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culture et histoire - Page 1119

  • Cycle : Le patriotisme pour sauver la France – Conférence n°1 – Ivan Blot

    AGIR POUR LA DÉMOCRATIE DIRECTE

    ET INSTITUT NÉO-SOCRATIQUE

     73 rue de la Faisanderie, 75116 PARIS

     Courriel : atheneion@free.fr

    site web : www.democratiedirecte.fr

    *

    Cycle : Le patriotisme pour sauver la France

    Conférence n°1 :

    LA FIGURE DE LA MERE PATRIE

    *

    Le lundi 19 septembre à 19h précises

     A l’association « Dialogue franco-russe » 

     120 Champs-Elysées, 75008 PARIS

     Chers amis,

    Le patriotisme n’est pas « une idéologie » comme le socialisme, par exemple. Il ne repose pas sur une analyse intellectuelle de la société dans la prétention de la réformer par le haut. Le patriotisme a un socle affectif, et c’est pourquoi il est un moteur, une source d’énergie primordiale.

    Depuis que les hommes existent, ils ont montré qu’ils étaient prêts à mourir pour leur famille, pour leur patrie ou pour leur dieu. Staline lui-même, communiste et athée, fit appel à l’amour de la mère patrie, la Sainte Russie, pour mieux lutter contre Hitler. Il n’a pas appelé, à l’heure d’un péril mortel, à combattre pour sauver le socialisme !

    Autre exemple, celui du général De Gaulle lorsqu’il fonde le mouvement de résistance à l’occupation allemande, « la France libre ». Il refuse de lui donner comme devise « Liberté, Egalité, Fraternité », devise trop politique et intellectuelle à son goût. Il choisit « Honneur et Patrie » et cette devise restera la devise officielle pendant un an.

    Aujourd’hui, devant le défi de l’islamisme révolutionnaire, se réclamer de la République, de la liberté ou de la sécurité sociale a un côté assez dérisoire. Face au fanatisme de soldats djihadistes qui ne craignent pas la mort au nom de leur dieu, il faut en appeler au Sacré. Les Soviétiques appelèrent la guerre contre Hitler « la guerre sacrée ». Le patriotisme comporte cette composante du Sacré. L’hymne de la République française comporte dans un de ses refrains les paroles : « amour sacré de la Patrie ». Le poète n’a pas écrit : « amour sacré des droits de l’homme » ! L’hymne de la Deuxième République (1848-1852) montre la valeur incarnée et non abstraite de la patrie : « Allons dit le soldat aux armes ! C’est ma mère, je la défends ! »

    On ne peut pas écrire : la Déclaration des droits de l’homme est ma mère, ou même la liberté est ma mère. L’abstraction reste l’abstraction et vouloir en faire un dieu mène au massacre, comme on l’a vu notamment avec les révolutions française et russe, ou plutôt jacobine et bolchevique ! Le grand poète romantique Friedrich von Schiller, auteur des tragédies La Pucelle d’Orléans et Guillaume Tell, a écrit que la barbarie se manifeste lorsque les principes abstraits ruinent les sentiments humains. C’est exactement ce que nous connaissons dans la France d’aujourd’hui.

    Un député veut interdire les crèches dans les mairies à Noël, une Cour de justice européenne veut interdire les crucifix dans les écoles, le mot « patrie » est banni du langage politique. Les sentiments traditionnels doivent céder la place à la froideur des seuls principes juridiques abstraits du style de l’interdiction de toute discrimination (sauf par l’argent, bien sûr). Notre société est froide, incapable de réchauffer les cœurs, même lorsqu’il s’agit de la défendre. Seule une compassion de façade est tolérée et il est bien vu de se comporter comme les pleureuses que l’on payait à Rome sur le passage d’un défunt !

