou qu’un canot débarque sur nos rivages sa cargaison humaine. »

    La révolte gronde dans l’armée, les douanes et la population qui n’en peut plus de voir débarquer par dizaines de milliers ces migrants venus d’Afrique, très rarement avec des femmes, qui envahissent villes et villages avant de se disséminer à travers l’Europe, vivant dans des conditions d’hygiène indignes et dangereuses. « Comment peut-on avoir confiance dans nos institutions quand un migrant qui a poignardé à Milan un policier est aussitôt relâché ? ». Et le Général Santo d’expliquer qu’il est facile d’imaginer la frustration de ceux qui sont quotidiennement sur la route pour assurer la sécurité des citoyens.

    La création de camps en Libye ne résoudra rien tant qu’y régnera la confusion politique et la présence de djihadistes. « En outre, pour des raisons humanitaires, nous ne pouvons confier aux Libyens la gestion de camps éventuels qui devraient être créés et financés en Tunisie et en Égypte, et peut-être en Algérie. » Et ce général hors normes d’évoquer le problème des clandestins dont il croit nécessaire de les arrêter afin de les réexpédier par avion vers leurs pays d’origine, et pour ce faire, « il faut bien entendu augmenter nos forces de police »

    « Il faut confier aux policiers la mission de retrouver ces clandestins afin de les mettre à la disposition des diverses autorités consulaires, dans le but de procéder à leur identification, même s’ils ont fait disparaître leurs documents et prétendent qu’ils ont été volés ou retenus par les trafiquants afin de rendre plus difficile la recherche de leur pays d’origine. Mais je suis convaincu que si l’on veut remonter à la nationalité du clandestin, on réussit toujours. »

    Qu’il nous serait agréable de rêver que quelques-uns de nos courageux généraux se mettent à s’exprimer comme le général Vincenzo Santo !

    http://www.bvoltaire.fr/general-italien-explique-regler-linvasion-migratoire-quelques-jours/

  • Les vérités romaines d’Édouard Philippe

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    Franck Buleux EuroLibertés cliquez ici

    S’interroger sur le président Emmanuel Macron est naturel, n’est-il pas celui qui trace le destin national pendant, au moins, une mandature quinquennale ?

    Trois mois après son investiture, j’ai souhaité rappeler ce que pensait alors le député-maire du Havre, loin d’être Premier ministre, du candidat En marche ! Emmanuel Macron. En effet, il est intéressant, pour tester la cohésion (à terme) du couple représentant l’exécutif français, de rappeler l’estime portée par Édouard Philippe à l’homme, certes seulement candidat, qui le nommera Premier ministre dès la victoire de mai 2017.

    Pour ce – politiquement – proche d’Alain Juppé, à la barbe bien taillée, qui pratique la boxe (sport interdit par la Fédération sportive lorsque l’on porte un système pileux développé, mais passons sur ce sujet épineux…), le candidat issu du gouvernement de Manuel Valls n’a ni le charisme de Kennedy, ni les principes moraux de Pierre Mendès-France.

    Non, pour l’ancien élu normand aujourd’hui au sommet de l’exécutif bicaméral, Macron ressemble à Macron ou, plus précisément, à Naevius Sutorius Macro, dit Macron. Ce Macron (né en 21 avant J.-C. et mort en 38) était préfet – haut fonctionnaire – devenu, à la suite d’une révolution de palais, le conseiller de l’empereur Tibère. Certains historiens indiquent que ce dévoué Macron finit par étouffer Tibère.

    Le successeur de Tibère, Caligula, qui avait une relation intime avec l’épouse de Macron, finit par pousser le couple au suicide. Ce qui fut fait.

    Dans un article écrit pour le quotidien Libération le 19 janvier 2017, soit avant la révélation de l’affaire qui plomba la candidature du « candidat de la droite et du centre », Édouard Philippe rappelle malicieusement cette antique histoire tout en indiquant (pour se dédouaner ?) qu’il ne « souhaite cela ni à son homonyme ni à Brigitte ». Oui, Édouard Philippe appelle l’épouse du futur Président par son seul prénom, sans doute pour réduire la portée de ce personnage à son prénom. On n’oserait pas écrire machisme…

    Sans souhaiter la bunkerisation du couple Macron et le suicide comme expression finale d’une volonté politique fondée sur la trahison, Édouard Philippe, doux maire de la ville normande la plus peuplée, n’hésite pas à évoquer cette méthode de fin de vie.

