Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1255

  • 4 novembre 1956 : intervention soviétique à Budapest

    Ce jour, les chars soviétiques entrent à Budapest, après que le nouveau gouvernement – amené par une révolte populaire spontanée contre la tyrannie communiste débutée le 23 octobre – a fait savoir qu’il voulait quitter le Pacte de Varsovie.
    L’aviation et l’artillerie rouges bombardent des poches de résistance ou supposées telles.

    Avec le soutien tacite des démocraties occidentales, l’URSS va écraser l’insurrection dans le sang et entamer une sévère répression.

    Ci-dessous 15 minutes de séquences vidéos tournées par des amateurs le 23 octobre 1956. Elles montrent que cette journée a commencé par une manifestation pacifique d’étudiants, avant que les communistes ne tirent sur la foule.

    Ce jour-là les nouvelles s’étaient répandues rapidement et des émeutes avaient éclaté dans toute la capitale.
    La révolte s’était étendue rapidement en Hongrie et avait entrainé la chute du gouvernement.
    Des milliers de personnes s’étaient organisées en milices pour affronter l’Autorité de protection de l’État (ÁVH) et les troupes soviétiques.

    Source : hungarianambiance.com

    http://www.contre-info.com/4-novembre-1956-intervention-sovietique-a-budapest

  • 4e édition de Chronique du choc des civilisations, d'Aymeric Chauprade

    La première édition de Chronique du choc des civilisations datait de 2008.Minute présente la 4e :

    Couverturelivre"[...] La 4e édition de Chronique du choc des civilisations, qui vient de paraître, intègre les évolutions considérables survenues en sept ans dans un monde complexe sans que les thèses défendues à l’époque par le géopoliticien soient invalidées. La relecture de son ouvrage de 2008, qui, avec le recul, aurait pu être cruelle pour Aymeric Chauprade, montre que la réflexion de l’auteur s’inscrit bien dans « le temps long des civilisations » et que, à ce titre, sa pensée reste valable au-delà des développements intérieurs et extérieurs de la politique des États qui, loin d’invalider ses thèses, viennent au contraire les conforter.

    Le temps était néanmoins venu de procéder à une refonte de Chronique du choc des civilisations afin d’analyser les phénomènes émergents. Aymeric Chauprade s’y est attelé au point de livrer une édition actualisée et augmentée qui est quasiment un nouvel ouvrage et qui permet, avec une clarté remarquable, de comprendre les lignes de force des mouvements à l’œuvre sur l’ensemble des conti- nents. De sorte que « le Chauprade » – comme les latinistes parleraient du Gaffiot – est un manuel de lecture aisée qui offre les clefs de compréhension d’une actualité dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’est que rarement conceptualisée."

    Aymeric Chauprade est longuement interrogé dans ce numéro de Minute. Extrait :

    "Vous racontez, exemples à l’appui, que les décapitations commises par des islamistes ne datent pas de la création de l’État islamique mais qu’il y en a eu de nombreuses, en Europe, au début des années 1990, durant la guerre de Bosnie. Comment se fait-il qu’on ne découvre cette effroyable pratique que maintenant ?

    Mon atlas de géopolitique révèle en effet de nombreuses choses sur l’État islamique, ses spécificités, ses modes de financement, mais il inscrit le retour de ce califat islamique dans la continuité de l’Histoire. C’est d’ailleurs ce qui caractérise mon travail. Je suis un géopolitologue du temps long. Ce qui est nouveau, ce n’est pas la pratique de l’État islamique, laquelle s’appuie déjà sur la pratique des premiers siècles de l’islam ; ce qui est nouveau, c’est la médiatisation des crimes et l’utilisation de la terreur comme arme d’influence et de recrutement.

    En quoi la création d’un califat, par l’État islamique, est-elle différente des actions terroristes menées par Al Qaida ?

    Il y a une différence de stratégie entre Al Qaïda et l’État islamique : Al Qaïda pensé par Ben Laden menait un combat global, transnational, déterritorialisé. L’État islamique d’Al Baghdadi mène une stratégie radicalement différente : le combat est territorialisé. Il faut construire un État islamique fort, posé sur un immense territoire à cheval sur la Syrie et l’Irak, puis prendre les deux grandes capitales de l’histoire islamique (ommeyade et ab- basside), Damas et Bagdad, et s’étendre ensuite sur le reste du monde à partir de cette base étatique forte.

