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culture et histoire - Page 1768

  • La bibliothèque d'Henry Coston (arch 1987)

    Journaliste, écrivain, éditeur, Henry Coston est né à Paris, en 1910, de parents originaires d'Auvergne. Il fit ses études au collège de Villeneuve-sur-Lot, où il était le condisciple de Paul Guth, l'auteur du Naïf, de Georges Bordeneuve, qui devint sénateur, et de Guy Fontès, l'un des militants les plus actifs de la France aux Français.
    Il débuta dans le journalisme à 16 ans, d'abord au Paysan du Sud-Ouest, hebdomadaire nationaliste du Lot-et-Garonne, puis à L'Express du Midi (future Garonne), quotidien de la droite catholique de Toulouse. Il donna, par la suite, une collaboration régulière à divers quotidiens (Petit Oranais, Paris-Soir, Cri du Peuple, etc.) et périodiques (La Libre Parole, La Défense de Seine-et-Oise, Le Porc-Epic. L'Echo de la Presse) et créa en 1957 Lectures Françaises, revue de documentation politique, dont il fut pendant vingt-cinq ans le directeur.
    Il a, en outre, fait paraître une trentaine de livres, dont Les Mystères de la Franc-Maçonnerie, Le Journalisme en 30 leçons (écrit avec son épouse), qui eut 4 éditions, Ce qu'il faut savoir quand on publie un livre, Les Financiers qui mènent le monde (17 éditions successives en trente ans), Le veau d'or est toujours debout et, surtout, son monumental Dictionnaire de la Politique Française, qui lui a valu le titre de « mémoire de la Droite », décerné par son ami François Brigneau.
    Avant de vous dire, ainsi que m'y invite la rédaction de National Hebdo, quels livres doivent lire les militants nationaux, permettez-moi de faire cette déclaration préliminaire :
    Contrairement à ce que trop de politiciens. « de droite » ou « de gauche », veulent nous faire croire, la France n'est pas seulement une expression géographique ; c'est un pays européen, façonné par le christianisme, fécondé, habité, possédé par des générations de Français. Nos ancêtres nous l'ont transmis comme un dépôt que nous devons transmettre, à notre tour, à nos enfants. Il n'est pas notre propriété personnelle, mais la propriété inaliénable des Français, de tous les Français, mais des seuls Français. Ceux d'entre nous qui consentent à partager la France avec qui que ce soit, puissances étrangères, banquiers cosmopolites, trusts internationaux ou ressortissants d'autres nations, violent un fidéi-commis, abandonnent un dépôt sacré ; ils participent à une véritable trahison.
    J'ai consacré plusieurs livres à cette colonisation insidieuse, à cette invasion silencieuse de notre économie par la Haute Banque. (Les Financiers qui mènent le monde, La France à l'encan). Plus récemment, dans Les 200 Familles au pouvoir et La Fortune anonyme et vagabonde, j'ai confirmé ces premières révélations par une description souvent minutieuse d'une colonisation d'un nouveau genre.
    Depuis la disparition d'Emmanuel Beau de Loménie, dont Les Responsabilités des Dynasties bourgeoises (1) nous éclairent sur les origines et les développements des oligarchies en France, rares sont les écrivains qui dénoncent les méfaits du « Gros Argent ». Ils étaient, hier, nombreux : il y avait, bien entendu, La Tour du Pin (2) et Edouard Drumont, à qui Aramis, ici même, a rendu hommage (3) en évoquant La Grande Peur des bien-pensants de Georges Bernanos (4) ; ils étaient classés à droite et, de l'autre côté de la barricade, ouvertement de gauche, Augustin Hamon et Francis Delaisi faisaient un travail analogue.
    Aujourd'hui, spécialisés dans la recherche ou la démonstration, nous ne sommes plus que quelques-uns, dont les livres, boycottés par le monde de l'édition et les médias, restent ignorés du grand public. Chercheur infatigable, Yann Moncomble apporte, dans ce domaine, un concours inappréciable ; nul mieux que lui n'a démasqué les puissances financières qui, dans l'ombre d'assemblées internationales discrètes, tirent les ficelles des gouvernements. Une demi-douzaine de ses livres, notamment « La Trilatérale et les secrets du mondialisme » (5), sont des armes redoutables entre les mains de militants avertis. Tout comme Robert Camman, dans ses « Véritables maîtres du monde » (6), il cloue au pilori des centaines d'affiliés secrets de ces mystérieuses et puissantes sociétés qui ont pour nom Bilderberg et Trilatérale.
    À la lecture de ces documents, le Français moyen est abasourdi :
    - Mon quotidien, ma radio, ma télé ne me parlent jamais de ces gens !... 
    Bien sûr, et là encore, Yann Moncomble nous éclaire : dans son livre « Quand la presse est aux ordres de la finance » (7), il explique pourquoi.
    Comment résister à ces forces occultes ? François Brigneau nous le dit dans ses écrits : un corps sain affronte sans peine la maladie. Pour guérir les Français, son œuvre de débourrage de crâne est le meilleur des remèdes. Dans Jules l'imposteur (8), il bouscule allègrement les faux frères qui ont créé l'école laïque, et l'ont voulue gratuite et obligatoire, non pour éduquer le peuple, mais pour mieux assurer leur pouvoir sur les masses. François Brigneau est un des rares qui, de nos jours, osent affronter la toute-puissance des loges maçonniques. À lire et à faire lire.
