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anti-national - Page 864

  • Ridicule : un préfet-républicain (ça va sans dire) se lève comme un grand contre la loi naturelle

    Mariage gay : une requête dans l’Indre

    Le Tribunal administratif de Limoges a été saisi d’une requête pour l’annulation d’une délibération contre le mariage homosexuel prise par la commune de Fontgombault dans l’Indre.

    La délibération a été adoptée le 24 octobre dernier par sept des neuf conseillers municipaux que compte la commune de 300 habitants.

    La requête en annulation a été déposée le 19 décembre par la préfecture de l’Indre contre cette délibération, a précisé le Tribunal administratif. Dans ce texte, le conseil municipal refuse explicitement de procéder à un mariage entre deux personnes de même sexe. Ils invoquent "qu’il existe une loi naturelle, supérieure aux lois humaines" car "ces personnes, quelle que soit leur dignité d’êtres humains, qu’il y a lieu de reconnaître par ailleurs, sont radicalement incapables de procréer un être humain qui soit issu de cette union".

    La délibération indique aussi que dans le cas où le maire et ses adjoints seraient contraints de célébrer des unions entre personnes de même sexe, ils démissionneraient immédiatement. Considérant que cette délibération a un caractère "irrégulier", le préfet de l’Indre, Jérôme Gutton, a demandé au conseil municipal de retirer la délibération sans délai. "La mairie n’ayant à ce jour rien mis en oeuvre dans ce sens, le préfet a décidé de saisir la justice qui aura uniquement à statuer sur le caractère légal ou pas de cette délibération", a expliqué une source judiciaire, confirmant les déclarations du Service communication de la préfecture de l’Indre.

    L’affaire a été révélée début novembre par une habitante de la commune qui s’insurgeait contre la décision du conseil municipal, dont le compte-rendu avait été distribué dans les boîtes aux lettres.

    La date de l’audience, qui devra juger le fond de l’affaire, n’est pas encore connue.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ridicule-un-prefet-republicain-ca

     
  • Le problème de la loi Taubira ne réside pas uniquement dans la filiation

     

    Suite à un tweet de Frigide Barjot promouvant l'union civile pour les personnes homosexuelles, Philippe Arino écrit :

     

    "Elle n’a toujours pas compris que la véritable homophobie, C’EST la pratique homosexuelle ; C’EST le couple homo, puisque tous deux rejettent la différence des sexes qui est LA condition de l’existence des personnes homosexuelles, LA condition du respect de tout être humain, et LA condition pour être comblé en amour (je n’ai pas dit « pour être satisfait », car je ne doute pas que certains couples homos puissent trouver une forme de satisfaction à être ensemble).

    En promouvant (ou en ne s’opposant pas, comme le fait le très courageux et « pondéré » Koz Toujours*) l’union civile, Frigide Barjot réduit sa contestation à la loi Taubira uniquement à une affaire de FILIATION, et non à ce qui devrait aussi être déjà une affaire de RESPECT DES PERSONNES, de CONJUGALITÉ, de DIFFÉRENCE DES SEXES et de BONHEUR PLEIN. D’où la totale contradiction de sa démarche : d’un côté, elle s’oppose au « mariage pour tous » (donc à la pratique homosexuelle érigée en modèle social d’amour et de filiation), et de l’autre, elle défend par entêtement orgueilleux l’« union civile » (donc la pratique homosexuelle en tant que modèle social sans ouverture à la filiation).

