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culture et histoire - Page 1175

  • ZOOM - Patrick Jansen : "Réfléchir et Agir : une revue de désintoxication culturelle"

  • Le mammouth est un cancre… et un cancre jaloux !

    On savait l’Éducation nationale une machine aux piètres performances scolaires, mais voilà qu’au pays de l’égalité proclamée, les inégalités scolaires progressent à grands pas. Et, pendant ce temps, le commissaire Vallaud-Belkacem entend bien mettre au pas l’enseignement hors contrat. « Nous avons échoué, continuons, mais surtout empêchons ceux qui pourraient réussir d’exister ! » Une logique typiquement soviétoïde.

    Le niveau : de Pisa en Pisa

    Tous les trois ans, le programme PISA évalue les élèves de 15 ans (un échantillon de plus de 500 000 élèves a été testé) dans le monde. Sur 65 pays comparables, la France a encore reculé : elle figure au 25e rang de la dernière enquête (2013). Dans ce classement, l’Asie domine en sciences. Pour la compréhension écrite, Shangaï, Hong-Kong et Singapour se disputent les premières places. Parmi les pays en tête, les Pays-Bas, la Suisse, mais aussi la Pologne, le Mexique et Israël sont aussi assez bien placés. Dans les critères de performance, on aura noté que la taille des classes importe peu (cf. la revendication des syndicats sur le nombre des élèves), les systèmes éducatifs les plus performants mettent l’accent sur la sélection et la formation des enseignants. Ce qui compte aussi, dit le rapport, c’est l’empathie qui se crée entre professeurs et élèves.

    Cela passe par l’autorité, car il ne peut y avoir de bon rapport avant l’exercice de la discipline mais après (note de l’auteur). Le rapport établit aussi que, en France, la corrélation entre le milieu socio-économique et la performance est bien plus marquée que dans les pays de l’OCDE. Bref, si l’on appartient à un milieu défavorisé… on connaît la suite. Le pays de l’égalité, valeur affichée tel un oxymore au fronton de nos monuments, est aussi le pays de l’hypocrisie, où politiciens et pédagomanes continuent d’appliquer des méthodes pour lutter contre cette inégalité, méthodes qui se sont révélées justement préjudiciables aux plus défavorisés. Lecture globale, autodictée, pédagogie de la non-contrainte et tout le cortège des élucubrations des pédagomanes des années 70 dont P. Bourdieu fut le gourou.

    Quand l’UNICEF enfonce le clou

    Et voila que ce mois d’avril 2016 vient nous apporter un nouveau dossier à charge contre l’EN. L’Unicef nous apprend que la France est un cancre en matière d’égalité scolaire : 35e sur 37 pays à haut revenu, de quoi faire rougir de honte nos ministres. Que nenni ! Sans doute, se consolent-ils en se disant que nous devançons… la Belgique (36e) et que ceci n’a rien à voir avec Molenbeek, quoique… Plus intéressant encore, le rapport montre que les écarts scolaires ne sont pas proportionnés aux écarts de revenus. En effet, dans les catégories les plus défavorisées, l’écart de revenu entre les enfants les plus pauvres et les enfants moyens est faible, l’impact des politiques de transfert sociaux jouant largement. Autrement dit, la vieille lune marxiste de la pauvreté ne saurait être invoquée en l’occurrence, mais bien encore une fois l’abandon forcé de l’élitisme républicain par la massification éducative.

    Réduire la concurrence faute de pouvoir s’améliorer

    Les progrès du hors-contrat étaient importants depuis quelques années à juste mesure, d’une part, de l’effondrement de l’école publique et, d’autre part, des tentations d’alignement idéologique (ses performances n’étant pas en cause) de l’enseignement sous contrat. Le pouvoir s’inquiète de ce progrès du hors-contrat. Pour lutter, il mise sur ses moyens : le contrôle matériel et le contrôle idéologique. Il ne pouvait pas, dans l’état de faiblesse budgétaire où des décennies de déficit l’ont mis, supprimer l’avantage fiscal aux associations qui président aux fondations d’écoles. Il a donc décidé de se porter sur l’autorisation d’ouverture, ayant déjà, par le biais normatif, (la norme outil de répression ?) tenté d’enrayer le phénomène. Mais là où l’hypocrisie du commissaire en jupon est totale, c’est qu’elle s’inquiète de la montée des écoles… salafistes « contraires aux valeurs de la République ». Le concept de valeur de la dite-ministre n’étant pas défini, on peut y mettre à peu près ce qu’on veut. Et l’on peut s’étonner que le gouvernement montre un si grand empressement à combattre « l’extrémisme musulman » qu’il a laissé s’installer partout sur le territoire de la République en question. 36 établissements privés musulmans, dont quatre sous contrat.