    La génération Al Qaïda du début des années 2000 étant encore influencée par l’idéal du mondialisme transnational, des réseaux, la conviction que les États étaient finis. La nouvelle génération de djihadistes est à l’image du monde multipolaire : elle est marquée partout par le retour des États et des souverainetés. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/11/4e-%C3%A9dition-de-chronique-du-choc-des-civilisations-daymeric-chauprade.html

  • Jean Sévillia : « La France catholique n'a pas dit son dernier mot »

    Par Jean-Christophe Buisson

    Une interview où Jean Sévillia fait un point fort intéressant sur le poids, l'importance, le positionnement, les orientations, en bref sur la situation des catholiques de France et leur avenir. Un sujet qui concerne actuellement plus que jamais le domaine proprement politique. LFAR    

    Historien, essayiste et journaliste, Jean Sévillia publie un superbe album illustré qui constitue, par le texte et par l'image, un état des lieux du catholicisme en France aujourd'hui. Cette interview a été donnée au Figaro magazine.

    La France catholique : le titre du livre que vous publiez n'est-il pas provocateur ?

    Tel n'est pas son objectif, en tout cas. Evoquer la France catholique, c'est rappeler les faits. En premier lieu en ce qui concerne la population française. S'il est interdit aux organismes publics de procéder à des statistiques sur l'appartenance religieuse, de nombreuses études opérées par des instituts de sondage fournissent des indications fiables. Selon une récente enquête, 56 % des Français se déclarent catholiques, 8 % musulmans, 1,4 % protestants, 1,4 % orthodoxes, 1,3 % bouddhistes et 0,8 % juifs, 27 % des sondés se présentant comme sans religion. 56 % de catholiques déclarés, c'est ce qu'on appelle une majorité. En chiffres, on sait que le pays compte 44 millions de baptisés, ce qui fait, sur 65 millions d'habitants, les deux tiers de la population. Sous l'influence d'une laïcité exacerbée qui voudrait effacer le fait religieux de l'espace public, sous l'incidence, également, du grand nombre de questions intérieures et extérieures touchant à l'islam ou aux musulmans et qui finissent par accaparer les débats, on en viendrait à oublier, et pour certains à occulter, que le catholicisme reste la religion d'origine ou de référence de la majeure partie de la population française.

    Mais une religion qui est de moins en moins pratiquée…

    Certes. Au début des années 1960, environ 90 % des Français se présentaient comme catholiques, dont 35 % de pratiquants réguliers ou occasionnels ; au début des années 1970, les pourcentages étaient encore de 82 % de catholiques déclarés et de 20 % de pratiquants. Aujourd'hui, les catholiques pratiquants représentent entre 4,5 et 6 % de la population. Ce recul spectaculaire tient à des causes multiples: disparition de la vieille société rurale, bouleversements socioculturels des années 1960-1970, sécularisation du monde occidental. D'une société qui, en dépit de la laïcité officielle et de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, était héritière d'une société de chrétienté, nous sommes passés à une société du libre choix religieux, dans un contexte d'incroyance généralisée. Néanmoins, en 2015, la France compte 3 millions de catholiques pratiquants réguliers et 10 millions de pratiquants occasionnels, soit 13 millions de personnes. S'il s'agit d'une minorité, cette minorité est numériquement la première minorité de France. Quant au long terme, les projections montrent qu'en 2045, le pays comptera entre 33 et 37 millions de baptisés, ce qui sera encore une masse considérable.

    Mais la France catholique, c'est aussi une culture ?