    Koz Toujours ne fait pas tellement mieux ; la seule différence avec Madame Tellenne, c’est que lui ne propose pas l’union civile mais refuse de s’y opposer et de l’abroger. En gros, pour eux, la loi Taubira ne fait de mal qu’aux enfants et aux familles dites « naturelles ». Pas aux personnes homosexuelles ni aux couples sans enfant. Tout va bien ! Merci de votre panache et de votre intérêt pour nous, personnes homosexuelles, et pour les couples non-mariés, stériles ou veufs ! Finalement, ils n’ont pas compris le « mariage pour tous », ni l’homophobie de cette loi, et ont une connaissance très superficielle de tous les enjeux de la pratique homosexuelle, pour penser que le problème majeur posé par la loi Taubira est celui de ses conséquences sur la filiation. Peuvent-ils simplement entendre et réaliser que le « mariage pour tous » serait déjà désastreux s’il n’ouvrait pas à l’adoption ni à la PMA-GPA ? Et que le PaCS, dans sa promotion de la pratique homosexuelle, était, avant l’heure, une injure faite aux personnes homosexuelles ? Leur arrive-t-il seulement de penser à l’insatisfaction, à la souffrance et à la violence dont pâtissent déjà toutes (je dis bien « toutes ») les unions homosexuelles, et de comprendre l’auto-destruction à laquelle conduisent les actes homos ? Sont-ils à ce point lâches et indifférents à ce que les personnes homosexuelles vivent ?

    Il est essentiel, pour vraiment enrayer l’homophobie, de prendre la mesure de la violence du coming out (réduire une personne à ses tendances sexuelles, c’est la considérer comme un animal), du couple homo (qui est une négation de la différence des sexes et une négation – enrubannée de rose – de l’existence et du bonheur complet des deux personnes qui le composent), des lois qui soi-disant protègent et reconnaissent les personnes homosexuelles (Union civile, « mariage », etc.)."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Chiffon rouge : ce qui explique que Christiane Taubira hérisse autant le poil des gens de droite

    Mariage pour tous, réforme pénale, lois mémorielles... La carrière politique de la garde des Sceaux a été marquée par des débats qui ont crispé une partie des Français. Sa vision de la famille, de la justice et de ce qui relève ou non du racisme est loin de plaire à tout le monde.
    Alexandre Giuglaris : Christiane Taubira aura marqué l’année 2013. Elle aura porté la loi instituant le mariage pour tous et aura subi des attaques tout à fait inacceptables. Si ces injures doivent être condamnées très fermement, elles ne doivent pas empêcher de critiquer une action en matière de politique pénale et une pratique du pouvoir qui créent chaque jour plus de mécontentement dans l’opinion publique.
    Ce mécontentement citoyen s’explique tout d’abord par les symboles que la Garde des Sceaux a mis en avant. Dès sa nomination, la ministre de la Justice a souhaité aller assister à un match de sport entre détenus plutôt que de s’intéresser aux victimes de ces détenus… Toutes ses premières déclarations n’ont eu pour objectif que de critiquer les lois de la précédente majorité et d’annoncer leur démantèlement malgré le soutien de l’opinion publique à celles-ci. Je pense, par exemple, aux peines plancher contre les récidivistes.

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  • 3 évêques déjà annoncés à la Marche pour la vie

    Mgr Aillet , Mgr Cattenoz et Mgr Benoît-Gonnin ont annoncés leur venue à la Marche pour la vie à Paris le 19 janvier.

     

    Le père Daniel-Ange a également annoncé sa participation :

     

    "J'aurais la joie de me rendre à la marche pour la vie. J'espère que les mots d'ordre porteront aussi sur les atrocités de l'euthanasie et du suicide assisté. D'une telle urgence ! Ardente et lumineuse nouvelle année".

    Michel Janva

  • Hollande démission : première manifestation le 19 janvier 2014 à Paris !

     

    Hollande-Demission-logo-300x300.jpgCommuniqué du Collectif Hollande Démission

    A l’appel du rassemblement des contribuables français, Hollande-Demission organise la PREMIERE MANIFESTATION DECLAREE La manifestation, programmée et déclarée depuis octobre, commence cette année historique, 2014, où les Français reprennent leur destin en main.

