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avortement et euthanasie - Page 124

  • Délit d'entrave : l'enfumage de Najat Vallaud-Belkacem

    Selon Najat Vallaud-Belkacem, l'extension du délit d'entrave à l'avortement ne s'appliquera ni aux manifestations pro-vie ni aux sites internet proposant des alternatives. C'est ce qu'elle a déclaré hier au Figaro. Mais comment la croire ?

    «Pas question d'entraver la liberté d'expression de qui que ce soit !».

    L'extension du délit d'entrave à l'avortement, «ne concerne pas les actions pouvant être menées sur Internet».

    «Chacun est libre d'exprimer ce qu'il pense, mais inutile de l'imposer aux autres !».

    Seront désormais inclus dans le champ de ce délit les mêmes «actes d'intimidation», mais cette fois à l'encontre de femmes venues simplement

    «s'informer sur une IVG dans un hôpital, un centre d'orthogénie, une institution comme le Planning familial ou un centre d'information sur les droits des femmes et des familles».

    Et tant pis pour les médecins qui voudraient aider les femmes à garder leur enfant... Toutefois, elle précise que les «femmes qui se sentiraient lésées par des réponses de ces sites prosélytes [...] peuvent déjà porter plainte pour abus de faiblesse ou harcèlement moral». Sic.

    Tugdual Derville n'est pas convaincu par ce «double discours» :

    «Le gouvernement laisse entendre qu'il s'agit de ne sanctionner que des cas très précis qui pourraient choquer l'opinion, mais en même temps, il existe une tentative de marginaliser et de dénigrer notre travail. Nous sommes pourtant les seuls à publier les aides publiques auxquelles les femmes enceintes ont droit ; le gouvernement a renoncé à les produire

    «Si le gouvernement faisait bien son boulot, on arrêterait le nôtre ! Alors que ce projet de loi traite de l'égalité entre les femmes et les hommes, où est la vraie égalité ? Les femmes ont plus que jamais besoin d'être accompagnées, et non pas que la collectivité se dédouane en niant la difficulté d'un acte que les hommes, eux, n'ont pas à subir. La véritable égalité devrait intégrer une politique de prévention des pressions masculines qui s'exercent sur les femmes pour l'IVG, comme il est développé une politique volontariste à l'égard des violences faites aux femmes.»

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/01/d%C3%A9lit-dentrave-lenfumage-de-najat-vallaud-belkacem.html

  • La dictature de Najat Vallaud-Belkacem

     

    Excité, le ministre de l'Egalité et de la promotion du meurtre de l'enfant à naître, a prononcé un discours sidérant ce soir dans l'enceinte de l'Assemblée nationale :

     

    N"[...] Je commencerai donc par évoquer la loi de 1975. Je le dis avec fermeté : ce texte inscrivant la liberté des femmes à disposer de leur corps n’est ni à débattre ni à négocier.

    Nous n’accepterons aucun recul. Nous serons déterminés et même intransigeants. Toutes les entraves, toutes les tentatives de remise en cause de ce droit fondamental, toutes les régressions se heurteront à la poigne de l’État de droit."

     

    A ceux qui s'abritent derrière la loi Veil pour demander le maintien de la situation de détresse pour avorter, le ministre affirme que cet argument n'était alors que tactique :

     

     

    "Votre commission des lois a supprimé la référence dans notre législation à la « situation de détresse » qui conditionnait l’accès à l’IVG. C’est une actualisation bienvenue de notre droit et la suppression d’une disposition devenue obsolète et qui, du reste, n’avait été en 1974 qu’une concession accordée dans le cadre de la discussion. Simone Veil elle-même ne l’avait acceptée qu’à contrecœur."

     

     

    Puis elle menace l'opposition :

     

    "Je vous demande donc de rester dans ce consensus. Je le dis notamment aux quelques députés de l’opposition – je sais que tous ne partagent pas cette position – qui ont déposé des amendements pour que l’IVG ne soit plus remboursée par la Sécurité sociale. [...] Je le répète : restez dans le consensus républicain qui existe depuis 1975 sur ce droit essentiel. Le droit à l’IVG, nous l’avons construit ensemble ; il fait partie de notre patrimoine commun. Il nous faut le préserver, loin des passions inutiles, loin des manœuvres dilatoires. Envoyons un message clair aux femmes qui nous regardent. J’espère que nos débats en seront l’illustration."

     

    Le député Jean-Frédéric Poisson lui a répondu :

     

    P"Je pars d’un principe que je défends constamment dans cet hémicycle : celui du respect de la vie depuis la conception. J’observe, d’ailleurs, qu’il s’agit là de la formulation même du premier article de la loi de 1975 à laquelle beaucoup font référence ici depuis tout à l’heure, et sans doute avec juste raison. La majorité socialiste, en tout cas en commission des lois, a décidé de supprimer la notion de « détresse » de la loi actuelle s’agissant de l’accès à l’avortement, en prétendant – c’était d’ailleurs l’un des éléments de notre débat – qu’il ne s’agissait là que d’une modification anodine. En réalité, je ne crois pas du tout qu’elle le soit. [...] Cette suppression fait entrer de plain-pied dans notre législation le droit à l’avortement comme un droit plein et entier, lequel a été décrit tout à l’heure par un certain nombre de nos collègues comme « le droit des femmes à disposer de leur corps ». Cette formule est connue. Visiblement, madame la ministre, vous l’avez faite vôtre – ce qui est évidemment votre droit le plus strict – mais vous avez été aussi alertée, d’une certaine façon, sur un problème de concurrence vis-à-vis du texte concernant l’interdiction de la prostitution dont nous avons débattu voilà quelques semaines. Cette question a été posée dans vos propres rangs et il faut savoir s’il s’agit là d’un principe qui ne souffre pas d’exception ou s’il en souffre. En droit, tout cela n’est pas neutre.