    Lisez aussi Une main cachée dirige, le meilleur livre de Jacques Bordiot, qui fait le procès des sociétés politico-financières, responsables des derniers conflits, et Ni trusts, ni Soviets, réquisitoire accablant de Jean-Gilles Malliarakis contre les forces qui menacent notre indépendance (9).
    Je vous recommande également les livres d'André Figueras, en particulier Ce Canaille de D... (10). Documents à l'appui, l'auteur démontre que l'affaire Dreyfus, qui a si profondément divisé les Français, n'est pas ce que les officiels nous disent. Il démolit un tabou.
    Au plan de la doctrine, rares sont les auteurs dont je peux recommander les livres. La raison en est donnée au début de cet article : pour que notre pays reste aux Français, il faut que les défenseurs de la France française aient une notion juste de l'idée de nation. La plupart des ouvrages de nos maîtres, de Barrès à Maurras, ne sont pas réédités. Toutefois - et nous devons en être reconnaissants à de jeunes éditeurs courageux - l'œuvre fondamentale de Charles Maurras : L'Enquête sur la Monarchie (11), qui date de 1900, a été réimprimée cette année.
    Mon vieil ami Jacques Ploncard d'Assac a non seulement vulgarisé la doctrine du maître de l'Action Française et de l'auteur de Scènes et doctrines du nationalisme (paru en 1902), mais il a rajeuni leur enseignement dans ses magistrales Doctrines du Nationalisme (12) : le militant de 1987 qui refuse le socialisme rampant de nos centristes et qui veut résister aux lubies libérales des héritiers du Général, trouvera dans ce livre et dans son complément, Critique nationaliste (13), la justification de son attitude. De même qu'il lira avec profit Éditoriaux et chroniques, de Jean Madiran, l'un des fondateurs et directeurs de Présent, ardent défenseur des traditions chrétiennes de la France (14) .
    À l'heure du grand affrontement de l'élection présidentielle, une connaissance approfondie du personnel politique, des partis et de leurs moyens d'expression me paraît absolument indispensable. Pas seulement des hommes, des groupes et des journaux d'aujourd'hui, mais aussi de ceux qui ont participé au bourrage de crâne des Français depuis cent ans. En premier lieu, bien sûr, la remarquable Histoire secrète du Parti communiste français (15) de Roland Gaucher, qui a su démontrer, avec la minutie d'un horloger, l'appareil compliqué d'une monstrueuse machine. Ensuite, Les Droites dans la rue (16), de Francis Bergeron et Philippe Vilgier, magnifique album qui fait revivre les moments, souvent dramatiques, vécus par les militants nationaux d'hier. Enfin, Partis, journaux et hommes politiques (17), un dossier de 620 pages de précisions historiques et doctrinales, constitué sous ma direction par une douzaine de chercheurs et de journalistes ; ce volume comporte un index de 10 000 noms cités : du mouvement anarchiste aux groupements royalistes en passant par les formations communistes, socialistes, radicales, centristes, modérées, libérales, gaullistes, collaborationnistes, pétainistes, résistantes, etc. de nos trois républiques et de l'État français (Vichy), tout y est.
    Pour combattre efficacement un adversaire, il faut le bien connaître : comment répondre à un contradicteur de bonne foi si l'on ignore le comportement, l'action et les idées de ceux qui animent les groupements politiques et leurs moyens d'expression ? J'attache une telle importance à la formation politique de nos amis que j'ai moi-même, participé à la rédaction d'un ouvrage de documentation : le Dictionnaire de la Politique Française, dont quatre volumes ont paru (18). Il est difficile de parler de ses propres œuvres et je ne le fais ici que pour répondre au désir exprimé par la rédaction de National Hebdo. François Brigneau et Roland Gaucher ont été parmi les tout premiers à recommander la lecture de ce gros ouvrage aux lecteurs et aux militants qui leur font confiance. La raison ? Tout simplement parce qu'il s'agit là d'un utile pense-bête.
    Jean Mabire National Hebdo du 5 au 11 novembre 1987
    Notes
    - (1) Librairie Française, 27. rue de l'Abbé Grégoire, 75006 Paris.
    - (2) Idem.
    - (3) Plusieurs ouvrages de Drumont viennent d'être réédités par La Librairie Française.
    - (4) Paru dans le Livre de Poche.
    - (5) Chez l'auteur, B.P. 24, 27330 La Neuve-Lyre, et à D.P.F. à Chiré-en-Montreuil, 86190 Vouillé.
    - (6) Idem.
    - (7) Idem.
    - (8) Idem.
    - (9) Ces deux livres à La Librairie Française.
    - (10) Chez l'auteur et à D.P.F.
    - (11) Editions du Porte-Glaive.
    - (12) D.P.F.
    - (13) Réédité récemment par La Librairie Française.
    - (14) Dominique Martin Morin.
    - (15) Albin Michel.
    - (16) Dominique Martin Morin.
    - (17) Publications Henry Coston, B.P. 92-18. 75862 Paris Cedex 18.
    - (18) Idem.

