culture et histoire - Page 1281
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(25) Les grandes batailles du passé - Le Siège de la Rochelle (1627)
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Lisez Gottfried Feder ! par Donatien NON-CONFORME
« La source principale d’où le culte de Mammon tire sa force est
l’afflux sans fin de biens acquis sans effort qui résulte de l’intérêt. »
Gottfried Feder
Gottfried Feder est un nom qui ne vous dit peut-être rien. Né en 1883 à Wurtzbourg en Bavière, cet homme politique et économiste est lié au destin de l’Allemagne. Vétéran de la Première Guerre mondiale, il développe, en parallèle de son engagement sous les drapeaux, une critique radicale du système bancaire. 1919 est l’année de parution de son œuvre la plus célèbre, Manifeste pour briser les chaînes de l’usure(Brechung der Zinsknechtschaft) et, dans la foulée, de la création du groupe « Deutschen Kampfbund zur Brechung der Zinsknechtschaft » qui réclamait, entre autre, la nationalisation des banques et l’abolition des intérêts bancaires. Il participe à la création du Parti ouvrier allemand (Deutsche Arbeiterpartei), qui changera bientôt de nom pour devenir le N.S.D.A.P. (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei). Adolf Hitler montera au pinacle Gottfried Feder pour ses talents d’économiste et ce dernier aura un rôle déterminant dans la ligne économique du parti.
Les Éditions de la Forêt, de nos camarades de Terre & Peuple, ont eu la bonne idée de rééditer le manifeste de Feder, agrémenté d’articles connexes sur lesquels nous reviendrons un peu plus loin. Précédé d’une présentation du contexte historique rédigée par Pierre Vial, l’auteur rentre dans le vif du sujet et vise là où ça fait mal. Sa critique du capitalisme spéculatif est à la fois morale et économique. Il est cependant nécessaire de bien distinguer le capitalisme spéculatif, basé sur la prédation, la rente et le cumul à visée illimitée du capital, du capitalisme entrepreneurial. En effet ce dernier demeure dans le domaine du limité et est le plus souvent réinvestit contrairement au premier. Le prêt à intérêt est quant à lui le moyen par lequel le grand capital assoit sa puissance. L’auteur explique son principe de fonctionnement via les exemples des emprunts de guerre qui aboutissent, avec d’autres facteurs, à l’endettement de l’Allemagne. La critique de Feder s’accompagne naturellement de propositions et de mesures concrètes détaillées; citons parmi elles la conversion des emprunts de guerre en avoirs bancaires, ou même la déclaration de la faillite de l’État. Enfin l’auteur, dans une partie nommée « objections et réponses », confronte ses propositions aux oppositions courantes, qu’elles soient libérales ou communistes.
Pour compléter le propos de Gottfried Feder, les Editions de la Forêt ont choisi d’adjoindre plusieurs articles. Tout d’abord, et dans la continuité de l’auteur, on retrouve deux courts essais de Roland Wuttke (chef du groupe de travail Économie du N.P.D.), intitulés « Pour en finir avec le capitalisme » et « L’héritage de Feder : le programme économique du N.P.D. ». L’héritage de Feder est plus que palpable mais ces deux articles n’apportent pas grand-chose en définitif. Ensuite, un article initialement paru dans le n° 29 de la revue Réfléchir & Agir est signé d’Édouard Rix. Étant de loin le plus intéressant, il relate l’histoire d’Otto Strasser. Figure montante du N.S.D.A.P., il sera, de par ses convictions révolutionnaires et radicales, ostracisé. Il rentrera même en dissidence et sera contraint de s’exiler avant de revenir en Allemagne dans les années 50. Enfin, le livre se termine par un texte d’Edmond Vermeil et par deux citations, l’une d’Ernst von Salomon et l’autre d’Ernst Jünger. L’ensemble est franchement dispensable.
