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culture et histoire - Page 1772

  • Samedi 14 septembre : concert de Hotel Stella à Tours

    Samedi 14 septembre : concert de Hotel Stella à Tours

     

    TOURS (NOVOPress) - Samedi 14 septembre, à Tours, rendez-vous à partir de 18h30 pour un concert d’Hotel Stella, avec en première partie Sang & Or. Plusieurs stands sur place : vêtements, musique et restauration. PAF : 10 euros. Possibilité de camper sur place.Renseignements et inscription : voxpopuliturone@gmail.com

    http://fr.novopress.info/

  • Ce chapeau de pierre qui ridiculise les évolutionnistes

     

    Il faut des millions d’années pour faire d’une roche sédimentaire meuble, comme le sable, l’argile ou le calcium, une roche dure comme le grès, l’ardoise ou le calcaire. C’est un des points fondamentaux de la vulgate évolutionniste, qui suppose donc la validité des fameuses "longues durées" fixant l’âge de la Terre à quatre milliards d’années, voire cinq... ou plus si affinités.

    Or, des chercheurs australiens(1) ont développé un nouveau procédé par lequel des roches sédimentaires meubles peuvent, en quelques jours, être transformées en roche dure(2).

    Cette découverte ne fait pas appel à des matériaux synthétiques. Elle reproduit seulement des procédés naturels, et démontre que la formation des roches dures n’est pas affaire de durée mais de circonstances.

    Les roches dures se composent de grains de sédiments. Ces grains sédimentaires peuvent être des minéraux (argile, quartz, calcite, etc.)(3) collés par un ciment minéral (calcite, quartz, fer) assurant la solidité et les couleurs de la roche.

    Ces grains peuvent être microscopiques comme pour l’argile, ce qui explique son étanchéité quand elle est humide, ou plus gros comme le sable, les grains peuvent être de même taille "well sorted" ou de différentes grosseurs "poorly sorted".

    Les roches sédimentaires sont généralement poreuses. Des cavités minuscules ou pores observées entre les grains captent les fluides comme l’eau, le pétrole ou le gaz.

    Parfois les roches sédimentaires sont si bien cimentées, compactées qu’elles forment une roche uniforme, prisée pour le bâtiment, comme le grès de Gobertange dans le Waals-Brabant ou à Hakesbury Sandstone près de Sydney. Quand le sédiment n’est pas régulièrement réparti, la couche est friable. Dans ce cas le sédiment peut être confiné dans de petites poches. Il forme alors des concrétions, des petites sphères très dures composant des formes particulières.

    La roche mal cimentée ne peut pas être utilisée pour les fondations des grandes constructions. On y infiltre alors des solutions chimiques non toxiques pour l’environnement qui pénètrent rapidement le matériau et forment à la surface de chaque grain sédimentaire des cristaux de calcite qui cimentent les grains entre eux et donnent à la roche une nature compacte et dure. Le procédé prend de 1 à 7 jours pour que la solution pénètre parfaitement le matériau.

    Cette méthode est utilisée dans la fortification de fondations et des tunnels, la stabilisation des digues. Une des premières applications fut la restauration d’un vieux tunnel connu dans l’ouest de l’Australie et qui, constituant un danger, avait été fermé au public. Trois applications seulement de la solution à base de calcite suffirent à la restauration.

    Le métro de Londres a appliqué cette méthode avec succès pour stabiliser une de ses digues. Ce procédé est également utilisé dans la restauration des monuments historiques.

    Ces pratiques contredisent la théorie évolutionniste affirmant que la formation de la roche dure nécessite des millions d’années.

    Quand l’association AiG-Australia (Answers in Genesis)(4), organisation créationniste australienne, entendit parler de cette découverte, elle écrivit au Dr. Ed Kucharski pour obtenir plus de détails sur ses expériences. Il n’y eut aucune réponse mais les membres de l’AiG furent tout surpris de lire dans la revue scientifique Construction News(5) ces lignes ahurissantes du Dr. Ed Kucharski : « Nous avons reçu des questions qui nous semblent bien étranges. En les étudiants de plus près, je me suis rendu compte quelles provenaient d’un groupe créationniste qui s’oppose à la théorie de Darwin sur l’évolution. Je n’ai pris aucun contact avec ce groupe ».

    Le malheureux docteur était visiblement terrifié de découvrir que ce qu’il croyait une simple amélioration technique débouchait sur une remise en question du credo évolutionniste et mettait en danger son statut dans la mafia scientifique.

    Mais même si cela doit lui déplaire, les travaux du prudent docteur Kucharski prouvent que les roches peuvent se former très rapidement. Ce qui coïncide parfaitement, encore une fois, avec la lecture de la Genèse, établissant que l’âge de la Terre a entre 6 000 et 10 000 ans au lieu de plusieurs milliards d’années.

