anti-national - Page 863
-
Intervention de Bruno Gollnisch à propos du rapport Lunacek.
-
Manif pour tous, renvoi de la loi (anti)famille : la gauche semble vaciller
PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) - Une première victoire de la Manif pour tous de ce dimanche : la gauche ne présentera pas cette année son projet de loi sur la famille
C’est ce qui est ressorti hier des différentes déclarations, parfois contradictoires et comme souvent cafouilleuses, de nos ministres socialistes.
Tout à commencé hier matin sur RTL. Manuel Valls a précisé que le gouvernement ne donnera pas son accord à des amendements parlementaires ouvrant l’accès à la PMA lors de l’examen du projet de loi sur la famille. Puis Matignon a annoncé que le gouvernement ne présenterait finalement pas son projet de loi sur la famille en 2014.
Manuel Valls avait qualifié dimanche les manifestants de la Manif pour tous comme appartenant à « une droite conservatrice et réactionnaire ». Autrement dit, dans le jargon socialo trans genre : des gens infréquentables.
La droite reste divisée sur la PMA et la GPA
Au Front national, Marion Maréchal‑Le Pen, députée du Vaucluse, a défilé, mais son parti n’a pas appelé les manifestants à rejoindre le cortège. Quelques élus UMP ont également défilé comme Henri Guaino et Hervé Mariton.
La droite libérale tente de récupérer le mécontentement des Français de la Manif pour tous notamment avec les interventions de Jean‑François Copé qui à déclaré « La prochaine grande manifestation sera l’élection municipale, l’occasion pour les Français de dire stop à François Hollande ».
Les Français n’ont pas oublié que l’UMP lorsqu’il était au pouvoir avait déjà prévu la mise en place de la théorie du genre.
L’Humanité, le journal le plus sponsorisé par nos impôts titre « La bourgeoisie lyonnaise en rose et bleu pour la Manif pour tous ».
Ce journal reprend de manière exemplaire les propos méprisants et mensongers tenus par plusieurs ministres à propos des Français qui ont manifesté dimanche dernier. Ils accusent les manifestants « D’alimenter les fantasmes sur l’enseignement de la théorie du genre ou la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui ». On pourrait presque croire devant autant de mauvaise fois que la théorie du genre n’a jamais existé…
http://fr.novopress.info/155270/manif-renvoi-loi-antifamille-gauche-semble-vaciller/#more-155270
-
Dans le jusqu’auboutisme de Manuel Valls, la preuve de son échec…
Entretien avec Philippe Bilger
Les préfets, dans une note confidentielle révélée par Le Canard enchaîné, ont exposé le ras-le-bol de la police qui estime que l’institution judiciaire sabote son travail. Comprenez-vous cette exaspération ?
Je la comprends, même si cette hostilité et cette réclamation ne sont pas nouvelles. Pour n’importe quel citoyen, l’état du pays est morose et le pessimisme que dénoncent les policiers ne fait que refléter un sentiment général de délitement et d’exaspération civique. Bien sûr, on peut s’en prendre à certaines pratiques judiciaires, mais je ne crois pas que les policiers aient raison de focaliser sur les magistrats. Tout simplement car les magistrats eux-mêmes sont insérés dans un tissu de délitement judiciaire et pénal considérable. C’est le grand problème depuis 20 mois : on a, d’une part, une absence de politique pénale véritable (et celle de Christiane Taubira est inexistante) et, d’autre part, des propositions parlementaires extrêmement dangereuses car elles ne visent qu’à favoriser l’État de droit au service des transgresseurs quand on aurait pu espérer que l’État de droit soit aussi perçu comme une arme au service de la majorité honorable.
L’Europe est animée par la même mansuétude humaniste dangereuse et, au fond, la France est sur cette même ligne cohérente et infiniment néfaste. En ce qui concerne le ministre de l’Intérieur, les policiers n’ont pas tort de contester son action puisque, en dépit de sa volonté d’étouffer administrativement Dieudonné – ce qui n’était ni urgent ni capital –, son bilan est très mauvais pour 2013
-
Communiqué : Le Grand Journal de Canal + : l’amalgame et le mensonge comme modes d’information.
