culture et histoire - Page 273
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L'Italie fascinée par l'Égypte : à la découverte du Musée égyptologique de Turin, avec Cédric Gobeil
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Qu’est-ce qu’une tablette cunéiforme ? avec Philippe Clancier [1/3]
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La Garde de fer (Corneliu Zelea Codreanu)
Corneliu Zelea Codreanu (1899-1938) est un homme politique chrétien nationaliste roumain, fondateur charismatique de la Légion de l’Archange Michel, dont émane la Garde de fer. Elu député en 1931 dans un contexte d’instabilité politique, son mouvement fut interdit en 1933, en même temps que le Premier ministre annulait les élections. En décembre 1937, Codreanu s’allie avec le président du parti national-paysan et leur coalition emporte les nouvelles élections sans obtenir une majorité parlementaire. Les élections sont annulées et les pleins pouvoirs sont confiés au ministre de l’Intérieur, Armand Calinescu, qui fait arrêter Codreanu en mai 1938 et le fait condamner à dix ans de travaux forcés. Les partisans de Codreanu réagissent avec force et la Roumanie plonge dans un climat de guerre civile. Dans la nuit du 29 au 30 novembre 1938, le pouvoir fait fusiller Codreanu.
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Faut-il se sentir coupable de notre histoire ? avec Maroun Eddé
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Contester sous l'Ancien Régime, avec Michelle Bubenicek
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8 mai 1944 : VOUS AVEZ DIT " LIBERATION " ?
Dans la petite ville de Bruz, près de Rennes, régnait une atmosphère joyeuse, en ce beau jour de printemps où l'on célébrait la communion solennelle de petits Bretons entourés de leur famille attendrie. On ne prêta tout d'abord pas attention à un bruit de moteurs venus de l'horizon. Mais très vite le grondement se rapprocha et l'on vit se dessiner dans le ciel la silhouette d'une cinquantaine de bombardiers. Ils se dirigeaient sans doute vers la grande ville toute proche... À Bruz, on était tranquille : il n'y avait pas un seul soldat allemand et la guerre allait donc survoler, sans plus, les paroissiens réunis dans l'église.
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LES DRAGONS - Mythologie et Symbolisme ésotérique
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Cioran : un hurlement lucide
S'il s'avère difficile d'écrire un article pour défendre Cioran (Cioran a-t-il besoin d'être défendu ?), les problèmes s’accroissent encore si l'on tente le contraire, si l'on veut l'attaquer, soumettre sa pensée aux feux de la critique : il faut s'armer de courage pour s'en prendre à celui qui, sans nul doute, est à la mode depuis plus de dix ans. Lui présenter des « objections », c'est aller à contre-courant. Mais les reproches qu'on lui a adressés, reproches qui ont servi à mythifier à outrance cet « hétérodoxe de l'hétérodoxie » n'allaient-ils pas, eux, à contre-courant.
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1814, la campagne de France
La campagne de France fut brève, à peine trois mois de combats et de batailles en terre française, et champenoise en particulier. Mais ses conséquences furent considérables aussi bien pour l’histoire européenne que pour celle des territoires ayant subi l’invasion. La campagne entraîna, en effet, la chute de l’Empire napoléonien et le retour éphémère des Bourbons sur le trône de France. Napoléon, que Clausewitz appelait le « dieu de la guerre », ne put contrarier l’avancée inexorable des alliés.
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Il y a 100 ans, « les Pâques sanglantes » à Dublin
Première colonie anglaise, l’Irlande, depuis le XVIe siècle, n’a eu de cesse de retrouver son indépendance face à un colonisateur protestant et tyrannique. Famines, épidémies, massacres, spoliations des terres au profit des colons écossais ou anglais, pogroms contre les catholiques, répressions féroces, exil « des Comtes », le pouvoir de Londres ne lésina sur aucun moyen pour détruire la résistance irlandaise. Après chaque défaite, celle-ci renaît de ses cendres, tel un phœnix, pour « la défense de l’Irlande et de la Foi. » Sur cette île gaélique, le sang des martyrs catholiques coula à flots pendant des siècles. Et dans les mémoires irlandaises, restent vivantes les Pâques sanglantes de 1916.