    L’ouverture d’un établissement privé hors-contrat relève du régime déclaratif, demandes déposées auprès du maire, du procureur du préfet et du recteur, il peut y être fait opposition « dans l’intérêt des bonnes mœurs ou de l’hygiène » Parce que, bien entendu, la dite-hygiène et les bonnes mœurs sont reines dans l’Éducation nationale ! Insupportable prétention de l’Etat, disait Taine, à se faire l’éducateur de la nation, une imposture ! Voila maintenant que quatre inspecteurs généraux sont diligentés pour travailler sur le hors-contrat : « la liberté de l’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect de valeurs de la République ». Mais qu’on nous dise, enfin, ce que sont ces valeurs qui, en l’espèce, deviennent des instruments de contrôle de type totalitaire, ce que l’on savait un peu déjà.

    Dans les chiffres les établissements hors-contrats catholique (ou israélites) sont d’un nombre à peu près comparable aux établissements musulmans, et s’il ne faut pas sous estimer le risque, on ne saurait accepter, de l’État, la restriction des libertés… Surtout lorsqu’il doit balayer devant sa porte concernant ses propres performances dans le système monopolistique démontrant qu’il faut en finir avec ce cancre-là !  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le mammouth est un cancre… et un cancre jaloux !

    On savait l’Éducation nationale une machine aux piètres performances scolaires, mais voilà qu’au pays de l’égalité proclamée, les inégalités scolaires progressent à grands pas. Et, pendant ce temps, le commissaire Vallaud-Belkacem entend bien mettre au pas l’enseignement hors contrat. « Nous avons échoué, continuons, mais surtout empêchons ceux qui pourraient réussir d’exister ! » Une logique typiquement soviétoïde.

    Le niveau : de Pisa en Pisa

    Tous les trois ans, le programme PISA évalue les élèves de 15 ans (un échantillon de plus de 500 000 élèves a été testé) dans le monde. Sur 65 pays comparables, la France a encore reculé : elle figure au 25e rang de la dernière enquête (2013). Dans ce classement, l’Asie domine en sciences. Pour la compréhension écrite, Shangaï, Hong-Kong et Singapour se disputent les premières places. Parmi les pays en tête, les Pays-Bas, la Suisse, mais aussi la Pologne, le Mexique et Israël sont aussi assez bien placés. Dans les critères de performance, on aura noté que la taille des classes importe peu (cf. la revendication des syndicats sur le nombre des élèves), les systèmes éducatifs les plus performants mettent l’accent sur la sélection et la formation des enseignants. Ce qui compte aussi, dit le rapport, c’est l’empathie qui se crée entre professeurs et élèves.

    Cela passe par l’autorité, car il ne peut y avoir de bon rapport avant l’exercice de la discipline mais après (note de l’auteur). Le rapport établit aussi que, en France, la corrélation entre le milieu socio-économique et la performance est bien plus marquée que dans les pays de l’OCDE. Bref, si l’on appartient à un milieu défavorisé… on connaît la suite. Le pays de l’égalité, valeur affichée tel un oxymore au fronton de nos monuments, est aussi le pays de l’hypocrisie, où politiciens et pédagomanes continuent d’appliquer des méthodes pour lutter contre cette inégalité, méthodes qui se sont révélées justement préjudiciables aux plus défavorisés. Lecture globale, autodictée, pédagogie de la non-contrainte et tout le cortège des élucubrations des pédagomanes des années 70 dont P. Bourdieu fut le gourou.

    Quand l’UNICEF enfonce le clou

    Et voila que ce mois d’avril 2016 vient nous apporter un nouveau dossier à charge contre l’EN. L’Unicef nous apprend que la France est un cancre en matière d’égalité scolaire : 35e sur 37 pays à haut revenu, de quoi faire rougir de honte nos ministres. Que nenni ! Sans doute, se consolent-ils en se disant que nous devançons… la Belgique (36e) et que ceci n’a rien à voir avec Molenbeek, quoique… Plus intéressant encore, le rapport montre que les écarts scolaires ne sont pas proportionnés aux écarts de revenus. En effet, dans les catégories les plus défavorisées, l’écart de revenu entre les enfants les plus pauvres et les enfants moyens est faible, l’impact des politiques de transfert sociaux jouant largement. Autrement dit, la vieille lune marxiste de la pauvreté ne saurait être invoquée en l’occurrence, mais bien encore une fois l’abandon forcé de l’élitisme républicain par la massification éducative.