    La clé qui permet d’expliquer la relative rapidité de la formation des roches est l’existence d’une catastrophe que tous les scientifiques connaissent mais dont bien peu osent parler en public parce que cela reviendrait à accréditer l’historicité du récit biblique : le Déluge sans lequel, bien des observations de la nature, des interprétations scientifiques demeurent sans voie(6).

    C’est le Déluge qui a transporté de nombreux minéraux et déposé d’énormes quantités de sédiments dans les fonds.

    L’absurde hypothèse évolutionniste des périodicités très longues (en milliards d’années), qui est appliquée à la création des roches dures, est également développée pour expliquer la formation des stalactites et des stalagmites.

    Nous avons tous appris à l’école que les stalactites naissent de gouttes d’eau souterraine fortement minéralisées et qui apparaissant par infiltration au plafond de la cavité, y déposent une partie de ces minéraux transportés avant de tomber et de laisser le reste de leur charge sur le sol. Elles font ainsi apparaître des stalactites (avec un T comme "tomber" disait l’instituteur) et des stalagmites (avec un M comme "monter").

    Ce processus supposant des millénaires d’attente, bien entendu.

    Or, il existe en Grande Bretagne, dans le Yorkshire, à Knaresborough, une attraction touristique connue depuis 1630 sous le nom de "la caverne de la mère Simpson" où l’on trouve un puits pétrifiant. Ce Petryfing Well(7) permet d’observer la pétrification très rapide de divers objets. Un parapluie, un ours en peluche, un chapeau deviennent de pierre après une immersion de trois à cinq mois seulement. C’est l’eau extrêmement riche en minéraux qui dépose sur les objets que l’on y plonge du carbonate de calcium mélangé d’une grande quantité d’autres minéraux. La durée de pétrification dépend de la taille et de la porosité de l’objet. Les objets les plus connus, entièrement transformés par ce processus dans le Petryfing Well sont un chapeau d’époque victorienne et un bonnet. Ils furent immergés dans la cascade en 1853.

    Un autre lieu connu lui aussi est le sous-sol du mémorial Lincoln à Washington. Là des stalactites ont "poussé  de 1,50 mètre en moins de cinq ans(8).

    En maints autres lieux des Etats-Unis et en Australie depuis l’époque de la Ruée vers l’or, on montre des stalactites et des stalagmites qui ont atteint une taille importante en moins de 150 ans. Sur son site Internet(9), Pierre Danis montre ainsi une stalagmite qui a emprisonné une chauve-souris avant même que celle-ci ait le temps de se décomposer.

    Encore une fois la Bible apporte les premiers éléments d’une réflexion sérieuse. Selon le livre des origines (la Genèse), la terre a été entièrement recouverte d’eau il y a environ 4 500 ans pour punir l’humanité rebelle contre le Créateur.

    A la fin du déluge, la boue en suspension dans l’eau s’est déposée au fond, puis l’eau s’est engouffrée dans les fosses océaniques qui venaient de s’affaisser. Après le déluge, les sédiments ont séché et durci et des cavités se sont formées dans le calcaire, par endroits. Ensuite l’eau de pluie, qui est légèrement acide, a traversé le calcaire en dissolvant celui-ci, et les gouttes l’ont déposé au plafond des grottes, en formant les stalactites. Puis des stalagmites se sont formées sur le sol des grottes, et ont parfois rencontré des stalactites, formant ainsi des colonnes.

    Il n’a pas fallu pour cela des milliards d’années mais des milliards de gouttes d’eau !

    Mais pourquoi les évolutionnistes s’entêtent-ils à nier cette évidence et à soutenir que seules la loi des "longues durées  apporte une explication satisfaisante ?

    Pourquoi persistent-ils, au risque du ridicule, à dater de centaines de millions d’années l’apparition de la vie sur Terre ou à soutenir qu’il a fallu des millions d’années pour creuser le Grand Canyon ou faire naître les chutes du Niagara ?

    La réponse est de caractère préternaturel. Le but visé est l’éloignement de l’homme de son Créateur. Satan veut régner. Il y parviendra comme le prophétise la Bible parce que les hommes ne veulent pas se convertir et préfèrent essayer toutes les mauvaises solutions. Les "savants" donnent d’ailleurs eux-mêmes une assez bonne image de leur propre comportement en expliquant que statistiquement si l’on fait taper des milliers de singes sur des milliers de machines à écrire pendant une très longue durée, l’un d’entre eux finira par écrire la Bible.

    Cette prétendue science ressemble au numéro d’un prestidigitateur maladroit qui crierait très fort pour impressionner son public. On a eu un témoignage récent dans le courrier du Libre Journal avec l’excommunication fulminée par un athée totalitaire et plus récemment encore le professeur Routier, du conseil scientifique du Front national, s’est désabonné « pour ne pas financer la publication d’articles » non conformes à sa conception de la vérité scientifique.