  • L’Archaeoraptor : un mensonge évolutionniste !

    En 1999, les défenseurs de L’évolutionnisme prétendent avoir trouvé le "chaînon manquant" entre le dinosaure et l’oiseau. De quoi s’agit-il ? En Chine, un étrange fossile est découvert dans la province de Liaoning. Il ressemble à une étrange créature, moitié dinosaure, moitié oiseau : un dinosaure avec des ailes et des plumes, ou bien un oiseau avec une queue et des dents de dinosaure.

    On l’appelle l’Archaeoraptor. Le marigot évolutionniste est en émoi. Quelques semaines après, une équipe de chercheurs Chinois déclare que l’Archaeoraptor est faux. Pourtant un grand nombre de scientifiques avaient déclaré avec empressement que ce fossile était un oiseau de la préhistoire(1). Que s’est-il donc passé ? Des paysans chinois très malins réalisent qu’il y a un moyen très simple de gagner beaucoup d’argent en superposant deux vrais fossiles. Le premier est le corps d’un Yanornis, une espèce éteinte d’oiseaux mangeurs de poissons, et le second reproduit la queue d’un petit dinosaure.

    Rapidement et sans réserve, la presse s’empare de l’information. L’impact est énorme ! Car l’Archaeoraptor étaye les dogmes sur l’évolution des espèces. On peut enfin dépoussiérer Darwin et ses écrits fantasmagoriques. Ainsi, peut-on entendre que « les dinosaures n’ont pas disparu. Ils se sont répandus avec prodigalité sur la terre sous la forme d’oiseaux. Les oiseaux descendent donc de dinosaures ». Le célèbre National Geographic(2) donne le ton. Il nomme l’animal fossilisé : Archaeoraptor liaoningensis. Le lectorat de la revue doit être comblé par tant de science. Quel bonheur ! Sous le titre "Feathers for T. Rex" (Des plumes pour T. Rex) Christopher Sloan, un des principaux rédacteurs de la revue, annonce fièrement la nouvelle : « Nous pouvons maintenant dire avec certitude que les oiseaux sont des Therapodes (sortes de dinosaures), comme nous pouvons affirmer que les hommes sont des mammifères ». Des dessins croquant des dinosaures avec des plumes composent l’iconographie du dossier. Tout est convenu, confirmé et tranché par la science des temps modernes. Journaux, revues et parutions populaires de vulgarisation scientifique diffusent l’information à l’unisson.