    Rappelons que le livre Suicide, mode d’emploi écrit par Claude Guillon et Yves le Bonniec, paru en 1982 aux éditions Alain Moreau, fut interdit à la vente en France pour « incitation au suicide ». Mais Édouard Philippe, dont le jeunisme est un atout déclaré, n’était même pas encore, à cette époque, militant chez les jeunes (sic) rocardiens.

    Macron, le nôtre, est, pour son futur collaborateur, l’expression du populisme patricien. Et Dieu sait que le terme « populisme » est chargé d’une énergie on ne peut plus négative. Heureusement que le sectateur Philippe ajoute que le candidat Macron plaît « à ceux qui n’aiment ni Fillon, ni Le Pen ». C’est probablement le cas de ce juppéiste, partisan du « ni, ni » (ni Fillon, ni Le Pen), mais le 19 janvier dernier, il n’en a pas encore conscience. L’homme de Sablé est encore favori. Ce choix se concrétisera après l’affaire dite Pénélope. Comme quoi l’esprit ne vient pas toujours si rapidement aux « bien nés ».

    Pour l’héritier d’Antoine Rufenacht, ancien directeur de campagne de Jacques Chirac en 1995 et « tombeur » des communistes au Havre la même année, Emmanuel Macron « n’assume rien mais promet tout »… Laissons-lui la paternité de ce message et abstenons-nous de le commenter.

    Pour le sage du Havre, le candidat Macron est le « promoteur des autocars », à la fois « juvénile » et « cynique ». Quel portrait !

    Heureusement que notre futur Premier ministre étale sa culture de l’Antiquité romaine pour nous rappeler que la traduction latine « En marche ! » est ambulans.

    Depuis, Édouard Philippe, pourfendeur du « banquier technocrate » (je le cite toujours…) est monté dedans. À grandes enjambées…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Défense : Des Coupes claires qui ne passent pas [3]

    C’est peu de dire que le coup de rabot de 850 M€ imposé à la Défense, fait grincer des dents dans le milieu de la Défense. & ce jusque dans les rangs du pourtant très présidentiel LREM (La république en marche). Alors simple coup de vent ou début de fronde ? Quelques réactions pour nous éclairer. 3ème Partie.

    | Les armes cèdent à la toge.

    A rappelé à l’AFP, l’ancien patron de l’OTAN en Afghanistan et ancien chef d’état-major de la FINUL au Sud-Liban, le général Olivier de Bavinchove, qui déplore « un malentendu » entre deux « hommes de caractère » et juge normal que le dernier mot revienne au président. « Les armes cèdent à la toge. Cela me semble assez salutaire si on veut continuer à vivre en démocratie ».

    L’est-on toujours, se demandent quelques-uns ?

    | Mur budgétaire.

    A droite, Éric Woerth, nouveau Président (LR) de la Commission des finances del’Assemblée nationale, a avoué au Figaro « s’inquiéter en particulier pour le ministère de la Défense, qui est devant un mur budgétaire ». Woerth souhaitait  donc que la commission reçoive en audition le chef d’État-major des armées (CEMA), Pierre de Villiers.

    Trop tard…

    | Les régaliens à la tonte.

    « Sur les 4,5 milliards de coupes budgétaires qu’annonce le gouvernement, 1,5 sont faits dans les trois ministères dont dépend la sécurité des Français : l’Armée, l’Intérieur et la Justice ».
    Marine Le Pen.

    | Faute de l’exécutif.

    « On ne peut pas demander à nos soldats d’exposer leur vie pour nous défendre et ne pas, ensuite, leur donner les moyens de leur action (…) Il y a sur le plan matériel, comme sur le plan moral, la nécessité de soutenir nos forces armées. Le pire, c’est de leur donner beaucoup d’ambitions et peu de moyens. Si on réduit les moyens, réduisons les ambitions » notamment « les opérations extérieures ».
    Jean-Pierre Raffarin, ex-président de la Commission sénatoriale des Affaires étrangères & de la Défense.

    | Un effort ! Mais en… 2018.