    Ainsi, à coups de mythes historiques, d’escroqueries médicales, de trucages expérimentaux, de délires astronomiques, d’idéologies aveugles et de menaces qui terrorisent des "docteurs Kucharski" au point de leur interdire tout débat de crainte d’être "faurisonnisés" les menteurs conduisent les peuples à leur perte.

    Jamais l’intelligence et le discernement n’ont été en tel péril de mort. Le créationnisme est un révisionnisme essentiel pour une libération de l’intelligence, c’est-à-dire une approche et une connaissance profonde de Dieu Créateur à travers une observation admirative et réfléchie de la Nature et de ses Lois.

    (1) Kucharski, E., Price et Joer dans "Proceedings of the 7 th Australia New Zealand Conference on Geomechanics", pp. 102-107, 1996.
    (2) Kucharski, E., Price, G., Li, H. et Joer, H., "Engineering properties of sands cemented using the calcite in situ precipitation system (CIPS), Exploration and Mining Research News" 7:12-14, Janvier 1997.
    (3) Les cristaux de calcite (CaCO3) ont une forme prismatique. Ils peuvent être rayés avec un couteau. Le quartz (SiO2) est plus dur qu’un couteau. Le corail et les coquillages se composent de calcite comme le sont la plupart des stalactites et stalagmites dans les grottes. Habituellement le calcite est incolore ou blanc Mais plus rarement, Il peut être jaune, rose, brun ou vert.
    (4) "Réponses dans la Genèse".
    (5) Octobre 2001.
    (6) "L.L.J." n° 352 du 09 juin 2005 : "Les chutes du Niagara et les datations bibliques".
    (7) "Le puits pétrifiant". www.answersingenesis.org/creation/v24/i3/stone_bears.asp - Creation n° 24 (Juin 2002).
    (8) Dennis R. Petersen dans "Unlocking the Mysteries of Creation", p. 53 (2002).
    (9) www.aucommencement.net.
  • L’imposture du carbone-14

    Certains auront souri (d’autres auront ragé) en lisant dans "Créationnisme et géocentrisme, ces autres révisionnismes" (LLJ n° 307, du 20/11/03), qu’en 1967, sur de la lave provenant de l’éruption de 1801 du volcan Hualaleï à Hawaï, les résultats basés sur le potassium-argon donnaient 60 à 160 millions d’années, ceux basés sur l’uranium attribuaient 3 milliards d’années.

    Et pourtant, l’analyse des errements du système de datation au carbone-14 et de leurs causes est essentielle à la compréhension des origines de l’homme(1).

    Pour diverses raisons, un sujet reste cependant peu étudié dans les cercles scientifiques et créationnistes. De quoi s’agit-il ? Du mystère de la race des géants. A-t-il vraiment existé des géants avant et après le Déluge ? Comment sont-ils apparus à ces deux périodes distinctes ? Ont-ils été les fondateurs de civilisations beaucoup plus avancées que la nôtre ? Que dit la Bible à leur sujet ? Existe-t-il des preuves archéologiques ? Pourquoi ont-ils disparu ? Existerait-il une cause morale à leur disparition ?

    Quel lien peut-il y avoir entre le carbone-14 et les géants ? Le thème des géants bat en brèche le mythe de la préhistoire, dont une des clefs de voûte est précisément l’imposture du carbone-14.

    En 1947, le Dr Williard Libby propose une nouvelle technique pour dater à partir d’échantillons de plantes, d’ossements. Il s’agit du carbonc-14.

    Qu’est ce que le carbone-14 ?

    La pénétration des radiations cosmiques dans la couche supérieure de l’atmosphère entraîne une série de réactions chimiques. Le nitrogène-14 se transforme en carbone-14. Cependant, l’isotope de carbone est très instable. La moitié des atomes de carbone-14 se décompose au bout de 5 730 ans pour redevenir du nitrogène-14. Cette durée est la moitié de la vie du carbone-14. Si on la multiplie par cinq, il restera alors très peu d’isotopes de carbone-14, trop peu pour une datation précise.

