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culture et histoire - Page 1257

  • La NASA publie des images d’immenses géoglyphes situés au Kazakhstan et datant de 8 000 ans

     
    © DigitalGlobe
     

    Il y a deux semaines, la NASA a publié des photos aériennes d’une région du Kazakhstan où l’on peut voir de mystérieux géoglyphes de différentes tailles et formes, prises à 692 kilomètres de la Terre par la société américaine spécialisée dans l’imagerie spatiale DigitalGlobe, a rapporté The New York Times, vendredi dernier. (…)

    Ces géoglyphes ont d’abord été découvertes par un économiste kazakh, Dmitriï Deï alors qu’il se promenait sur Google Earth en 2007. Il a aperçu des taches curieuses sur le sol. Mais l’étude de l’histoire de ces taches n’a commencé que lorsque l’agence spatiale américaine s’y est intéressée.

    Pour sa part, le scientifique américain travaillant pour la NASA à Washington, J. Compton Tucker, qui a fourni les photos archivées, se dit très surpris de ce qu’ils ont découvert. «Je n’ai jamais rien vu de pareil. Je trouve cette découverte remarquable», a déclaré le scientifique chevronné de la biosphère Compton Tucker. au New York Times.

    © DigitalGlobe

    Les géoglyphes sont de différentes formes géométriques, y compris des carrés, des cercles, des croix et des swastika dont la longueur atteint jusqu’à un kilomètre et le diamètre oscille de 90 à 400 mètres. Selon les estimations, certains d’entre eux seraient vieux de 8 000 ans, ce qui signifie qu’ils auraient trois millénaires de plus que les pyramides égyptiennes.

    Le plus grand géoglyphe est un carré géant composé de 101 monticules et dont les coins sont reliés par une croix.Même s’il est difficile de les voir au sol, ils sont facilement visibles depuis le ciel.

    © DigitalGlobe
     

    Dmitriï Deï qui dirige maintenant le projet Turgay Discovery qui s’attache à découvrir les causes de ce phénomène est persuadé que ces figures ont été construites par des Mahandzhariens qui ont vécu dans les vastes steppes du Kazakhstan entre 5 000 et 7 000 ans avant J.-C.

    © DigitalGlobe

    Au cours de l’année dernière, une expédition archéologique de l’Université Kostanay du Kazakhstan, en collaboration avec l’Université de Vilnius en Lithuanie, a étudié ces géoglyphes.

    L’équipe, qui a mené des fouilles archéologiques, des relevés au radar à pénétration de sol, des photographies aériennes et des datations, a présenté ses résultats à la réunion annuelle de l’European Association of Archaeologists à Istanbul.(…)

    Selon les déclarations des scientifiques, d’anciennes tribus auraient pu les utiliser pour marquer le territoire ou pour effectuer des rituels ou encore pour suivre le soleil. «Pour le moment, nous ne pouvons dire qu’une seule chose : ces géoglyphes ont été construits par un peuple ancien. Pour qui et dans quel but, cela reste un mystère» a précisé l’archéologue Irina Shevnina de l’Université de Kostanay.

    Ce ne sont pas les premiers géoglyphes trouvés sur la Terre. D’anciens géoglyphes ont aussi été observés dans d’autres pays, dont le Royaume-Uni, le Brésil , lesÉtats-Unis, et le Chili. Au Moyen-Orient, les archéologues ont trouvé des milliers de structures en forme de roue, facilement identifiables depuis le ciel, mais difficiles à voir au sol..

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    «Pour le moment, nous ne pouvons dire qu’une seule chose: les géoglyphes ont été construits par un ancien peuple. Par qui et dans quel but, cela reste un mystère» expliquent les archéologues Irina Shevnina et Andrew Logvin, de l’Université de Kostanay.

    Pour sa part, le scientifique américain travaillant pour la NASA à Washington, J. Compton Tucker, qui a fourni les photos archivées, se dit très surpris de ce qu’ils ont découvert. «Je n’ai jamais rien vu de pareil. Je trouve cette découverte remarquable», a-t-il déclaré au New York Times.