A-t-on voulu nous faire payer la décision de ne pas laisser entrer l’équipe du Grand Journal de Canal + à notre réunion publique du 18 janvier ? C’est mesquin, mais possible. Comment Karim Rissouli peut-il affirmer « avoir été là » puisque les journalistes n’ont pu entrer ? L’extrait du discours d’Elie Hatem que le « journaliste » a présenté, ce 3 février 2014, aux téléspectateurs, a donc tout simplement été emprunté aux réseaux sociaux.
Non content de traiter notre ami, candidat du Rassemblement Bleu Marine dans le IVe arrondissement de Paris, de « royaliste sulfureux », sans étayer le moins du monde ce propos injurieux, Karim Rissouli nous livre un « scoop », en vue de piéger Florian Philippot, vice-président du Front National, présent sur le plateau, en présentant Elie Hatem comme appartenant à l’Action française, « un mouvement d’extrême droite, royaliste certes, mais aussi pétainiste, antisémite, qui se revendique encore aujourd’hui de l’idéologie de Charles Maurras ».
Un amalgame aussi grossier déshonore ceux qui le pratiquent et laisse perplexe sur leur professionnalisme.
Tout d’abord, en qualifiant l’Action française d’extrême droite, M. Karim Rissouli tente sans originalité de la discréditer en recourant à une qualification républicaine que l’AF a toujours récusée. Méthode classique de diabolisation.
Ensuite, en réduisant la doctrine maurrassienne à un aspect jadis incontestable mais présenté de manière tronquée (comme l’est la citation de Maurras présentée aux téléspectateurs), le Grand Journal ment sur une école de pensée qu’aucun historien des idées, même hostile, n’a jamais réduit à un antisémitisme historiquement daté et qui fut loin d’être partagé par l’ensemble des cadres de l’Action française (ainsi Jacques Bainville, qui déclarait « devoir tout à Maurras fors la vie », ne fut jamais antisémite).
Surtout, en déclarant que l’Action française est « antisémite », le Grand Journal diffame ouvertement notre mouvement. Le journaliste serait du reste bien en peine de trouver une seule trace d’antisémitisme dans les publications actuelles : Journaux, brochures, livres. Ce mouvement a, depuis longtemps en effet, appliqué à la tradition maurrassienne elle-même, sous l’influence notamment de Pierre Boutang, cette démarche critique que Maurras revendiquait pour toute tradition.
Enfin, après avoir rappelé la présence de militants d’Action française au Jour de Colère le 26 janvier, le journaliste pratique l’insinuation calomnieuse en affirmant qu’il est « impossible de dire si ce sont ces militants-là qui ont proféré les slogans qu’on a entendus, comme “Juif, casse-toi, la France n’est pas à toi” ou “Juifs, hors de France”. Ils étaient bien là ». (On sait que quelques groupes en fin de cortège se sont distingués par des cris antisémites alors que l’AF était bien plus loin). Il n’hésite pas alors à conclure son propos par un mensonge explicite : « Et d’ailleurs selon leur propre communiqué de presse, quinze d’entre eux ont été interpellés pour des violences sur des policiers. » Que M. Rissouli nous montre le communiqué de presse où nous affirmons que certains de nos militants auraient été arrêtés, le 26 janvier dernier, « pour violences sur policiers » et qu’il nous explique alors pourquoi aucun n’est passé devant les tribunaux. Les juges seraient-ils d’Action française, eux aussi ?
Toutes ces affirmations délibérément malveillantes ou mensongères déshonorent à la fois le « journaliste » qui les a proférées et la rédaction d’un Grand Journal dont le parti-pris a viré, hier au soir, à la diffamation.
Nous tenons à remercier M. Florian Philippot d’avoir lui-même employé ce mot pour désavouer la démarche du « journaliste » . Chacun sait que M. Philippot est issu d’une autre tradition que la nôtre et que nous avons à plusieurs reprises critiqué publiquement certaines de ses prises de position : son attitude sur le plateau n’en illustre que mieux son honnêteté intellectuelle et son indépendance d’esprit.
L’Action française se réserve le droit d’engager toutes poursuites judiciaires qu’elle jugera fondées contre M. Karim Rissouli et la rédaction du Grand Journal.
Le Secrétariat général de l’Action française
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Le-Grand-Journal-de
-
Manif pour tous : le mauvais tour de Valls
Pour avoir perdu toute mesure, M. Valls a dû manger sa casquette et a achevé de sombrer dans le ridicule.