Ce Critique nationale-révolutionnaire du capitalisme spéculatif est un recueil de textes dans l’ensemble enrichissants. Bien entendu le manifeste de Gottfried Feder en est la clef de voûte et sa critique du capitalisme est toujours d’actualité. Passée la lecture un tantinet rugueuse, malgré une traduction de l’allemand très correcte et un léger côté incantatoire ici et là, on comprend pourquoi cet écrit rencontre un tel succès à l’époque. Certes il vous faudra quelques notions d’économie de base pour appréhender tous les tenants et aboutissants mais ceci ne représente pas du tout un obstacle insurmontable. La présentation de Pierre Vial et le texte d’Édouard Rix ont également leur importance, davantage historiques qu’économiques. Toute personne critique envers le néo-libéralisme et le système financier se doit de lire au moins une fois le manifeste de Feder; manifeste trop souvent passé sous silence (hélas !) du fait de l’engagement de l’auteur au sein du N.S.D.A.P.
Donatien Non-Conforme
• Gottfried Feder, Critique nationale-révolutionnaire du capitalisme spéculatif, Les Éditions de la Forêt, 2012, 118 p., 20 €.
• D’abord mis en ligne sur Cercle non conforme, le 30 juin 2015.
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Croisades contre jihad, cela se passe de commentaire!
Ce document présente, de façon animée, la somme des batailles livrées par l'Islam contre la Chrétienté, en les situant dans le temps et géographiquement; puis il présente l'inverse, la somme des batailles des croisades, guerres défensives et non d'agression comme on le dit et l'écrit trop souvent en France.
Les tenant du pasdamalgame en prennent pour leur grade!
Lien de la vidéo
Elle est sous-titrée en français.
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Les Brigandes - Le grand remplacement
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Le 24 septembre 1815, Louis XVIII faisait appel au duc de Richelieu
Après les Cent-Jours, la France, au bord de la ruine, du dépeçage et de la guerre civile, s’acheminait vers le chaos. Sentant son trône branlant, Louis XVIII s’était résolu à faire appel aux deux politiciens les plus roués de l’époque : Fouché et Talleyrand, « le vice appuyé sur le bras du crime » selon la célèbre « vision d'horreur » de Chateaubriand. Ce fut un échec. Il fallait désormais trouver un homme neuf, et cependant expérimenté, loyal et désintéressé, royaliste sans être ultra, patriote tout en aimant l’Europe, compétent et respecté par les Alliés. Un conseiller du comte d’Artois souffla au roi le nom du duc de Richelieu.
Alors âgé de quarante-huit ans, l'arrière-arrière-arrière petit-neveu du grand cardinal avait passé en Russie auprès du tsar, dont il était devenu un des meilleurs amis, les vingt-cinq dernières années de sa vie, ayant notamment occupé la charge de gouverneur de la Nouvelle-Russie et fondé Odessa.
Sa mission, de principal ministre et de ministre des affaires étrangères, tenait en une phrase : réparer les immenses dégâts commis par Napoléon.
Pendant trois ans et trois mois, au prix d’un labeur acharné, d’une constance à toute épreuve et d’une intelligence jamais prise en défaut, il allait hisser la France du précipice où elle roulait au seuil d’une nouvelle ère de son développement : quelque chose de comparable au « miracle allemand » qui suivit la fin de la deuxième guerre mondiale. Et cela presque seul, au milieu de la méfiance des uns, des chausse-trappes des autres, du scepticisme de tous. En face de trois montagnes à soulever : la paix, l’ordre, la libération du territoire.