    Le Musée d’Histoire naturelle (Museum voor Natuurwetenschappen) de Bruxelles organise du 25 octobre 2002 au 25 mai 2003 l’exposition "Dig a Dino". Rien y est laissé au hasard ! Dans le dossier didactique (page 13) sous le titre Nu bestaan er nog altijd dinosauriërs ! (Les dinosaures existent toujours !), il est écrit : « Les dinosaures n’ont pas complètement disparu. Quelques Theropodes, de petits dinosaures carnivores, ont évolué en oiseaux ! L’Archæoptéryx dont on avait trouvé sept squelettes très bien conservés en Bavière, seraient un de ces premiers oiseaux. La plupart des paléontologues pensent même que les oiseaux sont donc des dinosaures à part entière... » Hallucinant ! Signalons que Fred Hoyle et une équipe de scientifiques ont par ailleurs dénoncé que le "fossile" de l’Archæoptéryx (précédente sorte d’Archaeoraptor) exposé au British Museum avait été fabriqué avec du plâtre et de fins traits de peinture disposés sur une couche initiale de calcaire. Et comble de ridicule, des empreintes digitales des faussaires étaient par endroit restées perceptibles(3).

    Dans un article intitulé Dino’s in je tuin ! (Le Dino est dans ton jardin !), Zonneland écrit sur l’exposition : « Les Dinosaures n’ont pas disparus. Presque tous les scientifiques sont à présent convaincus qu’ils sont les ancêtres des oiseaux. Par conséquent, ce que nous voyons dans nos jardins, sont des versions modernes de dinosaures »(4). Le très réputé journal néerlandais Het Nieuwsblad titre de manière explicite : "Dino is verwant met specht" (Le Dinosaure est parent du pic)(5).

    Loin de ce battage médiatique, des scientifiques (évolutionnistes) ont préféré garder la tête froide. Alan Feduccia, ornithologue de renommée mondiale et l’auteur d’une encyclopédie sur les oiseaux vivants et fossilisés, affirme que les oiseaux ne peuvent pas descendre du dinosaure. En plus d’importantes différences relatives aux structures pulmonaires. embryonnaires, digitales, il explique que l’anatomie générale du dinosaure est trop éloignée de celle de l’oiseau : les dinosaures possèdent une grande queue et de grosses pattes arrières. Ils sont dotés sur la partie supérieure de leur corps de petites pattes. Toujours sous un angle évolutionniste, les datations rendent surtout compte d’une apparition de l’Archaeoraptor des millions d’années après celle des premiers espèces d’oiseaux.

    Par ailleurs, afin d’y chercher un second fossile, des paléontologues chinois se rendent sur les lieux de l’Archaeoraptor. Que constatent-ils ? Des paysans déterrent des fossiles et les acheminent par contrebande à des acquéreurs étrangers. Quand le responsable de l’expédition, le paléontologue Xu Xing trouve un fossile ressemblant étrangement aux photographies du National Geographic, on lui répond alors que l’Archaeoraptor n’existe pas. Il est l’assemblage de deux fossiles, qui a très bizarrement trompé le sérieux et la prudence des "scientifiques" du National Geographic.

    La vérité est divulguée par d’autres journaux. Par exemple, l’article "Piltdown Bird" (l’oiseau de Piltdown) du mensuel New Scientist de janvier 2000 fait allusion à une autre supercherie, celle de l’homme de Piltdown. Les évolutionnistes avaient encore clamé avoir défriché le "chaînon manquant", celui qui prouverait que l’homme descend bien du singe. Résumons les faits : Piltdown se situe dans le Sud de l’Angleterre. Dans ce comté du Sussex est "trouvé" un crâne qui sera exposé pendant quarante ans au British Museum. Ce crâne est le vulgaire montage d’une mâchoire d’orang-outang dans laquelle ont été fixées des dents limées et teintées pour faire accroire aux dents d’un homme préhistorique. Le tout est ensuite adapté à un crâne d’homme(6). Les hommes de Neandertal, de Nebraska, de Java, Lucy sont également le résultat de bien tristes mystifications, "compilations" scientifiques(7).