    Comment expliquer ce phénomène ? Dans l’atmosphère, les deux isotopes de carbone s’assemblent avec des molécules d’oxygène pour former du dioxyde de carbone (CO2). Par photosynthèse, les plantes captent le dioxyde de carbone qui contient du carbone-14. Quand, par le cheminement de la chaîne alimentaire, les animaux mangent les plantes, ils absorbent de minuscules quantités de carbone-14. Ainsi, tous les êtres vivants possèdent du carbone-14. Quand la plante, l’arbre ou un être vivant meurt, il cesse d’assimiler de nouvelles molécules de carbone-14. Le stock précédemment constitué commence à décroître. Certains scientifiques, dont le Dr W. Libby(2), reconnaissent que la production de carbone-14 est supérieure d’environ 25 % à son taux de décomposition, ce que nie l’ensemble de la science, qui affirme qu’il existe depuis trente mille ans un équilibre entre sa formation et sa décomposition. Pourquoi ? Parce que les évolutionnistes sont convaincus que la Terre n’a connu aucun changement, aucune catastrophe majeure depuis des dizaines de milliers d’années. C’est la philosophie scientifique de l’uniformisation de Sir Charles Lyell(3).

    Ces affirmations contestables sur le carbone-14 ne sont pas les seules. Nous en recensons cinq majeures :

    1.- La formation du carbone-14 dans l’atmosphère est constante depuis au moins soixante-dix mille ans.

    2.- Sa formation est partout la même.

    3.- Sa teneur dans les objets, dans les êtres vivants, est proportionnelle à sa durée de vie.

    4.- Les anciens échantillons qui sont étudiés ne peuvent pas être contaminés par des solutions ou un environnement récents possédant du carbone-14.

    5.- La perte disproportionnée de carbone-14 est impossible, sauf par décomposition radioactive.

    Toutes ces assertions rendent cette technique de datation peu crédible. Illustrons tout d’abord notre jugement par un simple cas pratique. Dans une pièce se consume une bougie. On vous demande de calculer le temps depuis lequel cette bougie est allumée. Vous pensez y arriver en évaluant la quantité de cire fondue, ou la teneur en dioxyde de carbone et en oxygène contenu dans la pièce par rapport à leur teneur extérieure. Si toutes ces techniques de calcul sont justes, elles ne prennent pas en compte le fait qu’un plaisantin a pu, à votre insu, ouvrir la porte et les fenêtres, ou éteindre la bougie avant de la rallumer.

    Les évolutionnistes oublient que plusieurs facteurs peuvent altérer le taux de production du carbone-14. Prenons cinq cas :

    1.- La diminution du champ magnétique de la Terre. Quand celui-ci diminue, davantage de rayons cosmiques entrent dans la couche supérieure de l’atmosphère. Cela, comme nous lavons vu, conduit à un accroissement de la production de carbone-14.

    2.- La pollution atmosphérique due à l’activité volcanique, aux rejets de fumées industrielles, peut faire écran aux rayons solaires et changer les proportions gazeuses.

    3.- L’activité solaire peut entraîner une modification de ses rayonnements, causant temporairement un changement du taux de carbone-14.

    4.- Les rayonnements cosmiques qui atteignent la partie supérieure de l’atmosphère peuvent connaître des transformations brutales en raison de l’activité de la galaxie, comme l’explosion d’une supernova.

    5.- La chute sur la Terre des météores et des astéroïdes peuvent aussi avoir une incidence sur le carbone-14.

    Comment des météores ou des astéroïdes peuvent-ils affecter les concentrations de carbone-14 ? Dans son dossier intitulé "Riddle of the Great Siberian Explosion" (L’énigme de la grande explosion de Sibérie), la revue Reader’s Digest d’août 1977 traite des conséquences scientifiques de l’explosion sibérienne du 30 juin 1908. Quelque chose a explosé avec la puissance de mille fois la bombe Hiroshima et a dévasté plus de deux mille km2 d’arbres et de faune. Dans le monde entier, on observe alors des modifications du taux du carbone-14 prélevé sur les arbres. La déflagration est si énorme qu’on l’entend à mille cinq cents kilomètres à la ronde, jusqu’au cercle arctique. Outre des secousses sismiques qui se déclenchent par vagues partout sur notre planète, d’incroyables phénomènes lumineux se produisent. A cette date, la nuit ne se couche pas dans la région de Toungouska. Il en est de même dans presque toute l’Europe, où des nuits d’une blancheur irréelle s’installent pendant plusieurs semaines. Le lendemain à minuit, soit cinq heures après cette explosion, la Grande-Bretagne est éblouie par un coucher de soleil étincelant. Le Times relate l’événement : « La nuit est si claire que les Londoniens peuvent lire leur journal dans la rue, à minuit, sans avoir recours à l’éclairage de la ville ! » Un journaliste décrit cette nuit du 30 juin : « Le ciel était clair comme en plein jour et sillonné de nuages de lumière rose ; de ma vie, je n’ai assisté à quelque chose d’aussi stupéfiant ».