    On retrouve ce contraste dans l’art officiel. On peut opposer les statues « charnelles », celle de la mère patrie (*) à Volgograd (Russie) ou celle de laMarseillaise de Rude sur l’Arc de Triomphe de Paris, aux statues idéologiques maçonniques : statue de la Liberté à New York ou de la République à Paris !

    La République porte un bonnet phrygien qui fut l’insigne principal de la République en 1793 et 1794 sous la Terreur !

    Les statues de l’Arc de Triomphe et de Volgograd sont en pleine action : elles appellent les citoyens au combat héroïque. Elles mobilisent les passions pour la défense de la patrie. Elles sont profondément humaines parce que profondément tragiques. Les statues de la Liberté et de la République sont figées, l’une avec un flambeau, l’autre avec un rameau d’olivier, symbole de paix et une Déclaration des droits de l’homme. On est dans l’abstraction. La Liberté est accompagnée d’un poème d’Emma Lazarus qui critique les « pompes » des vieilles civilisations et qui promet aux masses déracinées de s’enrichir au plus vite : « De mon flambeau j’éclaire la porte d’or ». D’un côté des promesses, de l’or, des droits et la paix. De l’autre, l’appel à l’héroïsme et au sacrifice.

    L’amour de la patrie, c’est l’amour de sa mère à qui l’on doit sa langue et sa civilisation. Ce n’est pas une idéologie. L’amour est en concurrence avec l’idéologie. L’amour de la patrie coexiste avec le christianisme, comme Jeanne d’Arc en donne l’exemple en France. Par contre, les idéologies supportent mal le christianisme car elles se prétendent, sans le dire, un succédané de religion. L’idéologie aujourd’hui tend à effacer l’amour de la patrie et aussi le christianisme. Pourtant, on a vu ce qu’ont fait les idéologies avec Robespierre, Hitler ou Pol Pot. Dans des circonstances tragiques toutefois, les idéologies froides reculent dans l’opinion et le patriotisme connaît une renaissance. C’est ce qui risque d’arriver dans un futur proche. D’un mal (le terrorisme, par exemple) peut naître un bien (le renouveau des valeurs traditionnelles) : Héraclite avait déjà découvert cela il y a 2600 ans !

    A bientôt.

    Ivan Blot
    1/09/2016

    (*) Note : Il s’agit d’une sculpture en béton que ses créateurs ont baptisée « L’Appel de la Mère-Patrie » ou encore « La Mère-Patrie appelle ! ». Elle est haute de 85 m et fut inaugurée le 15 octobre 1967 dans la ville de Volgograd en Russie.

    http://www.polemia.com/cycle-le-patriotisme-pour-sauver-la-france-conference-n1-ivan-blot/

  • Lancement du site régional lyonnais de Synthèse nationale...

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  • Dimanche 2 octobre : un concert exceptionnel des Brigandes à Rungis lors de la Xe Journée de Synthèse nationale

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  • Chronique de livre: Greg Johnson "Le Nationalisme Blanc, interrogations et définitions"

    4222827529.pngGreg Johnson, Le Nationalisme Blanc, interrogations et définitions

    (Akribéia, 2016)

    Y a-t-il une Amérique que nous pourrions aimer ? La réponse est oui. L’Amérique profonde, héritière de la culture sudiste (dans ce qu’elle a donné de meilleur bien sûr). L’Amérique du deuxième amendement de la Constitution évidemment, celle qui garantit à tout citoyen américain de pouvoir porter des armes. Certains films, certaines séries valent le détour, et que dire du rock n’roll ! Politiquement, les choses se gâtent nettement. Certes le phénomène Trump risque de rabattre les cartes mais qu’en est-il des sphères néo-droitières et identitaires (« ethnonationalistes » dirait-on chez les anglo-saxons) ? Loin des clichés à laAmerican History X, des gens sérieux tel que Greg Johnson travaillent sans relâche à la défense d’une vision du monde que nous partageons de part et d’autre de l’océan atlantique.

