Le nouveau numéro du chêne : pour le consulter cliquez ici
culture et histoire - Page 666
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Le nouveau numéro du "Chêne", le journal du MNR
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Loches (37) : « Comment vivait-on l’hiver au Moyen-Âge dans la Cité Royale ? »
Insolite, la visite thématique organisée ce mois de décembre à la Cité royale propose une incursion dans le quotidien des seigneurs, mais aussi des paysans, à la période des grands froids et des fêtes. Que faisait-on en hiver au Moyen Âge ? Le froid paralysait-il toute activité ? Comment faisait-on pour lutter contre le froid ? Quelles festivités étaient organisées ?
[…] À l’aide de différentes anecdotes, d’histoires de pénuries de bois et de grandes foires pour se procurer les fourrures, les médiateurs culturels vont déconstruire les idées préconçues du public à propos de l’hiver et des fêtes de fin d’année au Moyen Âge. […] Cette visite s’inscrit dans le cadre de Noël au pays des châteaux, avec ceux d’Amboise, Azay-le-Rideau, Chenonceau, Chinon, Langeais, et Villandry. D’une durée d’environ une heure, elle s’adresse à tous : habitués du lieu ou ceux qui le découvrent pour la première fois.
Céline Cefber-Mandard, médiatrice culturelle, explique : « Quand on pense à l’hiver au 13e ou 14e siècle, on a souvent cette image d’un hiver morne, plat, sans activité. Ce qui n’est pas vrai, au contraire, on dédiait ces temps au nettoyage des outils, à l’alimentation des réserves, aux comptes… À ce qui ne pouvait pas être fait en été, mais était tout autant nécessaire. Et puisque le quotidien est abordé, les fêtes aussi, avec un petit retour sur l’héritage païen, le véritable lien entre les fêtes religieuses et l’intervention des Romains sur lesquels reposent les bases de Noël. On faisait beaucoup de jeux, les échecs par exemple, mais aussi d’extérieur », évoque Céline Cefber-Mandard. […]
http://www.fdesouche.com/1312271-loches-37-comment-vivait-on-lhiver-au-moyen-age-dans-la-cite-royale
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Notre confrère et ami canadien "Le Harfang" vient de publier un article sur le livre "Pour une 3e voie solidariste" de Georges Feltin-Tracol
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Le dernier ouvrage de Georges Feltin-Tracol, Pour la troisième voie solidariste, est un ouvrage de fond réunissant divers articles offrant des exemples concrets et réels d’alternatives au faux dilemme du libéralisme versus marxisme. Facile à lire et surtout à comprendre, l’auteur, que nous avions interrogé pour le Harfang cet été, est un penseur libre qui refuse les étiquettes et cherche réellement une voie tierce nous permettant de se sortir du marasme actuel.
Car il faut le dire, le marxisme a échoué – personne ne le niera – et le libéralisme est également en faillite, comme nous le prouve constamment l’actualité économique. Endettement, délocalisations, crises à répétition, effritement des classes moyennes, voilà le bilan sombre du régime où nous sommes, qui ne risque pas de se réformer tout seul avec l’arrivée de la robotisation et de l’automatisation à grande échelle.
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“Qu’est-ce que la droite, qu’est-ce que la gauche ?”, par Rodolfo Casadei
Arnaud Imatz, Droite, gauche : pour sortir de l’équivoque
« La droite catholique ne perd pas une occasion de se montrer xénophobe et islamophobe ». « Ce Pape est de gauche, il a cité la Bonino et Napolitano parmi les grands de l’Italie d’aujourd’hui ! ». Pendant qu’intellectuels et politiques de toutes orientations proclament que la division de la droite et de la gauche est obsolète, qui pour se plaindre de l’homologation permanente, qui pour proposer des troisièmes voies, dans le monde catholique reviennent à la mode les dénigrations croisées à base de catégories empruntées à la politique. La saison des accusations réciproques de « fondamentalisme » et de « modernisme » étant passée rapidement, trop difficiles à soutenir dans une discussion sur les réseaux sociaux de la part de supporters qui pour leur propre formation intellectuelle ne vont pas au-delà de quelques blogs et de quelques revues, l’on est revenu rapidement aux deux catégories politiques qui pendant ce temps sont devenues des catégories métaphysiques. De fait, on entend parler « d’hommes de droite » ou de « femmes de gauche » comme si l’on parlait de caractéristiques non seulement politiques mais culturelles et anthropologiques des individus, et même des choses. Comme l’ironisait Giorgio Gaber il y a plus de vingt ans, « une jolie petite soupe est de droite/un bon pot-au-feu est toujours de gauche. Le concert dans le stade est de gauche/les prix sont un peu de droite ».
