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anti-national - Page 767

  • Avant qu’il ne soit trop tard Monsieur Kepel…

    Comme dans ce Proche-Orient profondément déstabilisé par les menées  d’un nouvel ordre Mondial qui s’acharne depuis la première  guerre du Golfe à éradiquer les régimes laïques rétifs aux oukases de l’axe du bien, le sang des civils, celui des femmes et des enfants, coulent désormais en Europe sous les coups du terrorisme islamique.   Faut-il rappeler la complaisance, le soutien financier, logistique dont a jouit celui-ci en Syrie, en Irak, en Libye de la part de certains pays occidentaux et des pétromonarchies ?  Fous Allah décrits comme faisant  «  du bon boulot »  lorsque ils contribuent à faire tomber les tyrans désignés à la vindicte médiatique et sont jugés  compatibles avec les intérêts financiers et les projets de remodelage de certains cénacles .

    L’Etat islamique (EI) a revendiqué officiellement l’attentat de Manchester qui a conduit à l’interruption des élections législatives outre-Manche, créée une onde de choc maximale en visant délibérément des enfants. Les  nôtres, ceux de notre continent, après ceux des autres, des pays arabes notamment. Ceux-là ne sont guère épargnés par le chaos que, nolens volens, nous avons puissamment contribué à déclencher. Il y a plus de vingt ans déjà, et de cela aussi il faut se souvenir, l’embargo imposé à l’Irak de Saddam Hussein se solda par la mort de plusieurs  centaines  de milliers d’enfants. Les petites victimes syriennes, irakiennes, libyennes, afghanes des interventions de l’Otan, de frappes aériennes malencontreuses, des couteaux, des bombes des bouchers islamistes se comptent aussi par milliers…

    Selon la police britannique, l’auteur de l’attentat suicide de Manchester, se nomme Salman Abedi, né en 1994, fils de réfugiés libyens opposés à Kadhafi, installés d’abord à Londres puis dans la banlieue plurielle  de Fallowfield, au sud de Manchester. Selon Abdalla Yousef, un porte-parole de la mosquée de Didsbury, à Manchester, le  père du terroriste  est retourné en Libye après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Il est probable que Salman Abedi et son frère aient  fait des allers-retours entre les deux pays ces derrières années . Une Libye plongée dans la guerre civile, où les milices islamistes -et notamment l’EI-, sont fortement implantées  depuis l’intervention militaire, voulue notamment par le trio Sarkozy-Juppé-BHL, pour éliminer le régime kadhafiste.

    C’est de cette même Libye constate Bruno Gollnisch, que partent désormais quotidiennement vers l’Europe des milliers d’immigrés recueillis par les Italiens, avant de gagner le reste de l’Europe sans frontières… Une Europe où, dans de nombreux pays comme l’Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, les nations scandinaves, les quartiers communautarisés, en proie au prosélytisme fondamentaliste, le terroriste se trouve comme un poisson dans l’eau. Une Europe frappée par des vagues migratoires qui ne vont qu’en augmentant, immigration-invasion qui empêche mécaniquement toute assimilation.

    Invité sur les chaînes d’information pour commenter cet attentat, le spécialiste de l’Islam Gilles Kepel, est venue hier soir délivrer ses analyses qui, à  défaut d’être originales sont souvent factuelles et parfois de bon sens. Une autorité suffisamment reconnue pour avoir été invitée, comme Emmanuel Macron avant lui, par le club Bilderberg en 2015. Mais si M. Kepel jouit d’un accès médiatique privilégié c’est aussi pour son petit crachat rituel sur le FN, qui,  dans les circonstances actuelles, prend un caractère particulièrement répugnant.

