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anti-national - Page 766

  • Si ça, c’est pas une télévision aux ordres !

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    Finie, cette époque où on refusait carrément de recevoir Marine ou Jean Marie Le Pen à la télévision…

    Quatre heures dix du matin à l’île Maurice. N’ayant pas eu le courage d’affronter les quatre heures du débat prolongé tard dans notre nuit de l’hémisphère sud, je me précipite sur mon ordinateur pour essayer d’en comprendre les grands moments.

    Rachid M’barki, qui officie ce matin sur BFM TV, finit de passer en revue la performance des différents candidats et enchaîne dans la foulée : « Une enquête a été ouverte à l’encontre du Front national pour cause d’emplois fictifs dans le Pas-de-Calais… »

    Si cet enchaînement n’est pas cousu de fil blanc, alors moi, je suis champion du monde de tir aux pigeons ! Le ton monocorde du présentateur de la chaîne macronisée n’a pas changé d’un iota quand il est passé du sujet du jour à une « information » qu’on aurait pu décaler vers la fin du journal si on s’en tenait aux strictes règles déontologiques du métier de journaliste présentateur objectif. Mais on en est loin. Et, quelques minutes plus tard, que voit-on défiler au bas de l’écran ? La déclaration d’un certain monsieur Griveaux, conseiller d’Emmanuel Macronqui, deux jours plus tôt, au cours d’une rencontre avec Marine Le Pen, lui avait reproché d’être « la mère Noël qui distribue des cadeaux à tout le monde ».

    Discrètement, comme si de rien n’était, cette reprise d’information réchauffée défilait de la manière la plus anodine du monde, comme si elle venait de sortir du four de l’actualité immédiate… C’est ce qu’on appelle du pilonnage en boucle et du journalisme de pacotille.

    C’est à ces petits détails qu’on reconnaît une télévision aux ordres. Finie, cette époque où on refusait carrément de recevoir Marine ou Jean Marie Le Pen à la télévision en alléguant je ne sais quel antirépublicanisme, fascisme ou quelque autre isme de circonstance aggravante. À part Michel Drucker, qui a dit qu’il n’inviterait aucun Le Pen à s’asseoir sur son divan du dimanche et qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans le grotesque du parti pris (infantile ou sénile, je n’en sais rien), l’intox est aujourd’hui plus subtile.

    Aviez-vous remarqué que, juste après le premier débat télévisé, les commentateurs présents sur le plateau de BFM TV avaient été unanimes à penser que Marine Le Pen avait été la plus convaincante ? Eh bien, quelques heures plus tard, la même chaîne balançait des commentaires totalement contraires, comme si une bonne âme était passée par là pour les ramener dans le bon chemin de la désinformation…

    http://www.bvoltaire.fr/ca-cest-television-aux-ordres/

  • Comment les types de 68 ont pu autant se tromper et se renier ?