    Greg Johnson est le responsable des éditions Counter-currents et du site du même nom. Titulaire d’un doctorat en philosophie, il a à son actif plusieurs ouvrages tels que Confessions of a Reluctant Hater (2010), Truth, Justice & a Nice White Country (2016) ou encore New Right versus Old Right & Other Essays, traduit sous le titre Le Nationalisme Blanc, interrogations et définitions et édité par les éditions Akribeia. Le présent recueil a pour but de : « promouvoir une « nouvelle-droite américaine, que je [l’auteur] conçois comme un mouvement plus particulièrement métapolitique, visant à poser les fondements intellectuels et culturels d’une vraie politique nationaliste blanche en Amérique du Nord, afin que nous puissions finalement établir un foyer ou des foyers blanc(s) sur ce continent». Le terme de « nouvelle-droite » n’est évidemment pas anodin car Johnson est fortement influencé par la Nouvelle Droite française, Alain de Benoist et Guillaume Faye en tête. Viennent s’ajouter des influences plus « classiques » telles Julius Evola, René Guénon, Savitri Devi, Aristote et des compatriotes comme Kevin MacDonald ou William Pierce.

    La défense de la race blanche est au cœur de la démarche de l’auteur dont le leitmotiv tient en une phrase : « Notre nation est notre race ». Greg Johnson croit que la préservation de notre race – ici sur le continent nord-américain – est une cause acceptable car foncièrement morale. C’est un argument, ou plutôt un angle d’approche, assez original pour nous autres européens (de France). On peut retrouver ce genre d’argument dans la critique qu’émet Arthur Kemp, auteur deBâtir le foyer blanc, lorsque ce dernier affirme dans son livre Qu'est ce que l’Ethnonationalisme (chroniqué ici) que le racisme est une faute morale. Un autre sujet au cœur du recueil de Johnson est le développement d’un mouvement métapolitique, cette fameuse « Nouvelle-Droite Américaine », dont le but serait la formation d’une communauté où les meilleurs éléments auraient pour fonction de faire pencher l’opinion du côté du nationalisme blanc. Si Greg Johnson se positionne le plus souvent pour quelque chose, il n’hésite pas à se positionner contre. Ainsi il ne faut pas s’étonner de le voir critiquer une certaine communauté organisée très influente aux Etats-Unis, à l’instar de la France d’ailleurs. Parmi les essais figurant dans ce recueil, certains traitent de l’héritage pesant d’Adolf Hitler et du régime national-socialiste, et bien sûr, de la sacro-sainte Shoa. Sont évoqués également les rapports entre élitisme et populisme, la figure de Carl Schmitt, etc. Mais le plus intéressant reste cette autocritique sans concessions du milieu « ethnonationaliste » blanc américain. Johnson tape là où ça fait mal : « […] les troubles de la personnalité comme le narcissisme et les maladies mentales comme la dépression et la bipolarité sont surreprésentés dans nos rangs. […] je souhaite simplement observer que même si le nationalisme blanc est, en théorie, anti-égalitaire et élitiste, en pratique les nationalistes blancs ont tendance à ménager et même à promouvoir des individus qui sont mentalement et physiquement déficients et malsains ». A bons entendeurs…

    Le Nationalisme Blanc, interrogations et définitions est l’une de ces lectures qui, sans être vraiment révolutionnaire par son contenu, demeure plaisante, tout en ayant le mérite de rappeler certains fondamentaux. Il faut, bien entendu, garder à l’esprit que cet essai s’adresse à la base à un public nord-américain. Néanmoins, les luttes contre l’Europe de Merkel d’un côté et contre les Etats-Unis d’Obama de l’autre sont sensiblement les mêmes. Nous avons donc, nous « ethnonationalistes » nord-américains et européens, à apprendre de nos expériences communes.

    Donatien / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Mais qui sont ces Orléans et comment ont-ils reçu le legs millénaire de la dynastie capétienne ?