    Réduire la concurrence faute de pouvoir s’améliorer

    Les progrès du hors-contrat étaient importants depuis quelques années à juste mesure, d’une part, de l’effondrement de l’école publique et, d’autre part, des tentations d’alignement idéologique (ses performances n’étant pas en cause) de l’enseignement sous contrat. Le pouvoir s’inquiète de ce progrès du hors-contrat. Pour lutter, il mise sur ses moyens : le contrôle matériel et le contrôle idéologique. Il ne pouvait pas, dans l’état de faiblesse budgétaire où des décennies de déficit l’ont mis, supprimer l’avantage fiscal aux associations qui président aux fondations d’écoles. Il a donc décidé de se porter sur l’autorisation d’ouverture, ayant déjà, par le biais normatif, (la norme outil de répression ?) tenté d’enrayer le phénomène. Mais là où l’hypocrisie du commissaire en jupon est totale, c’est qu’elle s’inquiète de la montée des écoles… salafistes « contraires aux valeurs de la République ». Le concept de valeur de la dite-ministre n’étant pas défini, on peut y mettre à peu près ce qu’on veut. Et l’on peut s’étonner que le gouvernement montre un si grand empressement à combattre « l’extrémisme musulman » qu’il a laissé s’installer partout sur le territoire de la République en question. 36 établissements privés musulmans, dont quatre sous contrat.

    L’ouverture d’un établissement privé hors-contrat relève du régime déclaratif, demandes déposées auprès du maire, du procureur du préfet et du recteur, il peut y être fait opposition « dans l’intérêt des bonnes mœurs ou de l’hygiène » Parce que, bien entendu, la dite-hygiène et les bonnes mœurs sont reines dans l’Éducation nationale ! Insupportable prétention de l’Etat, disait Taine, à se faire l’éducateur de la nation, une imposture ! Voila maintenant que quatre inspecteurs généraux sont diligentés pour travailler sur le hors-contrat : « la liberté de l’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect de valeurs de la République ». Mais qu’on nous dise, enfin, ce que sont ces valeurs qui, en l’espèce, deviennent des instruments de contrôle de type totalitaire, ce que l’on savait un peu déjà.

    Dans les chiffres les établissements hors-contrats catholique (ou israélites) sont d’un nombre à peu près comparable aux établissements musulmans, et s’il ne faut pas sous estimer le risque, on ne saurait accepter, de l’État, la restriction des libertés… Surtout lorsqu’il doit balayer devant sa porte concernant ses propres performances dans le système monopolistique démontrant qu’il faut en finir avec ce cancre-là !  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Philippe de Villiers toujours en tête des ventes de livres politiques

    6a00d83451619c69e201b7c83dd148970b-320wi.gifIl faut tenir compte des dates de sorties qui sont différées dans le temps mais personne ne semble en mesure de rattraper Philippe de Villiers :

    Philippe de Villiers, « Le moment est venu de dire ce que j'ai vu » (Albin Michel) : 234 793 ventes depuis le 30/09/2015

    Nico­las Sarkozy, « La France pour la vie » (Plon) : 162 291 ventes depuis le 25/01/2016

    Chris­tiane Taubira, « Murmures à la jeunesse » (P. Rey) : 136 631 ventes depuis le 02/02/2016

    François Fillon, « Faire » (Albin Michel) : 90 483 ventes depuis le 16/09/2015

    Alain Juppé, « Pour un État fort » (Lattes) : 41 258 ventes depuis le 06/01/2016

    Jean-François Copé, « Le sursaut français » (Stock) : 5 092 ventes depuis le 20/01/2016

    Nico­las Dupont-Aignan, « France, lève-toi et marche » (Fayard) : 4 545 ventes depuis le 16/03/2016

    Natha­lie Kosciusko-Mori­zet, « Nous avons changé le monde » (Albin Michel) : 3 826 ventes depuis le 09/03/2016

    Thomas Théve­noud, « Une phobie française » (Gras­set) : 700 ventes depuis le 30/03/2016