      Les vieux de 68 sont fascinants. Comment ces types plutôt brillants ont pu autant se tromper et se renier ? Comment peut-on avoir aussi peu d’orgueil et d’amour-propre ? Sur le communisme, sur le capitalisme, sur de Gaulle, sur la Chine, sur Cuba, sur la guerre et la paix, sur l’argent, sur le progrès, sur l’Histoire : non contents de s’être gourés, ils passent aujourd’hui leur temps – d’antenne – à donner finalement raison à leurs contradicteurs d’hier après les avoir traînés dans la boue. Sur le thème « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis » ou « on est les plus qualifiés pour parler de telle ou telle idée stupide ou criminelle puisque nous l’avons eue », ils étalent avec indécence leur nouveau paradigme : je renie donc je suis libre. Libre d’en parler et moi seul.
         Quels étaient leurs illusions d’hier, quel est leur bel aujourd’hui ?
         - Ils brandissaient le « Petit Livre rouge » de Mao en prétendant y trouver les plus audacieuses et les plus révolutionnaires jamais élaborées (entre nous, un ouvrage dans lequel on peut lire « la refonte des intellectuels constitue un très grand problème » ou « la natation a ses lois, il est facile d’apprendre à nager dès qu’on les a assimilées », j’appelle ça un guide pratique de la lapalissade sans effort). Pour eux, le salut allait venir de l’Est asiatique. Las ! Comme Christophe Colomb, en croyant atteindre les côtes de l’Orient extrême, ils ont découvert l’Amérique, sa langue, ses penseurs (de Friedman à Fukuyama), ses feuilletons télé, son esprit d’entreprise, ses bombardiers (si précieux en Irak et en Yougoslavie). Prenez les noms de ceux qui dénonçaient « la sale guerre » contre le glorieux peuple vietnamien : ce sont les mêmes que ceux qui ont récemment applaudi aux glorieuses guerres contre les sales peuples irakien et serbe. On est passé, avec la même béatitude, de « give peace a chance » à « give war a chance ».
         - Ils aboyaient « comme c’est triste d’aimer le fric ». Ils sont devenus les chiens de garde d’un capitalisme français dissous dans le mondialisme.
         - Ils jugeaient, avec Baudrillard, que « le loisir est l’idéologie même du travail aliéné ». Ils sont les plus fervents militants de la réduction du temps de travail au profit du temps libre dont ils firent même, en 1981, un ministère.
         - Ils vouaient aux gémonies le général de Gaulle, même quand le maître Castro expliquait aux élèves July et Geismar médusés que le combattre revenait à se comporter en alliés objectifs de l’Amérique puisqu’il en était l’un des plus grands adversaires. Ils multiplient les hommages à l’homme qui a dit non aux Allemands, aux Américains, au grand capital, à la corruption politique.
         - Ils disaient « l’art, c’est de la merde ». Ils célèbrent bidets de plâtre et tableaux blancs sur fond blanc en accusant ceux que ces œuvres laissent de marbre de se comporter comme les nazis avec l’art « dégénéré ».
         - Ils se répandaient dans leurs journaux en articles haineux diffamatoires et en provocations au nom d’une stratégie de communication simple : plus on dit des horreurs, plus la presse institutionnelle s’intéresse à nous. Désormais maîtres de la presse institutionnelle, ils traquent le moindre dérapage verbal dans les fanzines fachos vendus à treize exemplaires pour en conclure au retour de la peste brune ; c’est faux, mais c’est vendeur, coco.
         - Ils dénonçaient la société de consommation. Ils l’aiment au point de vouloir l’exporter sur toute la planète et notamment dans le tiers-monde, ils appellent ça l’aide au développement et en causent à Seattle ou à Davos.
         - Ils affirmaient « le civisme, c’est le fascisme ». Ils créent des journées citoyennes et supplient que l’on vote.
         - Ils rêvaient d’une société libertaire où l’on jouirait sans entraves et où il serait interdit d’interdire. Ils nous obligent à nous assurer, nous faire vacciner, accrocher notre ceinture en voiture et dans l’avion, traverser sur les passages cloutés, composter notre billet de train, fumer dans les seuls endroits réservés à cet effet, baiser avec des préservatifs.
         - Ils contestaient tout par principe. Ils sont d’accord avec l’ancien leader des hippies américains, Jerry Rubin, pour dire : « Puisque nous sommes la nouvelle majorité du pays, pourquoi devrions-nous contester ? »
         - Ils vomissaient la société du spectacle. Ils sont la société du spectacle.
    Maos, trotskos, dodo, Jean-Christophe Buisson

  • Désinformer pour mieux régner

    Des journalistes ou des animateurs grassement payés sur des chaînes nationales financées par l’impôt se comportent comme des militants !

    La France n’est plus une démocratie. Une oligarchie fondée sur le pouvoir, l’argent et la communication est en train de voler l’élection présidentielle au peuple français. Ce vol est rendu possible par de multiples atteintes à l’égalité des citoyens devant la justice et à celle des personnalités politiques devant l’information audiovisuelle ou écrite. Il est facilité par l’absence de pluralisme, tant une très grande majorité des médias diffuse une pensée unique, participe à la promotion du produit Macron et pénalise les candidats qui sont réellement en compétition avec lui – Marine Le Pen et François Fillon.

