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La prison comme point de départ du terrorisme ? - Journal du Mardi 10 Octobre 2017
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Contre l’implosion communautariste, pour la France, pour la civilisation européenne
Tout le temps de sa présence à Matignon, Manuel Valls fut dénoncé par l’extrême gauche (et une partie du PS) comme un social-traitre, le Premier ministre ne ménageant pas non plus ses critiques envers la gauche archaïque et Jean-Luc Mélenchon. Les procès mutuels en sorcellerie ne se sont pas apaisés depuis la courte victoire ( ?) aux législatives de Manuel Valls dans son « fief » d’Evry face à la candidate insoumise Farida Amrani -qui accuse quasiment ce dernier de tricheries, la question sera tranchée par le conseil constitutionnel. Une montée aux extrêmes qui s’est confirmée ces derniers jours avec le coup médiatique opéré par M. Mélenchon qui a démissionné le 6 octobre de la mission sur la Nouvelle-Calédonie présidée par M Valls. Une réponse aux récents propos de « l’ignoble Valls » qui avait pointé le « discours islamo-gauchiste» des députés de La France insoumise (LFI). M. Mélenchon affirme que l’ex Premier ministre de François Hollande « est un personnage extrêmement clivant du fait de sa proximité avec les thèses ethnicistes de l’extrême droite », «avec les dirigeants de l’extrême droite israélienne». Bref , « la bande à Valls est totalement intégrée à la fachosphère et à sa propagande » indique encore le conducator de LFI qui en terme de propagande grotesque, avouons-le, en connait aussi un rayon. On n’oubliera pas son discours ubuesque prononcé le 23 septembre à Paris lors d’un rassemblement contre la loi travail. Il avait alors déclaré, en plein négationnisme historique, que « c’est la rue qui a abattu les rois, c’est la rue qui a abattu les nazis », qui a fait échec « au putsch des généraux en 1962» (en 1961 en fait, NDLR)…
Un duel qui arrange bien les protagonistes qui savent bien que comme l’écrivait Drieu, « la propagande ça se fait avec les coups qu’on reçoit et avec les coups qu’on donne ». Cette tension verbale permet à Manuel Valls de revenir dans la lumière et à Jean-Luc Mélenchon de peaufiner son rôle d’insoumis(au petit pied) au politiquement correct. Car à l’évidence, la dénonciation de cette proximité de M. Valls avec Israël (même si prudemment M. Mélenchon a ajouté l’épithète d’extrême droite) est une autre façon de fidéliser une large partie de la clientèle électorale de LFI, celle qui a permis des scores conséquents aux candidats antisionistes de LFI dans les quartiers pluriels. Le tout au nom d’une logique communautaire, communautariste, que M. Valls lui-même avait bien intégré lorsqu’il était à Matignon et s’imaginait un futur élyséen…
Pour notre part, notons que si les actes dits musulmans et antijuifs -sur lesquels surfent un certain nombre de prébendiers et de figures du Système pour exister- ont reculé très sensiblement l’année dernière selon les statistiques fournies par le ministère de l’Intérieur, et il faut s’en réjouir, « le nombre d’atteintes aux sites chrétiens (lieux de culte et sépultures), qui représentent 90% des plaintes déposées, a encore augmenté l’an dernier. Le ministère a enregistré 949 actes en 2016, soit une hausse de 17,4% par rapport à 2015. Plus globalement, entre 2008 et 2006, les actes antichrétiens ont augmenté de 245%. »
Et le délire antinational se porte lui aussi très bien. On l’a vu avec l’agression dont a été victime le benjamin de l’Assemblée nationale, le frontiste Ludovic Pajot, frappé samedi soir par des antifas (mélenchonistes?) dans un bar de Béthune (Pas-de-Calais) ou encore avec la tentative grotesque du maire divers droite de la petite commune de Chanay, (Ain), Henri Caldairou, d’interdire une réunion du FN en présence de Nicolas Bay. «Le maire a appris mercredi que le FN débarquait. Il a été furieux. (…) Ce n’est pas une publicité qui nous honore, a déclaré à l’AFP une source municipale, Le fond n’a pas changé depuis 1940 (…) On est républicains, on essaie de ne pas galvauder l’esprit de la République » (sic ).
