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culture et histoire - Page 1259

  • Barrès et Jaurès

    l y a bien des murs qui s’écroulent en ce moment, et pas seulement le mur de Berlin ; bien des frontières qui se défont, et pas seulement celles de la Yougoslavie. Dans tous les domaines, on assiste aujourd’hui à l’effondrement des anciens clivages, à la disparition des points de repère. Dans le domaine des idées, le divorce des familles intellectuelles et des familles politiques est désormais consommé : quel est l’intellectuel digne de ce nom qui peut aujourd’hui se reconnaître dans une pratique de parti ? Quant aux partis eux mêmes, engagés dans une course au recentrage qui ne cesse de s’accélérer, il est clair qu’ils ne s’affrontent plus que sur le choix des moyens et que leurs objectifs sont les mêmes. Tandis qu’on sent poindre la crise de régime, les uns se mettent aux Verts, les autres louchent sur les mâles cohortes du lepénisme, d’autres rêvent d’un grand centre mou consacrant l’apothéose des valeurs bourgeoises. Les ex-gauchistes se sont depuis belle lurette recyclés dans l’humanisme et la voiture avec chauffeur. L’État-PS en est à infecter les hémophiles (quel symbole !). Et le pitoyable débat sur l’immigration s’enferme dans les petites phrases et les mauvais calembours, comme s’il n’y avait plus à choisir qu’entre l’idéologie du bunker et celle des cosmopotes. On en est même maintenant à l’échange des faits divers (“crimes maghrébins” contre “crimes racistes”) ! Degré zéro de la réflexion. Pendant ce temps, hors des frontières de l’Hexagone, l’histoire fait retour. Tant pis pour ceux qui avaient un peu vite annoncé sa mort ! Définitif ou non, l’effondrement communiste à l’Est a des effets inattendus. Il apporte d’abord un démenti cinglant aux fines analyses des soviétologues libéraux qui, depuis des décennies, nous expliquaient doctement que l’URSS, étant un “État totalitaire”, ne pouvait pas se réformer d’elle-même et ne succomberait qu’à des pressions extérieures dans des circonstances catastrophiques. Manque de chance : la perestroïka est venue d’en haut, et même du cœur du système, du KGB. Mais cet effondrement donne à voir aussi un spectacle d’une rare impudeur : ceux-là mêmes qui se prosternaient hier devant la statue de saint Marx se bousculant devant les caméras pour affirmer que “tout communiste est un chien” ! Ceux-là mêmes qui ont suivi toutes les modes sans jamais rater un virage, staliniens dans les années cinquante, gauchistes dans les années soixante, socialistes dans les années soixante-dix, sociaux-démocrates ou libéraux dans les années quatre-vingts, venant se faire gloire de leurs reniements, communiant dans l’anticommunisme primaire et jouant des pieds et des mains pour se faire prendre en photo devant le cadavre !

    Ils déchanteront vite ceux qui croient que le libéralisme triomphe aujourd’hui sans partage. La vérité est au contraire que la société occidentale libérale-marchande a perdu son repoussoir. Elle ne pourra plus désormais gloser sur le goulag pour masquer ses propres échecs et faire oublier la misère qu’elle fait naître. Elle a perdu le diable qui lui permettait de faire croire à son dieu. Elle sera maintenant jugée pour ce qu’elle est. L’aliénation même.

    Dans cette situation nouvelle, il n’y a évidemment plus ni droite ni gauche. Il n’y a plus désormais qu’une seule frontière. D’un côté, ceux qui acceptent cette société de spectacle et de consommation, ceux qui se bornent à vouloir en réformer les contours sans la mettre en question. Et de l’autre, ceux qui tout simplement ne la supportent plus. Qui ne supportent plus cet univers où règnent le non-sens, l’indifférence à l’autre, la solitude de masse, le conformisme, le nouvel ordre moral, le déracinement, la loi de la jungle. Ceux qui ne croient ni à la rédemption par le marché ni à la promotion par le fric. Ceux pour qui la vie ne se ramène pas aux valeurs comptables, à la performance individuelle, à la compétition marchande. Ceux qui en ont assez d’un monde sans gratuité, sans désintéressement, sans générosité, où rien n’a plus de valeur mais où tout a un prix. Ceux qui ne veulent pas seulement des moyens d’existence, mais aussi des raisons de vivre. Le nouveau clivage de cette fin de millénaire est là, et nulle part ailleurs. C’est le clivage entre le centre et la périphérie. Et tout ce qui est dans la périphérie est solidaire.