Dans la négociation d’un nouveau traité de paix, confronté aux exigences draconiennes des Alliés, Richelieu s’accrocha avec opiniâtreté, discutant pied à pied, utilisant tous les moyens à sa disposition : des séances de travail interminables et convoquées à tout moment qui épuisaient les ambassadeurs russe, prussien, anglais et autrichien, l'alimentation des divergences entre eux et avec
les puissances moyennes, le chantage à la démission et les maladies diplomatiques (c'est de là que vient l'expression). Ainsi fut conclu le traité de Paris du 20 novembre 1815. Les concessions arrachées par Richelieu limitaient les dégâts : la France conservait ses places fortes dans les Flandres et dans les Ardennes, évitait l’occupation de Strasbourg et gardait les Antilles ; au total elle ne perdait que 1% de son sol et 1,5% de sa population ; l’indemnité de guerre, ramenée à 700 millions de francs (les Alliés réclamaient initialement un milliard et demi, soit environ 12 milliard de nos euros), s’étalerait sur cinq ans. Enfin, l’occupation militaire se réduisait à trois ans si les Alliés constataient que le comportement de la France l’autorisait : des conditions sévères mais inespérées.
La paix faite avec l’Europe, il faut aussi la faire avec la
France, en proie à d’extrêmes désordres et, dans certaines régions, sur le fil de la guerre civile. La Terreur blanche, principalement dans l’Ouest et le Midi, s’attaquait aux bonapartistes, aux protestants et aux républicains. Richelieu reprit fermement l'administration en mains et décréta que l’épuration se limiterait aux têtes : réconciliation et rassemblement, tels étaient les deux mots d'ordre. Le général de Gaulle saurait s'en inspirer en 1944....
La libération du territoire et le rétablissement de la France parmi les grandes puissances constituaient le troisième grand objectif de Richelieu. Pour cela, il fallait solder les comptes, rétablir la confiance, retrouver la maîtrise du sol national. Richelieu joua la franchise et mit cartes sur table. L’occupation militaire, expliqua-t-il aux Alliés, devait cesser au plus vite sinon il ne répondrait plus de la tranquillité du pays. Pour cela, il fallait payer au plus vite l'indemnité convenue. Ce dont la France n’avait pas les moyens…
Jusqu'ici, quand l'État avait besoin d'argent, il ne connaissait que trois moyens de s'en procurer : l'impôt, l'emprunt ou la planche à billets. Richelieu ne voulait recourir à aucun des trois, craignant notamment la récession qui résulterait inévitablement d’une surpression fiscale comme d’une diminution de la masse monétaire par l'emprunt public. Quant à la fausse monnaie, le souvenir des assignats hantait toujours le peuple français. Richelieu eut donc une idée tout à fait originale : il ferait payer les indemnités dues à l'étranger par l'étranger lui-même, en empruntant les sommes nécessaires aux grandes banques d'Europe. Dès lors, il s'employa à obtenir des taux d'intérêt raisonnables et des délais longs, garantis par la reprise économique qui se dessinait en France et qui valoriserait de surcroît le cours des titres. « L'emprunt Richelieu » rencontra un fulgurant succès. Non seulement, il créa un climat favorable au redressement de la France mais il intéressa fortement l’Europe à celui-ci. Le 9 octobre 1818, la Convention d’Aix-la-Chapelle fixait le départ des troupes d’occupation au 30 novembre suivant, soit avec deux ans d’avance.
Richelieu entendait maintenant profiter de sa réussite pour réaliser son dernier objectif : rompre l’isolement diplomatique de la France et la faire entrer de plain pied dans le nouveau concert des nations. Pour cela, substituer à l’alliance à quatre (Angleterre, Autriche, Prusse et Russie), fondée contre la France, une alliance à cinq dont celle-ci ferait partie, l’union des monarchies légitimes
garantissant la paix en Europe. Alexandre se rallia le premier à la thèse de Richelieu. Les autres puissances le suivirent. « La sainte Alliance » était ainsi élargie le 15 novembre par l’accord d’Aix-la-Chapelle. La France était redevenue une grande puissance, libre, indépendante et respectée, parlant d'égale à égale avec l'Angleterre, l'Autriche ou la Russie. Trois ans seulement après Waterloo…
Louis XVIII voulut récompenser son ministre avec éclat mais celui-ci refusa toute gratification. Il ne rêvait que de rejoindre Odessa, de s'installer dans la petite maison de bois qu'il s'est fait construire au milieu d'un jardin aux essences rares et, peut-être, de fonder une famille avec une jolie ukrainienne de bonne naissance. Il souhaitait d'autant plus quitter la scène politique française qu'avec le retour des temps calmes réapparaissaient les intrigues. Tant qu'il fallait surmonter des obstacles gigantesques, Richelieu était seul. Maintenant, son poste fait des envieux.
