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culture et histoire - Page 668

  • La Petite Histoire : La marine impériale sous Napoléon


    On a trop souvent entendu dire que Napoléon, après la défaite de Trafalgar, a délaissé sa marine. Pire : qu’il ne s’y intéressait pas ! Rien de plus faux. Certes, après l’échec de son projet d’invasion de l’Angleterre, l’Empereur est contraint de changer ses plans. Mais dès 1805, il lance un projet pharaonique de reconstruction de la marine, au point d’en faire une idée maîtresse dans l’expansion de l’empire. Retour sur une idée reçue sans aucun fondement.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-la-marine-imperiale-sous-napoleon

  • JEUDI 28 NOVEMBRE, AU COURS DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS, STÉPHANIE BIGNON, PRÉSIDENTE DE TERRE ET FAMILLE, NOUS PARLERA DE La Défense DE LA RURALITÉ

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    LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ IC

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/23/jeudi-28-novembre-au-cours-de-l-emission-synthese-sur-radio-6192648.html

  • Recension de « Lénine, l’inventeur du totalitaris

    Courtois.jpgStéphane Courtois, Lénine, l’inventeur du totalitarisme, Perrin, 2017, 500 p.

    Stéphane Courtois, directeur de recherches au CNRS, maître d’œuvre en 1997 du Livre noir du communisme, nous livre ici une biographie politique de Lénine  inspirée de la méthode d’Alexandre Soljenitsyne lequel, « dans son grand œuvre, La Roue rouge, a cherché à dégager des nœuds structurant le récit historique des moments où l’histoire bascule et prend une direction irrémédiable. ».

    Dans ce gros ouvrage, Courtois a cherché « à établir dans quelles circonstances et par quels chemins Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine, fut amené à créer le premier régime totalitaire de l’histoire. Et à démontrer l’inanité de deux idées largement répandues : d’une part, que le régime instauré par Staline après 1924 et jusqu’en 1953, qui perdura avec une plus ou moins haute intensité jusqu’à son implosion en 1991, avait peu ou rien à voir avec celui instauré par Lénine en novembre 1917 ; d’autre part, que c’est sous la contrainte des événements consécutifs à sa prise du pouvoir que Lénine mit en œuvre, entre 1918 et 1921, ce qu’on nomma « le communisme de guerre », caractérisé par des mesures extrêmes dans tous les domaines et qui donna son orientation définitive au régime. »

    Au delà de cette problématique, l’un des points forts du livre consiste dans la description des mouvements révolutionnaires russes de la fin du XIXe siècle. On y relève en permanence l’influence du Que faire ? de Nicolas Tchernichevski sur le jeune Vladimir Oulianov, tout comme celle de Netchaïev à travers son Catéchisme d’un révolutionnaire.

    Dès 1899, alors en exil en Sibérie, celui qui n’était encore que Vladimir Oulianov commence en effet à préciser ses thèses. Il revendique pour le Parti social-démocrate de Russie un double monopole, idéologique et politique. Courtois montre comment le rejet doctrinal de la société auquel il procède alors va précisément être « à l’origine de l’invention du totalitarisme, ce phénomène dont l’une des caractéristiques essentielles serait l’écrasement de la société civile et la volonté du parti au pouvoir de contrôler jusqu’aux individus. » Lénine s’oppose constamment aux socialistes réformistes et se donne comme véritable tâche « d’organiser la lutte de classe du prolétariat et de diriger cette lutte dont le but final est la conquête du pouvoir politique par le prolétariat et l’organisation de la société socialiste. » Tâche difficile dans un pays où la classe ouvrière ne représentait guère que 1% de la population.

    En 1901, furent créés à la fois, l’Iskra (« L’étincelle »), un journal destiné à l’ « agitation » (la diffusion d’un petit nombre d’idées à un grand nombre de personnes), et une revue, Zaria (« L’aurore »), réservée à la « propagande » (la diffusion d’un grand nombre d’idées à un petit nombre de personnes).

    En mars 1902, Lénine publie à Stuttgart une brochure qui fera grand bruit : Que faire ? Il y expose sa stratégie et sa vision de l’organisation du « parti » : une organisation clandestine formée de révolutionnaires professionnels, reprenant ainsi l’idée du « permanent » déjà mise en œuvre à l’époque dans la social-démocratie allemande. Il préconisera la création de « détachements d’ouvriers révolutionnaires spécialement préparés par un long apprentissage,… dévoués corps et âme à la révolution », et qui « jouiront de la confiance illimitée des masses ouvrières. » « En substituant le parti à la classe, Lénine modifiait profondément la pensée marxiste », analyse Courtois.