    Cause du peuple ? Oui, sans doute. Mais du peuple dans sa globalité. Le prolétariat est déjà une vieille lune et “l’union du peuple de France”, un mot d’ordre lassallien beaucoup plus que marxiste. Cause du peuple, mais aussi et surtout cause des peuples. Cause de tous ceux qui, dans le monde, refusent l’universalisation des pseudo-valeurs occidentales, l’impérialisme du “développement” et la main-mise américaine sur les façons particulières de penser et de vivre ensemble.

    On est loin alors, en effet, très loin des vieux clivages. Barrès et Jaurès réconciliés pour estoquer Bernard Tapis. Beau sujet d’allégorie pour un artiste de l’avenir.

    ► Alain de Benoist, L’idiot International n°70, octobre 1991.

    http://www.archiveseroe.eu/recent/23

  • Interview exclusive de Tony O’Neill, leader du Parti du Peuple Celte 2/5 : la culture Celtique

    Alors que les provinces françaises se battent pour sauver leurs langues et traditions régionales, NOVOpress vous propose une interview exclusive du fondateur irlandais du Parti du Peuple Celte – PPC —. Nous publions cet entretien-fleuve en cinq parties afin de vous en offrir une lecture plus agréable. La première est consacrée à la naissance du mouvement et aux questions politiques. La seconde est axée sur la défense de la culture celte, le monde celtique et les liens que noue le PPC avec la diaspora celte dans le monde. La troisième traite des questions liées à l’Union Européenne. Les deux dernières sont consacrées à l’immigration. >

    NOVOPRESS : L’an prochain en Irlande et en particulier de Dublin, on commémorera le centenaire de l’insurrection de Pâques 1916. Ce sera un événement majeur ; le PPC utilisera-t-il cette occasion unique pour promouvoir ses valeurs ?
    Tony O’Neill : Oui, nous avons des plans pour le centenaire de 1916 et, ce faisant, nous nous tiendrons à l’opposé à tous les partis de l’établissement qui célèbrent l’invasion de l’Irlande et prétendent encore pouvoir honorer nos héros tombés de 1916.

    NOVOPRESS : Pensez-vous que les hommes courageux qui ont combattu et sont morts pour l’Irlande contre les Britanniques au cours de l’insurrection de Pâques seraient fiers de ce qu’est devenu leur pays bien-aimé 100 ans plus tard ?
    Tony O’Neill : Les hommes de 1916 se retourneraient dans leurs tombes en voyant ce que devient leur patrie. Ils n’ont pas donné leurs vies pour que des Africains et des Arabes soient encouragés à envahir notre pays. Ils n’ont pas donné leurs vies non plus pour que notre peuple se soumette aux visées de groupes pro-homosexuels et n’ont certainement pas donné leurs vies pour voir notre peuple se noyer dans une dette sans limites.

    NOVOPRESS : Les racines des mouvements indépendantistes irlandais se trouvent dans une renaissance culturelle avec des poètes tels que Yeats, des promoteurs du gaélique comme Pearse, ou des sports irlandais avec la GAA (Gaelic Athletic Association), mais aussi le théâtre avec la création de l’Abbey… avez-vous toujours cette fierté culturelle en Irlande ?
    Tony O’Neill : Nous avons beaucoup de fierté pour notre culture irlandaise celtique qui est incontestablement une prolongation et un apport à la culture européenne. Cependant les institutions culturelles que vous mentionnez sont lentement détruites par des arrivistes qui voudraient faire croire à la population que la « culture » est une chose du passé. Nous considérons cela comme une volonté de nettoyage culturel contre notre peuple et notre identité.