    Journaldemontreal.com– The New York Times

    https://resistanceauthentique.wordpress.com/2015/11/01/la-nasa-publie-des-images-dimmenses-geoglyphes-situes-au-kazakhstan-et-datant-de-8-000-ans/

  • Interview exclusive de Tony O’Neill, leader du Parti du Peuple Celte 5/5 : l’immigration

    Alors que les provinces françaises se battent pour sauver leurs langues et traditions régionales, NOVOpress vous propose une interview exclusive du fondateur irlandais du Parti du Peuple Celte – PPC —. Nous publions cet entretien-fleuve en cinq parties afin de vous en offrir une lecture plus agréable. La première est consacrée à la naissance du mouvement et aux questions politiques. La seconde est axée sur la défense de la culture celte, le monde celtique et les liens que noue le PPC avec la diaspora celte dans le monde. La troisième traite des questions liées à l’Union Européenne. Les deux dernières sont consacrées à l’immigration. >

    NOVOPRESS : Il y a des millions d’Irlandais dans le monde entier, bien éduqué et profondément attaché à leurs racines : comment se fait-il que votre gouvernement ne cherche pas à les faire revenir au lieu d’accueillir des personnes n’ayant aucun intérêt dans vos valeurs à l’exception des allocations sociales, sans compétences spécifiques et ne parlant pas anglais ?

    Tony O’Neill : Officiellement, il y a 78 000 de nos jeunes qui sont ENCOURAGÉS à quitter nos terres pour chercher du travail à l’étranger, et comme vous le dites, des milliers d’immigrants sont autorisés à venir sur notre sol. La plupart des gens sont en désaccord avec cette politique. Il n’y a pas de zone soumise à la charia – pas encore —, mais cela arrivera forcément à moins qu’une voix politique ne s’élève pour dire STOP à cette invasion planifiée. Ce sera l’action du PPC et nous travaillons à cette tâche quotidiennement. Quand nous monterons en puissance avec notre réseau d’ambassades locales, nous mettrons en place une politique dans le monde entier pour encourager le peuple celtique à revenir en Irlande pour aider à construire notre pays dans les années à venir.

    NOVOPRESS : De nouvelles mosquées – désolé, de « centres culturels » — sont censés être construit dans toutes les grandes villes : l’Islam se propage à toute vitesse en Irlande. Avez-vous déjà des zones conformes à la charia comme Blanchardstown peut-être ? Et en France, il y a eu une invasion de Kebabs, des sandwicheries petit prix, tout halal, venant de l’argent de la drogue pour être blanchi facilement : avez-vous vu la même chose en Irlande ?
    Tony O’Neill : Cela ne va pas si loin, mais l’invasion de l’Irlande est très récente. Et à moins d’arrêter cette invasion, nous serons sans aucun doute aussi « enrichis » à l’instar de la France.
    NOVOPRESS : Avant chaque élection, nous voyons en France diverses associations musulmanes monnayer leur soutien aux politiciens locaux en échange de logement à loyer modéré ou de menus halal dans les écoles, offrant du soutien éducatif aux enfants, organisation des fêtes, etc. Et la plupart de nos politiciens accèdent à toutes ces exigences, espérant se gagner le vote de cette communauté mal intégrée, qui préféré l’islam à la démocratie. Les politiques irlandais font la même chose ?

    Tony O’Neill : Encore une fois cela ne va pas si loin, mais c’est seulement parce que les immigrants n’ont pas la concentration suffisante et ne sont pas politiquement organisés – pour le moment. Nous avons donc encore un peu de temps pour sauver notre pays.

    NOVOPRESS : Le dogme officiel lorsque des pays sont confrontés au terrorisme musulman et à ses atrocités comme en France, Grande-Bretagne, Belgique, États-Unis, Tunisie, Irak, Syrie, Nigeria, Égypte, Chine, Turquie, Australie, Yémen, Indonésie, etc., etc., etc. est de dire que cela n’a rien à voir avec l’islam : subissez-vous le même discours en Irlande ?
    Tony O’Neill : Oui, mais le PPC dit la vérité aux gens. Nous allons continuer à dire cette vérité et ce que l’invasion en cours signifiera pour l’Irlande et pour l’Europe sauf nous pouvons tout arrêter MAINTENANT !
    NOVOPRESS : En ce qui concerne votre action en Irlande et vos nombreux liens avec les communautés celtiques dans le monde entier… Quels conseils donneriez-vous aux militants désireux de défendre leur identité ? Se battre par des actions métapolitiques ? Attirer l’attention des médias et du public ? Coordonner une vision européenne celte avec leur identité locale ?