    La manifestation est organisée professionnellement, déjà plus de 20 000 affiches ont été collées, des milliers de drapeaux, écharpes, tout le matériel est prêt, les militants sont à fond, mais : il manquait encore l’information sur internet. L’événement est lancé!RENDEZ VOUS LE 19 JANVIER 14h30 A CHATELET

    Cette première manifestation, dans la désobéissance pacifique, est la continuation de Boycott-president.fr et s’inscrit vers la montée progressive vers la grande manifestation qui sera historique : « 14 juillet : Hollande-Demission » http://hollande-demission.info

    Rassemblons nous, Français de bon sens, pour dire non à la profusion d’impôts, qui tue notre économie, qui détruit notre pouvoir d’achat, notre liberté d’entreprendre, et, nos emplois!
    Rassemblons nous, pour exiger une démocratie réelle, où les Français ont leur mot à dire, rassemblons nous, de toutes opinions, de tous parti, pour que la France reprenne son destin en main, qu’elle redevienne responsable et dynamique.

    http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/archive/2014/01/05/titre-de-la-note-5263202.html

  • Les budgets primes des ministres du gouvernement Ayrault

    Lorsque le montant de la prime que devait recevoir Philippe Varin, PDG de Peugeot, a été rendu public, Harlem Désir a déclaré : « Quand l’entreprise va mal on va pas quand même donner une prime à son dirigeant. On ne donne pas une prime à la médiocrité ».

    Noble pensée. Mais … alors, Harlem Désir doit exiger sans tarder des dirigeants de l’entreprise France – qui va mal – qu’ils renoncent aux primes qu’ils se sont accordées, puisqu’ « on ne donne pas une prime à la médiocrité. »

     Car le médiocre gouvernement de la France qui va mal va se partager cette année la modique somme de 20,5 millions d’euros de primes, pour les seules équipes des ministres de plein exercice, en hausse de 3% par rapport à 2012, ainsi réparties (source Journal du Net) :

    • Marisol Touraine : 878 408 euros pour les 64 membres de son équipe. Dreuz a calculé, cela fait 13 725,13 euros par personne.

    • Jean-Marc Ayrault : 5,85 millions d’euros pour distribuer des primes à ses 456 collaborateurs : 12 829 euros par personne disent les experts financiers de Dreuz.

    • Sylvia Pinel, 11 956 euros par personne et par an en moyenne (466 268 euros pour 39 personnes).

    • Nicole Bricq, 454 052 euros à redistribuer à sa petite équipe de 38 personnes pour une prime de 11 949 euros par personne en moyenne.

    • Arnaud Montebourg, 679 058 euros pour les primes à ses 57 collaborateurs, soit 11 913,3 euros par personne.

    • Najat Vallaud-Belkacem, 552 001 euros pour récompenser son équipe de 47 collaborateurs (11 745 euros par personne)

    • Pierre Moscovici dispose d’une enveloppe de 730 304 euros, à redistribuer aux 67 personnes de son équipe. Cela représente, d’après les comptables de Dreuz, 10 900,06 euros par personne.

    541 770 euros pour que Valérie Fourneyron distribue des primes à ses 53 collaborateurs (11 913,3 euros en moyenne)

    • Cécile Duflot, 580 950 euros, à répartir entre les 57 collaborateurs qui l’entourent, soit 10 192,11 euros par personne.

    • Vincent Peillon, 616 000 euros destinés à financer les primes qu’il attribue à ses 61 collaborateurs (10 098,36 euros par personne).

    • Marylise Lebranchu : 543 636 euros. (9 884 euros par personne)

    • Geneviève Fioraso : 564 000 euros (9 724 euros par personne)

    • Victorin Lurel, 552 347 euros (8 767 euros par personne)

    • Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères : 1,1 million d’euros, destinés à financer les primes attribuées à ses équipes (150 collaborateurs), soit 7 274 euros par personne.

    • Aurélie Filippetti, 642 710 euros soit 7 063 euros par personne.

    • Michel Sapin, 500 291 euros représentant 6 671 euros par personne.

    • Manuel Valls, Budget primes : 1 547 452 euros pour un effectif Total de 252 personnes, soit 6 141 euros par personne.