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    Les Princes héritiers de la dynastie capétienne depuis le Comte de Chambord jusqu'à nos jours 

    Par Pierre de Meuse 

    Nous avons eu la joie d'apprendre que Madame la duchesse de Vendôme venait de donner naissance, le 2 juin 2016, à un quatrième enfant, un second fils, qui a reçu le prénom de Joseph. Le couple qui porte l'avenir de la Maison de France nous rassure donc sur la postérité de sa race. Mais qui sont ces Orléans et comment ont-ils reçu le legs millénaire de la dynastie capétienne ? Beaucoup l'ignorent ; certains affabulent. Nous proposons de faire un pe­tit retour historique sur leurs antécédents. 

    Les Orléans actuels ne sont pas la première famille capétienne à porter ce nom. Trois autres familles d'Orléans se sont succédées depuis le XIV° siècle jusqu'à Gaston d'Orléans, fils d'Henri IV (1608­1660) qui meurt sans postérité. Son apanage est donc transmis à son neveu, fils cadet de Louis XIII et frère de Louis XIV. C'est de lui que descendent tous les Orléans actuels. Il faut préciser que cette branche des Bourbons est considérée dès les débuts du XVIII° siècle comme placée directement derrière les enfants de Louis XV dans l'ordre de succession. Ni Louis XV, ni Louis XVI, ni Louis XVIII, ni Charles X n'en douteront un instant, même après le vote régi­cide de Philippe Egalité, même aux pires moments de l'usurpation de Louis-Philippe. Cette dernière parenthèse étant balayée par l'émeute comme elle était née de l'émeute, le « roi des français » tira les conclusions de l'expérience, car il ne manquait pas de lucidité et conservait à un haut degré le sens de la famille. « Notre tentative de concilier la ré­volution et la monarchie a échoué », dit-il, « nous n'avons pas d'autre salut que dans le retour à la tradition ». C'est donc avec son accord que l'aîné des Orléans, le pre­mier Comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe et fils de Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans et prince royal de France*, mort en 1840, et de la duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin, va faire acte d'allégeance dy­nastique auprès du Comte de Chambord, roi de jure sous le nom d'Henri V. Cette visite à Frohsdorf marque la fin de l'orléanisme politique**. 

    A la mort du prétendant lé­gitime, en 1883, Philippe as­sume la succession du comte de Chambord, portant le nom de « Philippe VII » et non Louis-Philippe II comme l'auraient désiré les orléa­nistes et une partie de sa famille. Ce premier prince de la filiation Orléans à briguer le trône de France décède en 1894 et c'est son fils Philippe, duc d'Or­léans (1869-1926) qui lui succède. C'est lui qui rece­vra les signes de fidélité de Maurras et de l'Action Française. C'est sa maxime « tout Ce qui est national est nôtre » qui sera imprimée sous la manchette du journal. Il prend, logiquement, le nom de Philippe VIII. Il meurt en 1926 sans postérité. C'est alors que l'ordre de succession désigne un autre petit-fils du Duc d'Orléans mort en 1840, en l'occurrence Jean d'Orléans (1874-1940), duc de Guise, par ailleurs beau-frère de Philippe par son mariage avec Isabelle d'Orléans. C'est le troisième prétendant Orléans au trône de France et il porte le nom de Jean III. Son fils unique est Henri d'Orléans (1908-1999), deuxième comte de Paris et prétendant au trône de France sous le nom d'Henri VI. D'où le troisième et actuel Comte de Paris, (Henri VII), père du Prince François et du Prince Jean, le dauphin de France par attribu­tion et héritier de la dynastie. Ainsi fonctionne une famille royale, par le sacrifice et la continuité, par le respect des ancêtres et l'espérance sans retour. 

    *Selon la dénomination de 1791, appliquée par Louis-Philippe.