     

    Tony O’Neill : Soyons clairs, si des militants voulaient enfreindre la loi, je leur conseillerai de se montrer plus malins que cela et de travailler pour obtenir le pouvoir par les urnes. Cela ne sert à rien de manifester dans les rues. Nous avons vu des manifestations monstres de PEGIDA en Allemagne et d’autres groupes en Europe et pourtant l’invasion de l’Europe continue. Il y a qu’un seul moyen pour sauver l’Europe, et c’est en remportant le pouvoir politique. La plupart des peuples européens ne veulent pas d’une Europe envahie, mais ils n’ont pas voix politique pour exprimer ce point de vue. Il appartient à chaque homme et femme européens de devenir politiquement actif dans leurs pays et faire ce que nous faisons en Irlande : devenez actifs, organisez-vous, faites de la politique. Obtenez le pouvoir !
    NOVOPRESS : Et enfin M. O’Neill, quelle est votre vision d’une Irlande idéale dans un monde parfait ?
    Tony O’Neill : Une Irlande idéale serait un pays celtique où notre peuple serait dirigé par des personnes ayant une grande force morale dans leurs cœurs et un vrai sens de l’honneur dans leurs âmes. Je voudrais voir tous les peuples de tous les pays — non seulement européens, tous les pays — conduits d’une manière similaire.

    http://fr.novopress.info/194310/interview-exclusive-tony-oneill-leader-du-parti-du-peuple-celte-55-limmigration/

  • SAMHAIN 1er NOVEMBRE… AUX RACINES DE LA FÊTE DES MORTS ET DE HALLOWEEN…

    Dans la tradition celtique païenne se célébrait le 1er novembre la fête de Samhain. Cette fête était l’une des quatre grandes fêtes de l’année celtique. Celle de Samhain marquait le début de l’hiver et représentait ainsi la grande transition cyclique annuelle, le nouvel an. Chez les Celtes des îles britanniques et d’Irlande, la veille du 1er novembre se nommait Samfuin, ce qui veut dire « fin de l’été ». À cette date devait être rentré le bétail de ses pâturages d’été. C’est le moment où les Celtes abattaient les animaux nécessaires pour les réserves alimentaires de l’hiver. La vie des six prochains mois allait se dérouler principalement à l’intérieur des foyers où les anciens raconteront autour du feu durant les longues nuits hivernales les anciennes légendes transmises de père en fils.

    L’été se finissait au coucher du soleil le 31 octobre, et l’hiver ne commençait qu’au lever du soleil le 1er novembre. Ceci avait pour conséquence que les 12 heures intermédiaires étaient comme suspendues dans le temps, elles n’appartenaient ni à une saison ni à l’autre. Ces 12 heures étaient hors du temps, c’était la nuit pendant laquelle passé, présent, et futur, étaient réunis dans un même espace temporel. Une nuit obscure pleine de mystères et de terreurs commençait alors de manière implacable. On interrogeait les signes divins afin de connaître les révélations du futur. De grands banquets et des jeux avaient lieu pendant lesquels l’alcool coulait à flots. Mais malgré les joies des festivités, l’atmosphère était lourde car cette nuit de Samhain ne réservait pas que des rires, loin de là même… Pendant ces banquets il était coutume de manger entre autres des pommes, des noix et des noisettes. Les pommes sont liées au symbolisme de l’immortalité, il est donc compréhensible qu’elles soient le fruit de prédilection pour cette nuit de transition vers la saison morte de l’année. On espérait ainsi pousser les puissances magiques de cette nuit de Samhain vers un renouvellement vital des forces cycliques.

