Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 665

  • « Négationnisme d’Etat », par Jean-Gérard Lapacherie

    A la fin du mois de juin 1940, Georges Bernanos, alors réfugié au Brésil, a publié dans le quotidien Correio da Manha de Rio de Janeiro un article intitulé « La Capitulation de la France », dont voici un extrait :

    « Mon pays n’est déjà plus libre. Nous ne prétendons nullement excuser les fautes passées, mais les crimes d’aujourd’hui ou de demain, s’il s’en commet, ne devront pas être portés au compte de notre peuple, voilà ce que je veux dire. Une moitié de la France est occupée par l’ennemi, les voix qui nous viendront de là seront toujours les voix de l’ennemi, l’ennemi n’y laissera parler que ses complices ».

    Lire la suite

  • Maurice Allais, pour une économie politique européenne

    L’économie humaniste

    Intervention de Frédéric Valentin à la VIIIe Université d'été de Synergies Européennes, Groppelo di Gavirate (29 juillet / 2 août 2000)

    • I – Conception de la science économique

    • II – L’économie de marchés

    • III – La dynamique monétaire

    • IV – Assomption de l’Europe

    Né en 1911 (mort le 9 oct. 2010), prix Nobel en 1988, Maurice Allais a publié sur les problèmes de l’Europe, ces dernières années, plusieurs ouvrages destinés à un vaste public. En 1991, avec “l’Eu­rope face à son avenir ”, il posait très clairement le pro­blème des européens : leur tâche dans cette fin de siècle, c’est de réaliser la Communauté culturelle, politique et économique qui constitue la condition de leur épanouis­sement dans le XXIe siècle. Il montre inlassable­ment les ex­tra­vagances et incohérences des conceptions de la Com­mission européenne qui emploie systématiquement la mé­thode autoritaire. On lui doit aussi une clarification des con­ditions de la réussite d’une monnaie commune.

    Depuis ces premiers travaux, en 1943, M. Allais donne des leçons de clarté, de lucidité et de courage.  Aussi, après une présentation de sa conception de la science écono­mique, nous exposerons brièvement le cadre qu’il a élabo­ré, l’économie de marchés, et les difficultés que provoque la théorie monétaire dominante, dont les profiteurs sont essentiellement les oligarchies financières. De là, nous mon­trerons les projets d’amélioration de la construction européenne à laquelle le maître se consacre désormais.

    I - CONCEPTION DE LA SCIENCE ÉCONOMIQUE

    Lire la suite

  • La Pensée unique exige la soumission

    2019 12 dico ph randa.jpg

    La Pensée unique exige la soumission ; c’est elle qui dit ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas ; et gare à ceux qui ne comprenne pas que « le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort » comme Georges Orwel l’a écrit dans 1984.

    Pourtant, la Pensée unique telle que nous la subissons n’est pas Big Brother, personnage de fiction de ce roman prophétique, même si elle en a l’apparence : « Big Brother est infaillible et tout-puissant. Tout succès, toute réalisation, toute victoire, toute découverte scientifique, toute connaissance, toute sagesse, tout bonheur, toute vertu, sont considérés comme émanant directement de sa direction et de son inspiration. »

    Car la Pensée unique, ce n’est pas une ou plusieurs idées figées dans le marbre. La pensée unique, c’est celle qu’il faut avoir à une période ponctuelle sous peine d’hérésie.

    Être sulfureux est davantage la conséquence, non de certaines idées jugées à tort ou à raison provocatrices, fausses ou dépassées que de ne pas avoir celles imposées par la Pensée unique, celles de l’ère du temps… et de ne pas en changer aussi rapidement qu’elle l’exige.

    Introduction au livre Le Dictionnaire sulfureux de Philippe Randa, éditions Synthèse nationale, 170 pages, 23 euros. Pour le commander, cliquez ici

    Vous pouvez aussi commander ces deux ouvrages à Synthèse nationale 9, rue Parrot CS 72809 75012 Paris (chèque à l'ordre de Synthèse nationale).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Parution des “Ecrits de Résistance, 1940-1943”, d’Albert Guérin ( fevr 2019 )

    Le 22 juin 1940, Albert Guérin, son frère Prosper et d’anciens combattants français ont créé à Buenos Aires (Argentine), répondant à l’appel du général de Gaulle, le premier comité France Libre, et sans doute le plus actif, d’Amérique : contre-propagande (trois bulletins, mensuel ou hebdomadaires, dont l’un, Pour la France Libre, de très grande qualité), liens amicaux et de combat avec des écrivains français résistants (Bernanos, Caillois) ou argentins, hostiles au IIIe Reich (les sœurs Ocampo, Bioy Caceres), collecte de fonds pour acheter des armes et pour la France Libre de Londres, envoi de volontaires pour combattre dans les Forces Navales de la France Libre ou dans les armées de la France Libre.
    L’œuvre accomplie a été exceptionnelle : elle a valu à Albert Guérin d’être condamné par le tribunal militaire de Gannat en avril 1941 à 15 ans de bagne et à être déchu de la nationalité française, mais à être fait en octobre de la même année Compagnon de la Libération.
    Son œuvre oubliée a été exhumée et publiée en un volume sous le titre : Ecrits de Résistance 1940-1943 aux Editions Transhumances (Hautes-Alpes, département dont la famille Guérin était originaire). Le site de cette petite maison d’édition est accessible ici :  www.transhumances.com/.