culture et histoire - Page 1173
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Passé Présent n°98 - Numéro spécial guerre d'Algérie
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LE BARON ROUGE l'As du Ciel, Pionnier de l'Aviation
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Deux siècles contre le peuple français
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Philippe de Villiers toujours en tête des ventes de livres politiques
Il faut tenir compte des dates de sorties qui sont différées dans le temps mais personne ne semble en mesure de rattraper Philippe de Villiers :
Philippe de Villiers, « Le moment est venu de dire ce que j'ai vu » (Albin Michel) : 234 793 ventes depuis le 30/09/2015
Nicolas Sarkozy, « La France pour la vie » (Plon) : 162 291 ventes depuis le 25/01/2016
Christiane Taubira, « Murmures à la jeunesse » (P. Rey) : 136 631 ventes depuis le 02/02/2016
François Fillon, « Faire » (Albin Michel) : 90 483 ventes depuis le 16/09/2015
Alain Juppé, « Pour un État fort » (Lattes) : 41 258 ventes depuis le 06/01/2016
Jean-François Copé, « Le sursaut français » (Stock) : 5 092 ventes depuis le 20/01/2016
Nicolas Dupont-Aignan, « France, lève-toi et marche » (Fayard) : 4 545 ventes depuis le 16/03/2016
Nathalie Kosciusko-Morizet, « Nous avons changé le monde » (Albin Michel) : 3 826 ventes depuis le 09/03/2016
Thomas Thévenoud, « Une phobie française » (Grasset) : 700 ventes depuis le 30/03/2016
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L’homme héroïque n°7 – Conférence d’Ivan Blot
QUELLES SONT LES CATEGORIES HEROIQUES
DE LA SOCIETEChers amis,
L’héroïsme renait de siècle en siècle. S’il s’affaiblit à certaines époques, il renait, en général dans des temps d’épreuves. Mais certaines fonctions sociales sont liées par nature même à une certaine dose d’héroïsme. De plus, tous ceux qui souffrent sont souvent amenés à redécouvrir un héroïsme disparu. « On apprend à travers l’épreuve et la souffrance » a écrit le poète tragique grec Sophocle. C’est pourquoi nous allons distinguer l’héroïsme par vocation, de l’héroïsme de ceux qui souffrent en raison de situations particulières.
1/ L’héroïsme par vocation
Il y a plusieurs sortes de héros à ce titre, d’abord les authentiques hommes d’Etat qui apparaissent en général quand la situation est grave : ainsi, Clémenceau et De Gaulle lors des guerres mondiales, ou bien Poutine dans la Russie décadente de Boris Eltsine ou madame Thatcher alors que l’économie anglaise s’effondrait. Il faut opposer l’homme d’Etat au politicien (politichien disait De Gaulle) : ce dernier fait carrière, il ne fait pas l’histoire. Il ne s’intéresse qu’au court terme. L’homme d’Etat prend des décisions bénéfiques à long terme et se situe dans une perspective historique.
Une catégorie d’héroïsme par vocation est évidente : tous ceux qui portent un uniforme et protègent le pays : l’armée et la police. L’héroïsme est surtout le propre des troupes d’élites : raid, GIGN, police antiterroristes, parachutistes des commandos, etc.
D’autres relèvent d’autres fonctions d’intérêt général (la toge !) : les magistrats, les professeurs, les prêtres. Mais une partie d’entre eux est vraiment héroïque. Toutefois la majorité n’est pas toujours d’un courage exemplaire.
Il ne faut pas oublier les chefs d’entreprises qui se battent à leur manière pour conquérir des marchés malgré les obstacles bureaucratiques et fiscaux.
Il y a enfin les familles qui élèvent beaucoup d’enfants malgré tous les obstacles d’une société moderne dont la morale est en décomposition.
A ces « héros par vocation » qui respectent cette vocation, il faut ajouter les héros qui n’avaient aucune vocation particulière pour cela mais que les épreuves de la vie ont conduit à réagir.
2/ L’héroïsme par l’épreuve et la souffrance
Les militants sont à la charnière de nos deux catégories. Souvent entrés un peu par hasard dans leur engagement, ils peuvent faire preuve par la suite d’un réel sens du sacrifice. Toutefois leur engagement pour la France et le bien commun peut être entaché par un excès de fièvre partisane. De défenseurs de l’intérêt national, ils peuvent devenir, parfois à leur insu, les instruments de féodalités.