La veille de Noël 1818, Armand remit donc sa démission au roi. Mais avant de partir, pensait-il pour toujours, il voulait revoir la
France en profondeur et lui laisser un testament. Du 4 janvier au 2 décembre 1819, il effectua donc un tour complet et minutieux de l'hexagone au cours duquel il se livra à de nombreuses considérations politiques. Curieux périple que ce voyage qui ressemblait à une campagne électorale, menée par un homme qui n’était candidat à rien. À Bordeaux, il prononça un discours en faveur du libre-échange. À Marseille, il traita d'éducation. À Lyon, il préconisa une baisse des impôts pour une expansion économique durable. Dans les Landes, il conseilla la plantation de pins, afin de fixer les dunes (comme on le sait, il serait écouté au delà de toutes prévisions). À Nice, il suggéra aux gouvernants de ne jamais humilier les citoyens. Aux Tuileries, cette liberté de propos étonnait et dérangeait : on ne serait pas fâché que le duc redevienne rapidement russe.
Revenu à Paris, il régla ses dernières affaires personnelles, notamment la liquidation de son patrimoine afin de solder les dettes dont il avait hérité de sa famille. Le 12 février 1820, sa berline était commandée, ses malles prêtes... Le soir même, le duc de Berry était assassiné sur les marches de l'Opéra. Mais ceci est une autre histoire…
Daniel de Montplaisir
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Maurice Allais flingue le néo-libéralisme dans une revue financée par Bercy
Pour fêter ses 99 ans, le seul Nobel français d’économie s’est livré dans la très confidentielle revue de l’Ecole des Mines à une critique féroce du « libre-échangisme ». Il alerte sur la destruction de l’agriculture et de l’industrie, sources profondes du chômage français, et en appelle à des solidarités régionales.
« Le libéralisme ne saurait être un laisser faire », insiste Maurice Allais, 99 ans depuis mai dernier et seul Français Nobel d’économie (1988). Dans la livraison de mai de Réalités Industrielles, publiée avec le soutien de Bercy, l’économiste ouvre le bal d’un dossier consacré au diagnostic de la crise, avec un petit article décapant sur « Les causes véritables du chômage ».
Pour Maurice Allais, le chômage n’est pas essentiellement dû à des questions monétaires, même si celles-ci devraient « continuer de jouer un rôle néfaste grandissant », mais il pointe en premier lieu, les responsabilités d’un système global, celui né de « la conséquence de la libéralisation inconsidérée du commerce international. »
La profonde ignorance des économistes
Professeur honoraire à l’Ecole nationale supérieure des Mines de Paris, il rappelle à ses anciens disciples quelques vérités pas très politiquement correctes et s’en prend à l’idéologie mainstream actuelle des économistes. Farouchement anti-échangiste comme il fut exactement le contraire, reaganien invétéré jusqu’en 1994, il estime que « nous avons été conduits à l’abîme par des affirmations économiques constamment répétées, mais non prouvées. Par un matraquage incessant, nous étions mis face à » des vérités établies, des tabous indiscutés, des préjugés admis sans discussion. Cette doctrine affirmait comme une vérité scientifique un lien entre l’absence de régulation et une allocation optimale des ressources. Au lieu de vérité il y a eu, au contraire, dans tout ceci, une profonde ignorance et une idéologie simplificatrice.