    Cette nuit du 31 octobre au 1er novembre n’était pas uniquement un effondrement temporel, c’était aussi le moment pendant lequel s’écroulaient les barrières qui séparaient les différents mondes. Les portes entre les mondes s’ouvraient laissant le passage libre aux fées, aux elfes, mais aussi et surtout aux Esprits de l’infra monde et aux morts. Ces Esprits, véritables démons du chaos, sont dans la tradition irlandaise les Fomoirés contre lesquels les Dieux célestes, les Tuatha De Danann, durent livrer bataille lors de la conquête du pays. La fête de Samhain était très enracinée chez les Celtes irlandais, à tel point que de nombreux aspects païens purent survivre à la christianisation de l’Irlande. Ces aspects perdurèrent de nombreux siècles, et lorsque les Irlandais émigrèrent vers le nouveau monde, l’Amérique, ils emmenèrent avec eux la tradition de Samhain. La très forte présence d’immigrants irlandais aux USA fit que cette fête allait prendre rapidement un caractère national. Depuis, dans tout le pays se célèbre la fête nommée Halloween. Les américains, toujours prompts à convertir en valeur marchande tout et n’importe quoi, firent tôt de récupérer cette fête traditionnelle en lui donnant un aspect commercial à outrance. C’est ce Halloween américanisé qui est venu conquérir l’Europe à la fin du 20è siècle. Il est donc assez surprenant de voir les « migrations » de Samhain, qui part d’Europe vers l’Amérique, pour revenir ensuite en Europe sous un aspect quelque peu différent. Mais revenons à la fête originelle de Samhain, celle de nos ancêtres celtes. Cette nuit sacrée pendant laquelle les Esprits de l’infra monde et les morts venaient hanter et parfois terrifier les vivants, était celle où tous les confrontements étaient possibles. Dieux, hommes, et entités chtoniennes pouvaient s’affronter de manière terrible. Les Divinités chtoniennes, les démons de l’infra monde, étaient représentées dans l’imagerie mythologique avec des aspects monstrueux. On allumait alors de grands feux pour se protéger de ces forces obscures et chaotiques. Même durant le banquet, le roi de tribu devait être protégé tout spécialement par quatre princes qui prenaient place autour de lui. Ils se plaçaient de telle manière, qu’ils formaient une roue solaire selon le principe des deux axes, un prince de chaque côté, un derrière et un autre devant le roi. Cet ordre symbolique visait à invoquer les forces solaires, celles des Tuatha De Danann afin de protéger le roi contre toute attaque des forces chtoniennes. La vie de toute la tribu en dépendait. On réservait pendant ces banquets une place pour les morts afin qu’ils viennent se joindre pacifiquement aux festivités. Toute cette célébration n'est pas sans rappeler celle de la fête romaine de Mundus Patet dont le fond est très similaire à celui de Samhain.

    Durant la nuit de Samhain, la rencontre avec les morts, les Esprits, les Elfes, ou les Fées, pouvait être parfois bénéfique et d’une grande aide, mais en général elle était crainte et on faisait tout pour l’éviter. Pendant ce temps, les jeunes, qui prenaient les choses quelques fois plus à la légère, se couvraient le visage avec des masques monstrueux, et déambulaient ainsi dans le village. Ceci augmentait sans aucun doute une ambiance déjà très tendue. Les foyers, eux, ont été au préalable nettoyés de fond en comble, car c’est une des nombreuses manières d’honorer les défunts lorsqu’ils reviennent au foyer afin de se joindre aux vivants. Les morts qui prennent place au banquet sont le souvenir de l’ancien sacrifice qui devait se célébrer en l’honneur des ancêtres et des Fomoirés. Bien des éléments littéraires du moyen-âge irlandais confirmeraient que des sacrifices sanglants avaient lieu pendant la nuit de Samhain, et peut-être même des sacrifices humains. Ces sacrifices avaient pour but d’apaiser les Fomoirés et tous les Esprits malveillants de cette nuit hors du temps. L’un de ces Fomoirés porterait le nom de Crom Cruach. Par contre il a été démontré que ces sacrifices étaient le fait de volontaires ou de guerriers vaincus, mais en aucun cas d’enfants comme a voulu le faire croire une version littéraire chrétienne du moyen âge irlandais. Cette version, unique en son genre d’ailleurs, a puisé son inspiration dans un passage biblique faisant référence aux sacrifices pratiqués en l’honneur du Dieu sémitique Moloch. Les chrétiens firent d’ailleurs tout pour salir l’image de cette fête de Samhain. Les œuvres littéraires du moyen âge montrent que cette fête était très ancrée dans les mœurs des Celtes et qu’elle était pour ces derniers une tradition incontournable. Les chrétiens tentèrent dans un premier temps de la diaboliser, mais lorsqu’ils finirent par constater qu’ils n’y arriveraient pas, fidèles à leur habitude, ils christianisèrent Samhain en faisant d’elle la fête des morts et celle de tous les saints (la Toussaint).