    Philippe Carhon

  • L’homme héroïque n°7 – Conférence d’Ivan Blot

    QUELLES SONT LES CATEGORIES HEROIQUES
    DE LA SOCIETE

    Chers amis,

    L’héroïsme renait de siècle en siècle. S’il s’affaiblit à certaines époques, il renait, en général dans des temps d’épreuves. Mais certaines fonctions sociales sont liées par nature même à une certaine dose d’héroïsme. De plus, tous ceux qui souffrent sont souvent amenés à redécouvrir un héroïsme disparu. « On apprend à travers l’épreuve et la souffrance » a écrit le poète tragique grec  Sophocle. C’est pourquoi nous allons distinguer l’héroïsme par vocation, de l’héroïsme de ceux qui souffrent en raison de situations particulières.

    1/ L’héroïsme par vocation

    Il y a plusieurs sortes de héros à ce titre, d’abord les authentiques hommes d’Etat qui apparaissent en général quand la situation est grave : ainsi, Clémenceau et De Gaulle lors des guerres mondiales, ou bien Poutine dans la Russie décadente de Boris Eltsine ou madame Thatcher alors que l’économie anglaise s’effondrait. Il faut opposer l’homme d’Etat au politicien (politichien disait De Gaulle) : ce dernier fait carrière, il ne fait pas l’histoire. Il ne s’intéresse qu’au court terme. L’homme d’Etat prend des décisions bénéfiques à long terme et se situe dans une perspective historique.

    Une catégorie d’héroïsme par vocation est évidente : tous ceux qui portent un uniforme et protègent le pays : l’armée et la police. L’héroïsme est surtout le propre des troupes d’élites : raid, GIGN, police antiterroristes, parachutistes des commandos, etc.

    D’autres relèvent d’autres fonctions d’intérêt général (la toge !) : les magistrats, les professeurs, les prêtres. Mais une partie d’entre eux est vraiment héroïque. Toutefois la majorité n’est pas toujours d’un courage exemplaire.

    Il ne faut pas oublier les chefs d’entreprises qui se battent à leur manière pour conquérir des marchés malgré les obstacles bureaucratiques et fiscaux.

    Il y a enfin les familles qui élèvent beaucoup d’enfants malgré tous les obstacles d’une société moderne dont la morale est en décomposition.

    A ces « héros par vocation » qui respectent cette vocation, il faut ajouter les héros qui n’avaient aucune vocation particulière pour cela mais que les épreuves de la vie ont conduit à réagir.

    2/ L’héroïsme par l’épreuve et la souffrance

    Les militants sont à la charnière de nos deux catégories. Souvent entrés un peu par hasard dans leur engagement, ils peuvent faire preuve par la suite d’un réel sens du sacrifice. Toutefois leur engagement pour la France et le bien commun peut être entaché par un excès de fièvre partisane. De défenseurs de l’intérêt national, ils peuvent devenir, parfois à leur insu, les instruments de féodalités.

    Les situations qui peuvent faire apparaitre une mentalité héroïque sont celles où l’on souffre beaucoup dans sa vie quotidienne.

    L’invasion migratoire peut être une grande cause de souffrance, notamment chez des personnes pauvres et âgées qui ne peuvent pas déménager. Si elles se plaignent, les bonnes âmes les mépriseront et les traiteront de « racistes ». Beaucoup de jeunes sont confrontés aussi à ces problèmes, il s’agit généralement de jeunes des classes sociales les moins favorisées. L’insécurité va souvent avec l’invasion migratoire mais ce n’est pas systématique. Là encore, ce sont souvent des personnes fragilisées économiquement et socialement qui subissent le plus la présence et les agressions des délinquants.

    L’oppression administrative et fiscale : elle frappe plutôt les chefs d’entreprises et les professions indépendantes, ou les agriculteurs mais peut aussi conduire des cadres supérieurs à émigrer mais d’autres choisissent de résister.

    Le chômage frappe avant tout les jeunes générations. Toutes ces personnes qui souffrent sont des victimes. Mais toutes ne deviendront pas des résistants. Il faut pour cela une trempe particulière. Et les dirigeants politiques ou médiatiques cherchent à décourager ces attitudes car elles les dérangent : « surtout pas de vagues mon vieux », est leur devise. La dégradation de la situation sociale de la France accroît le nombre de personnes souffrantes doit donc entrainer une augmentation des attitudes de résistants et de dissidents.

    Bien cordialement.

    Ivan Blot, 10/04/2016