    Enfin, les... plumitifs du National Geographic paraissent peu inspirés par les révélations sur l’Archaeoraptor. Son édition de mars 2000 y consacre honteusement dix lignes dans les colonnes du courrier des lecteurs et cinq dans sa parution d’octobre 2000. La grande presse n’est guère plus courageuse. Elle tarde à répercuter l’information sur la vraie nature de l’Archaeoraptor. Trois ans après la sortie du sensationnel dossier du National Geographic et sans panache, Kits s’y résigne dans son n° 7 du 1er décembre 2002 (page 3), Het Nieuwsblad (page 1 des programmes TV) le 5 janvier 2003 ou Gazet van Antwerpen (page 29) le 6 janvier 2003. La presse télévisée néerlandophone fait de même sur les chaînes Overleven et Canvas le 5 janvier 2003 à 21 heures(8).

    « Un peu de science éloigne de Dieu. beaucoup de science y ramène » (Louis Pasteur).

    (1) "Kits" (bimensuel pour adolescents) du 01/12/02 ; p. 3.
    (2) "National Oeograph" N° 196 de novembre 1999 ; pp. 98-107.
    (3) Philip Stott dans "De mythe van de evolutie" (1993) p. 19.
    (4) "Zonneldand" (84e année) n° 5 du 04/10/02 ; p. 16.
    (5) «Het Nieuwsblad" du 20/12/02 ; p. 20.
    (6) "De mythe van de evolutie" ; p. 20.
    (7) Cf. "Créationnisme et géocentrisme, ces autres révisionnismes" ("LJ" n° 307 du 20/11/03), p. 19-a.
    (8) "Leviathan" n° 27 d’avril 2003.
  • Une réponse à Alexandre Latsa au sujet d’une orientation géopolitique majeure pour les décennies à venir (1)

    Une réponse à Alexandre Latsa au sujet d’une orientation géopolitique majeure pour les décennies à venir (1)
    Ce n’est pas le fait du hasard si « le choc des civilisations » écrit par Samuel Huntington dissocie la Russie de l’Europe. L’intérêt partisan n’est ici pas absent. Les Etats-Unis veulent certes un allié européen, et dans le passé français, à condition que ceux-ci ne soient pas par trop puissants. Pas question donc de traiter d’égal à égal. L’amour non désintéressé pour les européens de la part des américains est celui du suzerain pour son vassal. On comprendra donc, aussi bien le soutien très relatif des américains aux Français durant la guerre d’Indochine, tout comme le financement du Fln par les américains durant la guerre d’Algérie ; l’idée d’une France présente sur tous les continents et puissante, ne pouvait que déranger le leadership américain bien sur sourcilleux quant à ses intérêts.
    Aujourd’hui, et les observateurs lucides le savent depuis fort longtemps, le temps des conflits nationaux est révolu, n’étant plus l’apanage que des tribus arriérées, en retard sur l’histoire. Même la seconde guerre mondiale fut idéologique avant d’être nationale. Déjà donc à l’époque, le fait national fut subsumé par l’Idée. Aujourd’hui, les lignes de tension nous rappellent que la guerre des blocs est encore présente opposant coalitions, la levée du rideau de fer n’ayant pas fondamentalement modifié la donne. Sans vouloir être caricatural, nous avons encore aujourd’hui l’opposition entre Ouest et Est ou plus exactement entre les occidentaux et leurs opposants. Force est de constater que ces derniers se situent dans la grande majorité des cas à l’ouest de l’Europe de Bruxelles.
    Cette opposition à l’Ouest n’est pas récente, existant déjà au XIX ème siècle par exemple. L’erreur, vers laquelle veulent nous pousser les américains, serait de considérer que cette opposition ne commence qu’avec la Russie. Si le panslavisme et l’exaltation de l’âme russe furent bien des faits, de nombreux penseurs allemands considérèrent que l’Allemagne marquait une ligne de fracture en Europe. Les raisons d’être de l’opposition de bien des allemands à l’occident ne datent pas de la fin de la première guerre mondiale et du traité de Versailles. Bien des romantiques allemands célébrèrent la germanité par l’intermédiaire de l’exaltation d’une personnalité comme celle d’Arminius. Il y a dans le cadre de l’antiquité le fait réel que Rome butta sur le Rhin, un monde mystérieux et fascinant s’y trouvant au-delà. Les nationaux-révolutionnaires allemands structurés après la première guerre mondiale, n’en pensaient pas moins : à l’Ouest du Rhin sévissait un modèle de société incarnant une attitude devant la vie qui n’était pas celle des Allemands, agressif et impérialiste, dont la France et l’Angleterre n’étaient que des bras armés, cachant bien mal la civilisation sans passé donc sans âme que représentaient les Etats-Unis.
    En ce sens, l’idée de savoir si la Russie est d’Orient ou d’Occident est un leurre puisqu’à l’évidence, à bien des égards et pour de multiples raisons, l’Allemagne représente déjà une césure à l’Est. Il ne s’agit pas de contester l’appartenance de l’Allemagne et de la Russie à l’Europe mais de bien considérer qu’à l’Est du Rhin, un monde différent commence. Quelque part, la France n’est qu’un prolongement par continuité, pour reprendre une expression mathématique, entre l’Allemagne et l’Italie, représentée par la fusion entre le latin César et le germain Clovis. Si la France, c’est « la furia francese » - à l’italienne donc – c’est aussi la rigueur toute germanique du cartésiannisme.
    L’Est commence donc à mes yeux historiquement au Rhin, ce que ne peuvent que contester les Etas-Unis, soucieux comme à l’accoutumé de favoriser le bref présent aux dépens d’un passé riche et lointain qu’ils n’ont pas vécu, qui pour l’instant d’un point de vue politique les favorise. Si l’Europe dispose à l’Ouest d’une frontière qui n’est autre que l’océan atlantique, elle n’en a probablement pas à l’Est, si ce n’est l’autre océan qui est le Pacifique. En ce sens, c’est tout naturellement qu’elle aura vocation à intervenir demain dans le probable continent de l’avenir qu’est l’Asie.
    Note :
    (1) Alexandre Latsa - Euramérique, Eurorussie ou Eurasie ?
    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFZZFFkuZEfckKrkKw.shtml

  • Le gender pour masquer l'échec du système scolaire français

    Lu dans Le Figaro :

    "Alors que le nombre de sorties sans qualification du système éducatif ne cesse d'augmenter et que le taux de chômage des jeunes atteint des niveaux records dans notre pays ; alors que les études nationales et internationales démontrent depuis plus de quinze ans que l'école ne parvient plus à remplir ses missions fondamentales - l'enseignement de la lecture, de l'écriture et du calcul -, 40 % des jeunes entrant au collège sans maîtriser ces compétences et près de 20 % d'entre eux sortant du système éducatif illettrés ; que les politiques éducatives menées en France depuis vingt ans ont hissé notre école au rang des plus inéquitables des pays de l'OCDE… cette rentrée scolaire sera marquée du sceau de l'instauration de la théorie du genre à l'école primaire."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L'éloge funèbre d'Hélie de Saint-Marc

    Voici le texte de l’éloge funèbre, prononcé vendredi à Lyon par le général Bruno Dary, lors des obsèques du commandant de Saint-Marc.

    "Mon commandant, mon ancien,

    Ils sont là, ils sont tous présents, qu’ils soient vivants ou disparus, oubliés de l’histoire ou célèbres, croyants, agnostiques ou incroyants, souffrant ou en pleine santé, jeunes soldats ou anciens combattants, civils ou militaires, ils sont tous présents, si ce n’est pas avec leur corps, c’est par leur coeur ou par leur âme ! Tous ceux qui, un jour, ont croisé votre chemin, ou ont fait avec vous une partie de votre route ou plutôt de votre incroyable destinée, sont regroupés autour de vous : les lycéens de Bordeaux, les résistants du réseau Jade-Amicol, les déportés du camp de Langenstein, vos frères d’armes, vos légionnaires que vous avez menés au combat, ceux qui sont morts dans l’anonymat de la jungle ou l’indifférence du pays, les enfants de Talung que vous avez dû laisser derrière vous, les harkis abandonnés puis livrés aux mains du FLN ! Je n’oublie pas vos parents et votre famille, qui ont partagé vos joies et vos épreuves ; il faut ajouter à cette longue liste, les jeunes générations, qui n’ont connu, ni la Guerre de 40, ni l’Indochine, pas plus que l’Algérie, mais qui ont dévoré vos livres, qui vous ont écouté et que vous avez marqués profondément !