    Dès cette année 1902, les métaphores militaires abondent dans la prose léniniste ce qui conduit Courtois à évoquer « une forte militarisation de sa pensée » et un discours « dominé par une vision belliciste », alors même que Vladimir Oulianov n’avait pas fait son service militaire. Selon le Que faire ? en effet, l’organisation du parti doit reposer sur « une discipline quasi-militaire », l’objectif final étant de détruire « la société capitaliste et bourgeoise » par « l’insurrection armée du peuple. »

    Courtois relève que « toute la problématique de 1917, des années de guerre civile et du communisme du XXe siècle, celle du conflit radical entre démocratie et totalitarisme », émergeait déjà en 1904 avec la brochure de Lénine intitulée Un pas en avant, deux pas en arrière, qui acte la scission bolcheviks/mencheviks intervenue en 1903 lors du IIe Congrès.

    La révolution de 1905 est l’occasion pour Lénine de publier un article prophétique sur la Vendée où il prévient déjà : « La guerre civile ne connaît pas de neutres. » Il tirera plus tard les enseignements de l’échec du soulèvement bolchévik de Moscou en décembre 1905 et le mettra sur le compte d’une trop grande pusillanimité : « Il est des moments où les intérêts du prolétariat exigent l’extermination implacable de ses ennemis… » Au début du mois de mai 1905 était survenu un phénomène nouveau, qui réapparaîtra en 1917, le soviet (conseil), élu par les classes populaires urbaines puis rurales pour prendre en charge l’administration locale. C’était en réalité le fruit d’une tactique proposée par les mencheviks, qui fut dans un premier temps violemment critiquée par Lénine.

    Le parti bolchévik est financé à cette époque grâce à deux importantes captations d’héritage et aux hold-ups réalisés par Staline dans le Caucase, qui permettent à Lénine et à ses affidés de vivre en exil une vie confortable de petit-bourgeois. Courtois relève à cet égard le charisme de Lénine, considéré par ses partisans comme un véritable « guide ».

    On peut souligner avec Courtois une autre particularité de la mouvance léniniste : « alors que les grandes social-démocraties d’avant 1914 présentaient un caractère ouvrier très marqué – en particulier en Allemagne, en Angleterre et en Belgique – , le parti bolchévique allait jusqu’en 1917 compter peu d’ouvriers mais nombre d’intellectuels déclassés et d’aventuriers n’hésitant pas à agir avec des bandits de grand chemin, des maîtres chanteurs et des escrocs. »

    A l’automne 1914, Lénine étudie attentivement le De la guerre de Clausewitz, ce qui lui permet, explique Courtois, « d’achever son puzzle intellectuel » en mettant en cohérence ses idées sur « la relation entre idéologie, violence et stratégie politico-militaire. » Il participe ensuite à la conférence de Zimmerwald, près de Berne, du 5 au 8 septembre 1915 et y défend les motions les plus radicales.

    La dernière partie de l’ouvrage est consacrée à la révolution d’octobre et à l’établissement du nouveau régime. Nous ne reviendrons pas sur les événements de 1917, suffisamment traités par l’historiographie, si ce n’est pour rappeler que l’effondrement du régime tsariste ne fut en rien provoqué par le mouvement ouvrier et révolutionnaire, alors au plus bas. En février 1917, les bolchéviks n’étaient en réalité que 2000 ou 3000 dans la capitale pour 400 000 ouvriers. « Il fut avant tout, pour Courtois, le résultat d’une crise qui minait le cœur de l’autocratie en raison même de la nature archaïque de son système politique . » Le passage d’une partie de l’armée à la révolution change la donne par rapport à 1905. En 1917, ce seront en effet les mutineries de certains régiments cantonnés à Saint-Pétersbourg, beaucoup plus que les grèves ouvrières, qui permettront aux bolchéviks de s’emparer du pouvoir.