    C'est un patrimoine de 100 000 édifices religieux, dont 150 cathédrales et 45 000 églises paroissiales. C'est un enracinement bimillénaire qui s'observe dans la toponymie (4 400 communes portent un nom de saint), dans le calendrier civil où les six plus grandes fêtes chrétiennes sont des jours fériés, dans les traditions populaires, de la crèche de l'Avent aux œufs de Pâques. C'est tout un héritage artistique, littéraire et musical. C'est un héritage intellectuel et philosophique: tous les grands penseurs français, même s'ils n'étaient pas chrétiens, ont eu à se situer par rapport au catholicisme, ce qui revenait à reconnaître la place centrale de celui-ci dans notre histoire. La France catholique, ce sont encore les principes de base qui fondent le pacte social: la dignité de la personne humaine, l'égalité entre l'homme et la femme, la solidarité envers les petits et les pauvres, le souci de la justice ou le sens du pardon ont pu être laïcisés, ils expriment une anthropologie tirée des Evangiles. C'est en ce sens que la formule du général de Gaulle selon laquelle «la République est laïque, la France est chrétienne» conserve toute sa pertinence. C'est en ce sens également que les sociologues Hervé Le Bras et Emmanuel Todd ont pu parler récemment d'un «catholicisme zombie», signifiant par là qu'en dépit de la baisse de la pratique religieuse,

    Quel est le poids des catholiques dans la société ?

    Il est énorme, mais il s'exerce de façon discrète. Dans le domaine de l'enseignement, par exemple, une famille française sur deux confie son enfant à un moment ou à un autre de son parcours scolaire à l'enseignement catholique. Même quand les motivations des parents ne sont pas d'ordre religieux, et même quand les établissements fréquentés n'ont qu'une faible identité confessionnelle, les élèves ont un contact, le temps de leur scolarité, avec l'univers catholique. Dans le domaine de l'aide sociale, du caritatif et de l'humanitaire, tant en France que pour les missions françaises à l'étranger, si l'on supprimait d'un trait les associations catholiques, ce serait une perte immense, si nombreux sont les catholiques engagés dans ces secteurs. L'éducation chrétienne, en général, prédispose au bénévolat. Rappelons, par exemple, qu'avec 125 000 membres le scoutisme catholique, toutes tendances confondues, est un des principaux mouvements de jeunesse français.

    Et sur le plan politique, que représentent les catholiques ?

    Politiquement, ils sont divisés. Ce n'est pas nouveau, cela date du XIXe siècle. Il existe des catholiques de gauche, du centre et de droite. Mais, au cours des deux dernières décennies, les équilibres se sont modifiés. Nous avons assisté à la quasi-disparition des chrétiens de gauche, emportés par leurs désillusions consécutives à la présidence de François Mitterrand. Puis à la droitisation du curseur chez les catholiques pratiquants, dont les trois quarts ont voté pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle de 2012. Mais le peuple catholique n'est pas différent du commun des mortels: ce qui prédomine chez lui, c'est une méfiance à l'égard des partis et des hommes politiques actuels, accusés de se préoccuper d'enjeux politiciens ou d'objectifs à court terme, et non des vrais problèmes qui engagent notre avenir. L'opposition au mariage homosexuel, toutefois, a manifesté une capacité de mobilisation des réseaux catholiques qui a surpris tout le monde, y compris les organisateurs des grandes manifestations de 2012-2013. Cette mobilisation, qui a dépassé les clivages traditionnels, marque l'entrée dans l'arène d'une nouvelle génération catholique qui sait être une minorité agissante.

    Qu'est-ce que le pontificat du pape François change pour les catholiques français ?

    Méfions-nous des fausses oppositions entretenues, non sans arrière-pensées, par le système médiatique. La majorité des forces vives du catholicisme français, que ce soit dans le clergé ou chez les laïcs, n'a eu aucun problème, au contraire, avec les pontificats précédents. Le témoignage public de la foi chrétienne par les processions ou les pèlerinages, pratiques qui sont en plein renouveau, l'exigence de formation religieuse ou d'approfondissement spirituel, qui caractérisent la nouvelle génération, sont des legs de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Mais l'appel à la radicalité évangélique à laquelle invite François n'a rien pour déplaire à cette nouvelle génération.

    Comment se présente l'avenir pour le catholicisme français ?