Les situations qui peuvent faire apparaitre une mentalité héroïque sont celles où l’on souffre beaucoup dans sa vie quotidienne.
L’invasion migratoire peut être une grande cause de souffrance, notamment chez des personnes pauvres et âgées qui ne peuvent pas déménager. Si elles se plaignent, les bonnes âmes les mépriseront et les traiteront de « racistes ». Beaucoup de jeunes sont confrontés aussi à ces problèmes, il s’agit généralement de jeunes des classes sociales les moins favorisées. L’insécurité va souvent avec l’invasion migratoire mais ce n’est pas systématique. Là encore, ce sont souvent des personnes fragilisées économiquement et socialement qui subissent le plus la présence et les agressions des délinquants.
L’oppression administrative et fiscale : elle frappe plutôt les chefs d’entreprises et les professions indépendantes, ou les agriculteurs mais peut aussi conduire des cadres supérieurs à émigrer mais d’autres choisissent de résister.
Le chômage frappe avant tout les jeunes générations. Toutes ces personnes qui souffrent sont des victimes. Mais toutes ne deviendront pas des résistants. Il faut pour cela une trempe particulière. Et les dirigeants politiques ou médiatiques cherchent à décourager ces attitudes car elles les dérangent : « surtout pas de vagues mon vieux », est leur devise. La dégradation de la situation sociale de la France accroît le nombre de personnes souffrantes doit donc entrainer une augmentation des attitudes de résistants et de dissidents.
Bien cordialement.
Ivan Blot, 10/04/2016
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La bataille de Midway et de la mer de Corail - Documentaire
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Eugénie Bastié : « L’égalitarisme, c’est la mort de la littérature »
Eugénie Bastié est journaliste au Figaro.fr. Elle dirige également la rubrique société du magazine d’écologie décroissant Limite. Aux éditions du Cerf, elle vient de publier Adieu mademoiselle, essai dans lequel elle critique les dérives du néo-féminisme. À travers l’actualité récente, elle prend aussi position sur des sujets polémiques : Cologne, la GPA, le voile…
PHILITT : À vos yeux, le néo-féminisme, parce qu’il prône l’indifférenciation entre les sexes, aboutit à « la défaite des femmes ». Vous considérez-vous comme féministe et, si oui, quel serait votre féminisme de substitution ?
Eugénie Bastié : Y a-t-il des « valeurs féministes devenues folles », pour reprendre le mot de Chesterton ? Faut-il trier le bon grain de l’ivraie ? Pour ma part, je crois que le mot même de « féministe » est devenu inapproprié. Tout comme on peut trouver abominable la manière dont étaient traités les ouvriers au XIXe siècle, sans pour autant adhérer au marxisme, et sa relecture de l’Histoire sous le prisme unique de la lutte des classes, on peut considérer que les femmes ont connu et connaissent parfois encore une forme de domination, sans adhérer pour autant au paradigme féministe, qui présuppose une lecture binaire des rapports humains sous le prisme dominants-dominés. Comme le marxisme prétend en finir avec le capitalisme à travers l’imposition de la dictature du prolétariat, le féminisme prétend en finir avec le patriarcat par l’abolition de la division genrée de l’humanité. Comme pour le marxisme, on peut comprendre les conditions d’émergence d’une telle idéologie, on peut trouver qu’elle a pu jouer un rôle dialectique dans l’Histoire, tout en pensant qu’elle se trompe dans ses présupposés.
La suite sur Philitt.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Eugenie-Bastie-L-egalitarisme-c
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Ingénierie sociale et contrôle mental - Partie 2
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Ingénierie sociale et contrôle mental - Partie 1
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LA GALAXIE FINANCIERE.
Depuis quelques jours, les médias nous présentent un scandale concernant les « Paradis Fiscaux » comme si durant des décennies la fraude fiscale n’était qu’une maladie bénigne. Or certains spécialistes avaient déjà mis à jour les turpitudes des Etats et de conseillers fiscaux notamment Edouard CHAMBOST (1942-2009) dans ses recueils l’Affaire Panamag en 1978 et dans son Guide Mondial des secrets bancaires en 1981 et aussi Nicholas SHAXSON avec son livre sur les « Paradis Fiscaux » en 2012.