    NOVOPRESS : Vous aviez la semaine précédente votre première Conférence annuelle avec des sympathisants venant de divers pays : sentez-vous que le vent se lève, que partout les gens sont en train saisir ce qui se passe autour d’eux et dans quel danger ils se trouvent ?
    Tony O’Neill : Oui, il y a un nombre croissant de gens qui se réveillent face aux dangers posés par une société libérale/libertaire, mais la plupart d’entre eux ont encore peur d’être étiquetés comme « racistes » ou « homophobes », etc. dans une pure tradition de dénigrement marxiste.
    Cependant, le PPC explique à notre peuple comment réagir contre cela. Par exemple, nous expliquons qu’être raciste pour ces provocateurs multiculturalistes signifie aimer son propre peuple et qu’il ne doit y avoir aucune honte en cela. De même nous n’avons aucun problème avec les homosexuels, mais nous sommes en désaccord avec la promotion ouverte de l’homosexualité — en particulier vers nos enfants.

    NOVOPRESS : Votre approche vraiment originale est de rassembler les peuples ayant une conscience celtique partout dans le monde : pouvez-vous nous en dire plus sur la façon dont votre projet est perçu dans d’autres communautés celtiques, en commençant par les 6 comtés (NDLR : les territoires occupés) : ils savent sûrement ce qu’est qu’être méprisé du fait de sa culture.
    Tony O’Neill : Vous avez raison, notre approche est originale. Tel que mentionné précédemment nous voulons dépasser l’état d’esprit étroit du « nationalisme » pur. Nous reconnaissons que les peuples européens sont des frères culturels et nous cherchons à les encourager à faire ce que nous faisons et créer des mouvements politiques fondés sur leur appartenance ethnique dans leur propre pays, afin que nous puissions travailler à la construction d’un énorme bloc politique à travers l’Europe voulant le bien-être des peuples de l’Europe. Naturellement, nous respectons les frontières entre les différents pays européens, y compris la frontière entre le Nord et le sud de l’Irlande, mais nous ne considérons pas ces frontières comme un obstacle à la coopération et à l’unité afin que nous puissions tous aider à sauver nos peuples européens, notre culture commune et notre patrimoine que nous aimons tant.

    NOVOPRESS : Et pour l’Écosse, le pays de Galles et bien sûr la Bretagne ?
    Tony O’Neill : Conformément à notre politique d’unité ethnique, nous avons déjà pris contact avec nos frères Celtes d’Écosse, du pays de Galles, d’Angleterre et de Bretagne et nous sommes en train de planifier une « rencontre des tribus celtiques » qui se tiendra sur l’île d’Anglesey en 2016. Nous travaillerons avec nos camarades pour trouver la meilleure façon de promouvoir nos objectifs d’un grand mouvement politique à travers l’Europe.

    NOVOPRESS : La communauté celte aux USA a toujours été un grand soutien à la culture irlandaise et devrait réagir très positivement à votre vision : avez-vous des contacts là-bas ?
    Tony O’Neill : Nous avons plusieurs membres du PPC qui sont américains, et deux d’entre eux sont même venus en Irlande récemment pour assister à notre première Conférence annuelle. Un de nos membres US s’occupe d’ailleurs de notre site Web et de son hébergement. Et nous encourageons certains de nos autres sympathisants celtiques aux États-Unis à former un PPC US.

    http://fr.novopress.info/194286/interview-exclusive-de-tony-oneill-leader-du-parti-du-peuple-celte-25-la-culture-celtique/

  • Par-delà Droite et Gauche

    Permanence et et évolution des idéaux et des valeurs non-conformistes

    Les éditions Godefroy de Bouillon viennent de publier un excellent livre d’Arnaud Imatz, intitulé Par-delà Droite et Gauche : Permanence et évolution des idéaux et des valeurs non-con­formistes, un livre qui éclaire la malhonnêteté des nouveaux censeurs. Dans son prologue, l’auteur écrit :