    Emettons maintenant une hypothèse : si dans les premiers temps, la production de carbone-14 est très inférieure à son taux actuel, les objets ou les ossements qui sont étudiés, paraîtront donc beaucoup plus vieux. La datation en sera d’autant plus faussée. Nous comprenons pourquoi les évolutionnistes affirment généralement qu’il n’y a pas eu d’événements catastrophiques depuis trente ou cinquante mille ans. Comment affirmer pareille chose ? Parce que le carbone-14 le révèle ! Cela serait un raisonnement en boucle, un aphorisme presque. On pourrait presque en rire ! Si les scientifiques ont déjà beaucoup de peine à se souvenir des conséquences de l’explosion pourtant produite il y a moins de cent ans, comment pourraient-ils entendre et comprendre la réalité biblique du Déluge ?

    D’autres paramètres altèrent la datation du carbone-14. Elle varie en fonction de l’emplacement de l’échantillon étudié. Certains organismes assimilent du carbone-14 en quantité différente et autrement que dans l’air. Le carbone qui provient de l’eau et du sol est plus faible en carbone-14. Dans ces cas précis, les objets et les ossements étudiés au carbone-14 paraissent bien plus vieux. Maintes erreurs confirment ces explications : des mollusques vivants ont été évalués à 2 300 ans, des plantes vivantes cueillies à proximité d’une source d’eau donnent un résultat de datation de 17 300 ans(4).

    De plus, certains endroits de l’atmosphère constituent une forte concentration en vieux carbone, c’est-à-dire en carbone-12. Cela peut être dû à la combustion d’hydrocarbures ou à l’activité volcanique. Un bel arbre qui borde un aéroport peut offrir une datation de 10 000 ans. Pourquoi ? Parce que le dioxyde de carbone rejeté par les avions dilue le carbone-14 qui se trouve dans l’atmosphère(5).

    Nous comprenons donc fort bien que les plus anciens échantillons sont sujets à toutes les formes de contamination, d’autant plus qu’ils contiennent une plus petite quantité de carbone-14. Si des échantillons de charbon de bois trouvés dans le sol peuvent gagner ou perdre du carbone-14, cela dépend de la concentration de carbone-14 du terrain ou de la source d’eau souterraine, s’il y en avait une. Il en va de même pour les échantillons qui sont conservés dans des caisses en bois. Celles-ci peuvent occasionner une modification de la teneur du carbone-14.

    Le carbone-14 peut théoriquement être utilisé dans un cadre très restreint de datation, à condition qu’on sache tenir compte de certaines limites et des différents paramètres de contamination. Mais cela est-il vraiment possible ?


    (1) Cet article sera intégré à un livre qui, si Dieu le veut, paraîtra avant la fin de l’année, aboutissement d’un an de recherche documentaire, de de travaux de traduction, de réflexion biblique et scientifique.
    (2) Dr W. Libby, "Radiocarbon Dating" (La datation au Carbone), University of Chicago Press (1955), p. 7.
    (3) Lire "Les chutes du Niagara et les datations bibliques" (LLJ n° 352 du 09/06/05).
    (4) Dennis R. Pietersen, "Unlocking the Mysteries of Creation" (Introduction aux mystères de la Création), dans le chapitre intitulé "Is carbon-14 Testing Relaible ?" (La datation au carbone-14 est-elle fiable ?) (2002) pp. 64-65. Ce livre est un véritable chef d’oeuvre. Les anglophones passionnés ou interpellés par le créationnisme peuvent le commander à : Creation Resource Publications, P.O. Box 570 El Dorado, CA 95623, USA.
    (5) Bruno Huber, "Recording Gazeous Exchange Under Field Conditions" (Enregistrement des échanges gazeux selon les conditions de l’environnement) éd. K.V Thinmann, New York (1958) p. 194.
  • Les Grands Entretiens de NOVOpress : Jean-Yves Le Gallou (3/3)

    Figure majeure de la dissidence enracinée, Jean-Yves Le Gallou a participé depuis plus de 40 ans à de nombreuses initiatives tant sur le terrain électoral que sur celui du combat culturel. Il se consacre désormais à ce dernier, dans une perspective gramsciste assumée. La fondation Polémia, dont il est le président en est une belle illustration. Troisème et dernier volet : Dominique Venner

    Jean-Yves Le Gallou, vous avez bien connu Dominique Venner et vous avez fait partie du “dernier carré” qu’il a souhaité réunir quelques heures avant son “sacrifice héroïque”, pouvez-vous revenir sur les circonstances de votre rencontre et sur ce que fut votre amitié ?

    Mon amitié avec Dominique Venner est étrange. Je ne l’ai vu régulièrement qu’au cours des cinq à dix dernières années de sa vie. Et je n’ai pas comme lui ni la passion des armes, ni celle de la chasse, même si je les comprends. Nos goûts, nos parcours sont très différents. Même si nous partagions l’amour de la nature et la communion avec l’univers, lui par la chasse, moi par la montagne.