    Les évolutions démographiques et sociologiques sont lentes mais implacables. A court et moyen terme, nous allons vers une Eglise de France plus resserrée, plus citadine, où les divisions internes n'auront pas disparu mais se seront déplacées. Dans la mesure où le catholicisme populaire a fondu, le risque est celui de l'entre-soi. La contrepartie de cette homogénéité sociale et culturelle, c'est une vraie cohérence et une garantie de durée. Sur le long terme, si l'on considère le dynamisme de ces mouvements, de ces paroisses et de ces communautés, sans parler de leur vitalité intellectuelle et spirituelle, on peut dire que la France catholique n'a pas dit son dernier mot. 

    Jean-Christophe Buisson 

    france catho.jpg

    La France catholique, de Jean Sévillia, Michel Lafon, 29,95 €.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2015/11/02/jean-sevillia-la-france-catholique-n-a-pas-dit-son-dernier-m-5709955.html

  • Premier Forum de la dissidence – première partie

    2015, année radicale, année décisive !
    Polémia invite ses lecteurs à suivre la chronique, en trois parties,
    du
    PREMIER FORUM DE LA DISSIDENCE

    Aujourd’hui, une mise en condition par la présentation d’un décor connu de tous.

    Islamisme, immigration, recul des libertés… prennent un tournant radical. Les solutions le seront aussi !

    La radicalisation migratoire

    2015 marque l’accélération radicale du Grand Remplacement des Européens. La crise migratoire des « réfugiés » confirme la clairvoyance de Jean Raspail avec son Camp des saints : le chaos des « réfugiés » s’est installé en Europe. La répartition autoritaire de ces mêmes « migrants » dans les différents pays d’Europe, à l’initiative de l’Allemagne, démontre que ce Grand Remplacement nous est imposé par l’oligarchie pour le seul profit du patronat.

    La radicalisation islamiste

    2015 est d’abord l’année de la radicalisation islamiste, avec les attentats en France et les succès de l’Etat Islamique en Syrie, renforcé par l’apport de nombreux djihadistes soi-disant « européens ».

    La radicalisation totalitaire

    2015 confirme le caractère de plus en plus carcéral de l’Union européenne (UE).

    En Grèce, un gouvernement démocratiquement élu a été mis à genoux par l’oligarchie financière. La démocratie européenne est née en Grèce : elle vient d’y être enterrée par l’euro.

    La complicité des pouvoirs européens dans l’espionnage de leurs propres populations par les USA, l’adoption par ces pays de législations liberticides au nom de la « lutte contre le terrorisme », le harcèlement judiciaire dont sont victimes dissidents et partis populistes démontrent une chose : l’UE devient une prison-forteresse, mais pour les seuls Européens.

    La radicalisation belliciste

    2015 voit enfin la radicalisation occidentale vis-à-vis de la Russie, conformément à la stratégie américaine suivie servilement par les Européens. Sanctions économiques, manœuvres militaires agressives, assistance militaire à l’Ukraine… La liste des provocations à l’encontre de Moscou ne cesse de s’allonger, risquant de nous précipiter dans le chaos.

    A situation extrême solutions radicales ?

    L’oligarchie et ses chiens de garde médiatiques ne cessent de diaboliser ces Européens qui sont aujourd’hui tentés par « les solutions extrêmes » et les partis populistes.

    Solutions extrêmes ? Oui, à l’image des situations extrêmes qu’ils subissent : chômage, précarité, fiscalité, insécurité, déclin des services publics, préférence étrangère pour l’accès aux prestations sociales et au logement, sentiment de devenir étranger dans son propre pays…

    Les partis populistes ou identitaires deviennent de plus en plus populaires en Europe, parce que de plus en plus d’Européens comprennent que le sursaut passera par des solutions… radicales.

    Polémia (1) 30/10/2015

    http://www.polemia.com/2015-annee-radicale-annee-decisive/

  • Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale

    Les-mythes-de-la-seconde-guerre-mondiale

    Tant de livres sont déjà parus sur la Seconde Guerre mondiale. Tout n’a-t-il pas déjà été dit ou écrit ? L’équipe de spécialistes de ce conflit réunie sous la houlette de Jean Lopez, directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, et Olivier Wieviorka, membre de l’Institut universitaire de France, a entrepris l’apparente gageure de prouver le contraire et de tordre le cou à quelques idées reçues concernant cette guerre et ses belligérants.