    Cette liste ne serait pas complète, si n’était pas évoquée la longue cohorte des prisonniers, des déchus, des petits et des sans-grades, les inconnus de l’histoire et des médias, ceux que vous avez croisés, écoutés, respectés, défendus, compris et aimés et dont vous avez été l’avocat. Eux tous s’adressent à vous aujourd’hui, à travers ces quelques mots et, comme nous en étions convenus la dernière fois que nous nous sommes vus et embrassés chez vous, je ne servirai que d’interprète, à la fois fidèle, concis et surtout sobre.

    Aujourd’hui, Hélie, notre compagnon fidèle, c’est vous qui nous quittez, emportant avec vous vos souvenirs et surtout vos interrogations et vos mystères ; vous laissez chacun de nous, à la fois heureux et fier de vous avoir rencontré, mais triste et orphelin de devoir vous quitter. Vous laissez surtout chacun de nous, seul face à sa conscience et face aux interrogations lancinantes et fondamentales qui ont hanté votre vie, comme elles hantent la vie de tout honnête homme, qui se veut à la fois homme d’action et de réflexion, et qui cherche inlassablement à donner un sens à son geste ! [...]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-eloge-funebre-d-Helie-de-Saint

  • La légende de Neville Chamberlain et les accords de Munich, pour ne pas mourir dupe et idiot

    Voici un petit mémo illustré sur les accords de Munich.

    Entrez le mot «appeasement» (apaisement) dans un navigateur sur la recherche Google, puis cliquez sur « Images ». Vous verrez image après image après image la photo du Premier ministre britannique Neville Chamberlain, dont le nom est synonyme de cet «apaisement» et de la faiblesse en face d’un tyran.

    L’histoire officielle, celle écrite par les vainqueurs, le raconte ainsi, Chamberlain aurait « apaisé » Hitler à la Conférence de Munich en Septembre 1938 en remettant la Tchécoslovaquie sous sa « domination ». La guerre aurait alors été évitée, mais « Hitler se serait enhardi par la complaisance de Chamberlain ».

    Cette histoire est un mythe du même genre que la shoah des juifs.

    ET MAINTENANT, VOICI LA VERITABLE HISTOIRE !  Chamberlain-Hitler-la-veritable-histoire.1

    À la fin de la Première Guerre mondiale, les alliés victorieux ont redéssiné la carte d’Europe centrale et orientale. L’état artificiel de «Tchécoslovaquie» a été reconstitué en 1918, mélangeant les Tchèques, les Allemands et les Slovaques dans le nouvel Etat. Des minorités sont venues s’ajouter, des Roumains, des Hongrois, des Polonais ont également été forcés de vivre dans cet état «Frankenstein». La partie allemande (anciennement partie de l’Empire austro-hongrois) est une longue bande de territoire du nord appelé «Sudètes».

    Czechoslovakia1920-38

    Au milieu des années 1930, un bolchévique nommé Edvard Benes est président de Tchécoslovaquie. Sous son régime, les Allemands subissent des attaques brutales et sont opprimés par les marxistes. Les 3 millions et 500 mille Sudètes allemands souhaitent rejoindre leurs frères allemands sous le Reich d’Hitler, mais se voient refuser le droit à l’autodétermination par le gouvernement stalinien de Benes.

    la-fouine-bolchévique-Benes-et-staline

    Edvard-benes-et-les-juifs-tchecoslovaquie

    Pendant ce temps, juifs et bellicistes mondialistes en Grande-Bretagne manœuvrent pour créer une guerre entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne. La controverse qu’offre la Tchécoslovaquie et les Sudètes est parfaite pour leur objectif. Pour pousser Hitler à la guerre, les marxistes Tchèques intensifient leurs agressions contre les Allemands sudètes impuissants.