Le 4 avril 2013, l’ICIJ avait déjà fait paraître une enquête sur 2,5 millions de documents (soit 100 fois supérieurs à ceux de Wikileaks en 2010) ce que l’on a appelé Offshore Leaks.
Le 5 novembre 2014, apparaît le Luxembourg Leaks qui dévoile plus de 28.000 pages concernant des milliers d’accords fiscaux avantageux conclus entre le Luxembourg et des milliers de clients internationaux.
En février 2015 enfin, le Swiss Leaks occupe les médias en mettant à jour des fraudes et le blanchiment d’argent noir imputés à la banque suisse HSBC pour un montant de plus de 180 milliards d’euros concernat plus de 100.000 clients et 20.000 sociétés vers 188 pays différents.
Rien de neuf sous le soleil donc, et l’on peut se poser la question de savoir pourquoi les gouvernements persistent à tolérer une telle évasion fiscale, alors même que les instruments de contrôle existent !
C’est pourquoi l’étude ci-dessous permet d’en comprendre les mécanismes :
A l’heure de la crise financière et économique, les autorités fustigent à tort ou à raison certains participants aux marchés financiers non pas tant pour leur rôle que pour le risque qu’ils font peser sur le système financier mondial. Or il existe un certain nombre de sociétés financières particulièrement puissantes par le rôle qu’elles jouent dans le bon fonctionnement des mécanismes des marchés financiers. Ces institutions occupent une place privilégiée car sans elles, le système ne pourrait plus fonctionner : ce sont les infrastructures de marché.
Clearstream
Une infrastructure de marché financier est un système multilatéral utilisé par les institutions financières incluant l’opérateur du système et utilisé à des fins d’enregistrement, de règlements des paiements, des titres, des produits dérivés et autres transactions financières. Ces infrastructures de marché peuvent être regroupées en 4 catégories :
- Les systèmes de paiement d’importance systémique (SIPS):CLS, Target2, et les prestataires : Equens, Mastercard, SWIFT…
- Les dépositaires centraux de titres (CSD): Euroclear, Clearstream …
- Les chambres de compensation (CCP) : Eurex ; LCH Clearnet, CME pour les opérations standardisées sur les marchés boursiers, STET. (pour les paiements électroniques.)
- Les référentiels centraux (TR) et fournisseurs de données financières: DTCC, Regis TR, Bloomberg, Reuters, Trioptima, Markit….
Chacune de ces catégories est dépendante des autres et forment une pieuvre aux multiples tentacules. Quelle pourrait en être la tête ? Imaginons la disparition de l’une d’entre elle du jour au lendemain…Si une des plus importantes chambres de compensation comme EUREX cessait de fonctionner (sans pour autant faire défaut), cela détruirait il le système ? Non, il serait ralenti entraînant certainement quelques faillites, et des dommages financiers collatéraux certains, mais un effondrement du système financier pourrait être évité.
La rupture nette et irréversible du fonctionnement des marchés doit venir d’un acteur incontournable, indispensable, sans réelle concurrence, ou un duopole. Seule une poignée de sociétés est concernée : il va sans dire que SWIFT en particulier, mais pas seulement, correspond à l’entité systémique mondiale typique. En effet, son métier se concentre autour des services de messageries standardisées de transferts interbancaires. SWIFT est LEfournisseur mondial de services de messages financiers sécurisés (« The global provider of secure financial messaging services » tel que décrit sur son site internet).
Opérant sur toute la surface de la Planète et offrant ses services auprès de 11.000 institutions, SWIFT assure plus de 10 millions de messages journaliers portant sur des milliers de milliards !
Son siège opérationnel se trouve dans la banlieue de Bruxelles sur la commune de La Hulpe.
SWIFT a été utilisé à des fins politiques par le Parlement Européen en 2014 pour envisager de déconnecter la Russie du réseau SWIFT tandis que les autorités américaines ont piraté des données provenant de la société SWIFT. Cela montre l’importance à la fois des informations détenues par la société et son rôle dans le fonctionnement des transactions financières. SWIFT opère la quasi-totalité des transferts bancaires à travers le monde, notamment en tant que gestionnaire des codes IBAN. Pratiquement tous les mouvements interbancaires sont donc traçables. Il est donc d’une facilité déconcertante de retrouver n’importe quel mouvement financier grâce aux informations détenues par SWIFT.