    Dans son entretien accordée aux Échos, le Premier ministre Édouard Philippe de confirmer que l’ « objectif est de consacrer 2% du PIB en 2025, à travers plusieurs étapes, et nous allons le tenir ».

    « L’effort de Défense doit être encore plus intense pour défendre nos intérêts dans un monde plus instable, et poursuivre le processus de modernisation de nos équipements. Cela exige de tracer un chemin crédible d’ici à 2025 : il sera progressif »

    Quant aux coupes budgétaires, elles s’inscrivent « dans le cadre de l’effort interministériel, mais préservent les capacités d’action de la défense ». Et « Au final, le budget des Armées pour 2017 sera conforme à ce qui était prévu en loi de finances initiale pour 2017 ». Quant au ministère des Armées « Il y aura à son profit un effort supplémentaire, et ce dès l’an prochain »1.

    | Vraie & fausse confiance…

    Celles qu’évoque, le chef d’État-major des armées (CEMA) sortant, Pierre de Villiers, « la vraie confiance en soi » qui « réconcilie en soi et en l’autre ».

    « La confiance dans le subordonné, est, particulièrement, féconde (…) Comme chef d’état-major des armées, je mesure chaque jour davantage à quel point je suis dépendant de l’action de chacune et de chacun d’entre vous. Seul, je ne peux rien. Ensemble, rien n’est impossible ! » .

    « Méfiez-vous de la confiance aveugle. Parce que tout le monde a ses insuffisances, personne ne mérite d’être aveuglément suivi (…) Elle doit être nourrie jour après jour, pour faire naître l’obéissance active, là où l’adhésion l’emporte sur la contraire ».

    | Début de partie, en fait…

    « C’est l’un des charmes de ce beau pays de France, que les ministres de la défense successifs ne tardent jamais à découvrir débarquant à Brienne : pour Bercy, les décisions prises lors des conseils de défense ne sont nullement des arbitrages de la plus haute instance de défense du pays, présidée par le chef des armées, mais bien des bases de négociation de marchands de tapis. La nouvelle ministre des armées Florence Parly, ancienne du Budget, n’a donc pas dû être étonnée de voir les premiers coups de canif dans le budget de défense, avec le gel de 2,7 milliards d’euros de crédits officialisé il y a quelques semaines, et la proposition de réduire ce budget de 850 millions d’euros en 2017, dévoilée par le blog Secret Défense »2.
    Vincent Lamigeon, Supersonique.

    | Objectif 2%, rêve Parly ! Y a du boulot !…

    « Si la ministre veut vraiment tenir cet objectif, le combat contre Bercy s’annonce homérique. Car le chemin le plus direct pour monter aux fameux 2%, selon les calculs d’un récent rapport du Sénat sur le sujet, consiste en une augmentation de 2 milliards d’euros par an du budget de défense, et ceci dès le budget 2018. De quoi donner des boutons aux grands argentiers du ministère du Budget, en pleine recherche de 4 à 5 milliards d’euros pour renter dans l’épure des 3% de déficit maastrichtien. En gros, dans l’idéal, il faudrait que Florence Parly obtienne le dégel immédiat des 2,7 milliards, tue dans l’œuf le projet de coupe claire de 850 millions du budget 2017, et obtienne dans la foulée les deux précieux milliards »3.
    Vincent Lamigeon, Supersonique.

    | Coûts…

    « Au-delà de faire porter 20% de l’effort d’économies du gouvernement sur un ministère des armées pourtant défini comme prioritaire, la manière interroge également. Pour beaucoup de militaires, la sortie présidentielle a sonné comme une sorte d’engueulade paternaliste adressée à un enfant jugé trop turbulent. Or le budget de la défense n’est pas un cadeau fait aux militaires: c’est le prix à payer pour le modèle d’armée défini par le dernier Livre Blanc sur la défense. De même, l’objectif de 2% du PIB en 2025, ou 50 milliards d’euros pour les armées, n’est pas un mantra sorti de nulle part. C’est l’estimation, qui vaut ce qu’elle vaut, du coût d’une armée qui conserve ce modèle complet: une force de dissuasion crédible, une capacité à entrer en premier sur un théâtre d’opérations, des équipements au niveau, des effectifs bien entraînés en nombre suffisant »4.
    Vincent Lamigeon, Challenges.

    | De Villiers doit rester !