    « À l’heure de rendre compte de la ou, plutôt peut-être, des culture(s) politique(s) non­ conformiste(s), la tradition scientifique de rigueur, de probité et d’objectivité, constamment invoquée, est rarement respectée. Historiens, philosophes, politologues, sociologues et journalistes oscillent entre le silence prudent, qu’impose la peur d’être “gommé” professionnellement, et l’attitude belliqueuse, l’engagement polémique, sectaire, intolérant, qu’explique parfois la conviction, mais plus souvent l’opportunisme. Beaucoup renoncent à l’analyse lucide et pondérée des idées, des doctrines, des mentalités et des visions du monde de l’“Autre”, pour faire l’histoire de leurs altérations, distorsions, déformations ou contrefaçons. Ils interprètent comme apologie toute prise en compte d’un point de vue, de valeurs, de faits ou de documents qui contredisent leurs opinions. Sous couvert d’érudition, de préoccupation historique et de méthode scientifique, s’active un instinct, s’agite une psy­chologie de partisan, qui juge systématiquement les idées de l’adversaire à travers celles de leurs sous-produits, celles de l’a­mi n’étant considérées que dans leurs élaborations les plus achevées (…). Ces analyses tendanciellement manichéennes dé­rivent vers des interprétations fantasmatiques lorsqu’elles sont vulgarisées. Supportant mal le doute naturel et nécessaire chez le politologue, les esprits fébriles et sectaires sont soulagés dans un système clos, où l’absence d’objectivité dans le débat est compensée par la ferveur partisane. Il s’agit pour eux de diaboliser toute pensée “politiquement incorrecte” et de criminaliser ceux qui l’expriment. Bouffis d’orgueil et de prétention intellectuelle, en quête de succès de presse faciles, ces inquisiteurs ressassent interminablement, jusque dans les organes réputés les plus prestigieux, leurs assertions dogmatiques sur la “personnalité autoritaire”, leurs pétitions de principe et leurs exagérations de toute nature, qui nourrissent en fait des complexes phobiques de mythomanes conspirationnistes. Les analyses les plus nombreuses s’arrêtent sur des aspects de détail, sur l’apparence et non sur les idées. L’image qui s’en dégage est celle d'un iné­vitable stéréotype aussi absurde que contradictoire : le non-conformiste représente tout à la fois le violent, le haineux, le per­vers, le comploteur, le réactionnaire, l'immobiliste, le défenseur de l’ordre moral, l’incarnation du mal ! ».

    Dans le dernier chapitre intitulé “Le renouveau de la culture poli­tique non conformiste”, nous lisons :

    « (…) la nouvelle droite, depuis un peu moins de dix ans, paraît épuisée, décline et ne subsiste plus qu’à l’état résiduel. Sa redéfinition comme centre d’agitation d’idées anti-libérales, au nom d’un anti-utilitarisme généralisé, son insistance à confondre amour libre et promiscuité sexuelle, lui permettent des rencontres passagères, des débats fugaces mais sans lendemain car ne s’inscrivant pas dans une véritable stratégie, avec les animateurs de petits groupes d’intellectuels de gauche. Le meilleur exemple est fourni par le MAUSS (mou­vement anti-utilitariste dans les sciences sociales), animé par Alain Caillé et Serge Latouche, et influencé aussi par les travaux de Michel Maffesoli. C’est dès lors en partie autour des revuesNationalisme & République (aujourd’hui défunte) de Michel Schneider, et surtout de Vouloir etOrientations de Robert Steuckers, qu’a tenté de se regrouper, pour trouver un second souffle, la tendance la plus politique, la plus radicale et la plus non conformiste de la nouvelle droite ».

    ♦ Arnaud Imatz, Par delà Droite et Gauche : Permanence et é­volution des idéaux et des valeurs non conformistes, édi­tions Godefroy de Bouillon, Paris, 1996, 272 p.

    ► Pierre Monthélie, Nouvelles de Synergies Européennes n°26, 1997.

    ♦ lire aussi : recension (Cartouches n°3, 1997) ; fiche de lecture (scriptoblog).

    http://www.archiveseroe.eu/recent/23

  • Interview exclusive de Tony O’Neill, leader du Parti du Peuple Celte, 1/5 : la politique

    Alors que les provinces françaises se battent pour sauver leurs langues et traditions régionales, NOVOpress vous propose une interview exclusive du fondateur irlandais du Parti du Peuple Celte – PPC —. Nous publions cet entretien-fleuve en cinq parties afin de vous en offrir une lecture plus agréable. La première est consacrée à la naissance du mouvement et aux questions politiques. La seconde est axée sur la défense de la culture celte, le monde celtique et les liens que noue le PPC avec la diaspora celte dans le monde. La troisième traite des questions liées à l’Union Européenne. Les deux dernières sont consacrées à l’immigration.