Le FN qui entend lui beaucoup plus sérieusement ne pas galvauder l’esprit de la France, sa souveraineté et ses libertés serait en train d’opérer « un tête-à-queue sur l’Europe » si l ‘on en croit Le Monde. « Elle paraît bien loin, au Front National, l’époque des discours accusant l’Union européenne (UE) de tous les maux et prônant l’indispensable sortie de l’euro. Depuis quelques semaines, dans toutes les bouches frontistes, les mêmes mots concertés les ont remplacés : chacun se vit désormais européen mais – pour l’Europe, mais contre l’UE ; pour la civilisation européenne, mais contre celle de Bruxelles. »
« Une ligne de crête difficile à tenir, estime le politologue Jean-Yves Camus : Comment organisent-ils la préférence nationale ou établissent-ils la souveraineté monétaire sans sortir ? Et comment gèrent-ils les flux migratoires en restant dans l’Europe, tout en disant qu’ils ne feront pas ce qu’elle nous dit ? . Sans compter, (ajoute-t-il) le qu’il sera bien plus compliqué pour la France de s’affranchir des règles européennes, comme le font la Pologne ou la Hongrie – sur le plan de l’économie, des frontières, des droits humains… –, sans un ferme retour de bâton de Bruxelles contre l’un des moteurs de sa construction.»
Un argument en l’espèce assez spécieux car c’est justement parce que la France est un poids lourd de l’UE, un trait d’union entre l’Europe du nord et du sud, que Bruxelles serait fatalement obligée de composer, ne pourrait pas frapper, soumettre ou sanctionner la France comme elle pourrait le faire vis-à-vis d’un Etat n’ayant pas la même importance.
Enfin, il est largement erroné, au-delà des ajustements tactiques et/ou sémantiques que le temps politique rend nécessaire, de dire que le discours du Front sur l’Europe a changé dans son essence. Il est intéressant de (re)lire ce sujet l’allocution prononcée par Bruno Gollnich à Evian en 2008 lors de l’université d’été du Front pour se rendre compte au contraire de la grande permanence de notre Mouvement dans son appréhension de la question européenne.
« Il est fait grief aux Nationaux d’être contre l’Europe » déclarait-il. « Il serait aussi stupide pour les patriotes d’un pays d’Europe d’être contre l’Europe qu’il le serait pour des Africains d’être contre l’Afrique, comme pour des Asiatiques d’être «contre l’Asie etc. » «A la vérité les nationaux combattent résolument les évolutions criminelles de l’Union européenne», mais « ils ne sont pas contre l’Europe, dans la mesure où leurs nations appartiennent géographiquement à l’Europe. Dans la mesure aussi où ils reconnaissent, par delà l’extrême diversité des caractères nationaux, un certain patrimoine commun aux peuples d’Europe. Dans la mesure encore où, dès lors que le voisinage impose des relations, ils préfèrent naturellement que celles-ci soient pacifiques, voire fructueuses, plutôt qu’agressives, voire hostiles.»
Bruno Gollnisch rappelait les vœux de l’opposition nationale de voir se construire une « union des patriotes », une « grande solidarité entre les Européens dont les mêmes forces obscures menacent l’identité». « De même, en réclamant que cet ensemble européen, à l’intérieur duquel les cloisons avaient sauté, mais qui devait en être pourvu sur ses limites extérieures, devienne un ensemble cohérent,raisonnablement protégées sur son pourtour à l’égard des flux financiers, des flux migratoires, des invasions de produits fabriqués à vil prix par les millions d’ouvriers sous-payés du tiers-monde, ce qui n’est plus le cas depuis que cet espace a été intégré dans l’Organisation Mondiale du Commerce, nous sommes à tout prendre plus soucieux des intérêts de l’Europe que nos adversaires. Et nous sommes de meilleurs défenseurs qu’eux des traditions européennes, quand nous défendons la famille, la vie, les corps intermédiaires, le droit naturel, la personne.»
https://gollnisch.com/2017/10/10/contre-limplosion-communautariste-france-civilisation-europeenne/
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Jeannette Bougrab: « On vous traite de raciste et d’islamophobe quand vous êtes laïque » Entretien (1/2)

Quelques semaines après la tuerie de Charlie Hebdo, Jeannette Bougrab est partie vivre en Finlande où elle poursuit une mission de coopération universitaire. De Septentrion, elle a rédigé sa Lettre d’exil : la barbarie et nous (Cerf, 2017) dans laquelle elle réaffirme sa foi dans la laïcité. Pour Causeur, Bougrab a accepté d’éprouver ses convictions républicaines à l’heure où les djihadistes maintiennent une menace constante sur la France et le monde. Entretien sans complaisance (1/2).