    On pouvait imaginer qu’en dehors d’un service public neutre, les médias privés se partagent en fonction de leurs propriétaires et de leurs rédactions. Ce n’est nullement le cas. Contrairement au Royaume-Uni, où la presse penche plutôt à droite, la France offre une quasi-unanimité à gauche. Des journalistes issus d’écoles où la formation idéologique dominante est univoque impriment leurs préjugés et leurs préférences sur les « informations » qu’ils concoctent. Les propriétaires des médias appartiennent à des réseaux de pouvoir où les affaires et la communication impliquent le plus souvent une orientation politique voisine favorable au mondialisme des affaires, au relativisme des valeurs et à ce qu’ils perçoivent comme des progrès sociétaux. C’est ainsi que, par une sorte d’aveuglement suicidaire d’un microcosme à l’abri des menaces du monde réel, l’ennemi désigné n’est pas celui qui présente un danger mortel mais celui qui sonne le tocsin. La famille éclate sous la pression du narcissisme rayonnant, mais c’est la droite conservatrice de Sens commun qui se radicalise outrageusement.

    Le changement de population est en marche, mais ce sont ceux qui défendent l’identité nationale qui sont anathématisés comme extrémistes. La France connaît un déclin économique sans précédent, mais l’homme politique qui a, le premier, dénoncé ce péril se voit préférer un ectoplasme au verbe creux. Tout est mis en œuvre pour détruire Fillon et pour « installer » Macron.

    Il est facile de désigner les titres ou les chaînes, les journalistes, les présentateurs et les animateurs qui constituent le « système ». L’essentiel de « l’information » tient en très peu de mains, qui ne sont pas exemptes d’intérêts, notamment à l’étranger, ou de liens avec les pouvoirs locaux ou nationaux en France. Au sein des rédactions, journalistes et présentateurs – à quelques exceptions près – affichent leurs convergences. Les exceptions les plus marquantes ont, avec succès, changé d’activité comme Robert Ménard ou connaissent, comme Éric Zemmour, des routes semées d’embûches (judiciaires, notamment) sur lesquelles ils se maintiennent grâce à leur talent.

    Même si les aides publiques à l’information privée sont considérables, le plus choquant est de voir le « service public » être partial lui aussi, et parfois davantage. Il est insupportable que des journalistes ou des animateurs grassement payés sur des chaînes nationales financées, notamment, par l’impôt se comportent comme des militants engagés auxquels elles appartiendraient de droit ! Récemment, David Pujadas, confrontant par surprise François Fillon à une « écrivaine » véhémente, ou tentant de coincer Philippot avec une photo de 2011 montrant un responsable du FN faire un salut réputé « nazi », a dépassé les bornes, mais c’est Laurent Ruquier dont l’attitude a constitué une honte et un scandale. Non content d’avoir appelé très clairement à attenter à la vie de Donald Trump, le rigolard vulgaire d’« On n’est pas couché » s’est permis d’afficher son militantisme avec arrogance en étalant un parti pris et une déficience évidemment indignes du « service public ». Répondant à Philippot, qui avait exhibé des photos de personnalités tendant le bras comme Pujadas lui-même ou comme madame Taubira, il avait osé faire de son préjugé un argument objectif. Lorsque vos amis font ce geste, on peut y voir un salut nazi : telle était la sentence du commissaire politique faisant du soupçon une preuve, sans la moindre vergogne. Serait-ce le retour de la loi des suspects et « l’animatueur » (selon un excellent titre) se rêverait-il en accusateur public ? Maître Goldnadel avait saisi le CSA à propos de l’incroyable dérapage de Ruquier à l’encontre du président Trump. On ose espérer que celui-ci mettra un terme à une dérive qui rappelle les heures les plus noires de notre histoire que notre microcosme aime tant à citer…

    http://www.bvoltaire.fr/desinformer-mieux-regner/

  • Vannes : cours d’arabe et de turc (mais pas de breton) à l'école

    Lu sur Breizh-info :

    "Les élèves de l’école primaire publique de Beaupré La Lande à Vannes pourront apprendre le turc ou l’arabe. Mais pas l’allemand l’espagnol ou encore le breton.