    Il a de nouveau martelé un discours consistant à affirmer que le vote FN ferait les affaires, favoriserait les plans des djihadistes, antienne reprise sans ciller par M. Macron.  M. Képel le (ré) affirmait pareillement dans Marianne le 2 mai dernier, « le projet explicite des djihadistes (…)  consiste à favoriser la victoire de l’extrême droite, afin de convaincre les musulmans que la France est un pays raciste, que l’intégration est une impasse et qu’il leur faut se rassembler derrière les plus radicaux d’entre eux. L’intention est clairement indiquée dès 2005 dans le manifeste d’Abou Moussab al Souri, Appel à la Résistance Islamique Globale. On peut y trouver l’inspiration des attentats de Montauban et Toulouse, jusqu’à Paris et Nice, qui prévoit plusieurs étapes dans la montée d’une guerre civile sur une base politico-religieuse, dont celle de faire croître exponentiellement le vote d’extrême droite par des attentats de masse conçus comme des provocations destinées à fracturer la société. Dans cette perspective, les élections présidentielle et législatives de 2017 apparaissaient pour l’Etat islamique comme l’occasion de prendre le débat politique en otage ».

    Loin de cette analyse partiale, grossière et biaisée là, il serait certainement plus légitime de penser que le débat politique est pris en otage par une caste politico-médiatique qui diabolise toutes celles et ceux qui, prenant en compte  les bouleversements géopolitiques, l’assomption d’un totalitarisme islamiste conquérant s’appuyant sur l’explosion démographique des pays du sud, alertent des dangers de immigration non contrôlée, remettent en cause l’angélisme progressiste, la viabilité du  modèle des sociétés  béatement ouvertes et  multiculturalistes.

    C’est justement le refus des mesures préconisés par ce que Gilles  Kepel appelle comme les islamistes l’extrême droite, qui conduira demain à la fracturation irréversible de notre société, à la victoire des islamistes, possiblement rendue possible, si rien n’est fait, par le désarmement moral, intellectuel, législatif des peuples européens. 

    https://gollnisch.com/2017/05/24/avant-quil-ne-soit-trop-tard-monsieur-kepel/

  • Fracture Est/Ouest dans l’Union européenne sur l’immigration

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    8868-20170526.jpgPour Viktor Orbán, il est clair que la résolution votée le 17 mai par le Parlement européen (393 voix pour, 221 contre et 64 abstentions) pour demander le déclenchement de l’article 7 contre son pays est principalement motivée par son refus des quotas d’immigrants clandestins. L’article 7, qui peut priver un pays membre de ses droits en cas de violation des principes fondamentaux de l’UE, nécessitera toutefois l’unanimité de tous les autres gouvernements. La Pologne a déjà promis qu’elle s’y opposerait.

    Le 16, c’était le commissaire européen chargé des Affaires intérieures, le Grec Dimitris Avramopoulos, qui menaçait de sanctions la Pologne, la Hongrie et l’Autriche pour n’avoir encore accueilli aucun immigrant clandestin dans le cadre du fameux système de relocalisation. Le 18, les députés au Parlement européen demandaient l’accélération de la relocalisation des immigrants clandestins. Hormis Nadine Morano, tous les députés LR français ont voté pour, démontrant ainsi qu’en dépit du programme de François Fillon pour la présidentielle, ils continuent de soutenir l’immigration de masse.

    Dans leur résolution de mercredi contre la Hongrie, les députés européens demandaient d’ailleurs entre autres choses « l’abrogation, par le gouvernement hongrois, des lois restreignant les règles pour les demandeurs d’asile et les organisations non gouvernementales ». Ces lois, alliées à la double clôture frontalière édifiée à grands frais par la Hongrie, permettent justement à Budapest de lutter efficacement, pour le plus grand bien de tous les Européens, contre l’immigration illégale, ce qu’Athènes et Rome refusent de faire.

    On le sait, la tâche des pays chargés de surveiller les frontières extérieures de l’UE a été rendue particulièrement ardue par la chancelière allemande Angela Merkel qui a ouvert en grand les portes de l’Allemagne en 2015. C’est justement la raison pour laquelle le Polonais Jarosław Kaczyński a répondu lundi aux eurocrates que c’est l’Allemagne, et non la Pologne, qui doit en supporter les conséquences aujourd’hui.

