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culture et histoire - Page 9

  • Un petit air de charia : en Seine-Saint-Denis, le film Barbie censuré

    BARBIE
    Comme un petit goût avant-gardiste de charia.

    La commune de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis, a élaboré tout un programme pour égayer l’été de ses 45.000 habitants. Dans cette localité à la périphérie de la capitale, la municipalité communiste tient à prouver qu’après les kolkhozes et les maisons du peuple, les héritiers de Staline peuvent encore promettre des lendemains qui chantent à leurs administrés. Dans le cadre des « Estivales de Noisy », on trouve notamment un cinéma en plein air, proposé gratuitement pour la cinquième année consécutive. Six films sont à l’affiche. « Retrouvez les films choisis par des Noiséen.ne.s lors de la campagne de vote participative », peut-on lire sur le programme des festivités du septième art. Il n’y a pas à dire, en matière de démocratie, les communistes en connaissent un rayon.

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  • C’est à l’Algérie de rembourser la France

    Centenaire de l'Algérie française (1830-1930) — Wikipédia

    Bernard Lugan - Article paru sur le site du Nouveau Présentcliquez ici.

    Le gouvernement algérien ose demander à la France une réévaluation de la valeur locative de ses emprises diplomatiques en Algérie et le remboursement de loyers prétendument « sous-payés », alors qu’il s’agit de bâtiments construits par la France avec l’argent des Français sur des terrains qui appartenaient à la France avant 1962…

    Sans parler des centaines de milliers d’immeubles, d’appartements, de villas, de fermes, de commerces, d’entreprises, de véhicules et de machines volés aux Français lors de l’indépendance de 1962.

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  • La gauche et l'extrême gauche adorent tripatouiller l’histoire…

    Hollande et la Résistance : demi mémoire n'est pas mémoire ! - INITIATIVE  COMMUNISTE

    Synthèse nationale

    En cette période de vacances estivales, et à l’occasion de la sortie du dernier numéro de la Revue d’Histoire Européenne (RHE), consacrée à La face cachée de la Résistance, nous mettons en ligne un large extrait d’un article que notre camarade Maurice Bernard a consacré, il y a quelques mois, à l’instrumentalisation de l’histoire, à des fins politiques, par la gauche et l’extrême gauche (n°68 de la revue Synthèse nationale, hiver 2024-2025).

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  • Comment les Russes colonisèrent-ils l’Amérique ?

    par Boris Egorov

    À partir du milieu du XVIIIe siècle, les Russes partirent à la découverte de la côte Pacifique de l’Amérique du Nord. Ils la descendirent jusqu’à la Californie où ils établirent un fort à une petite centaine de kilomètres au nord-est de San Francisco.

    En 1729, Vitus Jonassen Bering (1681-1741), navigateur danois au service de la couronne russe, confirma la découverte qu’avait faite Simon Dejniov (mort en 1673) en 1648 de l’existence d’une mer baignant la côte du Nord-Est de la Sibérie. En 1741, il s’y engagea et atteignit la région qui serait plus tard appelée Alaska. Des explorateurs russes partirent ensuite à la conquête du nord-ouest du continent américain. Peu accueillante au premier abord, cette région constituait une réserve importante d’animaux à fourrure.

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  • L’homme ne naît pas naturellement bon…

    Un deuxième texte de notre rubrique « Souvenez-vous de nos doctrines » est à retrouver aujourd’hui, de Frédéric Le Play une nouvelle fois

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    Même chez les peuples modèles, l’état de paix est toujours troublé en quelques points et il ne se conserve que si les gouvernements qui l’ont eu en garde ne se méprennent point sur la cause première de la discorde et sur le remède qu’il faut y opposer. Or, cette cause et ce remède sont hautement proclamés par la plus haute tradition de l’humanité ; la cause est la tendance innée de l’homme vers le mal : le remède est dans les institutions qui le ramènent au bien par voie de contrainte. La méthode d’observation confirme cette tradition : elle condamne les erreurs qui nient ces vérités.

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  • Houellebecq et l’économie comme destin

    Houellebecq et l'économie comme destin

    Jean Montalte nous invite à nous plonger dans « Houellebecq économiste », l’ouvrage dans lequel Bernard Maris décrypte l’œuvre de Michel Houellebecq à travers le prisme de l’économie, cette « science lugubre » qui régit notre époque. De l’aliénation marchande à la critique des pseudo-sciences, l’essai explore la façon dont l’écrivain dénonce l’économisme forcené, révélant un monde où l’homme, écrasé par la tyrannie du marché, aspire à retrouver du sens et des valeurs éthiques.

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  • Bernanos, le curé d’Ars et le mystère du sacerdoce

    Par Gérard Leclerc

    L’abbé Donnissan, le curé d’Ambricourt… Les figures sacerdotales qui peuplent l’œuvre de Georges Bernanos doivent beaucoup au saint patron des curés.

    Sous le soleil de Satan, le premier roman de Georges Bernanos, est paru en 1926. On peut faire le rapprochement de cette publication avec la canonisation du saint Curé d’Ars qui est de l’année précédente, bien que l’écrivain ait commencé à écrire son livre au lendemain de la Première Guerre mondiale. Cela n’empêche pas que la figure de Jean-Marie Vianney soit bien présente, avec le personnage de l’abbé Donissan, qu’il appelle « le saint de Lumbres ». C’est que, selon le témoignage de son ami et confident Robert Vallery-Radot, Bernanos aurait lu la vie du Curé d’Ars et en aurait été très marqué : « Ce saint qui avait failli ne pas recevoir les ordres à cause de son manque de moyens intellectuels, et cependant avait bouleversé son temps, attiré le monde entier à son confessionnal de petit curé de village, prédit l’avenir, guéri les malades, lu dans les âmes, lutté corps à corps avec le démon, lequel, de rage, avait brûlé sa paillasse. Ce saint ravissait [Bernanos] par la seule simplicité de son cœur d’enfant qui n’aimait que Dieu et les âmes des pécheurs. »

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  • Esclavage. Le voile et la chaîne : à propos de Captives and Companions, de Justin Marozzi

    Il arrive que les livres importants paraissent dans l’indifférence des clercs, comme si leur vérité trop nue les excluait d’emblée du champ du dicible.

    Le dernier ouvrage de Justin Marozzi, Captives and Companions, appartient à cette race de révélations discrètes, ignorées parce qu’elles dérangent l’ordonnancement moral du temps. Il fallait un historien de son envergure, à la fois écrivain et arpenteur des terres d’islam, pour donner à voir l’évidence que tout le monde s’acharne à ne pas voir : l’esclavage dans le monde musulman ne fut ni marginal, ni accessoire, ni aboli de manière franche, encore moins condamné.

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