    Les élève de cette école se sont vus remettre par l’administration de l’établissement un document de la Direction générale de l’enseignement scolaire à transmettre à leurs parents. Celui-ci propose aux enfants de recevoir « un enseignement optionnel de langue vivante étrangère » ouvert à toutes les familles « quelle que soit leur nationalité ou leur origine ». Une école implantée dans un quartier résidentiel « où il fait bon vivre », selon le quotidien Ouest France. Deux langues seulement sont proposées aux jeunes élèves : l’arabe et le turc. [...]"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/04/vannes-cours-darabe-et-de-turc-mais-pas-de-breton-%C3%A0-l%C3%A9cole.html

  • Le vrai programme d’Emmanuel Macron

    Il faut lire le détail du programme d’Emmanuel Macron[PDF] pour prendre conscience de son inanité. Sorte de membre fantôme de celui de François Hollande en 2012, le fameux « projet » recycle les idées traditionnelles du Parti socialiste en y injectant une dose de centrisme bon teint. Bref, il s’agit plus d’un ravalement de façade que d’une vraie rénovation. Emmanuel Macron n’étant, au fond, que l’héritier de l’idée social-démocrate qui échoue depuis quinze ans sur le mur des réalités, ayant entraîné la France dans la spirale infernale de l’insécurité, du laxisme et du chômage.

    Deux mesures me semblent démontrer l’escroquerie que représente le candidat, sorte de général Boulanger de forces socialistes désireuses de jouer les prolongations au pouvoir. François Hollande ne déclarait pas au hasard « Macron, c’est moi », dans Un Président ne devrait pas dire ça. En voici trois preuves :

    – Pour mobiliser l’électorat (si courtisé à gauche) des « quartiers », Emmanuel Macron est prêt à laisser se développer un dumping social franco-français. Il propose que toute entreprise embauchant en CDI « un habitant issu des quartiers définis comme prioritaires par le ministère de la Ville » bénéficie d’une prime de 15.000 euros. La prime s’élèverait à 5.000 euros, dont le versement s’étalerait sur deux années, pour tout contrat en CDD. Quid d’un Français pauvre ne venant pas d’un « quartier » mais de la ruralité, grande absente de ce « projet » ? Il sera discriminé.

    Non pas « positivement », mais négativement ! Une mesure antirépublicaine, qui contrevient au principe d’égalité du peuple français, au nom de l’égalitarisme forcené. Un comble. Quant à la discrimination territoriale, elle est une façon polie et hypocrite de distinguer les citoyens en fonction de leurs origines ethno-culturelles.

    – Autre proposition mi-droite mi-gauche : la réforme de l’ISF. Plutôt que de le garder tel quel ou de le supprimer, Emmanuel Macron imagine une troisième voie qui témoigne de sa mauvaise appréhension des enjeux de l’économie réelle. Il compte transformer l’ISF en une super-taxe foncière. Une fausse bonne idée pour qui connaît un peu la situation du pays. En distinguant donc deux types de patrimoine, le capital productif et l’immobilier, qu’il feint de considérer comme étant improductif, l’ancien conseiller de François Hollande paralyserait durement le secteur du bâtiment et tous les autres acteurs qui lui sont liés. L’immobilier neuf deviendrait beaucoup moins attractif pour les investisseurs. Quant aux propriétaires, ils hésiteraient à mettre les biens aux normes énergétiques… De fait, des entreprises verraient leurs carnets de commandes diminuer.

    – Dernier point : la culture et l’histoire. Méconnaissant la nature des relations que les civilisations entretiennent depuis que l’homme est l’homme, Emmanuel Macron veut criminaliser l’Histoire de France dont il méconnaît la culture et l’art. Disons-le tout net : cela le disqualifie purement et simplement.

    http://www.bvoltaire.fr/vrai-programme-demmanuel-macron/

  • Manifestation anti-Le Pen à Bordeaux : la stratégie de la violence

    Selon un rituel maintenant solidement établi, c’est en fin de manifestation que des éléments cagoulés s’en sont pris aux commerces et aux forces de l’ordre.

    Comme à Nantes il y a quelques semaines, une manifestation contre la tenue d’une réunion publique de Marine Le Pen s’est déroulée à Bordeaux dimanche après-midi. Selon un rituel maintenant solidement établi, c’est en fin de manifestation que des éléments cagoulés s’en sont pris aux commerces et aux forces de l’ordre qui sécurisaient ce rassemblement. Plusieurs casseurs ont été interpellés, sans que les motifs de ces arrestations n’aient été dévoilés par les autorités. Gageons qu’ils n’ont pas dû rester longtemps dans les locaux de la police bordelaise, ce qui n’aurait sans doute pas été le cas s’il s’était agi de militants du Front national !