    Hathuwolf Harson

    Source :

    « Lexikon der keltischen Mythologie », Sylvia und Paul F. Botherhoyd

    « Les symboles des Celtes », Sabine Heinz

    http://www.oragesdacier.info/2015/10/samhain-1er-novembre-aux-racines-de-la.html

  • Une revue quelque peu limitée par Georges FELTIN-TRACOL

    Le politiste Gaël Brustier a-t-il raison de définir le large mouvement de protestation contre le « mariage pour tous » comme la manifestation d’un « Mai 68 conservateur » (Éditions du Cerf, 2014) ? Quand on en observe attentivement les différentes composantes, on ne peut qu’être frappé par sa grande hétérogénéité. Si le groupe appelé Sens commun se fourvoie maintenant chez Les Républicains (l’ex-UMP) et que La Manif pour Tous se contente des seuls sujets sociétaux, d’où ce silence éloquent sur le travail dominical bientôt obligatoire et l’invasion migratoire en cours, Le Printemps français, longtemps en pointe contre le pouvoir en place, s’est volatilisé. Quant aux Veilleurs qui exprimaient leur désapprobation par l’immobilité et la déclamation face aux « forces du désordre » des passages entiers extraits des œuvres de Péguy et de Bernanos, ils ne soutiennent plus le siège devant quelques ministères. Ils misent dorénavant sur un périodique qui se veut d’écologie intégrale : la revue Limite.

    Lancée suite à la parution de l’essai de Gaultier Bès, Nos limites, puis de l’encyclique pontificale du « pape » conciliaire Bergoglio, Laudato Si’, cette nouvelle revue conteste l’ensemble des structures libérales-libertaires et progressistes. Issue de la rencontre entre la génération des Veilleurs et celle, plus ancienne, qui anima dans les années 1990 la revue souverainiste – royaliste Immédiatement, Limite se positionne sur le créneau chrétien bioconservateur. Par ce titre significatif, la rédaction juge que « notre écologie ne peut qu’être intégrale : indissolublement sociale et environnementale, éthique et politique » contre les ravages de la société technicienne (selon l’expression d’une de leurs références, le penseur protestant Jacques Ellul). Ainsi souhaite-t-elle concilier une « certaine décroissance matérielle » et « un renouveau spirituel radical ».Limite se veut par ailleurs non libérale. Non libérale et pas anti-libérale parce que certains de ses rédacteurs comme Eugènie Bastié publient de temps en temps dans Le Figaro où sévit le dénommé Ivan Rioufol qui se félicitait, le 26 avril 2013, que « les jeunes Européens se disent fidèles […] à la famille, au couple, à la propriété, mais ils soutiennent aussi l’initiative privée, le libre marché, la globalisation. Conservateurs et libéraux, ils sont une aubaine pour la France ». Bigre ! 