    • Jean-Yves Le Drian, 967 238 euros à répartir entre les 158 personnes qui composent ses équipes.

    • Christiane Taubira: 983 000 euros pour lui permettre de récompenser les 169 personnes chargées d’assurer les fonctions support. Ramené au nombre de collaborateurs : 5 816,57 euros.

    • Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie : 900 720 euros soit 5 206 euros par personne.

    • Stéphane Le Foll : 370 457 euros, soit 4 939 euros par personne, les pauvres…

    Total, plus de 20 millions de primes à la médiocrité (dixit Harlem Désir) pour leurs sourires qui se foutent de vous en vous donnant des leçons de morale en exigeant que vous soyez solidaires. Payez braves gens, payez… et réjouissez-vous : ils encaissent et vous faites les sacrifices, comme au temps des cerfs et des seigneurs.

    http://francelibre.tumblr.com/post/72258594187/les-budgets-primes-des-ministres-du-gouvernement#.Usp1YvaXVXY

  • La plus stupéfiante entreprise criminelle

    Une autre initiative prise par George Bush passa sur le moment beaucoup plus inaperçue, mais, avec le recul du temps, elle est semblable à un fil d'Ariane qui permet de remonter jusqu'aux secrets les plus inavouables.

         Pendant de longues années, la CIA avait possédé plusieurs flottes d'avions, la plus connue étant Air America qui fut utilisé tout au long de la guerre du Vietnam.
         En 1976, Bush vendit plusieurs appareils à un homme d'affaires de Houston, Tim Bath. Toutes les informations concordent, y compris le témoignage de Bath, pour affirmer qu'il avait été recruté par Bush lui-même pour travailler au sein de la CIA. Cet aveu a notamment été rapporté par son ancien associé, Charles W. White, qui précise d'autre part qu'en 1982 Bath et lui s'étaient trouvés au Ramada Club de Houston au moment où le vice-président Bush y séjournait. Selon White, il s'était approché de Bath en lui lançant "Hello Jim".
         L'homme, alors âgé de quarante ans, était aussi un ami de George W. Bush qu'il avait rencontré alors que ce dernier effectuait son service militaire dans l'aviation de la garde nationale du Texas, pour échapper au Vietnam...George W. Bush y traînait son ennui, "le plus souvent au bar, se rappelle un de ses collègues, vêtu d'un blouson d'aviateur et discutant avec les serveuses".
    Skyways Aircraft Leasing, la compagnie de charters domiciliée aux îles Caïmans et administrée par Bath, qui racheta les avions de la CIA, était contrôlée par des intérêts saoudiens. Le principal actionnaire était Khalid Bin Mahfouz, directeur exécutif et principal propriétaire de la National Commercial Bank, le plus important établissement bancaire d'Arabie Saoudite, étroitement lié à la famille royale. Il avait également pris le contrôle d'une des plus importantes banques de Houston, associé avec un autre financier saoudien, Ghaith Pharaon, le fils d'un médecin de l'ex-roi Fayçal. Dix ans plus tard, Khalid Bin Mahfouz allait acquérir une participation significative dans ce qui reste à ce jour la plus stupéfiante "entreprise criminelle" du 20ème siècle, selon les mots du procureur américain Robert Morgenthau : la BBCI (Banque de Crédit et de Commerce International). Son fondateur, le Pakistanais Agha Hasan Abedi, insistait sur la "mission morale" de sa banque, conçue comme le premier établissement financier d'envergure créé dans un pays en développement pour favoriser la croissance des pays du Sud.
         Opérant dans 73 pays, contrôlant 30 milliards de dollars de dépôts, elle allait en réalité accueillir l'argent de la drogue et du terrorisme, violer les lois, soutenir les pires dictateurs, faciliter les opérations clandestines de la CIA, et même, estime-t-on, d'Ousama Bin Laden. Le Panaméen Manuel Noriega y avait déposé une bonne partie de sa fortune, tout comme Saddam Hussein, les chefs du cartel de Medellin, le terroriste palestinien Abou Nidal, le roi de l'opium Khun Sa, le plus grand trafiquant d'héroïne du Triangle d'or, les services secrets saoudiens... De très proches collaborateurs de Bush, nous le verrons, entretenaient des liens avec cette banque. En 1988, Bin Mahfouz racheta 20% de la BCCI pour près d'un milliard de dollars, mais peu après l'établissement afficha 10 milliards de perte, ce qui précipita la chute du financier saoudien.
         Aujourd'hui, malade, Khalid Bin Mahfouz vit en résidence surveillée en Arabie Saoudite. En effet, le gouvernement saoudien a racheté sa participation au sein de la banque puis l'a forcé à démissionner. Plus grave encore, une information publiée par le quotidien USA Today, le 29 octobre 1999, puis par ABC News et obtenue à partir de sources provenant des services de renseignements américains, révélait que l'établissement de Khalid Bin Mahfouz avait été utilisé à de nombreuses reprises par plusieurs riches Saoudiens pour transférer des dizaines de millions de dollars sur des comptes liés à Ousama Bin Laden et Al Qaeda. Cinq hommes d'affaires du royaume avaient notamment transféré 3 millions de dollars à la Capitol Trust Bank de New York, d'où l'argent avait été acheminé jusqu'à deux organisations islamiques caritatives. Islamic Relief et Bless Relief, opérant comme façades pour Ousama Bin Laden. Un an après les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
         En 1998, une révélation de James Woosley, alors directeur de la CIA, fournit un éclairage supplémentaire : la sœur de Bin Mahfouz serait une des épouses d'Ousama Bin Laden.