Le doyen des économistes français perçoit dans la crise financière actuelle, un poison majeur : « L’enjeu capital actuel est le risque d’une destruction de l’agriculture et de l’industrie françaises. Ce danger est réel et j’emploie le mot destruction car il est représentatif de la réalité. Un tel risque provient du mouvement incessant des délocalisations, elles-même dues aux différences de salaires entre, d’une part, des pays développés tels que ceux de l’Amérique du Nord ou d’Europe de l’Ouest, et, d’autre part, ceux d’Asie ou d’Europe orientale, par exemple la Roumanie ou la Pologne », accuse t-il. Démonstration : « Un écart de salaire élevé, aussi extrême qu’un rapport de un à six par exemple, n’est pas supportable sur le long terme par les entreprises des pays où le revenu est plus élevé. »
Tous victimes
Mais le quasi-centenaire met en garde également ceux qui voudraient attiser les haines xénophobes de cette situation. « Cela ne veut pas dire que j’oppose entre elles ces différentes régions, qui me semblent toutes des victimes actuelles ou à venir du libre-échangisme voulu par l’OMC, le FMI et par Bruxelles en ce qui concerne l’Europe. » En 2005 déjà, le Nobel d’économie estimait que l’abandon de la préférence communautaire, décidé en 1974 par Bruxelles, avait entraîné une réduction du taux de croissance du PIB réel par habitant de chaque pays du traité de Rome de l’ordre de 30 à 50%.
En 2010, Maurice Allais propose une réforme rétablissant les préférences régionales au sein du commerce international. "Un point essentiel tient à la définition de ces espaces régionaux, qui ne devront pas être trop vastes et devront rechercher une homogénéité interne, ce que je définis comme « des ensembles régionaux groupant des pays de développement économique comparable, chaque association régionale se protégeant raisonnablement vis à vis des autres. » Visée : ne pas supprimer la concurrence, mais enrayer les distorsions de concurrence, telles que celles engendrées par ces écarts trop importants de coûts salariaux.
On pourra toujours objecter à l’auguste économiste qu’il cultiva comme un forcené l’idéologie reaganienne, ou que ses théories ont été vampirisées par le Front National, Maurice Allais quant à lui se considère définitivement comme un libéral socialiste : « C’est-à-dire socialiste quant aux objectifs, et libéral quant aux moyens. Les deux ne me semblent, ainsi, plus opposables de manière antagoniste, mais deviennent complémentaires.»
Emmanuel Lemieux
L’annuel des idées IDEES – POLITIQUE – SCIENCES HUMAINES
mardi 8 juin 2010Repères : Réalités industrielles, édition de mai, Editions Eska avec le soutien du ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, 23 euros.
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I Media S2e25 - Syrie, la 1ère victime de la guerre est la vérité.
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Au Forum n°4, LE JOURNAL DES RAPATRIES D'AFRIQUE DU NORD ET D'OUTRE-MER
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Marion Sigaut décryptera la naissance de la République
http://www.medias-presse.info/marion-sigaut-decryptera-la-naissance-de-la-republique/39316
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Vincent Revel : «La France Big Brother!», à lire pour s’éveiller, se rebeller
Pour retrouver un esprit critique objectif, il est impératif d’aller à l’essentiel. Certains ouvrages ont cette capacité de cibler clairement les causes de nos erreurs ainsi que les responsables de nos échecs. Les livres de Laurent Obertone, et singulièrement « La France Big Brother ! » en font partie. Par Vincent Revel.
Nous sommes de plus en plus nombreux à avoir pris conscience que nos dirigeants sont des menteurs et des profiteurs. Le fait d’entendre Christiane Taubira demander pardon aux familles des victimes du terrorisme à Paris, en essayant de justifier et d’expliquer que le gouvernement Valls n’avait rien à se reprocher dans la lutte contre l’islamisme, est tout simplement indécent.