    NOVOpress : Tony O’Neill, vous êtes le fondateur et leader du Parti du Peuple Celte. D’où est venue votre motivation pour vous lancer dans un tel défi ?
    Tony O’Neill : J’ai lancé le PPC Irlandais pour sauver notre peuple, sa culture et notre pays de la dévastation amenée par une dette internationale illimitée et une invasion massive venue d’Afrique et du Moyen-Orient, organisée par l’Europe.

    NOVOpress : L’Irlande est politiquement divisée entre le Fianna Fail et Fine Gael, deux partis pro-Union Européenne et ultra-libéraux. Le parti travailliste et le Sinn Fein mettent plus en avant les questions sociales, soutenant la « modernité », quelle qu’elle soit. Mais globalement tous soutiennent le multiculturalisme, l’immigration de masse et le lobby homosexuel. Où se situe le PPC ?
    Tony O’Neill : Le PPC n’est pas conçu pour s’intégrer à l’establishment. Tous ces partis sont nos ennemis politiques et ce sont aussi les ennemis du peuple puisqu’ils mènent notre peuple et notre pays à la ruine avec leur folie « l’égalitariste ». Le PPC est le seul parti politique irlandais à affirmer que notre pays est un pays celtique avec un peuple celte et nous n’hésitons pas non plus à affirmer que la promotion de l’homosexualité comme un « mode de vie alternatif » est destructeur pour notre peuple — surtout vis-à-vis de nos enfants.

    NOVOpress : le Sinn Fein devrait logiquement être très proche de vous : ils ont combattu l’occupation anglaise et poussent la culture irlandaise, ils sont bien organisés et implantés partout : vous ne risquez pas de faire double-emploi ?
    Tony O’Neill : Le Sinn Fein porte le masque de « républicains », mais ils sont en réalité marxistes. Ils sont en faveur du multiculturalisme et soutiennent par conséquent une immigration massive en Irlande. C’est pourquoi ce sont des traîtres au peuple celtique irlandais.

    NOVOpress : Quels types d’action politique pratiquez-vous ? Vous voyez-vous plus comme des militants de terrain ou des lobbyistes culturels ?
    Tony O’Neill : Notre plan est simple. Depuis notre création en janvier 2015, nous avons travaillé pour recruter les membres de notre parti. Quand nous aurons assez de militants, nous irons devant les urnes. Notre but est de gagner le pouvoir par les élections pour sauver notre pays d’une disparition certaine.

    NOVOpress : Est-il possible pour un parti jeune et différent comme la vôtre d’avoir accès aux médias nationaux comme la télévision ou les journaux ? On pourrait penser que TV4 (NDLR Chaîne en langue gaélique) sera intéressée par votre projet. En France, par exemple, tous les médias appartiennent à des groupes industriels ou financiers et il y a de facto une censure totale.
    Tony O’Neill : Lorsque nous présenterons des candidats à une élection, nous aurons droit par la loi à un certain niveau d’accès à la télévision et à la radio. D’ici là, que je suis sûr que les médias officiels nous ignoreront et espérons nous voir simplement disparaître. Cependant, nous ne dépendons pas de la télé ou de la radio pour exister et nous avons l’internet pour faire connaître notre action et diffuser notre message ; pour le moment cela nous réussit. Nous avons maintenant un parti politique frère en France, le Parti du Peuple Celte Breton et un autre aux États-Unis : le PPC USA. Nous avons également des sympathisants en Angleterre, Écosse et au pays de Galles, qui tous œuvrent à la création de partis similaires dans ces pays. Comprenez que nous sommes un mouvement politique ethnique. Nous ne sommes pas axés sur la vieille idée du nationalisme ou du républicanisme. Ce sont là des idées de l’âge du rationalisme. Nous sommes passés à la phase suivante du développement culturel européen qui repose sur l’autorité.

    NOVOpress : Avez-vous en Irlande des milices « politiquement certifiées » une sorte de Police de la Pensée comme dirait Orwell, du genre associations et lobbies extrémistes entièrement financés par des subventions publiques ou des entreprises travaillant pour l’État, qui ont pour mission de vous attaquer systématiquement, verbalement, légalement ou même physiquement, pour étouffer votre message ? Car comme le disait aussi Orwell, dans un temps de tromperie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. Vous voyez-vous comme un vrai révolutionnaire ?
    Tony O’Neill : Changer le destin d’un pays est un acte révolutionnaire en soi. Comme de nombreux autres pays occidentaux, l’Irlande se dirige vers une catastrophe. Nous avons l’intention de sauver notre pays. En faisant cela, nous serons révolutionnaires, mais nous le ferons d’une manière légale en remportant le pouvoir dans les urnes. Il existe de nombreux groupes officiels et officieux qui sont nos ennemis politiques. Mais nous sommes une organisation privée avec des règles strictes pour les nouveaux membres. Nous sommes très vigilants à qui nous permettons de devenir membre de notre parti. De cette façon nous nous protégeons nous-mêmes de toute provocation extérieure.