    Une fois encore, c’est sous le regard bienveillant d’une classe politique complaisante – on attend encore les déclarations de monsieur Cazeneuve condamnant ces agissements – que des organisations ultra-minoritaires en voix dans le pays se permettent de contester par la violence l’expression de la démocratie. Mais il est vrai que, sous le quinquennat Hollande, la violence est devenue un mode d’expression courant. Qu’il s’agisse de mouvements sociaux, comme la loi Travail, de mouvements revendicatifs, comme actuellement en Guyane, de mouvements sociétaux, comme ceux observés à de multiples reprises contre la police, ou de toutes autres formes d’expression publique, chaque manifestation se termine immanquablement par des destructions, des dégradations et l’agression des forces de l’ordre. Notre pays, à cause de l’incapacité de ceux qui nous gouvernent à instaurer un dialogue social digne de ce nom, a fini par sombrer dans un chaos systématique dont nul ne peut dire, aujourd’hui, où il nous conduira.

    Mais les manifestations violentes contre le Front national poursuivent aussi un autre but. Elles sont destinées à instaurer, chez les Français, un climat de méfiance et de peur afin de les dissuader de voter pour Marine Le Pen.

    En effet, de nombreux électeurs tentés par ce vote craignent encore les troubles qui pourraient survenir en cas d’accession au pouvoir de la présidente du parti frontiste. Pourtant, les casseurs sont toujours du même côté. Ils proviennent de partis et de mouvements qui ont juré la perte de notre pays. Et qui, à défaut de participer loyalement au débat politique en développant des idées, ont choisi de lutter par tous les moyens contre nos institutions. Car il ne faut pas s’y tromper : Philippe Poutou, candidat à la présidentielle pour le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), et présent à Bordeaux au sein des manifestants, ne se fait aucune illusion quant à sa victoire par les urnes. Comme ses devanciers de l’extrême gauche, il sait qu’il ne pourra prendre le pouvoir que par la révolution. Ce projet est même dans l’ADN de son parti et de ceux qui lui ressemblent.

    Pour parvenir à leurs fins, ces contempteurs de la République ont parfaitement compris qu’il fallait, au préalable, neutraliser toute forme de patriotisme et marginaliser, aux yeux d’une opinion parfois bien naïve, ceux qui se battent encore pour une France libre et souveraine. Ceux-là mêmes qui renient « La Marseillaise » pour chanter « L’Internationale » ne reculeront donc devant aucun moyen pour faire gagner leur cause. Dès lors, la violence assumée, qu’ils propagent dès qu’ils en ont l’occasion, fait partie intégrante de leur stratégie. Soutenus par une classe politique de gauche, dont certains des membres sont passés par ces mouvements révolutionnaires, ils affirment ainsi, en toute impunité, leur totale capacité de nuisance.

    http://www.bvoltaire.fr/manifestation-anti-pen-a-bordeaux-strategie-de-violence/

  • Pour Emmanuel Macron, tous les immigrés sont des Français !

    La préférence étrangère atteint des sommets avec le discours d’Emmanuel Macron, en meeting à Marseille, prétendant donner des leçons de patriotisme, avant de conclure que lorsqu’il voit à Marseille des Algériens, des Marocains, des Tunisiens, des Ivoiriens, des Sénégalais,…, il voit… des Français.

    Brader la nationalité française, encourager le melting-pot, favoriser le cosmopolitisme, voilà le message d’Emmanuel Macron, le favori des mondialistes.


    « Être patriote… », l’anaphore d’Emmanuel… par BFMTV

  • La famille vache à lait du socialisme

    Voilà deux siècles que le pouvoir civil assène des coups mortifères à la famille française Ce ne sont pas le funeste épisode du mariage inverti et les lancinants débats sur la GPA qui sauraient nous le faire oublier !

    Mais la morale n'est pas seule en cause, les coups sont d'abord économiques.