    Mais j’ai une grande admiration pour l’écrivain, pour l’historien méditatif : « Histoire et tradition des Européens », « Le Siècle de 1914 », « Le Choc de l’histoire » sont pour moi de très grands livres. Dominique Venner connaissait mon opinion sur son œuvre, et sans doute croyait-il qu’avec d’autres je serais en mesure de contribuer au rayonnement de sa vision du monde.

    Nous essaierons d’honorer sa confiance et alors que les humanités ont disparu des programmes scolaires nous allons agir pour mieux faire connaître la longue mémoire européenne. Car la transmission de la longue mémoire européenne était de loin la préoccupation principale de Dominique Venner. Pour cela, nous créerons un Institut de la longue mémoire et nous accomplirons un acte de fondation au sommet du mont Olympe, le jour du solstice d’été 2014.

    Militant aguerri puis historien méditatif, expert des armes à feu et chasseur passionné, grand connaisseur des mythes fondateurs de l’européanité et lui-même “éveilleur de peuple”, parmi les nombreuses facettes de sa personnalité et de son parcours, laquelle vous a le plus fortement marqué ?

    Incontestablement celle de l’éveilleur de peuple. Qui a mis sa peau au bout de ses idées. Dominique Venner a réussi à mourir en guerrier dans une période de paix et à un âge où on meurt généralement dans son lit.

    Dominique Venner avait publié il y a quelques années une biographie sur Ernst Jünger, dans laquelle il rendait ainsi hommage à l’un de ses « maîtres ». N’y a-t-il pas de nombreux rapprochements à faire entre le sage de Wilflingen et lui ?

    Assurément. Il y a au moins quatre grands points communs : tous deux ont connu la guerre et l’ont pratiqué dans sa version héroïque. Tous deux étaient des hommes libres, c’est-à-dire des rebelles. Tous deux communiaient avec la nature et ont su exprimer ce sentiment par leur talent d’écrivain. Tous deux avaient de la tenue, une grande tenue, une très grande tenue.

    Penchons-nous, si vous le voulez bien sur l’itinéraire de Dominique Venner. Jeune volontaire de 18 ans impliqué dans la guerre d’Algérie, il poursuivra ensuite son engagement, « par d’autres voies », ce qui le conduira en prison. De cette expérience a jailli un texte fondateur : Pour une critique positive. Qu’est-ce que ce texte porte de si particulier ? En quoi justement fut-il fondateur ?

    Au lieu de ratiociner sur la perte des colonies perdues et de devenir à trente ans un jeune vieux, il discerne dans ce texte fondateur les problèmes à venir : le risque de la submersion raciale et de la dégénérescence civilisationnelle. Bref l’invasion et la perte des repères. Nous y sommes.
    Quarante ans plus tard il mourra en jeune homme. En portant un message apte à être entendu par les jeunes générations. J’emprunte la formule au poète Jacques Fulaine : « quand l’esprit se souvient, la race se maintient ». Il est primordial de comprendre, excusez-moi de me répéter, que pour Dominique Venner l’essentiel, c’est bien la transmission de la longue mémoire.

    Peu après ses trente ans, Dominique Venner s’est retiré définitivement des luttes politiques pour se tourner vers l’histoire. Se définissant comme un historien méditatif, il n’en demeure pas moins un historien qui a vécu les soubresauts de l’Histoire et qui en a écrit – à sa mesure – quelques lignes. Que retiendrez-vous particulièrement de son œuvre historique ?

    Ce n’était pas un rat de bibliothèque. Il avait agi, il avait risqué sa peau, et il était prêt à recommencer. Il savait que la politique n’a de sens que par les risques qu’on y prend, non seulement pour sa fortune et pour sa carrière, mais aussi pour sa liberté et pour sa vie. D’où la profondeur de son analyse sur « Le Blanc soleil des vaincus » (la guerre de sécession), « Baltikum » (les corps francs,) « Les Blancs et les Rouges, histoire de la guerre civile russe », « l’Histoire critique de la Résistance » et « l’Histoire de la collaboration ». Je n’oublierai pas non plus «  le Dictionnaire amoureux de la chasse » dont les premières pages sont un hymne à la nature sauvage.

    Dominique Venner ne taisait pas son opposition au christianisme. Quelles étaient les raisons de cette dernière ?

    Son attitude vis-à-vis du christianisme n’était pas aussi simple que vous l’indiquez. Il lui arrivait de se recueillir dans des églises et il a choisi de mourir dans le chœur d’un cathédrale, qui, il est vrai, se situait sur un ancien lieu sacré des Gaulois et des Romains. Pour lui, il y avait du pagano-christianisme dans le christianisme. Ce qu’il rejetait, c’était la mauvaise conscience dont il pensait qu’elle était une source du déclin européen.