    Eric Laurent, La guerre des Bush

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/la-plus-stupefiante-entreprise.html

  • Et maintenant, la justice sans juge !

    Entretien avec Philippe Bilger

    Christiane Taubira prévoit de réformer les procédures de divorce : les divorces par consentement mutuel ne passeront plus par un juge, mais seront confiés au greffier. Etes-vous favorable à cette réforme ?

    Non. C’est une fausse bonne idée. Tout cela s’inscrit dans le cadre des « enceintes de travail » (le nom, déjà…), qu’elle a mises en place : cette manière de faire est une façon de fuir le présent pour rêver à un futur qui est un pur songe. Cela n’a aucun sens : après la peine sans sanction, voici une justice sans juge, celle-ci étant confiée aux greffiers. Pourtant, le rôle du juge est essentiel. Il pacifie les conflits et équilibre le rapport de force, parfois subtil, entre les deux parties afin que « l’inférieur » ne se trouve pas lésé. Comme le dit Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de l’ordre des avocats de Paris, pour dénoncer cette proposition : « Dans une société sans juge, tous les coups sont permis. »

    Mais je pense que ce ne sera jamais mis en œuvre, cela fait partie de ces coups d’épée dans l’imaginaire pour consoler du présent, une zone grise entre l’action verbale et l’action politique qui fait de l’effet, mais c’est tout. Depuis quelques semaines, en dehors des indignations éthiques, il n’y a rien eu, sinon une circulaire visant à lutter contre les cambriolages en forte hausse – qui ne sert à rien –, et une attaque contre Le Figaro, qui s’est contenté, pourtant, d’évoquer l’étude de l’allégement des sanctions concernant le cannabis, proposé de fait dans le rapport Nadal. Je crois d’ailleurs que ce silence s’explique, quoi que veuille bien en dire Christiane Taubira, par le report de l’examen de sa réforme finale après les municipales, qui la blesse beaucoup.

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  • Et une, et deux, et trois manifs !

     Lu sur Nouvelles de France :

    "Trois manifs d’affilée, 3 sujets, 3 styles, 3 organisations.

    L’État tue nos enfants dans le sein de nos femmes : le 19 janvier 2014 à Paris, la première, la plus essentielle, c’est la Marche pour la Vie.