Il avait cru voir un bon coup à faire. C’était tentant. Il l’a tenté. Il l’a raté. Une semaine après que l’hétéroclite et inquiétant Jour de colère lui avait permis de ressusciter et d’exorciser le spectre du fascisme qui ne passera pas, Manuel Valls avait évoqué la menace d’un autre Dies Irae. Les incidents publiquement annoncés (et secrètement souhaités) par M. le ministre de l’Intérieur (et des Cultes) n’ont pas eu lieu. Le 2 février 2014 ne laissera pas dans l’histoire la même trace sanglante que le 6 février 1934.
Si redoutable que soit la mobilisation des beaux quartiers, de la province profonde, de la France éternelle, si inquiétants que puissent être les messieurs en loden, les mamies plus familières de la messe que des barricades, les pères et les mères tranquilles, les mamans poussant leur poussette, les familles traditionnelles (un homme, une femme et leurs enfants), les drapeaux tricolores et les ribambelles de petites silhouettes bleues et roses, il était impossible, même à un reporter de France Inter, du Monde ou de Libération, de prétendre que cette foule pacifique qui défilait sous le ciel ensoleillé de l’Île-de-France mettait notre « fragile » République en danger.
-
Ulrike Lunacek : "le but est de mettre la pression avant les élections"
Le rapport Lunacek (qui sera soumis au vote demain au Parlement européen) est un pur produit du lobbying homosexualiste :
- Ulrike Lunacek, l'auteur du rapport cherchant à imposer la feuille de route LGBT aux Etats européens le dit elle-même à la télévision belge : sur ce sujet, "le but est de mettre la pression avant les élections" à tous les élus européens - qui vont avoir peur de passer pour homophobes s'ils rejettent le texte.
- Ulrike Lunacek est vice-présidente de l'Intergroupe du Parlement européen sur les droits LBGT (ça ne s'invente pas). Et son rapport reprend presque mot pour mot une étude publiée par le Parlement européen en 2012, rédigée avec ILGA Europe, le bureau LGBT à Bruxelles.
Comment nos députés européens peuvent-ils faire barrage au rapport Lunacek ?
- Possibilité n°1 : Le groupe EFD, dont Philippe de Villiers est le vice-président, a proposé une alternative, l'amendement 1. S'il est adopté, il fait tomber le rapport Lunacek. C'est la solution la plus radicale et le vote est nominatif.
- Possibilité n°2 : si l'amendement 1 est rejeté, le Parlement examinera alors l'amendement 2, c'est-à-dire le rapport Lunacek lui-même. Il sera soumis au vote en bloc (pas de possibilité de le modifier ou de n'en voter qu'une partie) et là encore, le vote sera nominatif. Si les députés le rejettent, ils pourront revoir le texte article par article et ainsi le modifier.
Eurodéputés, prouvez aux 200 000 citoyens qui vous ont appelés à rejeter ce rapport, que vous n'êtes pas sous la coupe du lobby LGBT. Nous examinerons attentivement votre vote !
-
Si l'UMP ne veut pas être contraint à légaliser la PMA, il devra abroger la loi Taubira
Comme l'écrit Yves Daoudal, si la PMA pour les personnes homosexuelles n'est pas légalisée dans la loi famille, elle le sera par recours juridique :
"Dès que des homosexuelles « mariées » se plaindront auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, elles obtiendront gain de cause. Car c’est la jurisprudence constante de la Cour, qui se base sur la législation des Etats et le principe d’égalité. A partir du moment où, dans un Etat, la procréation médicalement assistée est légale pour les couples mariés, la refuser à certains couples mariés est une évidente discrimination.
Non seulement la France se fera condamner, mais le fait d’avoir empêcher des amendements en ce sens sera une circonstance aggravante. Quoi qu’il en soit le gouvernement et le Parlement seront obligés de légaliser la PMA.
L’ironie de l’histoire est que, compte tenu des délais (si le gouvernement reste sur la ligne qu’il affiche), et de l’impopularité du gouvernement Hollande, ce sera sans doute un gouvernement UMP qui devra légaliser la PMA pour les homosexuelles…"
Autrement dit : si l'UMP ne veut pas être contraint à légaliser la PMA pour les personnes homosexuelles, il devra abroger la loi Taubira. CQFD.