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2 JANVIER 1492 : L'EUROPE LIBÉRÉE DE L'ISLAM
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de la fin de la Reconquista (Reconquête) en Espagne avec la reprise aux musulmans de la ville de Grenade, le 2 janvier 1492, par les troupes d'Isabelle Ière de Castille et de Ferdinand II d'Aragon, et la reddition du sultan Mohammed XII de Grenade ou Boabdil (Abû Abdil-lah), dernier roi musulman de la dynastie nasride d'al-Andalus.
Cette victoire met fin à 781 ans d'occupation musulmane en Espagne, depuis l'invasion en 711. La Reconquista quant à elle, avait commencé par la victoire des troupes du royaume des Asturies, lors de la bataille de Covadonga en 722.
L'unité de la péninsule est désormais complète, à l'exception du Portugal.
L'exploit vaut à Isabelle Ière de Castille et à Ferdinand II d'Aragon de recevoir du pape Alexandre VI Borgia, le titre émérite de "Rois Catholiques".
Aujourd'hui comme hier, la reconquête continue pour chasser de notre terre d'Europe, les envahisseurs venus des terres musulmanes !
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Penser l'universel
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2019, ce grand cru pour les découvertes archéologiques préhistoriques
Atlantico : Quelles ont été les découvertes les plus révolutionnaires ou les plus fascinantes dans le domaine de la préhistoire ou de la paléoanthropologie en 2019 ?
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Une découverte importante en paléoanthropologie c’est les fossiles de Luçon sur l’île de Luçon aux Philippines.
[…]Les Dénisoviens ont atteint les sommets du plateau tibétain
La plus ancienne scène de chasse découverte dans une grotte en Indonésie
« Des archéologues ont découvert des peintures rupestres âgées de 44.000 ans […] »
Polémique autour de peintures rupestres annoncées comme néandertaliennes
« Neandertal pouvait-il peindre? Ce vieux débat de la paléoanthropologie connait depuis une année un regain d’intérêt avec la découverte en 2018 de trois peintures rupestres espagnoles datées de 64’800 ans. Un âge où l’homme moderne n’était pas encore présent en Europe.[…]
Ces datations ont été extrêmement critiquées parce qu’elles remettent en question pas mal de choses. Ce qui est intéressant avec ce travail, c’est que ce sont des dates obtenues dans trois grottes différentes. Cela limite la possibilité de s’être trompé.Une Vénus de 23 000 ans (et de quatre centimètres) découverte à Amiens
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Atlantico via http://www.fdesouche.com/1318073-2019-ce-grand-cru-pour-les-decouvertes-archeologiques-prehistoriques -
Petite histoire de France de Jacques Bainville - 23 - Les guerres de religion
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Petite histoire de France de Jacques Bainville - 22 - Henri II
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Histoire du populisme occidental, de Périclès à Donald Trump (3)
Partie II – Le populisme ancien et l'invention du discours public (suite)
Première synthèse
Hétimasie, au peuple de Dieu le règne d'un trône vide
Depuis l'époque hellénistique, le rôle de la parole publique avait diminué et fut investi par une demande relevant plutôt du domaine privé et des besoins individuels. Peu à peu, l'appartenance à une communauté politique fut reléguée au second plan : les solidarités claniques et les tractations entre grandes familles tenaient lieu d'organisation publique. Puis de manière définitive avec l'évangélisation et le déclin des institutions civiques, la prière devint le pivot central du rassemblement public, où le discours s'adresse à soi-même et doit exprimer une volonté intérieure, qui se transcende elle-même par rapport à un monde futur au-delà.
Le populisme gréco-romain avait pour cadres la cité, la république puis l'empire. Pour le populisme messianique c'était le rattachement direct à l'ordre céleste, tout en se réappropriant certaines méthodes utilisées par leurs prédécesseurs. L'ancien maillage institutionnel des cités et des administrations impériales fut progressivement investi par les structures de l'Église. La concordia ordinum autrefois désirée par Cicéron était sur le point de se réaliser grâce à la mainmise des prêtres sur l'idéologie impériale. La fusion synthétique des deux populismes, le césaropapisme, trouva sa forme la plus achevée à Byzance sous le règne de l'empereur Justinien (527-565), qui a assuré la transmission de la plus grande compilation de droit romain aujourd'hui connue : le Corpus juris civilis.