    **Ni le duc d'Aumale, ni la duchesse d'Orléans n'acceptèrent cette décision, pourtant conforme aux désirs de son beau-père.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Aujourd’hui en Europe une contre-révolution culturelle est possible

    D'Olivier Bault dans Présent :

    "[...] Organisé depuis 1990, le Forum de Krynica [en Pologne] réunit des dirigeants du monde politique et économique de la région et pas seulement. Cette année, ce sont plus de 3 000 participants de plus de 50 pays différents qui discutent ensemble de la situation politique, économique et sociale en Europe et dans le monde, avec six sessions plénières et 150 débats et conférences. Un des thèmes du 26e Forum économique de Krynica, c’est l’avenir de l’Union européenne après le Brexit.

    Lors d’un débat organisé mardi, Jaroslaw Kaczynski et Viktor Orban n’ont pas caché que Pologne et Hongrie s’inspirent mutuellement des réformes entreprises par chacun des deux pays, et le Premier ministre hongrois a ironisé sur le fait que l’hostilité de la presse internationale à l’égard des deux pays est plutôt une preuve de reconnaissance des efforts engagés. Et si les deux pays militaient pour que le Royaume-Uni reste dans l’UE, afin de préserver la liberté de mouvement des travailleurs mais aussi parce que Londres était jusqu’ici le meilleur rempart contre les excès de Bruxelles, Viktor Orban, soutenu en cela par Jaroslaw Kaczynski, a parlé des opportunités créées par la décision du peuple britannique.

    « Je vais régulièrement à Bruxelles depuis onze ans », a expliqué Orban, « les élites européennes, les décideurs politiques, les personnes qui dirigent les médias s’imaginent que le développement de l’humanité passe par la liquidation de nos identités, qu’il n’est pas moderne d’être Polonais, Tchèque ou Hongrois, qu’il n’est pas moderne d’être chrétien. Une nouvelle identité est apparue à la place, celle d’Européen. On a voulu presser les choses. Et que nous dit le Brexit ? Les Britanniques ont dit “non”. Ils ont voulu rester Britanniques. […] L’identité européenne n’existe pas, il y a des Polonais et des Hongrois. […] La crise renforce notre argumentation. Tous ces phénomènes observés aujourd’hui en Europe montrent qu’une contre-révolution culturelle est possible. Nous, en Europe centrale, nous pouvons initier cette renaissance. »

    Michel Janva

  • Les « hérétiques » de Riposte Laïque au 50e anniversaire des journées chouannes de Chiré !

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    Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

    Ce week-end se tenait à Chiré-en-Montreuil le 50e anniversaire des éditions de Chiré durant ces 46e Journées Chouannes.

    Tandis qu’un coq ponctuait les différentes interventions de son chant retentissant et que les enfants s’inventaient des jeux simples à base de bouts de bois et d’un nécessaire sens de l’imagination dangereusement absent de la masse enfantine, les sessions s’égrenaient entre critiques de la République, des francs-maçons, de l’islam, des destructeurs de la société, de la cellule familiale, de l’identité, de la France.

    La première journée a débuté par le thème de la République, avec notamment la présence de Jean-Pax Méfret.

    La session suivante évoquait « l’homme dénaturé ». L’écrivain Yvan Blot y a dénoncé les droits de l’Homme, redoutable invention révolutionnaire dont il a expliqué qu’ils « sont une imposture majeure et qui conduit souvent au crime ».

    L’historienne Marion Sigaut, laquelle a eu un échange virulent avec le fondateur de RL venu la saluer un peu plus tard alors qu’elle dédicaçait ses ouvrages, a parlé de ce nouveau droit à la santé par la sexualité. En effet, d’après un rapport de l’ONU disant que tout individu doit avoir le droit à jouir dans la sexualité sans reproduction, Ban Ki Moon lui-même y étant favorable, il ressort que ce droit vaudrait également pour les enfants dès l’âge de… 10 ans ! Najat Vallaud-Belkacem serait d’ailleurs sur le coup pour la mise en œuvre de ce texte. Si un tel projet est appliqué, il sera dès lors interdit à des parents de s’opposer à toute forme de sexualité de leurs petits, avec toutes les dérives monstrueuses que cela implique. Ce qui fait aujourd’hui le fondement de la moralité publique, sociétale, se transformera alors en délit de discrimination en cas de contestation des parents, avec la disparition, de fait, de l’autorité parentale.