-
Théorie du genre: quand Laure Slimani, présidente du MJS, assume ce que ses collègues n’assument pas !
-
Farida Belghoul interdite de Manif Pour Tous – L’autre bilan de la LMPT
Certains fidèles lecteurs se sont demandés pourquoi nous n’avions pas organisé un direct permettant de suivre la « Manif pour Tous » à Paris et à Lyon ce dimanche. La raison est simple, nous voulions disposer du recul nécessaire pour traiter ce sujet délicat. « Délicat » ? Oui, parce qu’au-delà de l’euphorie qui règne chez certains dès que la foule est dans la rue, il faut analyser les faits et se poser quelques questions.
Farida Belghoul indésirable selon Ludovine de La Rochère
Initialement, les responsables de la Manif Pour Tous de Lyon avaient proposé à Farida Belghoul de prendre la parole ce dimanche. Mais la direction nationale de la LMPT a intimé l’ordre à son antenne lyonnaise de ne pas faire monter Farida Belghoul à la tribune. Déjà, la semaine dernière, invitée à la télévision, Ludovine de La Rochère avait désapprouvé l’initiative de Farida Belghoul et des Journées de retrait de l’école (JRE).
Farida Belghoul a pourtant montré un joli courage pour mobiliser les parents contre la théorie du genre. Elle ne s’est pas limitée aux slogans, elle est parvenue à transposer la volonté en acte en entraînant quantité de parents derrière elle, au point d’obtenir jusqu’à 40% d’absentéisme dans certaines écoles selon les chiffres officiels.
-
Les années 30 Monsieur Valls? Peut-être bien
500 000 manifestants à Paris et 40 000 à Lyon (respectivement 80 000 et 20 000 selon les annonces opérées par les services de Manuel Valls): les défilés contre la «familiophobie» du gouvernement, et notamment la théorie du genre, l’ABCD de l’égalité, ont été un succès. Une mobilisation à laquelle se sont jointes de très nombreuses familles sympathisantes du FN (également des personnalités comme Marion Maréchal-Le Pen à Paris et le candidat frontiste FN/RBM à Lyon Christophe Boudot), s’inscrivant dans la droite ligne des précédentes contre la politique d’une majorité sous l’influence des extrémistes du lobby LGBT. Autant dire que nous n’avons pas été surpris par le sondage de l’institut BVA paru hier dans Le Parisien. Celui-ci indique que le très sectaire, dogmatique et virulent Vincent Peillon, est considéré comme un «mauvais ministre de l’Education» par 62% des personnes interrogées. Si comme le notait Gustave Le Bon, « l’éducation est l’art de faire passer le conscient dans l’inconscient», chacun conviendra que les menées éducatives de ce gouvernement sont une illustration de plus de la guerre culturelle, d’intoxication menée contre le peuple Français et ses valeurs. Ce sujet est tout sauf anodin ou secondaire.
Ce raidissement des Français, nous y reviendrons, frappe de désarroi les partis du Système et la présence dans ces manifestions d’élus UMP courant derrière leurs électeurs ne doit pas nous faire oublier que les évolutions (involutions) que l’on constate sur les questions familiales et éducatives ont été préparées et mises en place par des ministres UMP; chacun se souvient notamment du calamiteux Luc Chatel.
Marine Le Pen le relevait plus largement lors de son passage à Bordeaux cette fin de semaine, sur les terres de notre ami Jacques Colombier, «l’UMP va de posture en posture. Il est dans la contradiction permanente avec lui-même» et «passe sa vie à monter au créneau sur des sujets qu’il a pourtant soutenus et votés.»
Alors bien sûr, les figures du PS ont tenté la contre–attaque en nous serinant un air bien connu selon lequel les opposants aux menées de la gauche sont forcément des abrutis, des fascistes, des ignorants ou des menteurs.
Le ministre et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a reproché aux partisans de la Manif pour tous leurs « revendications imaginaires»! Le ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti, a estimé que «les manifestants sont l’expression d’une partie de cette France traditionaliste qui a voulu mobiliser sur la désinformation, les peurs, les rumeurs». Même son de cloche du patron du PS, Harlem Désir, qui a dénoncé « les manipulations et les mensonges sur lesquels une frange réactionnaire essaie de cimenter une opposition à la politique du gouvernement, avec le soutien irresponsable » d’élus UMP.
