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culture et histoire - Page 9

  • Science & Vie : « Il y a 5000 ans, les garçons jouaient déjà aux petites voitures et les filles à la poupée ! »

    Des poupées pour les filles, des chariots pour les garçons! Il y a 5000 ans, les jouets étaient déjà “genrés”… c’est ce que révèlent une série de découvertes faites dans des tombes d’enfants de l’âge du Bronze, en Turquie et en Sibérie.

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  • Rideau de fer. Histoire de l’occupation soviétique

    Comment l’URSS a-t-elle étendu son influence en Europe centrale et orientale après la Seconde Guerre mondiale ? C’est la question au cœur de la série documentaire réalisée par Tania Rakhmanova et diffusée sur Arte. Ce récit historique captivant se penche sur les années de domination soviétique, de la fin de la guerre en 1945 à la construction du mur de Berlin en 1961. En retraçant les étapes de cette transformation politique, économique et culturelle imposée par le Kremlin, la série nous plonge dans la vie des populations locales, prises dans l’engrenage d’une répression omniprésente.

    Yalta : un pacte aux conséquences lourdes

    Tout commence en février 1945, lorsque les dirigeants alliés se rencontrent à Yalta pour déterminer l’avenir de l’Europe d’après-guerre. Sous prétexte de garantir la stabilité, Staline s’engage auprès des États-Unis et du Royaume-Uni à instaurer des élections libres dans les territoires libérés par l’Armée rouge. Cependant, loin de ses promesses de démocratie, l’Union soviétique profite du chaos de la reconstruction pour installer des régimes communistes dans plusieurs pays de l’Est. En Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie et Allemagne de l’Est, les populations voient leur quotidien se transformer sous l’effet de l’idéologie marxiste-léniniste, imposée de force.

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  • La manipulation de l’histoire, une arme de choix pour l’extrême gauche marxiste et libertaire

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    Maurice Bernard

    Il y a deux jours, l’ami Michel Festivi consacrait le dernier article qu’il a publié sur notre blog aux réactions hypocrites de l’extrême gauche communiste et trotskiste, après l’annonce d’une campagne d’affichage publicitaire pour le livre de Jordan Bardella, dans une centaine de gares SNCF (soit 3,3% seulement des quelque 3 000 que compte le réseau ferré !).

    À cette occasion, il a souligné une nouvelle fois qu’« il faut reconnaître aux gauches une qualité "essentielle" : elles en remettent toujours une couche au niveau du combat sociétal et des idées et ne lâchent jamais l’affaire ».

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  • 16 octobre 1793, exécution de Marie-Antoinette : le féminicide de la Révolution

    Anonyme, photographe, CC0, via Wikimedia Commons
    Anonyme, photographe, CC0, via Wikimedia Commons
    Ce 16 octobre, nous commémorons la mort de la reine Marie-Antoinette, exécutée à Paris en 1793. Victime de la Révolution, elle a affronté, aux côtés de son époux Louis XVI, la haine implacable des sans-culottes. Quelques mois après l'exécution de son mari, le 21 janvier 1793, Marie-Antoinette est à son tour traduite devant le Tribunal révolutionnaire. Là, elle doit affronter le jugement de ceux qui l'accusent non seulement en tant que souveraine, mais aussi en tant que mère et femme.

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  • La chute du modèle occidental

    par Thierry Meyssan

    Le modèle occidental, basé sur le capitalisme et la démocratie, ne parvient plus ni à défendre l’intérêt général, ni à garantir la souveraineté populaire. En accumulant ces deux échecs, il réunit les deux ingrédients d’une révolution généralisée.

    La crise du capitalisme

    Historiquement, la crise de l’Occident a débuté avec la crise du capitalisme américain, en 1929. À l’époque, les livres et journaux affirmaient majoritairement que la concentration du capital stérilisait l’économie en empêchant la concurrence dans de nombreux domaines. Alors que la famine sévissait aux USA, trois modèles politiques étaient proposés par la presse de l’époque pour sortir de cette impasse économique :

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  • Spengler : les métamorphoses de la civilisation

    Spengler : les métamorphoses de la civilisation

    L’orbe du soleil s’étalait sur l’horizon d’un ciel bas et les nuages s’emparaient du mordoré qui s’épandait de l’astre pour le baigner dans le cramoisi d’une aube incertaine. Quelques coups de griffes du temps et la colline au loin était coiffée de lourds nuages sombres, une ombre épaisse se dressait dans le ciel, planant au-dessus des hommes. Les cris des femmes perçaient le cœur de leurs enfants. Une symphonie de douleur entonnait son chant dans les entrailles de la terre. Au plus profond des abysses régnaient d’étranges créatures, aux formes changeantes. De vieilles légendes contaient leurs lugubres desseins, les surnommaient « reines des métamorphoses ». Selon les sentiments qu’elles cherchaient à susciter, elles arboraient un physique délicat, des manières avenantes, ou bien au contraire se drapaient dans des oripeaux tératologiques et effrayants. On disait qu’elles avaient creusé des grottes si profondes dans les fonds marins, qu’elles avaient atteint l’empire des morts, où elles se fournissaient en vivres, se nourrissant d’âmes damnées. Tour à tour, elles psalmodiaient des chants suaves, pareils à des prières, puis vociféraient des incantations inaudibles, qui avaient la force de désintégrer des troupeaux innombrables d’hommes.

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  • Les mystérieux nuraghes de Sardaigne : à la découverte d’une civilisation oubliée

    La Sardaigne, avec ses paysages montagneux et ses vastes plaines, abrite un trésor archéologique unique : les nuraghes, près de huit mille tours monumentales de pierre, vestiges d’une civilisation méconnue. Cette culture, florissante durant l’âge du bronze et du fer (entre 1800 et 800 avant J.-C.), nous a laissé des structures en forme de tours fortifiées qui témoignent d’un savoir-faire architectural avancé. Ce peuple mystérieux, bien qu’isolé et pacifique, maîtrisait des techniques complexes, dont celle du tholos – construction en dôme qui exige une précision étonnante.

    Les nuraghes sont éparpillés dans des endroits inaccessibles et intacts, protégés par la végétation dense des montagnes sardes. Cette dispersion de structures laisse supposer une organisation en villages indépendants et une société sans hiérarchie centrale. Les membres de cette communauté vivaient de l’élevage, de la polyculture, et étaient aussi de remarquables artisans de bronze, comme en témoignent les bronzetti, petites figurines détaillant des scènes de vie quotidienne ou des cérémonies. Les sépultures en forme de têtes de taureau, surnommées « tombes des géants », révèlent également un système funéraire égalitaire où les morts étaient enterrés collectivement, sans distinction sociale, une rareté pour l’époque.

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