Le secret bancaire n’existe pas pour SWIFT : elle sait tout !
Une autre société ayant elle aussi son siège en Belgique (coincidence ?) et occupant une place stratégique au cœur de la finance mondiale : Euroclear, l’un des deux dépositaires centraux mondiaux de titres (avec Clearstream* basé lui, au Luxembourg). Son activité ? Euroclear est le plus grand système de règlement/livraison de titres au monde, pour les opérations domestiques et internationales sur obligations et actions.
Le montant annuel des transactions dénouées par Euroclear avoisine les 500.000 milliards de dollars. Plus de 15.000 milliards de dollars de titres sont conservés chez Euroclear pour le compte de ses clients. Travaillant main dans la main avec SWIFT (qui assure la communication des messages financiers d’Euroclear avec ses clients), Euroclear s’assure que ses clients, qui opèrent des transactions entre eux, disposent des titres et des liquidités suffisantes pour les effectuer. Chaque client dispose de comptes cash/titres ouverts chez Euroclear. Cette dernière est donc en mesure de confirmer et d’effectuer les transferts, entre ses clients, d’un compte à un autre en toute sécurité. Si pour quelle que raison que ce soit, Euroclear n’est plus en mesure d’assurer ce service (et bien d’autres connexes) le système mondial de transactions sur titres (actions, obligations, fonds…) ne pourrait plus fonctionner, il serait gelé instantanément.
Les chambres de compensation sont des organisations financières opérant sur des marchés financiers réglementés et se portant contreparties pour chaque transaction (avec une échéance) effectuée par ses membres adhérents pour leur propre compte ou ceux de leurs clients. La chambre de compensation est donc acheteuse pour chaque opération de vente et vendeuse pour chaque opération acheteuse : son risque global de marché est donc nul. Cependant, afin d’éviter de se retrouver avec une transaction dont la contrepartie ne serait plus en mesure d’honorer son (ses) contrat (s) (la ou les transaction(s)), la chambre de compensation met en place deux mécanismes destinés à s’assurer que les opérateurs ne seront pas défaillants au moment du débouclement :
Dès le lancement de la transaction, elle impose un déposit, aussi appelé marge initiale, qui correspond, en général, à la variation maximale tolérée en une journée sur le marché. Ce déposit sert à garantir le risque résiduel supporté par la chambre de compensation en cas de suspens (opération non dénouée).
Quotidiennement, pendant toute la durée de l’opération, elle surveille les différences entre le prix auquel le produit a été acheté ou vendu. En cas de perte potentielle (« latente »), elle procède à un appel de marge, c’est-à-dire qu’elle demande à l’adhérent qui suit cette position perdante de verser une marge additionnelle. La somme des marges appelées auprès des adhérents est, par construction, égale à la somme des marges restituées à d’autres adhérents (wikipédia).
Ces mécanismes financiers font intervenir en particulier SWIFT et au moins un ICSD, plusieurs CSD, et de nombreux autres prestataires de services financiers. Si l’un de ces 2 premiers intervenants vient à ne plus remplir son rôle, une partie importante (et c’est un euphémisme) des transactions opérées au travers des chambres de compensation ne pourront plus s’effectuer…maux de tête garantie pour nos autorités et instances diverses !
Il est bon de savoir que les organisations ci-dessus n’ont pas de lien direct avec le citoyen et que si un « accroc » se produit, ce ne sont que des dommages collatéraux que le consommateur supportera : cartes de crédit indisponibles, transferts bancaires impossible, paiements électroniques bloqués. L’économie sera ralentie et les pertes commerciales importantes, comme cela c’est déjà produit durant quelques heures dans le passé, à cause d’interférences ou erreurs du système informatique.
Mais dans l’hypothèse d’un clash imprévu et destructif, que feraient les autorités ? Il est probable que les financiers et les banquiers refuseront ou limiteront l’accès aux comptes bancaires et aux retraits de monnaie, ce qui aggraverait la situation et paralyserait l’économie nationale, européenne, voire mondiale.
Autant savoir !
Pieter KERSTENS.
Article paru dans le numéro 42 de la revue « Synthèse National ».
*A propos de Clearstream lire les ouvrages du journaliste Denis Robert « Révélations » et
« La boîte noire », parus aux Editions Arènes
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