    « Je n’envisage pas le départ du général Pierre de Villiers. Son départ n’est pas d’actualité. Il y a plein de choses à faire, il y a la revue stratégique, la loi de programmation militaire avec un effort assez important qu’a reconfirmé le président de la République »,
    Jean-Jacques Bridey, président de la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale.

    | De Villiers dans son rôle !

    « Je voudrais porter le débat sur l’aspect institutionnel (…) On a le chef d’état-major des Armées qui se rend où ? A la commission de Défense de l’Assemblée nationale, qui est une des commissions permanentes. Dans un huis-clos avec qui ? Les représentants de la nation. Encore heureux : le Parlement est censé contrôler l’exécutif. C’est notre rôle. J’ai bien compris que le président de la République souhaiterait être aujourd’hui seul sur tous les leviers de commandement mais en France il y a une Ve République, des institutions (…). ça envoie quoi comme message pour tous les autres futurs auditionnés à huis-clos de la commission Défense ? Que si le ton de l’échange avec les parlementaires censés contrôler l’exécutif ne convient pas au président, c’est peut-être, on va le savoir dans quelques jours, une sorte de limogeage habillé ? Ça en dit long sur la verticalité, et ça en dit long aussi sur le fonctionnement des institutions vécu par celui qui est censé en être le garant. Et on n’est qu’au début du mandat ».
    Luc Carvounas, député PS du Val-de-Marne sur Public Sénat.

    | Cherche LPM désespérément !

    « Vivement la loi de programmation militaire 2019-2025… Le Chef de l’Etat a laissé les militaires sur leur faim sur le plan budgétaire. Et c’est peu de le dire. Car, en dépit de la hausse du budget de la défense promise en 2018, les décisions du chef de l’Etat en matière budgétaire (2017 et 2018) posent des questions sur la crédibilité de la trajectoire vers un effort de défense à hauteur de 2% du PIB en 2025. Une ambition à nouveau confirmée jeudi par Emmanuel Macron. Soit plus de 50 milliards d’euros. Si on trace une ligne droite entre 2018 et 2025, la France doit faire croître son budget de la défense de plus de 2 milliards d’euros par an. Ce qui est ambitieux, très ambitieux. Trop peut-être ? Puisque le compte n’y est déjà pas en 2018 (1,3 milliard d’euros de hausse nette) »5.
    Michel Cabirol, La Tribune.

    | Un exécutif gêné aux entournures…

    « S’agissant du président Macron, exiger la démission du général de Villiers ne serait pas la meilleure des solutions. Comme il vient de le prolonger à son poste jusqu’en juillet 2018, il donnerait l’impression de se déjuger, d’autant plus qu’il n’a rien à lui reprocher, si ce n’est son verbe un peu haut lors de son audition devant les députés. Ensuite, ce serait perçu comme un geste d’autoritarisme et non d’autorité. Enfin, les militaires prendraient mal la chose, eux qui ont pu avoir l’impression d’avoir servi sa communication visant à asseoir sa stature présidentielle (…). Quant à la ministre des Armées, Florence Parly, qui se fait très discrète (hormis son entretien donné à RTL le 14 juillet), son agenda sera dominé par les question budgétaires cette semaine. Ainsi, elle rencontrera Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, le 20 juillet, dès 7h30 du matin. Auparavant, elle aura probablement à répondre aux question des députés lors de la séance des questions au gouvernement. Enfin, elle aura un entretien avec la Premier ministre, Édouard Philippe, le même jour où le président Macron aura un tête-à-tête avec le général de Villiers »6.
    Laurent Lagneau.

    Notes

    1 Les Échos (12 juillet 2017).
    2 Supersonique.
    3  Supersonique.
    4 Challenges.
    5 La Tribune .
    6 Opex360.com.

    http://www.voxnr.com/11980/defense-des-coupes-claires-qui-ne-passent-pas-3