    Pendant longtemps, la famille a été beaucoup plus qu'une simple unité biologique. C'était aussi une unité de production et une unité sociale assurant naturellement la survie et la sécurité de ses membres. Elle est apparue spontanément comme devant prendre en charge ses éléments les plus faibles les enfants, les vieillards ou les malades. Chacun bénéficiait de la protection et de l'entraide familiale en même temps qu'il contribuait aux activités économiques de cette même famille. Les liens sociaux y étaient donc très forts. Certes, une famille ne pouvait pas toujours faire face aux charges qui lui incombaient mais elle pouvait alors bénéficier du soutien d'autres communautés naturelles plus larges des institutions confessionnelles, des corporations, des compagnonnages ou, encore, des sociétés de secours mutuels. L'État, pour sa part, n'intervenait qu'à titre subsidiaire. Il n'était ni médecin, ni assureur, ni père de famille ou nourrice. Ses missions étaient avant tout régaliennes. Il veillait au maintien de l'ordre et à la collaboration efficace des différents corps intermédiaires. Ce schéma de société était considéré comme le fruit de la loi naturelle, volonté de la Providence, il avait d'ailleurs été éprouvé par une expérience multi-séculaire.

    Dans ce contexte, les liens financiers entre l'État et la famille étaient encore très limités à la fin du XIXe siècle. La fiscalité était douce puisque la dépense publique dépassait à peine 10 % du PIB (contre 55 % aujourd'hui) et l'État - sauf exception - ne versait pas de prestations sociales aux familles, la sécurité sociale dans sa forme moderne n'existait pas. La famille, les corps intermédiaires et l'État semblaient être à leur place. La famille était la cellule-mère de la société et non l'inverse. Pourtant, rapidement, le rôle et l'autonomie de la famille se sont affaiblis, les corps intermédiaires se sont effacés au profit d'un État devenu Providence de plus en plus tutélaire et de plus en plus tentaculaire. Trois événements majeurs ont provoqué ce bouleversement

    - les révolutions politiques qui ont condamné toutes formes de groupements considérés comme autant d'obstacles à la liberté de l'individu;

    - la révolution industrielle qui a établi une coupure entre la vie de travail et la vie familiale, notamment en provoquant l'exode rural et en développant le salariat;

    - les deux Guerres mondiales, car les familles y ont payé un très lourd tribut et que le chaos des guerres a justifié une tutelle très renforcée de l'État sur toutes les activités et de nouveaux prélèvements obligatoires importants. Or, par la suite, cette tutelle et ces prélèvements ont été maintenus et même accrus.

    Il n'en demeure pas moins, que les corps intermédiaires ont eu la vitalité exceptionnelle de s'adapter aux évolutions et à ces bouleversements, grâce à des initiatives d'entrepreneurs issus du monde catholique. Au début de l'année 1932, la France comptait ainsi un nombre considérable de caisses d'allocations familiales (240) qui avaient été créées par des initiatives privées, sans aucune intervention des pouvoirs publics. Ces caisses mutualisées permettaient aux employeurs de verser des compléments de salaire à leurs employés en fonction du nombre d'enfants dont ils avaient la responsabilité. Mais ces initiatives n’ont pas résisté à l’État émergeant avec lequel elles entraient en concurrence. La loi Landry (radical-socialiste) du 11 mars 1932 a placé ces caisses sous la tutelle de l’État et a rendu l'affiliation des entreprises obligatoire. Puis, en 1945, toutes les caisses existantes ont été absorbées au sein de la Sécurité sociale où, désormais, la famille et la maternité sont gérées comme des « risques » (horreur !) au même titre que les accidents du travail, la vieillesse et la maladie.

    Un milliard d'impôts supplémentaires

    Si le pouvoir civil intervient tant dans le champ familial, il semble alors légitime de s'interroger le bien commun de la famille qui est le plus précieux de tous les biens, est-t-il compatible avec l'intérêt de l'État contemporain ? À l'évidence pas toujours, surtout, lorsque cet État est le fruit des révolutions politiques qui ont tant battu en brèche l’institution familiale.