Depuis près de trente ans, tout est entrepris politiquement pour que l’avenir des Français s’écrive en lettres de sang et à présent que les fissures laissent apparaître le chaos, nos bonnes âmes essayent de s’esquiver en venant faire de la communication de bas étage. Mais peut-on vraiment pardonner à un responsable coupable de reproduire continuellement les mêmes erreurs qui mènent à de tels scénarios ?
La France est orpheline de dirigeants.
À sa tête se trouvent des carriéristes, des technocrates, des idéologues et des pantins. Leurs sorties médiatiques sont calculées. Rien n’est vrai. Leurs propos sont creux et l’émotion qu’ils suscitent donne plutôt la nausée. Pour cette raison, à l’heure où Claire Chazal quitte le JT de TF1, j’invite tous les éveillés à faire de même. Je les invite à se déconnecter de notre système de désinformation. Sans être un fan inconditionnel de Claire Chazal, je suggère cette bonne résolution à des fins thérapeutiques. Cette attitude est le meilleur moyen pour retrouver un peu de liberté, pour ne plus être pris en otage.
Ceci peut juste nous permettre de respirer, de retrouver des sommets oubliés, de prendre l’air et des chemins menant à un début de rébellion.Laurent Obertone
Pour ça, je ne peux que conseiller la lecture de La France Big Brother de Laurent Obertone.
Paru fin 2014, ce livre est un monument. Suivant le monde imaginé par Orwell dans 1984, l’auteur décrit avec humour la société qui nous mène à l’abattoir. Au fil des lignes, la pensée unique prend tout son sens et la liberté d’expression devient une chimère inaccessible.
Tout ça, avec le sourire inébranlable de nos spécialistes en tout genre !La France Big Brother, c’est le meilleur moyen pour se poser les bonnes questions, prendre du recul et se demander par exemple si notre argent est employé à bon escient…
Le nombre de policiers a doublé depuis les années 60. Dans le même temps, la part du budget de la Justice et ses effectifs ont été multipliés par quatre. Vous avez l’impression que l’insécurité a reculé ?
Le nombre d’enseignants du premier degré est passé de 220 000 à 320 000 depuis les années 60. Vous avez l’impression que le savoir et l’alphabétisation ont progressé ?
L’immigration extraeuropéenne censée sauver notre économie et enrichir notre société a explosé depuis les années 60. Vous avez l’impression que l’économie va mieux, que la société est plus enrichie, agréable et cohérente ?
Le nombre de journalistes s’est multiplié par trois depuis les années 60. Vous avez l’impression que la pluralité d’opinion en a fait autant ?
Les prestations sociales ont explosé, de 12 à 30 % du PIB, depuis les années 60 (INSEE). Vous avez l’impression que les bénéficiaires en sont plus satisfaits et mieux insérés ?
En valeur absolue, les dépenses publiques ont été multipliées par 80, passant de 15 à 1200 milliards d’euros depuis les années 60 (INSEE). Les effectifs de l’administration publique et les impôts n’ont jamais été aussi importants. Vous avez l’impression d’avoir davantage de services qu’avant ? De meilleure qualité ?!Comment « un État qui cumule 2000 milliards de dettes, incapable de réguler ses propres dépenses, peut-il être qualifié pour gérer les richesses de ceux qui les créent ? » Trop de Français font encore confiance à ces escrocs des temps modernes.
C’est bien pour cette raison que ces professionnels de la politique se permettent tout et qu’à présent nous avons hérité de François Hollande comme président ! Qui aurait pu prédire cette farce il y a seulement 4 ans de ça ? Ce qui était notre pays, ce qui faisait la force de notre nation, a été bradé aux plus offrants.
Le mot patrie a été remplacé par République et ce système est devenu le symbole de nos échecs.
À présent, l’immigration de masse que nous subissons n’est plus que le bouquet final d’une lente désintégration.Vincent Revel