    A l’opposé de la Pologne, de la Hongrie et de la plupart des pays d’Europe centrale et orientale, Autriche comprise, qui demandent une politique à l’australienne pour stopper l’immigration illégale, le nouveau président français a promis ce week-end au Premier ministre italien Paolo Gentiloni que Paris allait désormais faire preuve d’une plus grande solidarité avec Rome dans l’accueil des « migrants ». Une solidarité qui ne peut qu’inciter toujours plus de « migrants » à tenter leur chance.

    Olivier Bault

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 24 mai 2017

    https://fr.novopress.info/205920/fracture-estouest-dans-union-europeenne-sur-immigration/

     

  • Ferrand l'argent : le renouvellement a (déjà) du plomb dans l'aile

    6a00d83451619c69e201bb099e6544970d-250wi.pngSelon le Canard enchaîné, les Mutuelles bretonnes alors dirigées par Richard Ferrand, actuel ministre de la Cohésion territoriale, ont loué un bien dont la propriétaire n'était autre que... Sandrine Doucen, l'épouse de Richard Ferrand. En résulte un bénéfice de 586 000 € pour cette dernière.

    Richard Ferrand, premier député PS à avoir rejoint les rangs d’En Marche, aurait profité de ses responsabilités à la tête des mutuelles de Bretagne en 2011 pour gonfler le patrimoine familial. Alors que l’organisation à but non lucratif qu’il dirige est à la recherche de nouveaux locaux à Brest, une offre parmi trois, retient l’attention du conseil d’administration. Celle d’une société civile immobilière du nom de Saca, bien qu’elle n’ait à cet instant ni existence légale, ni le titre de propriété du bien qu’elle propose. Et pour cause. Ce n’est qu’une fois le choix acté par les Mutuelles bretonnes, que la femme de Richard Ferrand a déposé à son nom les statuts de cette société en préfecture, puis acheté le bien immobilier 100% à crédit grâce à un emprunt au Crédit agricole du Finistère... Sans avancer un centime, la femme du conseiller régional de Bretagne s’est ainsi constituée un patrimoine de 402 000 euros, intégralement financé grâce aux loyers de la mutuelle de son mari. «Les lieux seront intégralement rénovés – et sans contrepartie – aux frais des Mutuelles, pour un montant de 184 000 euros», ajoute le Canard enchaîné. Un constat qui porte à 586 000 euros le bénéfice de l’opération pour la SCI familiale.

    Benjamin Griveaux, porte-parole de la République en marche, a parlé de "boules puantes"... Cela me rappelle quelqu'un...

    Capture d’écran 2017-05-23 à 22.37.34

    A l'heure qu'il est, il semblerait que le parquet national financier ne se soit pas encore auto-saisi...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Manchester… Qui sont les stratèges de la terreur globale ? Réponse à Michel Drac.

  • Le parcours trouble du Premier ministre Edouard Philippe

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Le nouveau Premier ministre Edouard Philippe a un parcours plutôt trouble. En effet, suite à sa prise de poste en tant que nouveau Premier ministre d’Emmanuel Macron, plusieurs histoires ont ressurgi à son propos. Son parcours, à la fois en tant qu’élu et en tant qu’employé dans le privé, comporte des zones d’ombre.

    Edouard Philippe est un compagnon de route d’Areva. Juppéiste convaincu, Edouard Philippe participera à sa demande à la fondation de l’UMP en 2002. Il devient par la suite conseiller régional de Haute‑Normandie jusqu’en 2008 et il rejoint Areva en tant que directeur de la communication et directeur des affaires publiques, en 2007, après le départ d’Alain Juppé du gouvernement Fillon. Ce poste est essentiellement un poste de lobbying pour le compte d’Areva qui l’amènera à développer des relations privilégiées avec des parlementaires sensibles aux questions atomiques.