     

    [...] Un rapport de l’IGAS consacré à l’IVG rappelait, en 2010, ce que disait la Haute autorité de santé : « L’IVG demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. Cette dimension manque d’éclairage objectif et scientifique ». [...] Les enquêtes d’opinion nous renseignent, quant à elles, sur le fait que beaucoup de femmes éprouvent une souffrance réelle lors de la commission de cet acte, que ce soit par voie médicamenteuse ou chirurgicale. C’est là une réalité. Alors, soit on considère qu’elle ne doit pas être prise en compte et pas traitée, soit on essaie de la prendre en compte. [...]

    [...] Nous savons tous, car nous connaissons et rencontrons ces situations, que la pression exercée sur un certain nombre de femmes, parfois par leur employeur, parfois par leur conjoint, parfois par leur famille ou leurs amis – cela n’épargne aucun milieu ni aucun type de personnes ou de convictions, c’est très clair – [...] C’est pourquoi, madame la ministre, non seulement le rétablissement de cette référence fondamentale qu’est la « détresse » est essentiel à la législation en vigueur – même si elle ne me satisfait pas, et c’est pourquoi ce que vous vous apprêtez à faire voter au Parlement sur le délit d’entrave à l’information incluant même la simple information préalable sur les conséquences éventuelles d’un avortement ne relève pas, je crois, du respect de la liberté personnelle."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le débat sur l’IVG revient aujourd’hui à l’Assemblée nationale

    PARIS (NOVOpress) - La proposition de certains parlementaires PS de réécrire la loi Veil de 1975 sur l’interruption volontaire de grossesse relance le débat. La refonte viserait à supprimer la référence à la « situation de détresse » de la femme, justifiant le recours à l’IVG, même si elle n’est pas appliquée en pratique — rappelons que plus d’un tiers des françaises ont déjà eu recours à l’avortement. Seconde mesure : l’extension du délit d’entrave à l’IVG au « fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ». Les associations de soutien aux femmes choisissant de garder leur enfant risquent désormais jusqu’à deux ans de prison et 30.000 € d’amende.

    Ce débat anime aussi les plateaux télévisés et Roselyne Bachelot, ancienne ministre de François Fillon, a eu l’occasion de prendre farouchement la défense du droit à l’avortement : « Il s’agit, a‑t‑elle dit, d’une liberté imprescriptible, nous l’avons conquise il y a 40 ans, il n’est pas question de revenir sur ce droit ».

    http://fr.novopress.info/

  • La Marche pour la vie, c’était aussi la marche pour la France

    L’enjeu pour notre pays n’est pas seulement moral, ou « sociétal ». Il est démographique. La nature a horreur du vide.

    « Libre d’être contre l’IVG », pouvait-on lire sur la première banderole. Oui, sera-t-on encore libre demain d’être contre l’IVG ?

    C’est la question que posait hier au gouvernement, entre Denfert-Rochereau et les Invalides, l’immense cortège de la « Marche pour la vie ». Ils étaient 45.000 selon les organisateurs, 16.000 selon la police… Entre 200 et 300 d’après i-télé. Les mensonges, c’est comme tout, il faut rester quand même dans la modération, sinon on finit par saloper le boulot. [...]

    Gabrielle Cluzel - La suite sur Boulevard Voltaire

  • [MPV] Philippe Arino : "On vient défendre la vie charnelle"

  • Cette marche pour la vie est déjà une réussite avec la fin d'un tabou

  • 18h00 : fin officielle de la Marche pour la vie 2014.

    Premières séries de photos : ici.
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    Premières réactions
    "Il ne faut pas toucher à la loi sur l'avortement" Christian Estrosi (UMP).
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    Lahire

  • La Marche pour la Vie 2014 en direct! (Actualisez votre page) suite

    Plusieurs dizaines de milliers annoncés !

     

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    Alors que la foule est toujours coincée sur la place Denfert, deux petits clins d'oeil : place Denfert, un kebab aux couleurs de la MPLV et vu de la fenêtre.

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    16h00 : une minute de silence avec le foulard rouge sur la bouche, les mains dans le dos, pieds écartés en position du fusillé, à la mémoire des enfants tués par l'avortement. Lecture du manifeste.

     

     

    Le silence est impressionnant...

     

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    La minute de silence est rompue par Cécile Edel  :

     

    «pour l'Espagne, pour les enfants, pour les femmes en difficulté, faites du bruit!!!»

     

    Une immense clameur est montée de Paris

     

    300 mètres en 1h30... personne n'avance...

     

    La tête du cortège est aux pieds de la tour Montparnasse. Le boulevard Raspail est blindé.

     

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    La place Denfert est pleine... 

     

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    Oui, les amoureux de la Vie se comptent par milliers, par dizaines de milliers!!

     

     

    Place du 18 juin : 

     

     

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