    Une revue ambiguë 

    Lecture achevée, un réel sentiment d’ambiguïté perdure. Outre les habituelles tentatives de disculper le christianisme et par-delà lui, le monothéisme, de ses lourdes responsabilités dans la crise écologique, un vrai flou politique persiste du fait de l’absence de maturité du bioconservatisme chrétien. Sur le site de la revue, revuelimite.fr, Falk Van Gaver met en ligne un vibrant « Redécouvrons la théologie de la libération » ! Attendons-nous qu’un article avance que le Che Guevara était un authentique éco-guerrier…

    Qualifié de « Michéa britannique », Phillip Blond se proclame « Red Tory » (conservateur rouge) qui « exclut à la fois le monopole du marché et celui de l’État ». Il conseilla David Cameron en 2010, celui-là même qui a fait adopter le mariage gay, réduit les aides fiscales aux familles nombreuses et restreint tous les jours un peu plus les libertés publiques sous couvert de lutter contre les islamistes. L’intéressant entretien avec cet héritier du distributionnisme de G.K. Chesterton et Hilaire Belloc s’inscrit dans la veine de deux autres contributions qui saluent la Commune de Paris de 1871 et en appelle à un christianisme social plus offensif. Limite aura-t-elle cependant l’audace de redécouvrir et d’actualiser les travaux des non-conformistes des années 1930, à part les figures obligées du « personnalisme gascon », Jacques Ellul et Bernard Charbonneau ? Il faut le souhaiter si la rédaction se donne l’ambition d’occuper et de tenir la ligne de crête des idées. 

    Bien plus grave constitue « Regards sur la condition des migrants », un article de Pierre Jova. La duplicité du bioconservatisme chrétien y est manifeste en suggérant une « tierce voie » à la fois hostile aux sans-frontiéristes et aux « idolâtres […] de la “ remigration ” ». Cette « tierce voie » impliquerait l’évangélisation des envahisseurs ! Une scandaleuse prise de position guère surprenante. Dans Marianne (du 23 au 29 octobre 2015), Jean-Claude Jaillette trace le portrait de Marion Maréchal – Le Pen qui correspond assez bien à ce bioconservatisme en formation. L’article cite un certain Benoît Sévilla, responsable des Veilleurs à Versailles : « Une nouvelle ligne de fracture apparaît. Ultra-conservateurs sur les questions de société et d’accord avec le FN, nous sommes en désaccord avec eux sur la question des migrants. » Que les Veilleursde la préfecture des Yvelines offrent donc leur loft à leurs chers clandestins ! Seraient-ils donc des No Border en puissance, croyants en plus ? 

    Un accueil criminel 

    Une fois encore, un mauvais esprit versaillais sur l’Hexagone. L’Église et le christianisme contemporain des années 2010 démontrent leur nocivité en prônant « la charité inconditionnelle envers les migrants ». Pierre Jova affirme tranquillement que « pour annoncer le Christ aux migrants, il faut être au clair avec notre propre identité. Une identité vivante, et non figée, tenue pour acquise. L’Europe est chrétienne parce qu’elle fut forgée par des gens qui croyaient en Dieu, et non dans les “ valeurs ” chrétiennes ». Pas exempt de contradictions, Pierre Jova propose le co-développement. Se détournerait-il de l’après-développement prescrit en son temps par l’économiste François Partant ? Avec « La décroissance rend-elle obsolète le clivage gauche – droite ? », mis en ligne le 16 septembre 2015, Kévin Victoire considère que seule « la revue Limite constitue un exemple (le seul ?) de tentative de dépassement des vieux clivages. Ici, pas de paganisme, ni d’ethno-différentialisme ». À tort, mais cohérent de la part de militants chrétiens qui œuvrent à la décadence européenne. 

    Le « Grand Remplacement » en cours est de nature démographique et ethnique. Il ne fait que se superposer à un autre Grand Remplacement, beaucoup plus ancien, réalisé il y a environ 2000 ans : lespiricide chrétien à l’encontre des paganismes euro-boréens dont la vision du monde était profondémentécologique et qui posait des distinctions entre leurs membres et leurs éventuels hôtes (hostis). La revueLimite n’a pas encore atteint ce limes fondamental. Dommage pour elle !

    Georges Feltin-Tracol 

    • Limite. Revue d’écologie intégrale, n° 1, septembre 2015, « Décroissez et multipliez-vous ! », 96 p., 12 €.

    http://www.europemaxima.com/

  • Il n'y a pas de République française sans nation française

    Extrait de l'entretien accordé à Présent par Jean-Marie Le Pen :

    O-JEAN-MARIE-LE-PEN-facebook"On nous parle sans cesse des principes de la République, mais il n'y a pas de République française sans nation française, cette grande oubliée de notre vocabulaire politique, de manière qui n'est pas innocente puisque tout est fait pour obtenir sa dissolution dans un ensemble européen multinational.