    Un travail qui l’amènera à travailler de près sur les questions africaines. C’est à ce moment-là qu’il entretient un contact rapproché avec le président du groupe d’amitié France‑Niger à l’Assemblée nationale. Au même moment, en janvier 2008, un accord est signé entre Areva et le gouvernement du Niger concernant l’exploitation de l’uranium. Cet accord est immédiatement contesté par les rebelles touaregs.

    En effet, selon l’ONG l’Observatoire du nucléaire, citant des enquêtes deCharlie Hebdo et de Mediapart, l’uranium étant extrait de leurs zones de vie et serait supposément sous-payé par Areva grâce à ces accords et ne bénéficierait donc en rien aux populations locales, ce qui aurait contribué à la paupérisation des Touaregs, au développement du djihadisme et à la déstabilisation de la région. Toujours selon cette ONG, les entremises d’Edouard Philippe pour le compte d’Areva pourraient donc bien être responsables de la situation actuelle au Niger et au Mali.

    Ce poste soulève également des questions de conflit d’intérêts . Entre 2007 et 2010, Edouard Philippe a cumulé sans aucun problème son poste chez Areva et son poste d’adjoint au maire du Havre. Il devient maire en 2010 suite à la démission de son prédécesseur. Ayant quitté Areva la même année, il reste un pont direct entre l’entreprise et la municipalité du Havre, où il s’empresse aussitôt d’approuver un projet d’usines éoliennes offshore piloté par Areva, projet qui n’aboutira jamais. S’il est intéressant de voir que le Premier ministre a été un acteur de la société civile et comprend les enjeux d’une entreprise stratégique comme Areva, la question des conflits d’intérêts potentiels reste entière.

    Sa participation à la réunion du groupe Bilderberg en 2016 et son refus d’être transparent sur son patrimoine constituent également d’autres parts d’ombre importantes chez Edouard Philippe.

    https://fr.novopress.info/

  • Les Républicains En Marche ! | Législatives 2017

  • Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, arrache le micro d’une journaliste

    On imagine le tollé si un membre du FN avait fait cela :

    "Mécontent d’être suivi dans sa campagne électorale dans la 16e circonscription de Paris (une partie du 19e arrondissement), le premier secrétaire du Parti socialiste a arraché le micro siglé LCP – La chaîne parlementaire – des mains de la journaliste qui tentait de l’interviewer.

    « Il fait un début de campagne loin des caméras, raconte la voix off du reportage. Alors quand on s’approche d’un peu trop près… » Le député de Paris, qui brigue un 5e mandat, sort les griffes, se jette sur le micro, annonce les dents serrées « Vous allez me fermer ça ! » et pose le micro sur le capot de sa voiture. « On a dit à votre chaîne qu’on ne voulait pas d’images. On a dit : “Non !”», martèle Jean-Christophe Cambadélis qui peine à contenir sa colère. Le journaliste lui répond que ses équipes lui ont dit où il était, boulevard Macdonald.

    Député sortant, le premier secrétaire du PS a vu sa circonscription bouder Benoît Hamon à la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et François Fillon l’ont devancé le 23 avril. Et Jean-Christophe Cambadélis a 23 concurrents pour le poste de député dont des candidats EELV, France insoumise, PCF, LO ou La République en marche."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Macron et Philippe feignent de découvrir le mauvais bilan laissé par… Macron

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    Le président Macron va découvrir la mauvaise gestion du conseiller et du ministre de l’Économie qu’il fut.

    Parmi les petits jouets de sa panoplie « et de droite et de gauche », Macron cherche surtout, en cette campagne des législatives destinée à faire exploser la pauvre droite « baroiniste », des outils « de droite », ce qui veut dire, dans le langage de nos énarques, gestion sérieuse. D’où Philippe, Le Maire et Darmanin. Des ambitieux, sans grande réussite à leur actif, et qui auront l’immense avantage pour Macron de discréditer la droite deux fois : aujourd’hui donc, avec leur profil de carriéristes traîtres à leur camp, mais aussi dans quelques mois, quand leur échec sera patent et qu’ils serviront de fusibles au Président.