    Vingt-trois mythes, souvent fruits de la propagande, soit de l’Axe, soit des Alliés, passent ainsi à la moulinette. Chaque auteur prend soin de séparer le vrai du faux, loin de tout manichéisme.

    Non, les Britanniques n’étaient pas unanimement derrière Churchill avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Winston Churchill fut un temps la bête noire de l’establishment. Il devint Premier ministre par défaut. Au début du conflit, la presse anglaise tira à boulets rouges sur son gouvernement. Ce sont ses talents oratoires qui lui permirent dans un premier temps de gagner la confiance des Anglais. Et malgré son image de vainqueur, Churchill n’a plus le soutien de l’opinion publique lorsque viennent les élections de juillet 1945 qui l’écartent du pouvoir.

    Non, les cheminots français n’étaient pas majoritairement engagés dans la Résistance. L’engagement résistant fut essentiellement individuel. Le 27 décembre 1944, un ingénieur de la SNCF, Louis Armand, déclare en préfecture Résistance-Fer présenté à partir de 1947 comme un réseau « action » qui aurait regroupé les cheminots résistants sous le commandement de ce Louis Armand, ce qui fut largement dénoncé par les résistants cheminots eux mêmes mais continua de constituer un mythe entretenu par le film La Bataille du rail.

    L’armée italienne était-elle aussi mauvaise qu’on le croit ? Ce stéréotype négatif repose sur un fond de vérité qui s’inscrit dans une série de désastres militaires subis par l’armée italienne depuis 1848. Mais l’armée italienne connut aussi ses heures de gloire et de sacrifice durant cette Seconde Guerre mondiale. Les alpini se sont notamment illustrés lors de la retraite du Don en janvier 1943, se sacrifiant pour permettre l’évacuation du reste du contingent italo-allemand. 

    Ce n’est là qu’un bref aperçu de l’intérêt de ce livre et de la variété des sujets qu’il aborde. 

    Les Mythes de la Seconde Guerre mondiale, sous la direction de Jean Lopez et Olivier Wieviorka, éditions Perrin, 441 pages, 21 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/les-mythes-de-la-seconde-guerre-mondiale/42391

  • Conférence Dextra : vendredi 6 novembre « Comment peut-on être de gauche ? »

     
    Chers amis,
    Nous aurons la joie et l'honneur de recevoir ce vendredi Adrien Abauzit qui nous entretiendra de :
     
    "Comment peut-on être de gauche ?"
     
    Adrien Abauzit est un jeune avocat, écrivain notamment 
    de "Né en 1984, Abécédaire pour une jeunesse déracinée".
    Il intervient sur de nombreux médias dissidents, tels que :
    Boulevard Voltaire, Agence Info Libre, La Gauche m'a tuer...
     
    Nous vous attendons nombreux et ponctuel pour cette conférence qui s'annonce très intéressante. 
     
    Nous vous rappellons que les adhésions sont à nouveau disponible au tarif de 20€ pour les chômeurs et étudiants, 40€ pour les pros.
     
    N'hésitez pas à partager l’événement !
     
    À vendredi !

  • Les différences entre les races existent !