    A cet égard s'impose donc un réarmement moral total, ce qui sera évidemment difficile, car la société française traditionnelle avait été formatée par la religion catholique et surtout ses rites. Or, la rupture qui s'est manifestée depuis trente ans vient de celle du rituel. Mais, comme le diable porte pierre, le dynamisme de l'islam pourrait, par ricochet, provoquer un renouveau de notre foi ancestrale et de ses pratiques

    Qui aurait imaginé les foules innombrables drainées par la Manif pour tous contre la décomposition programmée de la famille et donc de la nation française."     

    Philippe Carhon

  • Attila Le Hun

  • Sortie de « Triangulation, repères pour des temps incertains » de Michel Drac.

    Triangulation
    Repères pour des temps incertains
    Michel Drac 
    Éditions Le retour aux sources.
    Commander le livre


    Il y aurait un roman fabuleux et interminable à écrire sur les enchaînements de causalité qui peuvent relier une réunion de travail au siège de la Banque Centrale Européenne, une rencontre au sommet entre dirigeants des grandes banques d’affaires londoniennes, une note d’analyse destinée aux plus hauts cadres de la CIA, l’assassinat d’un leader djihadiste en Syrie, un attentat meurtrier dans les rues de Paris, un échange de bons procédés entre services français et russes, la renégociation d’un contrat gazier entre deux pays d’Europe centrale et une seconde réunion de travail au siège de la BCE. Peut-être d’ailleurs, un jour, l’ouverture des archives nous permettra-t-elle d’écrire a posteriori de semblables histoires. En attendant, nous pouvons déjà en peindre la toile de fond.

    Cet exercice n’est pas tout à fait gratuit. Nous approchons manifestement d’un moment critique dans l’histoire de notre pays. Pour la première fois depuis longtemps, il devient envisageable qu’en France, un gouvernement de rupture arrive aux affaires, dans quelques années. 

    Dans ces conditions, nous devons changer de point de vue. Jusqu’ici, la littérature dissidente en France s’est bornée à critiquer le système existant. Mais critiquer n’est plus suffisant : de plus en plus, il faudra être capable de proposer quelque chose.

    Michel Drac.


    Le teaser 
     

    http://www.scriptoblog.com/index.php/archives/actualite-editeur/1787-sortie-de-triangulation-reperes-pour-des-temps-incertains-de-michel-drac

  • Regardez en avant-première le documentaire « Apocalypse : Staline. Le Possédé »

    Staline

    Cliquez sur l’image pour regarder le documentaire

    Les réalisateurs Daniel Costelle et Isabelle Clarke reviennent avec un documentaire en trois volets entièrement consacré à la vie de Staline. Cette série s’appuie sur des documents d’époque parfaitement restaurés et mis en couleurs, dans lesquels on découvre des séquences de la vie du dictateur de l’URSS jamais diffusées en Occident.

    Francetv info diffuse en avant-première, samedi 31 octobre et dimanche 1er novembre, le premier épisode de cette série : Apocalypse : Staline. Le Possédé. Ce premier volet, ainsi que les deux autres, L’Homme rouge et Le Maître du monde, seront diffusés mardi 3 novembre à partir de 20h55, sur France 2.
    Staline, « l’homme d’acier »

    En 1917, le Géorgien Joseph Djougachvili fait partie, avec Lénine, des bolcheviks qui s’emparent du pouvoir en Russie. La guerre civile déchire le pays. Les bolcheviks instaurent un régime de terreur. Djougachvili, remarqué et soutenu par Lénine, se rend indispensable, et devient Staline : « l’homme d’acier ».

    En partant de la lutte à mort contre Hitler, cette série documentaire raconte l’incroyable ascension de ce fils de cordonnier, jeune séminariste qui, à force d’intrigues et de crimes, va devenir un « possédé ».

    http://www.contre-info.com/regardez-en-avant-premiere-le-documentaire-apocalypse-staline-le-possede