    http://fr.novopress.info/194287/interview-exclusive-de-tony-oneill-leader-du-parti-du-peuple-celte-15-la-politique/#more-194287

  • Les Français friands de nazisme littéraire!

    C’était évident depuis le succès du Suicide Français d’Eric Zemmour : les Français, ces salauds, aiment lire des horreurs racistes et font un succès à n’importe quel livre prônant l’intolérance et la méchanceté gratuite. D’Astérix à Hitler, tour d’horizon de l'actualité de cette nauséabonde littérature. 

    Le triomphe des Décombres…

    Bien-pensants, étranglez-vous! Le remarquable pamphlet de Lucien Rebatet, Les Décombres, vient d’être réédité (détails ici). Et c’est une nouvelle fois un succès de librairie ! "Ce classique « aura réussi cet exploit sans doute sans précédent: être un best-seller à la fois sous Pétain et sous François Hollande » lit-on dans L’Express. Numéro 1 des ventes sous l’occupation (65.000 exemplaires vendus), « le brûlot antisémite de Rebatet » comme ils disent, continue indéniablement à intéresser les lecteurs. Les 5000 premiers exemplaires de la réédition se sont arrachés en une journée et l’éditeur (Robert Laffont) a dû lancer une réimpression de 3000 exemplaires supplémentaires pour répondre à la demande. Plusieurs causes expliquent ce succès : la qualité littéraire, l’intérêt historique mais aussi le côté sulfureux de cet ouvrage que tout esprit non-conforme se doit d’avoir lu. Lucien Rebatet est l’un des plus grands écrivains du siècle dernier et ce n’est que justice qu’il soit redécouvert par des Français rejetant de plus en plus les œillères imposées par le politiquement correct ! 

    … et celui de Mein Kampf !

    Mein Kampf, l’équivalant dans la vraie vie du Necronomicon de Lovecraft, va, horreur!, être lui aussi réédité en 2016. Les Français en ont déjà le sang glacé… Mélanchon, un bon Français comme on n'en fait plus, a d’ailleurs voulu se faire de la pub’ en jouant l’éternelle carte du fascismassassin! C’est plein de courage qu’il lança sur son blog, voici quelques jours, ce cri d’alarme : « Non ! Pas Mein Kampf quand il y a déjà Le Pen ! ». Jean-Luc n’a toujours pas compris que l’amalgame Le Pen – Hitler marchait de moins en moins… Mais les grosses ficelles de l’antifascisme pleurnichard, c’est son fond de commerce ! N’avait-il pas déjà traité Marine Le Pen de fasciste ? N’ose-t-il pas décrier  les prétendues « persécutions antisémites et anti-musulmanes » dont souffrirait notre pays ? Les fantasmes de Jean-Luc tournent autour de ça, on ne l’en guérira pas. C’est donc tout logiquement qu’il part pourfendre la Bible satanique écrite par Adolf Hitler et bientôt rééditée par les éditions Fayard. Impossible à digérer pour lui : Fayard étant son éditeur, il doit les convaincre d’abandonner ce criminel projet qui est le leur et pourrait fort bien livrer la France à la barbarie nazie et à « la guerre civile » dans un futur proche. Ses arguments sont de taille : 

    « Mein Kampf est l’acte de condamnation à mort de 6 millions de personnes dans les camps nazis et de 50 millions de morts au total dans la deuxième Guerre Mondiale. Il est la négation même de l’idée d’humanité universelle. »

    « Editer, c’est diffuser. La simple évocation de votre projet a déjà assuré une publicité inégalée à ce livre criminel. Rééditer ce livre, c’est le rendre accessible à n’importe qui. (…) Car vous savez aussi bien que moi dans quel contexte cette édition va intervenir : dans toute l’Europe et en France, l’ethnicisme le plus ouvert et barbare s’affiche de nouveau. »