    En effet, dans ses rapports avec la famille, l’État-percepteur devient volontiers prédateur. Autrement dit, les pouvoirs publics rétrocèdent peu d'allocations aux familles avant de les avoir lourdement taxées. Depuis des décennies la France est placée en tête du palmarès des pays champions de la fiscalité, avec les effets que l'on connaît : découragement de l'initiative, recul de l'esprit d'entreprise et chômage endémique. Autant de perspectives qui ne sont pas favorables à la création et à l'épanouissement des familles. Entre les prélèvements sociaux et les impôts, un cadre travaille près des deux tiers de sa carrière pour payer des prélèvements obligatoires. Certes, il existe le « quotient familial » qui réduit l'imposition des foyers en fonction du nombre d’enfants, mais l'impôt sur le revenu ne représente que 7 % de l'ensemble des prélèvements et la plupart des autres impôts frappent les familles sans discernement. Au surplus, le quotient familial est remis en cause. Déjà en 1982, il a été plafonné ses bénéfices ont donc été réduits pour de nombreuses familles. Puis sous l'actuel gouvernement, ce plafond a été abaissé deux fois consécutivement en 2013 et en 2014 passant de 2 334 euros à 2 000 euros ; puis de 2 000 euros à 1500 euros. Au bout du compte, l'exonération fiscale ne peut donc plus excéder 1 500 euros par enfant. L'État prélève ainsi près d'1 milliard d'euros d'impôt supplémentaire sur les familles.

    Et encore 760 millions

    Quant à l'État-providence - qui a la haute main sur la Sécurité sociale -, il mute et se fait Léviathan lorsque sa politique consiste à dénaturer et même à détourner les finances familiales. En effet, à l'origine, les allocations familiales étaient strictement universelles, elles étaient servies à toutes les familles et leur montant dépendait du nombre d'enfants. Mais, à partir des années 1970, cette politique de l'universalité a reculé au profit d'une logique de « socialisation ». Les mécanismes de soutien à la famille se sont endettés et sont progressivement devenus des instruments de réduction des inégalités sociales. Ils intéressent désormais principalement les familles dont les parents n'ont pas d'emploi et les familles monoparentales. Un glissement s'est donc opéré d'une politique qui vise à favoriser le renouvellement des générations et à maintenir le niveau de vie des familles, vers une politique ciblée de redistribution verticale des revenus. Le gouvernement actuel a très nettement inscrit sa politique dans cette logique en modulant les allocations familiales stricto sensu. Ainsi, depuis le 1er juillet 2015, le montant des allocations a été divisé par deux - voire même par quatre - pour 13 million de familles issues des classes moyennes. Par cette seule mesure, ces familles sont désormais sevrées de 760 millions d'euros par an. La modulation des allocations familiales a également une autre cause encore moins avouable la branche famille de la Sécurité sociale - pendant longtemps excédentaire -est très régulièrement siphonnée pour financer les autres branches déficitaires de la Sécurité sociale ou plus généralement la politique

    'sociale de l'État-Providence. La petite cagnotte des familles n'a évidemment pas manqué d'ouvrir les appétits, et l'imagination des pouvoirs publics pour s'en saisir n'a jamais connu de limite. Par exemple, durant de nombreuses années, la branche famille était mise à contribution pour financer au moins partiellement l'aide au logement (APL). Aujourd'hui encore, c'est elle qui doit financer la retraite des parents au foyer coût 4,8 milliards d'euros par an. Et il en va de même pour les majorations de pension accordées aux retraités qui ont eu trois enfants coût 4,7 milliards d'euros par an. En tout, donc, près de 10 milliards d'euros sont transférés chaque année de la branche famille à la branche retraite de la Sécurité sociale. Dans ces conditions, il n'est donc pas étonnant que cette branche de la Sécurité sociale - pourtant la seule dont les dépenses sont en baisse (42 milliards d'euros) - soit devenue elle-même déficitaire (depuis 2008) et qu'il faille procéder à des réductions budgétaires. Évidemment, ces sinistres tours de passe-passe sont l'affaire de quelques initiés de la haute-administration et s'opèrent loin du regard des profanes. Le Président Hollande n'aura pas à répondre de ces pratiques puisqu'il ne se représente pas. En revanche, son ancien ministre des Finances, Emmanuel Macron, ne semble pas manquer d'ambition.

    Pierre Brionne monde&vie du 16 mars 2017