    L’État est incapable d’équilibrer son budget, étouffe nos emplois, nos entreprises et confisque nos richesses : le 26 janvier 2014 à Paris, la seconde, la plus jeune, la plus turbulente, la plus incertaine, c’est le Jour de Colère.

    L’État dénature notre seul espoir d’avenir : nos familles. La troisième, le 2 février 2014 à Paris, Madrid, et ailleurs en Europe, celle qui a rassemblé les Français, réveillé les consciences politiques, mobilisé les réseaux, la Manif pour Tous, celle de la famille.

    Chacun est libre de cocher l’une, l’autre ou les trois cases. L’État, nous le changerons, par la force de nos convictions, de nos consciences, de notre juste colère. « Que l’on prenne garde à la colère des légions » disait Marcus Flavinius, Centurion à la 2e Cohorte de la Légion Augusta à son cousin de Rome.

    [...] Nous avons l’occasion historique, inespérée, de commencer l’année le mieux possible. Puisqu’on vous dit qu’on ne va rien lâcher, on va même y aller crescendo et le dire de plus en plus fort, et de plus en plus nombreux, 3 dimanches de suite, dès le deuxième week-end, sans attendre. [...]"

    Michel Janvahttp://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La diffamation rituelle en pratique

    La diffamation rituelle en pratique. Comment, dans les sociétés démocratiques, on contrôle les valeurs, les opinions et les croyances (par Laird Wilcox)
    Nous proposons ci-dessous un texte (Laird Wilcox, « La diffamation rituelle en pratique. Comment, dans les sociétés démocratiques, on contrôle les valeurs, les opinions et les croyances », 1990, Laird Wilcox Editorial Research Service, Tabou, volume 8, Akribeia, Saint-Genis-Laval, 2005 ; correction par Jeune Nation, 2014) écrit en 1990 par un professeur américain, Laird Wilcox, détaillant les méthodes mises en œuvre en démocratie pour détruire les opposants politiques par la diffamation. Un texte d’actualité d’autant que dans d’autres travaux, Laird Wilcox désigne clairement le lobby juif et ses avatars comme les principaux utilisateurs de ces méthodes.
    Il existe plusieurs versions de ce texte, comme la version plus courte disponible en anglais sur le site de Laird Wilcox (la version anglaise du texte traduit ci-dessous se trouve sur cette page de discussion de groupe). Professeur à l’université du Kansas, Laird Wilcox est un spécialiste des mouvements politiques minoritaires et marginaux.
    La diffamation, c’est la destruction, ou la tentative de destruction, de la réputation, du prestige, de la notoriété ou du statut social d’une personne ou d’un groupe de personnes par un discours ou un argumentaire écrit biaisé ou malveillant. Pour les besoins de cette étude, nous nous consacrerons à la diffamation en tant que moyen de représailles exercé contre une victime en raison de ses attitudes, de ses opinions ou de ses croyances, réelles ou imaginaires, dans le dessein d’étouffer celles-ci, de neutraliser l’influence de leur au­teur et/ou d’en faire un exemple pour décourager d’autres manifestations d’indépendance, d’« indifférence à autrui » et d’irrespect pour les tabous. Ce qui la distingue, par es­sence et par son ampleur, de la critique ou du désaccord ordinaire, c’est qu’elle est agressive, orchestrée et habi­lement menée, souvent par une organisation ou par le représentant d’un groupe d’intérêts particuliers. Mais elle présente en outre plusieurs traits caractéristiques.
    Cette diffamation est « rituelle », non pas au sens où elle se référerait à une doctrine religieuse, une mystique ou un texte sacré particulier, mais parce qu’elle suit un scénario prévisible, stéréotypé, qui comporte un certain nombre de règles, comme dans un rituel.
    La diffamation rituelle obéit aux règles suivantes :
    1. La victime d’une diffamation rituelle doit avoir d’une manière ou d’une autre transgressé un tabou particulier, généralement en exprimant une attitude, une opinion ou une croyance défendue ou en s’y identifiant. Il n’est pas nécessaire que la victime ait « fait » quoi que ce soit ou entrepris une action concrète, il suffit qu’elle ait recouru à une forme ou une autre de communication ou d’expres­sion.