    Il avait salué le discours de Ratisbonne du lumineux pape Benoit XVI sur la raison dans la foi, discours qui s’inscrivait dans la filiation de l’helléno-christianisme. Il aurait été révulsé par les simagrées médiatiques du pape François à Lampedusa, véritable incitation à l’invasion de l’Europe.

    N’y a-t-il pas cependant une souche commune à redécouvrir entre un certain paganisme et un catholicisme médiéval dépouillé de son universalisme humanitaire ?

    Bien sûr ! Toutefois je crois que le catholicisme européen devra surmonter une double contradiction :

    - être universel tout en restant européen dans un monde où l’Europe est en recul et où par conséquent l’universalisme se retourne contre l’Europe ;

    - faire face à la concurrence croissante de formes religieuses qui se sont adaptées aux masses sud-américaines ou africaines comme le pentecôtisme ; en étant tenté de les imiter l’Eglise catholique prend le risque de s’éloigner de l’héritage européen.

    La religion orthodoxe qui assume sans complexe son enracinement national n’a pas les mêmes difficultés.

    Le courant identitaire dans son ensemble considérait Dominique Venner comme l’un de ses maîtres. Quel regard portait-il en retour sur cette jeunesse enracinée qui a, elle aussi, souhaité “réveiller les Européens” du haut du toit de la mosquée de Poitiers ?
    Le geste transgressif des Identitaires à Poitiers l’avait réjoui. Il était conscient d’un double fait assez paradoxal : le degré de violence du combat politique a fortement diminué par rapport à l’époque de sa jeunesse ; et dans le même temps la répression policière et judiciaire de simples actes symboliques s’est considérablement accrue.

    Dans la dernière année de sa vie le geste des Identitaires à Poitiers et le dynamisme des jeunes du Printemps français l’ont comblé d’espoir.

    Dans son dernier texte, il rappelait l’urgence et la proximité de deux combats, souvent menés isolément, celui de la défense de la famille et celui de la lutte contre le Grand remplacement. L’espoir d’une reconquête durable conduite par notre camp ne réside-t-il pas dans cette alliance ?

    Bien sûr. Dans la guerre des berceaux, il y deux aspects : les berceaux des autres et les nôtres ! Il ne faut pas seulement ratiociner et se lamenter, il faut aussi transmettre notre sang et notre culture. Au travail !

    Enfin, je souhaiterai vous suggérez une citation de Dominique Venner, qui semble résumer l’attitude de toute une vie et laisser en héritage à ses lecteurs une obligation de droiture. « Tout homme qui entreprend de se donner une forme intérieure suivant sa propre norme est un créateur de monde, un veilleur solitaire posté aux frontières de l’espérance et du temps. »

    Une autre citation de Dominique Venner me vient à l’esprit : « Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint-Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même. Voilà pourquoi je suis un cœur rebelle. Rebelle par fidélité. »

    Jean-Yves Le Gallou, merci.
    Entretien avec Pierre Saint-Servant

    http://fr.novopress.info/

  • Contre la culture du mensonge, la culture de la France !

    Une nouvelle fois, après l’Irak, la Yougoslavie et la Libye, l’Occident a recours au mensonge le plus grossier qui puisse être : l’accusation d’usage d’armes de destruction massive.

    La vérité est que le régime syrien est en train de gagner la bataille contre les terroristes islamistes et qu’il n’a pas besoin d’armes chimiques pour cela. Fort du soutien de l’Iran, du Hezbollah libanais et de la Russie (soutien politique sans failles), il est en train d’écraser son opposition islamiste, minoritaire dans le pays (bien que les sunnites soient majoritaires) et cela face à une rébellion islamiste internationale qui n’a plus d’autre issue que de tenter d’impliquer la France, le Royaume-Uni et les États-Unis dans la guerre.

    Il faut dénoncer avec la plus grande fermeté ce mensonge de la rébellion islamiste et son soutien par le gouvernement français, soutien qui s’apparente autant à une trahison des intérêts de la France qu’à un crime contre la paix internationale.

    Plus que jamais, il devient urgent de libérer la France des forces hostiles qui se sont installées au sommet de l’État, alors même que l’immense majorité de ceux qui servent cet État, dans les échelons subalternes, sont restés loyaux à la France et au Bien commun des Français.