    Mais il emprunte aussi des dispositifs que la droite aurait mis en œuvre s’il y avait eu une véritable alternance après un quinquennat de gauche calamiteux sur tous les plans : l’audit des finances publiques, comme M. Philippe l’a annoncé dans son entretien au JDD.

    L’audit est, d’abord et avant tout, un excellent outil de communication pour faire passer, chiffres catastrophiques à l’appui, des mesures douloureuses : hausses d’impôts, etc. Et l’on sait que M. Macron a prévu une augmentation de la CSG qui, comme son nom l’indique, est bien un impôt « généralisé » ! La pratique de l’audit est de bonne guerre en cas d’alternance véritable et de situation économique et financière dégradée.

    Certes, la France laissée par M. Hollande coche bien la seconde condition. Mais la première ? M. Macron a réussi à être élu Président en faisant oublier qu’il était l’inspirateur de la politique économique de Hollande de 2012 à 2014, puis son ministre de l’Économie et des Finances jusqu’en août dernier. Certes, une campagne électorale est le moment de toutes les manipulations et de toutes les illusions. Un grand carnaval, cela est connu. Et celle-ci a été particulièrement réussie à ce niveau. 

    Mais un audit des finances publiques ? Celui-ci sera-t-il « et de droite et de gauche » ? Proposant aux Français une vision mi-chèvre mi-chou : oui, les déficits sont abyssaux, mais il y a eu quelques efforts ? Un nouveau rapport de la Cour des comptes ? Oublié dès que publié ?

    En tout cas, le président Macron va découvrir la mauvaise gestion du conseiller et du ministre de l’Économie qu’il fut. Ou plutôt, ce sont ses ministres. Et, du coup, les cris d’horreur vont surgir « et de gauche et de droite » ! Ce serait cocasse, si cela n’était pas très grave.

    Première à dégainer ? Muriel Pénicaud, nouveau ministre du Travail, qui hérite d’un chômage massif difficilement contenu par toutes sortes de rustines, de manipulations des chiffres (catégories A, B, C), et les incontournables « emplois aidés ».

    Or, selon Le Monde, le nouveau ministre vient de découvrir qu’en quatre mois seulement, son prédécesseur avait déjà consommé plus de 60 % des crédits destinés à ces « emplois aidés » qui permettent de faire sortir artificiellement des dizaines de milliers de chômeurs des statistiques ! Et, si elle n’intervient pas rapidement, ce sont près de 62.000 « nouveaux » chômeurs qui vont venir, déjà, grever le bilan de Macron au second semestre 2017.

    Vous me direz, il pourra toujours prétendre que c’est la faute de l’héritage Hollande.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-philippe-feignent-de-decouvrir-mauvais-bilan-laisse-macron/

  • Attentat au concert d’Ariana Grande à Manchester : 19 morts et 59 blessés

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    Il était 22 h 30 hier soir à Manchester (23 h 30, heure de Paris) quand une explosion s’est produite à la Manchester Arena à l’issue du concert de la chanteuse américaine Ariana Grande qui avait réuni 20 000 personnes. Selon le dernier bilan, l’attentat – car le caractère terroriste ne fait aucun doute – a fait 19 morts et au moins 59 blessés. Si l’identité des victimes n’a pas été communiquée, il est à craindre qu’il s’agisse principalement de très jeunes gens, adolescents voire enfants, qui constituent l’essentiel du public d’Ariana Grande.