    2. Dans une diffamation rituelle, le système d’attaque consiste à noircir la victime sans jamais opposer aux atti­tudes, aux opinions ou aux croyances particulières ex­primées ou sous-jacentes autre chose que des déné­gations superficielles. Il s’agit avant tout de détruire une réputation.
    3. Une règle importante de la diffamation rituelle interdit d’engager un débat hon­nête sur la véracité ou le bon sens de l’opinion exprimée ; on se contente de jeter l’anathème. Débattre, c’est per­mettre à la question d’être examinée et discutée sur le fond, ce que le diffamateur rituel veut éviter à tout prix. Le principal objectif de la diffamation rituelle, c’est la censure ou la répression.
    4. La victime est très souvent une personne en vue ou qui dispose au moins d’une petite renommée. Cela peut être un enseignant, un écrivain, un homme d’affaires, un fonc­tionnaire de base ou simplement un citoyen qui a son franc-parler. Plus la victime est connue, plus elle est vul­nérable à la diffamation rituelle.
    5. D’autres personnes sont généralement invitées à parti­ciper à la diffamation, souvent d’ailleurs avec succès. Dans le cas d’un fonctionnaire, ses collègues sont encou­ragés à le dénoncer ; dans le cas d’un étudiant, d’autres étudiants se verront assigner cette tâche, et ainsi de suite.
    6. Pour qu’une diffamation rituelle soit efficace, la victime doit être déshumanisée au point d’être identifiée à l’attitude, l’opinion ou la croyance incriminée, elle-même présentée sous un jour extrême et trompeur. Une victime dénoncée comme « élément subversif » sera ainsi iden­tifiée aux pires images de la subversion comme l’espion­nage ou la trahison. Une victime dite « perverse » sera identifiée aux pires images de la perversion, y compris les sévices sur enfants. Une victime dite « raciste » ou « anti­sémite » sera identifiée aux pires images du racisme ou de l’antisémitisme, telles que lynchages ou chambres à gaz, et ainsi de suite.
    7. Pour réussir, une diffamation rituelle doit également s’accompagner de pressions et d’humiliations pour la vic­time et pour tout son entourage, y compris sa famille et ses amis qui parfois commencent à l’éviter. Si la victime a des enfants scolarisés, la publicité faite à la diffamation les expose aux railleries et aux moqueries. Si elle exerce un travail rémunéré, elle risque d’être mise à la porte. Si elle appartient à des clubs ou à des associations, le cas échéant on incitera les autres membres à l’en exclure.
    8. Toute personne qui prend la défense d’une victime risque d’être confondue avec elle et diffamée de la même manière. Quand bien même sa réputation serait sans tâche, son jugement et son engagement en faveur de la victime peuvent poser problème. La victime d’une diffa­mation rituelle se retrouve souvent seule et abandonnée.
    9. Toutes les explications que la victime pourrait fournir, y compris celle de s’être fait mal comprendre, sont jugées nulles et non avenues. Si elle invoque la vérité comme moyen de défense, on y verra un refus de repentance, ce qui ne fera qu’aggraver les choses. La diffamation rituelle n’implique pas nécessairement une attitude erronée ou incorrecte de la victime, mais seulement un « manque de sensibilité » responsable de son inobservance de certains tabous de la société.
    10. Beaucoup de victimes succombent rapidement et passent par une période de « confession », d’excuses et d’actes de contrition. Elles dénoncent même parfois leurs amis qui partagent les valeurs, opinions et croyances défendues, quand elles ne prétendent pas avoir été « trompées », à l’instar de bon nombre d’éléments dits « subversifs » pendant l’ère McCarthy. Si les accusations mettent en cause leur « moralité », il arrive qu’elles invo­quent à leur décharge le stress ou la maladie mentale.