    On repensera à cette funeste phrase de Vincent Peillon disant qu’il fallait « arracher l’enfant au déterminisme familial ».

    Marion Sigaut a rappelé l’histoire récente de cet enfant violé dans une piscine municipale par un « migrant », lequel, une fois appréhendé par la police, avait justifié son acte par l’urgence de son désir… Avec une telle loi, le viol, au sens large, sera donc dorénavant un droit légal. Elle a ensuite évoqué le cas du sexologue Alfred Kinsey, celui qui s’enfonçait plein d’objets hétéroclites dans l’urètre, et dont les travaux ont été très suivis jusqu’à mener à de telles dérives.

    La pause déjeuner a été l’occasion de rencontrer nombre d’auteurs et d’échanger avec eux dans une ambiance bon enfant et conviviale. Dans les allées au milieu des livres déambulaient des abbés en soutane, des Dominicaines, des vieilles dames, des jeunes parents avec leur bébé, des gens venus de toute la France, à en juger par les plaques minéralogiques des voitures.

    Chaque journée a compté 900 personnes, avec une logistique remarquable. Nombre de jeunes étaient au service des visiteurs, sourire aux lèvres et bienveillance au cœur. Et nulle part de détritus par terre. On est bien éduqués chez les cathos, on apprend à respecter les autres, à respecter la terre. On est naturellement écologique et on rend service. Quand on vient, comme moi, de la banlieue parisienne où chaque mètre carré se transforme en poubelle naturelle, le contraste n’en est que plus saisissant.

    Tout au long de ces journées, l’identité et le fléau islamique ont été des sujets centraux, récurrents, revenant tant dans les conversations des uns et des autres et sans le moindre complexe, que chez les intervenants aux sessions. L’islam, l’un des sujets de l’après-midi, a d’ailleurs été un thème fortement apprécié de l’auditoire parfaitement et unanimement conscient de sa dangerosité pour notre civilisation, d’autant plus que nombre de personnes dans ce milieu connaît l’Histoire de France et de l’Europe et sait donc parfaitement quels méfaits au cours des siècles a pu produire cette idéologie, à commencer les des siècles d’esclavage des chrétiens par les Arabo-musulmans.

    Le début de l’après-midi a été consacré au Droit, avec notamment le rappel des iniques lois mémorielles Pleven et Gayssot, la première votée en 1972 à l’unanimité dans un hémicycle aux trois-quarts vides, ces lois qui jugent non pas des faits mais des sentiments. La loi Pleven a supprimé la primauté du droit national, aujourd’hui déclassé, pour lui substituer la primauté du droit des étrangers, une notion qui prend naissance dans la Révolution pour laquelle tous les êtres humains se valent sans distinction. Les « droits de l’Homme » ont été transformés en droits positifs en devenant « les droits humains ». Une nouvelle religion est née. Avec ces nouveaux droits pour tous sauf pour l’individu de souche, la destruction de notre peuple n’a plus qu’à se faire de l’intérieur.

    Sont intervenus ensuite Jean-Yves Le Gallou et Hubert Lemaire sur le thème de l’immigration et de l’islam. Jean-Yves Le Gallou a fait remarquer que l’islam refusait la notion de vivre ensemble : si j’invite un musulman chez moi, je ne pourrai pas lui servir du vin et du porc, mais si je suis invité chez un musulman, je devrais manger du halal. Il n’y a pas de réciprocité, donc il n’y a pas de vivre ensemble. Si une musulmane ou un musulman épouse un non musulman, le compagnon non musulman aura l’obligation de se convertir à l’islam, alors qu’un chrétien n’a rien à exiger de tel. Il n’y a pas de réciprocité, donc il n’y a pas de vivre ensemble.

