culture et histoire - Page 313
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Cette année là n°25 : Russie, pourquoi tant de haine ?
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L’épée de Thésée
En ce jour anniversaire de la mort de Dominique Venner, nous reproduisons ici, presque dans son intégralité, l’éditorial qu’il a écrit pour le premier numéro de La Nouvelle Revue d’Histoire en 2002. Cet éditorial, repris dans le recueil Grandeur et décadences de l’Europe (Éd. Via Romana, 300 p.), nous rappelle que chaque européen est dépositaire d’un héritage caché, qu’il doit découvrir et défendre.
Parmi tous les exploits prêtés à Thésée, héros légendaire des Athéniens, le plus célèbre est la mise à mort du Minotaure, monstre crétois à qui les anciennes populations de l’Attique payaient un tribut sanglant. Le récit mythique de la découverte de son héritage, transmis par Pindare et Plutarque, ne peut nous laisser indifférents. Thésée était le fils d’Égée, roi d’Athènes. N’ayant pu avoir un fils de son épouse légitime, Égée écouta le conseil des dieux et engrossa Æthra, fille du roi de Trézène. De cette façon naquit Thésée.
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Ernst Jünger : Préface à Aufmarsch des Nationalismus (1926)
Nous revendiquons le nom de nationalistes - un nom qui est le fruit de la haine que nous vouent la populace grossière et raffinée, la canaille cultivée, le grouillement des attentistes et des profiteurs. L'objet d'une telle détestation, ce qui fait horreur à la vacuité des courants du progrès, du libéralisme et de la démocratie, a du moins l'avantage de ne pas être universel. Nous ne revendiquons pas l'universalité. Nous la rejetons, depuis les droits de l'homme et le suffrage universel jusqu'à la culture et aux vérités générales, en passant par le service militaire obligatoire et l'indignité généralisée qui en est le résultat nécessaire.
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L’Ecole fantôme (Robert Redeker)
Robert Redeker, est agrégé de philosophie, conférencier, critique littéraire et écrivain.
A l’enseignement de la littérature, base des humanités, les réformes des dernières décennies, toutes inspirées des délires de la secte pédagogiste, ont substitué une technologie d’analyse des textes littéraires, pour reprendre leur formule.
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Antilibéralisme catholique et nationalisme français au XIXe siècle
Philippe Maxence interroge l’abbé Célier à propos de son ouvrage, que nous avions évoqué. De Drumont à Céline en passant par la Comtesse de Ségur et Mgr Benigni, de Dom Guéranger à Barrès en saluant au passage Louis Veuillot, Mgr Dupanloup ou Charles Maurras, sans oublier les grands journalistes que furent Melchior du Lac et le père Vincent de Paul Bailly, tout un passé en partie occulté renaît sous nos yeux. Des événements (le Syllabus, le retour à la liturgie romaine), des journaux (L’Univers, La Croix), des œuvres littéraires et politiques (Scènes et doctrines du nationalisme aussi bien que Bagatelles pour un massacre), des institutions (l’Action française, la Sapinière), revivent à travers ceux qui les ont faits et vécus. Laissez-vous entraîner dans ce « XIXe (siècle) parallèle », même s’il ne sacrifie à aucune bien-pensance, ni ne respecte les idoles du jour.
L’abbé Grégoire Celier, est prêtre et docteur en philosophie (Sorbonne Université). Il s’est spécialisé depuis plus de quarante ans dans l’histoire de l’antilibéralisme catholique et du nationalisme français au XIXe siècle.
https://www.lesalonbeige.fr/antiliberalisme-catholique-et-nationalisme-francais-au-xixe-siecle/
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Baron Samedi, le Maître des esprits de la Mort - Vaudou Haïtien
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Gambetta : fondateur de la République ?
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Dissoudre la fête des mères : la cancel culture, c’est aussi ça
La Dernière Fête, c’est le nom d’un roman un peu nostalgique de La Varende. 2022 sera-t-elle l’année de la dernière fête des mères ? Si, du côté de l’Éducation nationale, aucune consigne n'a été donnée, les médias ne parlent que de ça : « Pour rendre cette fête traditionnelle plus inclusive et représentative des différentes situations familiales, ces professeur.es des écoles ont décidé de célébrer la fête des gens qu’on aime, voire de ne pas marquer le coup du tout », peut-on ainsi lire sur le site de Elle. Le magazine manie l’indigeste écriture inclusive pour faire montre de son grand féminisme mais ne s’insurge aucunement de la suppression d’une reconnaissance proprement féminine, de ce privilège exorbitant d’enfanter, comme disait Françoise Héritier.
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Hommage à la Reine Marie-Antoinette
Rendons un hommage tout particulier à notre reine Marie-Antoinette assassinée il y a aujourd’hui 223 années.
Femme, reine et mère, Marie-Antoinette est lâchement exécutée après un procès en sorcellerie dont s’inspireront les pires réquisitoires staliniens.
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Réflexions sur “l’Aventurier” Entretien avec Jean Mabire
• Jean Mabire, quels que soient les domaines que vous ayez abordés dans vos 90 et quelques volumes publiés à ce jour (ndlr : 170, en fait, nous confiera J. Mabire lui-même dans la lettre accompagnant ses réponses), des SS français aux 55 jours de Pékin, d'Amundsen à l'histoire de la Normandie, toujours ressort en filigrane, sinon d'évidence, une idée récurrente, mieux, une certaine définition de l'homme, dont les valeurs pourraient se résumer par un mot : l'aventure. Jean Hohbarr ne s'y trompait pas, qui écrivait dans un numéro du Français : « Mabire l'avoue, il ne tient pas la littérature pour un genre “neutre”, mais bien comme l'expression d'une vision du monde ». Sans doute le sang viking qui coule dans vos veines de Normand n'y est pas étranger. Toujours est-il qu'aujourd'hui, l'aventure paraît définitivement ressortir du domaine du passé, à l'heure du tout-media et de la photographie par satellite. La conquête de l'espace, le mercenariat ou l'exploit sportif (voir la lutte contre le SIDA selon certains) seraient-ils les dernières formes d'aventure ouvertes à l'homme de demain ?