    Les-juifs-et-la-véritable-histoire-de-Chamberlain

    En maltraitant délibérément les Allemands des Sudètes, ils espèrent pousser Hitler à la faute. Celui-ci menace de libérer la région des Sudètes par la force, un mouvement qui pourrait mener à la guerre avec la Grande-Bretagne, la France et l’URSS. Dans une tentative désespérée pour éviter la guerre, Hitler invite trois dirigeants européens pour une conférence à Munich.

     Conference-de-Munich-1938-Hitler

    La Conférence de Munich se déroule entre quatre chefs d’Etat européens. Hitler, Mussolini pour Italie, Daladier pour la France, et Chamberlain pour la Grande Bretagne. Ils se rencontrent de bonne foi dans le but de résoudre la crise déclenchée par l’État [bolchévique] gangster artificiel de Tchécoslovaquie.

    conference-de-munich-1938-adolf_hitler

    Les parties conviennent que les Sudètes devraient légitimement être réunies avec l’Allemagne, et que les Slovaques devraient également avoir leur propre Etat. (République slovaque 1939-1945).

    Le faux état tchécoslovaque est dissout et l’Allemagne établit des protectorats AUTONOMES avec ce qui reste (Bohême et Moravie). Sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré, les Allemands sont accueillis dans le Reich, tandis que les ethniques Tchèques et  Slovaques  obtiennent également chacun leur propre état. Même la minorité Polonaise et les Hongrois sont en mesure de rejoindre leurs nations respectives. L’accord de Munich est une situation gagnant-gagnant-gagnant-gagnant – gagnant pour les 5 groupes ethniques de Tchécoslovaquie !
    Le rat bolchévique Benes s’exile à Londres, et rejoint les fauteurs de guerre juifs qui l’accueillent à bras ouverts. 

    accords de munich-1938-adolf_hitler

    À son retour en Grande-Bretagne, Chamberlain est accueilli par une foule en liesse. Il se réjouit de l’accord de Munich comme « la paix dans notre temps ». Dans toute l’Europe, Chamberlain est loué pour sa diplomatie calme.

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    Mais pendant que Neville Chamberlain est accueilli en héros, le belliqueux alcoolique Winston Churchill lance, complètement hors sujet, sa célèbre phrase à deux balles : « Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. »
     
    L’historien britannique David Irving a révélé que le gouvernement bolchévique tchèque de Benes avait secrètement soudoyé Churchill (avec de l’argent tout simplement) pour qu’il oeuvre à remplacer Chamberlain.

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    La baleine qui a vendu le monde occidental

    Lors de sa visite triomphale dans les Sudètes allemands libérés, Hitler est accueilli lui aussi en héros, comme Chamberlain en Angleterre.

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    Au cours de l’été 1939, les fauteurs de guerre mondialistes manipulent la Pologne (qui détient également captive une minorité allemande opprimée) pour rejouer exactement le même scénario qu’avec la Tchécoslovaquie en 1938, pour pousser Hitler à la faute et obtenir un prétexte pour déclarer la guerre. Et encore une fois, Hitler appelle à une conférence d’urgence.
    Mais cette fois-ci, le pauvre Neville Chamberlain ne peut s’opposer aux puissantes forces va-t-en-guerre de Grande-Bretagne. Moins d’une semaine avant que le conflit éclate, Chamberlain est obligé de signer un pacte de défense militaire avec la Pologne. Il n’y aura pas de négociations de paix !

    La peinture de Salvador Dali, « L’énigme de Hitler » dépeint un téléphone en pleurs et un parapluie, la marque de Chamberlain,  pendu à la branche. Les appels téléphoniques désespérés d’Hitler vers l’Angleterre ont été ignorés.

    Jusqu’au 1er Septembre 1939, les meurtres répétés d’Allemands par les milices communistes juives polonaises obligent Hitler à intervenir militairement, mais sans déclaration de guerre, il s’agit uniquement de faire cesser les massacres. Les états corrompus de Grande-Bretagne et de France en profitent aussitôt pour déclarer la guerre, c’est ce qu’ils cherchaient. Churchill jubile à propos de sa prophétie de guerre.
     
    Ainsi est née la légende de « l’apaisement » de Neville Chamberlain! 

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     Source : tomatobubble.com via Stormfront
    Traduction libre : Propagandes.info

    http://www.propagandes.info/blog/