    Selon les premières constatations, l’attentat a été commis au moyen d’un sac empli de TATP (triacetone triperoxide), l’explosif préféré des salopards de l’Etat islamique, auquel avait été adjoint des vis et boulons. « Des témoins ont raconté que des visages d’enfants se déchiraient lorsque l’explosion a eu lieu. »

    MAJ 8 h 10 : Le bilan provisoire vient d’être porté à 22 morts et plus de 60 blessés.

    https://fr.novopress.info/205902/attentat-au-concert-dariana-grande-a-manchester-19-morts-et-59-blesses/

  • Najat Vallaud-Belkacem réinvente l’eau tiède !

    Soyons indulgents : le français est une langue très compliquée.

    On savait l’ancien ministre de l’Éducation nationale un peu fâché avec l’orthographe. Qu’elle salue les « equipes » de la gendarmerie de Tulle pour leur « professionalisme », félicite le PSG d’avoir « fait rêvé notre jeunesse » ou méprise le « gros rouge qui tâche », il arrive plus souvent qu’à son tour à Mme Vallaud-Belkacem de dépasser allègrement les bornes autorisées par la réforme de 1990.

    Eh oui, malgré qu’on en ait, et n’en déplaise aux détracteurs de l’ex-locataire de la rue de Grenelle, cette réforme date bien de 1990. Aussi, à ceux qui prétendent la lui imputer, Mme Vallaud-Belkacem pourrait-elle rétorquer, tel l’innocent agneau de la fable : « Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né[e] ?/ […] je tette encor ma mère. » Mais sans doute goûte-t-elle plus l’agneau en méchoui que le charme suranné des vers de La Fontaine. Pour répondre à Vanessa Burggraf, qui lui reprochait, sur le plateau d’« On n’est pas couché », d’avoir mené cette tristement fameuse réforme, elle a préféré s’esclaffer bêtement, d’un rire de gorge forcé, avant de crier à la « fake news ! »

    Mme Vallaud-Belkacem, visiblement, manie un peu mieux le franglais que la langue de Molière : « C’est incroyable, poursuit-elle, cela fait trois ans que je suis sujette à toutes les insanités de la Terre. » On se gratte la tête… On attrape le Larousse pour vérifier… Mais oui ! C’est bien cela ! Si l’on essaie de traduire ce français approximatif, la candidate aux législatives (donnée battue par un sondage IFOP-Fiducial pour le JDD et Sud Radio), est tout bonnement en train de dire qu’elle est « naturellement encline » à proférer toutes les âneries possibles. Ce n’est certes pas précisément un scoop mais, dans une bouche aussi arrogante, un tel aveu, même involontaire, fait rudement plaisir à entendre !

    Soyons toutefois indulgents : le français est une langue très compliquée. Ce n’est pas Jean-François Copé, qui n’entretient pourtant pas avec Najat Vallaud-Belkacem des relations franchement cordiales, qui lui jettera la première pierre. Lui-même n’avait-il pas écrit dans un tweet : « Ma mission c’est de tout faire pour que notre famille politique reconquérisse le cœur des Français aux prochaines élections » ? Les mathématiques aussi, il faut l’avouer, sont bien difficiles. Et si M. Copé excelle à multiplier les pains au chocolat à 15 centimes, Mme Vallaud-Belkacem, elle, n’a jamais fait mystère de ses difficultés dans cette discipline. À une époque où tant de politiques s’inventent de faux diplômes, on ne peut qu’être touché de cette franchise.

    Malheureusement, elle semble également assez hermétique à la physique, même la plus élémentaire. Selon L’Express, pour nous faire comprendre « que la stratégie d’Emmanuel Macron de placer des personnalités de gauche comme de droite dans le même gouvernement, ne peut fonctionner », elle aurait eu recours à cette étonnante analogie :

    « Ce n’est pas parce qu’on mélange de l’eau froide et de l’eau chaude que ça donne de l’eau tiède. »

    Quand on n’a pas inventé l’eau tiède, on peut toujours, pour donner l’illusion de brasser de grandes idées, essayer de la réinventer !

    http://www.bvoltaire.fr/najat-vallaud-belkacem-reinvente-leau-tiede/