Daoud Boughezala. Dans votre livre Lettre d’exil (Le Cerf, 2017) afin de combattre l’islamisme, vous exigez d’« expulser l’islam de la cité ». Qu’est-ce que cela signifie ?
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L’affaire Parenthood continue. L’enquête avance lentement
Un des intervenants sur Médias Presse Infos s’est opposé avec une constance déconcertante aux articles concernant la vente de morceaux de fœtus avortés par Parenthood, le planning familial en Amérique. Or un dénommé Daleiden avait effectué 14 vidéos sur lesquelles on voyait des dirigeants importants de cet organisme raconter avec cynisme comment ils négociaient les tarifs de cet effroyable commerce. Notre contradicteur estimait qu’il s’agissait de montages vidéos. Or les diverses personnes filmées n’ont jamais porté plainte pour ce motif ; mais pour atteinte à la vie privée. Notre opposant s’attachait surtout au fait qu’il n’y avait pas eu de suites judiciaires pour cette « supposée » vente. Inutile de lui objecter que l’enquête était très longue car il fallait remonter les filières nombreuses et complexes de cette affaire. Celle-ci tomba d’ailleurs dans l’oubli. Mais pas pour l’État fédéral.
Selon Wikipedia, Breitbart « est commentateur pour Le Washington Times, et rédacteur pour le Drudge Report. Ami proche d’Arianna Huffington, il contribue à la création de la première version du Huffington Post ». Il est considéré comme « conservateur » bien qu’ayant écrit dans ces journaux de gauche. Il a créé d’ailleurs un site portant son nom. Il explique que le Comité Judiciaire du Sénat américain a appris que le FBI a reçu les références concernant les investigations criminelles afférentes à Parenthood ; ceci concernant les groupes impliqués dans cette affaire judiciaire du trafic de morceaux fœtaux. Voir http://www.breitbart.com/big-government/2017/09/28/fbi-official-confirms-receipt-criminal-referrals-planned-parenthood/.
Tant le Sénat que le Congrès ont ouvert des investigations sur l’industrie de l’avortement. Ces deux chambres avaient demandé au FBI d’enquêter et éventuellement d’établir les accusations criminelles nécessaires contre Planned Parenthood.
Dans une lettre du 29 juin dernier envoyée au sénateur Chuck Grassley, président de la commission sénatoriale chargée de l’affaire, le bureau des investigations du Département de la Justice confirme qu’il a suivi les recommandations du Sénat. Le bureau de la Justice a bien reçu la requête de cette assemblée. Il s’excuse de son retard. Grassley avait en effet envoyé le dossier en décembre dernier. Gregory Brower, le directeur assistant de ce bureau écrit qu’il fera le nécessaire pour entreprendre toute action appropriée. C’est le sens de la lettre ci-jointe.
Par ailleurs à la même époque, Grassley avait communiqué le dossier au Département de la Justice pour investigation et poursuites éventuelles contre les divers protagonistes concernés par le trafic de morceaux de foetus avortés. Il a rappelé les échecs totaux de cet organisme depuis des décades.
Quelques semaines plus tôt la maison des Représentants (parlement) avait établi une liste de 9 références criminelles et infractions aux règlements. Il s’agissait de violations au HIPAA (Health Insurance Portability and Accountability Act) l’équivalent de notre Code de la Santé.
La conclusion est que l’instruction l’affaire suit lentement son cours et le FBI s’en occupe. Mais comme en France, la Justice est très lente.
Jean-Pierre Dickès
http://www.medias-presse.info/laffaire-parenthood-continue-lenquete-avance-lentement/80951/
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La Hongrie ne changera pas sa politique à l’égard des migrants

06/10/2017 – HONGRIE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : C’est confirmé : la Hongrie continuera de refuser l’installation de migrants sur son territoire, a annoncé le Premier ministre hongrois Viktor Orban, lançant :
« Ils font plus pour les droits des migrants que pour leurs propres citoyens »
Il a également estimé que lier la question de l’immigration et celle du financement de la cohésion européenne s’opposaient aux règles communautaires et étaient immorales :
« Nous devons prendre note de cette décision parce que nous ne pouvons pas saper les fondations de l’UE – et le respect du droit est une fondation de l’UE – mais dans le même temps l’arrêt de la Cour n’est pas une raison pour changer notre politique qui refuse les migrants. »