    Snif snif… Mélanchon se ridiculise complètement car le livre n’a jamais été interdit en France et est trouvable dans n’importe quelle librairie. Il est donc depuis toujours « accessible à n’importe qui ». Même Christian Ingrao, historien du système et chercheur au CNRS, a répondu dans Libération aux délires de notre Jean-Luc en lui faisant remarquer que « la recherche «Mein Kampf PDF» est la deuxième plus populaire quand on tape les premiers mots du titre dans Google, et il faut deux clics de souris pour y accéder ».  « Allez-vous écrire une lettre aux fondateurs de Google ? » ajoute-t-il avec humour. Quoi qu’il en soit, les Français n’en auront rien à cirer des délires du Jean-Luc et la réédition de Mein Kampfapparaît déjà comme un succès assuré.

    Hitlerix le gaulois nazi

    Les craintes de Mélanchon seraient-elles exactes ?  Les Bandes dessinées lues en France par petits et grands sont en effet bien troubles… Vous souvenez-vous d’Antoine Bunéo ? Ecrivain et chercheur de l'Institut d'Études Politiques de Paris (ce qui en dit long sur le sérieux de cette institution…), il avait « travaillé » sur les Schtroumpfs il y a quelques années. Sa thèse était la suivante : la société Schtroumpf « est un archétype d'utopie totalitaire, empreint de stalinisme et de nazisme». Il précisait ainsi ses idées sur les sympathiques petits bonhommes bleus :

    «Les Schtroumpfs vivent en autarcie, dans une société repliée sur elle-même et autosuffisante. Ils travaillent tous ensemble, pour la collectivité et ne connaissent pas la propriété privée. Enfin, ils sont dirigés par un chef unique et respecté: le grand Schtroumpf.»

    Le marxisme culturel passant son temps à feindre de voir le mal partout pour mieux salir et déconstruire tout ce qui lui paraît trop franchouillard, il devait bien traiter le cas d’Astérix ! Le petit Gaulois n’est-il pas blond ? Ne vit-il pas dans une société ethniquement homogène qui n’accepte pas les migrants ? Ne résiste-t-il pas à l’envahisseur ? C’en est trop, il est nazi, violent, drogué et hostile à la culture pour reprendre un autre génie à qui l’on prête le nom de philosophe :Michel Serres.

    Publié il y a quelques jours, le nouvel album d’Astérix, Le papyrus de César, permet une nouvelle fois à toute la lie antiraciste de s’acharner sur le petit héros. « Astérix est-il raciste ? » titre L’Express qui n’a pas peur du ridicule. Le principal problème est la manière dont les noirs y sont caricaturés (comme toutes les autres races) :

    Ils « sont dessinés dans la tradition classique néocolonialiste, à la façon de Hergé dans Tintin au Congo. En 2015, on peut s'interroger sur la pertinence d'une telle vision. »

    « Un constat: dans l'ensemble de la BD (NDLR : on parle ici d’Astérix chez les Pictes), les hommes noirs ont tous le même physique. La plupart du temps, ce sont des esclaves. Par ailleurs, un héros secondaire de la série, récurrent, le pirate Baba, chargé de guetter les bateaux depuis la hune, est doté d'un énorme accent africain - si l'on en juge par sa façon de ne pas prononcer les "R". Surtout, il ne sait pas lire. »

    Insupportable pour Lilian Thuram, imposteur se servant de l’antiracisme pour s’enrichir toujours plus (20.000 euros la conférence !). Insupportable également pour la Brigade Anti-Négrophobie pour qui "La représentation des noirs est toujours négative » dans Astérix. D’ailleurs, dans cette BD comme au cinéma : « On ne permet pas aux noirs de tenir des premiers rôles. Ils sont toujours des subalternes. »… Omar Sy appréciera !  

    Espérons toutefois que les sommités dont nous venons de parler nous permettront de mieux saisir le sens caché de toutes ces BD qui cachent bien leur jeu. Pensez aux Femmes en blanc où l’on présente des infirmières certainement inspirées par celles d’Auschwitz. Ou encore à Boule et Bill qui n’ont aucun ami coloré… et osez venir me dire que le ver n’est pas dans le fruit !

    Rüdiger/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/