    Les responsables des éditions de Chiré ont montré leur absence de sectarisme en invitant des orateurs tels qu’Hubert Lemaire dont l’ouvrage «Musulmans, vous nous mentez » est publié par RL connu pourtant pour ses penchants laïques et généralement républicains, bien que toutes les tendances y soient représentées. Certains propos d’ailleurs ont parfois fait tiquer, notamment lorsqu’ils invoquaient l’intervention divine pour sauver la France, mais cependant, chacun avait conscience qu’il y aurait sans doute lieu d’aider un peu à la chose avec des méthodes plus terrestres.

    Il était évident pour tous que nous ne pouvons combattre l’islamisme qu’au prix d’une union patriote, quelles que soient les divergences, car nous sommes tous français et nous avons tous la volonté de garder nos valeurs, notre identité, notre pays, notre civilisation.

    Hubert Lemaire a remporté un franc succès lorsqu’il a débuté par ces mots « il n’y a pas d’islam modéré ! » et « l’islam n’est pas une religion ». L’évocation d’un islam qui serait « paix, amour et tolérance » a soulevé des rires narquois. Il était clair que le public était averti sur le sujet. D’ailleurs, lorsqu’il a évoqué le chiffre habituel de 6 ou 7 millions de musulmans, des grognements désapprobateurs se sont fait entendre. Bien sûr, ils sont au moins le double et tout le monde ici le savait.

    Puis Benjamin Blanchard, le directeur de SOS Chrétiens d’Orient, a ensuite parlé de son association. Un stand leur était d’ailleurs dédié avec divers objets fabriqués par des Syriens.

    La session suivante encourageait à être contrerévolutionnaire. Après tout, nous étions en pays chouan, comme le rappelaient les nombreuses fleurs de lys visibles partout.

    En fin de journée, un curé a fait une allocution dans laquelle il a copieusement fustigé l’islam mortifère, ajoutant toutefois que la riposte ne saurait être laïque mais catholique… Il a également condamné la République « judéo-maçonnique » sans que personne n’émette la moindre protestation.

    Au cours du dîner, les intervenants de la journée se sont joints aux diverses tables pour échanger. C’est ainsi que j’ai clôturé cette riche journée aux côtés d’un abbé en soutane fort sympathique, qui n’a pas hésité à réclamer du vin. Je lui ai parlé de Riposte Laïque et il ne s’est même pas sauvé, allant même jusqu’à me faire une petite dédicace ! A notre table se trouvait également un Dominicain, tandis qu’à d’autres se trouvaient Roland Hélie, Marion Sigaut ou encore Reynald Secher.

    Un hommage vibrant a bien sûr été rendu au fondateur Jean Auguy par son gendre François-Xavier d’Hautefeuille, lequel a pris sa suite dans la direction des éditions.

    Le dimanche matin a été consacré à la famille avec notamment Gabrielle Cluzel, puis l’après-midi à l’histoire des éditions de Chiré. Mais le clou du spectacle a bien évidemment été Philippe de Villiers venu parler du Puy-du-Fou avec sa verve habituelle, réjouissant la foule qui buvait ses paroles, riait de ses imitations, ou essuyait une larme à ses démonstrations d’amour pour la Vendée, d’amour pour la France.

    Il a été fortement applaudi, debout. Avec simplicité et gentillesse, il a serré quelques mains, remercié pour les témoignages de sympathie.

    Ces deux journées ont été fort revigorantes, tant par l’énergie positive du lieu que par la bienveillance et la belle éducation des personnes présentes. Les enfants étaient charmants, souriants, joyeux, frais, beaux. Les adolescents serviables et respectueux. Les plus âgés enfin étaient tout simplement heureux de se retrouver, l’espace d’un moment enfin, en France.

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