    Affirmer aujourd’hui que les races existent c’est s’exposer aux foudres du politiquement correct et à l’intolérance.
    C’est ce qui arriva à Eric Zemmour lorsque, le 13 novembre 2008 sur la chaîne Arte dans un débat intitulé « Tous métis », il déclara : « Les races existent » et elles sont reconnaissables « à la couleur de la peau ».
    Un an plus tôt, c’est le Prix Nobel James Watson qui fut mis à la retraite à la suite de propos jugés scandaleux. Le 14 octobre 2007, dans les colonnes du Sunday Times, le découvreur de la double hélice de l’ADN exposa qu’il était « fondamentalement pessimiste quant à l'avenir de l'Afrique » parce que « toutes nos politiques d'aide sont fondées sur le fait que leur intelligence [celle des Africains] est la même que la nôtre [Occidentaux, ndlr] alors que tous les tests disent que ce n'est pas vraiment le cas ». 
    Pourtant l’existence ou la non-existence des races et l’éventualité ou non de différences substantielles entre elles ne relèvent pas du jugement de valeurs mais du jugement de faits. Or, dans la logique de la pensée européenne un jugement de fait peut être dit vrai ou faux s’il est possible de l’exposer et de le discuter librement. En histoire, en sociologie, en biologie, en médecine, il n’est pas de vérité révélée, il n’existe, d’un point de vue scientifique en tout cas, que des affirmations contestables et révisables.
    Ainsi d’un point de vue scientifique il est possible d’affirmer que les races n’existent pas et/ou qu’il n’y a pas de différences entre elles mais à condition d’admettre que des arguments puissent être librement présentés pour défendre la thèse adverse.
    C’est justement ce qu’ont fait J. Philippe Rushton et Arthur R. Jensen dans une étude intitulée : « La très dérangeante vérité de James Watson: réalisme racial et illusion moraliste ». Cet article est paru dans le numéro 71 de la très grande revue scientifique (Elsiever) Medical Hypotheses. Il n’est pas indifférent de noter que c’est une revue médicale qui a publié cet article iconoclaste : car, sauf à prendre le risque de ne pas adopter des traitements optimaux, les médecins sont souvent tenus de prendre en compte les origines raciales de leurs patients.
    Un correspondant de Polémia a bien voulu traduire cet article. En voici l’Introduction, qui en reprend les principales conclusions. L’ensemble de l’article traduit est aussi disponible en PDF.(voir en fin d'article).
    Polémia.
    La très dérangeante vérité de James Watson: réalisme racial et illusion moraliste 
    (Introduction de l’article ; les intertitres sont de Polémia)
      Lorsque l’un des plus grands biologistes du 20èm siecle, le prix Nobel James Watson, a déclaré  que les sujets d’origine africaine ont de moins bons résultats aux tests d’intelligence que les Européens et  les Asiatiques de l’est, il a été condamné par les médias et une part de l’élite scientifique et contraint à  abandonner son poste de président du laboratoire de Cold Spring Harbor [9,34].
    Un traitement indigne du point de vue scientifique
    Le traitement infligé à  Watson est d’autant plus énorme que, du point de vue des faits scientiques, plus d’un siècle et demi de  preuves corroborent son affirmation. De plus, de nouvelles données et analyses viennent régulièrement  appuyer  ces  résultats  dans  les  grands  journaux  à  comité  de  lecture  des  disciplines  scientifiques  concernées. Les données allant en sens contraire sont extrèmement pauvres. L’essentiel de l’opposition à  l’hypothèse génétique se limite à des considérations moralistantes et, pire, à la création d’une atmosphère  coercitive et menaçante incompatible avec la liberté universitaire, la liberté d’enquête et les libertés civiles  d’une  société  véritablement  démocratique.  Il  y  a  un écart énorme entre les tenants et gardiens du  politiquement correct et les véritables experts des sciences du comportement. Le cas de Watson n’est pas unique. Il n’est que le dernier d’une longue série d’universitaires qui  ont été cloués au pilori et diffamés (détails dans l’article de Hunt [20]). Ce sont en particulier le prix Nobel  William Shockley, Hans Eysenck, Linda Gottfredson, Richard Lynn, Richard Herrnstein, Charles Murray,  Christopher Brand, Glayde Whitney, Helmuth Nyborg, et Tatu Vanhanen. Les auteurs du présent article  ont eux aussi dû supporter leur lot d’attaques.
    Le tabou de la race