    J’appelle donc tous les patriotes français, de droite comme de gauche, à démonter ce mensonge et à rallier le projet d’un monde multipolaire fondé sur la souveraineté des peuples et le dialogue des civilisations, projet porté avec force par le Président Poutine en Russie, et soutenu par la Chine, l’Inde, l’Iran et bien d’autres pays émergents. C’est avec le soutien de ces pays que tous les patriotes européens contribueront à l’éviction de cette oligarchie mondialiste, arrogante et cynique. Cette oligarchie financière et ses serviteurs dévoués, placés à la tête des partis de gouvernement, qui a laissé partir l’or des banques centrale américaine et européennes en Asie, qui détruit la monnaie par une politique folle de la planche à billets, qui a soumis les peuples américain et européens à un hyper-endettement ne laissant aucun espoir d’inversion, qui plonge les pays d’Europe les uns après les autres dans la banqueroute (Grèce…) pour mieux piller leurs actifs stratégiques (pétrole, gaz, or, minerais…), qui ment aux peuples sur la réalité de la situation économique, sur le déclin évident de puissance, sur la nouvelle hiérarchie mondiale. Pour survivre aux terribles bilans que finiront par dresser les peuples, cette oligarchie là semble n’avoir plus d’autre échappatoire que la guerre.

    Le scénario des guerres mondiales du XXe siècle peut hélas se répéter : la même oligarchie est en train de dresser les mêmes peuples les uns contre les autres – les peuples d’Europe du Nord contre ceux du Sud mais aussi les peuples d’Europe de l’Ouest contre la Russie - toujours avec la même stratégie : promouvoir les idéologies de destruction, hier le bolchévisme et le nazisme (pour anéantir l’Europe), aujourd’hui le nihilisme gauchiste (Femen, “théorie du genre”) et l’islamisme, lequel, avec l’appui des États-Unis et de leur jouet européen (la “diplomatie” de l’Union européenne), a créé le chaos en Tunisie, en Libye, en Syrie et maintenant en Égypte.

    Le temps des choix est venu. Et choisir c’est abandonner le monde idéal sans tache des adolescents. Il est en effet facile de tout condamner pour ne pas avoir à choisir, au motif d’insatisfactions idéologiques ou d’excès. Il est plus difficile d’avoir le courage de choisir son camp quand on sait que celui-ci est loin d’être exempt de tout reproche.

    En Syrie comme en Égypte, il faut choisir les gouvernements patriotiques contre les islamistes. Certes ces gouvernements patriotiques répriment violemment, mais lorsqu’un pays sombre dans le chaos, c’est violence contre violence. Il suffit d’ailleurs de voir comment le Ministre Valls a fait récemment usage de la violence, de manière totalement disproportionnée, contre des familles catholiques qui manifestaient pacifiquement, pour imaginer ce qui pourrait se passer en France si l’État sombrait dans le chaos ! Mais nous savons qu’en France, depuis longtemps et bien avant le retour des socialistes, nous avons quitté l’État de droit pour entrer dans l’État du “deux poids deux mesures” (aux anciens Français, surtout quand ils sont catholiques, la sévérité implacable, aux nouveaux, l’excuse et l’impunité permanentes…).

    En France, ces barrières idéologiques qui séparent encore partisans d’une économie libre sans dirigisme et partisans d’une économie libre avec dirigisme, partisans de la laïcité républicaine orthodoxe et partisans de l’identité chrétienne, devront tomber au profit de la seule réalité charnelle qui vaille le combat et l’unité : la France, sa civilisation menacée par l’islamisation et l’africanisation, son État menacé par la banqueroute, sa place dans le monde effacée par le mondialisme, sa prospérité fragilisée par la montée des économies asiatiques. Le principe de réalité devra s’imposer : sacrifier son petit parti “pur”, sa petite mouvance “idéalement conforme” à ce dont on rêve, au profit de la seule dynamique politique capable, autour d’une personnalité forte et légitime, héritière d’un demi-siècle de combat national et d’annonces visionnaires, de coaliser des forces venant d’horizons différents, de sensibilités variées, mais mues par un seul impératif : empêcher la disparition de la France dans ce qu’elle est (son identité) et dans ce qu’elle a (sa puissance économique, géopolitique, culturelle…).

    C’est désormais ce principe de réalité qui commandera mes choix à venir, et qui m’amènera, sans jamais me renier, à me séparer du “monde idéal où l’on est toujours d’accord avec soi-même” pour entrer dans le monde du choix et donc aussi du sacrifice.

    Le temps presse. Chaque année qui passe, la réalité démographique intérieure et extérieure atténue davantage l’espoir que la France puisse reprendre en main son destin. Il ne suffit plus de comprendre le monde et d’en dénoncer le mensonge (économique, sociétal, géopolitique…) imposé par les “troupes d’occupation mentale” (les médias), il faut passer à l’action politique! Il n’y a d’autre issue que de favoriser le plus rapidement possible le retour à un projet national, souverain, défenseur de notre identité et des valeurs qui fondent notre civilisation.

    Aymeric Chauprade http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

    Source: Realpolitik.tv

  • Grande journée familiale et militante - Nieppe (59) - 28/09/13

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    Réservation en ligne: Weezevent