Dans Les Echos, l’ éditorialiste Cécile Cornudet cite encore un «ministre de Bercy» qui juge «très inquiétant (que )la société se radicalise», tandis que l’ex garde des Sceaux PS Robert Badinter, fulmine devant l’incapacité qui a été celle de la gauche à se rassembler pour une « grande manifestation de protestation » après le Jour de colère de la semaine dernière. Notons au passage que le CRIF de Marseille, antenne présidée par Michèle Teboul, a bien tenté ce dimanche, avec le soutien de l’UMP et du PS, un rassemblement contre Dieudonné mais celui-ci a été un bide complet attirant péniblement quelques centaines de personnes.
Dans le JDD, Manuel Valls analyse cette fronde des familles contre la politique gouvernementale comme « la constitution d’un Tea Party à la française». Une référence au mouvement, réactionnaire et droitier, qui a débordé l’aile droite du Parti républicain aux Etats-Unis, dont l’ampleur a surpris nombre de pontes de cette formation politique.
Non ce n’est pas vrai a répliqué Frigide Barjot , au motif que les manifestants de ce dimanche étaient… des « honnêtes gens» ! (sic). C’est « la majorité (qui) attise les divisions pour essayer de faire émerger à droite une espèce de Tea Party », a avancé le député sarkozyste Henri Guaino. Bref , «sans boussole, PS et UMP sortent les armes, s’accusent réciproquement du malaise ambiant ». « C’est toi qui y es ! », ironise encore Cécile Cornudet.
Mais évoquer le Tea party n’est pas assez anxiogène et frappant pour les Français, aussi M. Valls, dans son entretien au JDD, va plus loin. «S’engouffrant dans la crise de projet et de leadership de la droite, et face au recentrage du Front National, analyse-t-il, une droite conservatrice et réactionnaire s’est libérées. Avec l’opposition au mariage pour tous, elle a décuplé ses forces. Elle occupe la rue car elle considère que la gauche au pouvoir n’est pas légitime Face à ce phénomène, la droite républicaine a donc une responsabilité : se démarquer clairement des mouvements qui n’acceptent pas la démocratie et les choix du Parlement. »
Et le ministre d’évoquer des « forces obscures » à l’oeuvre, « une fronde des anti : anti-élites, anti-Etat, anti-impôts, anti-Parlement, anti-journalistes… Mais aussi et surtout des antisémites, des racistes, des homophobes… Tout simplement des anti-républicains», jugeant le climat comparable avec celui des « années 1930 ».
Alors Bruno Gollnisch tient à rassurer M Valls : les manifestants ne sont pas des factieux haineux voulant pendre les membres du gouvernement aux réverbères. Si la référence aux années 30 est légitime ce serait plutôt pour noter que ce gouvernement sous prozac et piloté par un obsolète et désastreux logiciel progressiste et euromondialiste, s’acharne surtout à désarmer notre pays face aux ravages de la mondialisation. Comme le gouvernement Blum aveuglé par son sectarisme, son pacifisme bêlant et criminel, fut très largement responsable de la chute de la troisième république et de la débâcle de 40.
Ce gouvernement est à l’image d’une société française en pleine décadence et que les figures de la gauche ont tant contribué à façonner, celle que décrivait Philippe Murray. Soit « le tableau d’une humanité qui s’écroule sans fin, mais qui chante sa perte avec une énergie que nulle autre société avant elle, n’avait mise à chanter ses victoires. »
Mais la réaction au déclin se fait plus forte au fur et à mesure que nous approchons de l’abîme, et c’est cette course contre la montre qu’il nous faut gagner. « Avec nous avant qu’il soit trop tard » reste bien une des slogans les plus pertinents du Front National. Bruno Gollnisch l’a souvent dit, la décadence morale est le plus grand danger qui menace l’existence même de notre pays, car c’est d’elle dont procède tout le reste.
Le Lyonnais Alexis Carrel le disait autrement, «nous savons aujourd’hui que la vertu à un caractère obligatoire, car elle n’est pas autre chose que la soumission aux lois fondamentales de la vie. Et à ces lois l’homme ne peut se soustraire qu’en s’exposant lui-même, son pays et sa lignée, à la dégénérescence et à la mort» («Réflexions sur la conduite de la vie »).
http://gollnisch.com/2014/02/03/les-annees-30-m-valls-peut-etre-bien/