
Il y a tout juste cent ans, en novembre 1917, Léon Bloy disparaissait, laissant derrière lui une ouvre de feu. Rien ne le résume mieux que les titres qu'il avait lui-même donnés aux extraits de son Journal publié de son vivant : Le Mendiant ingrat, Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne, Le Pélerin de l'Absolu...
Rabelais prouve le caractère « hénaurme » de Léon Bloy, tant d'un point de vue méthodologique que fondamental. Tout d'abord, dans la plus pure pensée bloyenne, le temps n'a pas d’être, à la différence de l’éternité divine il faut, pour le comprendre, s'habituer à vivre autant que possible sous le régime de l’éternel, de l’infini et de l’absolu : ainsi la bataille de la Marne, selon lui, a-t-elle été remportée grâce à la prière d'une petite fille qui n'est pas encore née. Nous sommes donc invités à faire fi de ce qui, pour des esprit superficiels, relèverait de l'anachronisme.
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