    11. La diffamation rituelle est d’autant plus acharnée qu’elle n’est pas inspirée seulement par la vengeance, quoique ce facteur soit important: elle doit aussi avoir un caractère d’exemplarité pour que d’autres mesurent la férocité des attaques auxquelles ils s’exposent s’ils ont le malheur de s’écarter du droit chemin. La diffamation ri­tuelle est un important moyen de contrôle social.
    12. Un des aspects intéressants de la diffamation rituelle, c’est son universalité. Elle n’est pas spécifique à une va­leur, une opinion ou une croyance spécifique, ni à un groupe ou une sous-culture particulière. Elle peut être uti­lisée par, pour et contre n’importe quelle minorité poli­tique, ethnique ou religieuse.
    13. La diffamation rituelle prend souvent des formes pa­radoxales comme dans le cas des organisations censées lutter contre la diffamation qu’on a parfois vu inscrire le mot « anti-diffamation » dans leur intitulé1. Psychologique­ment, on est là en présence d’un mécanisme de projec­tion par lequel l’organisation tente de camoufler ses ten­dances naturelles en créant un mythe officiel, une sorte de fiction consensuelle masquant ses véritables activités pourtant transparentes à la simple lecture de leurs publi­cations.
    14. La force de la diffamation rituelle réside toute entière dans sa capacité d’intimidation qui rappelle certains as­pects des vieilles croyances superstitieuses dans les « malédictions » et les « sortilèges ». Elle joue aussi sur la crainte subconsciente qu’ont la plupart des gens d’être rejetés par leur « tribu » et coupés des systèmes d’en­traide sociaux et psychologiques. Seule une personne vraiment courageuse et indépendante pourra soutenir toute la virulence de la diffamation rituelle et sortira même parfois relativement indemne d’une telle expérience.
    15. La diffamation rituelle pêche par sa tendance à l’exagération et une malveillance relativement transparente. Elle échoue parfois en raison d’un plan mal adapté et d’une incapacité à évaluer correctement la vulnérabilité de la victime. Souvent les diffamateurs rituels dévelop­pent eux-mêmes des mécanismes de projection com­plexes accompagnés d’un délire de persécution. Bien que leur manœuvre puisse paraître offensive, elle est par na­ture une réaction de défense. Comme l’écrit Eric Hoffer2 : « Vous pouvez identifier la principale crainte de votre ennemi en observant les moyens qu’il utilise pour vous effrayer » (The True Believer, 1951).
    16. Paradoxalement, une diffamation rituelle imprègne souvent ses victimes des valeurs, des opinions et des croyances mêmes qu’elle condamne, comme une pro­phétie qui assurerait son propre accomplissement. Elle favorise la paranoïa et la haine, et c’est généralement aussi un facteur de division et d’aliénation. Rien de tel pour durcir des positions et polariser une situation. Une personne accusée de défendre une croyance particulière peut être conduite à l’adopter. En politique, par exemple, la diffamation rituelle excelle à produire des rebelles et des dissidents. Les dictatures et les régimes totalitaires ont recouru à ses différentes variantes tout au long de l’histoire. Dans les sociétés démocratiques, elle est deve­nue l’outil de prédilection de certains groupes de pression acharnés à diffamer et neutraliser leurs détracteurs et leurs adversaires.
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    1 [NDJN] Allusion transparente à l’Anti-Defamation League (ADL), l’une des plus puissantes organisations juives du monde, basée aux Etats-Unis et chargée de traquer tout ceux qui refusent les lois imposées par Israël.
    2 [NDJN] Eric Hoffer (1902-1983) était un sociologue et philosophe américain dont le livre The True Believer: Thoughts on the Nature of Mass Movements (Le vrai croyant. Réflexions sur la nature des mouvements de masse) est un classique de la psycho-sociologie. Le livre, où sont étudiés les grands mouvements de masse, politiques, religieux, etc., n’a jamais été traduit en français.

    http://jeune-nation.com/2014/01/la-diff ... rd-wilcox/