    Le tabou de la race deviendra certainement un sujet majeur  de recherche pour les sociologues de la connaissance : il n’y a pas d’équivalent dans l’histoire de la  science.  Exemple  sans  équivalent,  ce  tabou  est  imposé,  principalement  par  autocensure,  par  les  membres de l’intelligentsia occidentale dans leurs propres universités, qui s’enorgueillissent pourtant  d’une tradition de liberté de pensée, d’ouverture d’esprit et d’absence d’obstacles à la découverte, à la  systématisation et à la poursuite de la connaissance et à sa dissémination dans le grand public.     Malgré les inquiétants effets que nous venons de décrire, nous (et d’autres) avons persévéré  notamment en raison de la grande importance de ce sujet, des données passionnantes qu’il apporte et  des questions théoriques qu’il soulève [21]. L’un d’entre nous (JPR) est allé en Afrique du Sud pour  recueillir  de  nouvelles  données  de  QI  chez  des  étudiants  noirs  hautement  sélectionnés  dans  la prestigieuse université du Witwatersrand à Johannesburg. Ces données ont conduit à la publication de  sept études et montrent que le QI médian de ces étudiants est de 84 (extrèmes 77-103). Si on suppose  que, comme c’est le cas général pour les étudiants, ceux des universités africaines ont un QI supérieur  d’un écart type (soit 15 points de QI) à la moyenne de leur population, un QI médian de 84 correspond à  une moyenne (très basse) de 70 dans la population générale [48].    Beaucoup  de  gens  considèrent  l’hypothèse  d’un  lien  entre  race  et  QI  comme  extrèmement  provocante, et il est donc essentiel d’examiner à fond toutes les données pertinentes. C’est ce que nous  avons fait dans notre revue de 60 pages « Thirty Years of Research on Race Differences in Cognitive  Ability » (Trente ans de recherche sur les différences raciales entre les capacités cognitives), qui a été  publiée en article principal dans le numéro de juin 2005 de Psychology, Public Policy, and Law, un journal  de l’American Psychological Association [51]. Dans le présent article, nous résumons et actualisons ces  résultats (avec davantage de détails statistiques et de références).
    La génétique explique de 50 à 80% des différences d’intelligence
    Encore une fois, la grande majorité  des données tend à montrer que la génétique contribue pour une part de 50 à 80 % aux différences entre  groupes raciaux en ce qui concerne l’intelligence, la taille du cerveau et d’autres paramètres de « l’histoire  de vie ». On trouvera chez Bartholomew [1] une bonne introduction aux questions évoquées.Sur la base des 10 catégories de recherche dont la liste est donnée ci-après, nous avons conclu  que la différence moyenne de 15 points entre les QI des Noirs et des Blancs aux Etats-Unis est à 80 %  environ  d’origine  héréditaire,  et  que  la  différence  de  30  points  entre  Africains  et  non-Africains  est  héréditaire à environ 50 % (le reste étant en grande partie attribuable aux différences culturelles et  nutritionnelles). Les données démontrent que :
    (1) le QI moyen à travers le monde est de 106 pour les Asiatiques de l’est (Extrème-Orientaux), de 100 pour les Blancs, de 85 pour les Noirs américains, et de 70  pour les Africains subsahariens ; (2) les différences raciales sont maximales sur les sous-tests les plus  pondérés en g (facteur général de capacité mentale, ou première composante principale » ; il mesure le  « principe actif » dans les tests d’intelligence) ; (3) les différences raciales sont les plus nettes sur les sous-tests de QI dont les résultats dépendent le plus de l’hérédité ;(4) les différences raciales de volume  cérébral sont parallèles aux différences de QI ;(5) les métis ont en moyenne un QI intermédiaire entre ceux de leurs deux populations parentales ; (6) les études sur les adoptions trans-raciales montrent que  les enfants noirs, métis et est-asiatiques élevés par des parents blancs ont un QI plus proche de la  moyenne de ceux de leurs parents biologiques que de la moyenne chez les Blancs ;(7) on observe chez  la descendance et la fratrie des sujets une régression vers le QI moyen de leur race ;(8) les races sont  systématiquement différentes, et dans le même ordre, sur 60 traits qui décrivent « l’histoire de vie » ;(9)  les différences raciales de QI sont conformes aux dernières données sur l’origine de l’espèce humaine (le  modèle « out of Africa ») ;(10), enfin, les explications par l’environnement des différences raciales de QI ont été testées et ont régulièrement fait la preuve de leur inadéquation.  
    Télécharger
    La très dérangeante vérité de James Watson: réalisme racial et illusion moraliste

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2091