    Dès la prise du pouvoir, on assiste à la mise en œuvre d’un « génocide de classe », l’extermination organisée par le pouvoir d’un certain nombre de catégories sociales désignées comme « ennemies ». Cette extermination est réalisée par un certain nombre d’exécutions sommaires (le 5 septembre 1918 est pris le décret instituant la terreur rouge, cette date ayant été choisie précisément pour rappeler la « mise de la terreur à l’ordre du jour » par la Convention le 5 septembre 1792), mais aussi par la déportation et par un système de rationnement privant les « oisifs » (intellectuels, aristocrates, prêtres,…) de toutes les nécessités vitales. Le pouvoir confisque finalement les biens de l’église orthodoxe précisément au moment de la grande famine de 1920-1921 causée par la saisie des récoltes.

    Inventeur d’un instrument politique inédit, inspiré du Catéchisme de Netchaïev. constitué selon le schéma développé dans Que faire ? par « un parti de révolutionnaires professionnels placé sous une direction toute puissante », la vision stratégique de Lénine saura allier attentisme et opportunisme pour s’emparer du pouvoir et éliminer ensuite ses opposants. C’est tout le mérite du livre de Courtois de nous présenter, pas-à-pas, cette stratégie et de nous montrer comment elle se met à tourner en roue libre et à se déconnecter du réel, aboutissant ainsi au totalitarisme.

    Le livre appelle cependant une réserve mineure. L’auteur tente en permanence d’expliquer certains traits de comportement du leader révolutionnaire par ses « origines aristocratiques ». C’est oublier que ce n’est qu’en 1874 (soit quatre ans après la naissance du futur Lénine) que son père Ilya, fils du serf  Nicolas Oulianine, fut promu directeur des écoles primaires de Simbirsk, avec le grade de « conseiller d’État titulaire », grade qui conférait alors automatiquement, dans le système administratif russe, la noblesse héréditaire. Un peu court pour évoquer une « éducation aristocratique » comme clé d’un comportement autoritaire et distant…

    Serge Gadal

    http://cerclearistote.com/2019/08/recension-de-lenine-linventeur-du-totalitarisme-de-stephane-courtois-par-serge-gadal/

  • Passé-Présent n°260 : La nostalgie d’Ordre Nouveau

    Philippe Conrad reçoit André Posokhow pour évoquer l’action d’André Tardieu, plusieurs fois président du Conseil entre 1929 et 1932 puis Véronique Péan pour la présentation de l’ouvrage “Ordre Nouveau raconté par ses militants” aux éditions Témoignages et Documents.

    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n260-la-nostalgie-dordre-nouveau

  • Faillite des fausses garanties

    6a00d8341c715453ef0240a4efdfcb200b-320wi.jpgAyons aujourd'hui, d'abord, une pensée pour rendre hommage aux soldats français tombés en Afrique pour la défense de l'Europe. Elle nous renvoie hélas aux centaines de milliers de nos grands-parents sacrifiés entre 1914 et 1918, dans un conflit européen, sans que nos dirigeants aient su empêcher par leurs décisions de 1919 que les combats reprennent en 1939.

    L'histoire recommence toujours.

    Ce qui se passe par exemple, en ce moment à Hong-Kong, où le régime de Pékin, cherche à tordre le bras à ceux qui croyaient aux accords de rétrocession de 1997, semble étonner nos bien-pensants. La Chine en effet, est en train de s'affirmer, sinon comme la principale puissance du monde, du moins comme la vraie rivale des États-Unis. Or, elle s'écarte des règles convenues lors de l'abandon de la dernière colonie  britannique.

    Il ne faut pas tenir pour totalement négligeables les modestes outils dont disposent les militants de la Liberté. Or, leurs seules ripostes possibles reposent, non sur les fausses garanties des accords internationaux, mais sur une lutte intelligente et courageuse, souvent soutenue par la foi chrétienne. Réponses du faible au fort, les actions de la jeunesse et du peuple de Hong-Kong ne se traduiront pas nécessairement par la défaite de l'opposition. Mais bien naïfs ceux qui croient encore possible de faire reculer un pouvoir dictatorial par de vertueuses condamnations morales.

    Les 14 points de Wilson, furent formulés en janvier 1918. Ils reflètent l'idéologie mondialiste, faussement moraliste, dans son intégralité et sa pureté. Ils réapparaîtront, au moment de Yalta en 1945, avec la Golden Peace de Roosevelt. Ils devinrent but de guerre des Alliés. À ce moment de la guerre, la finance américaine pouvait imposer ses conditions à des alliés occidentaux surendettés et abandonnés par la Russie.

    L'illusion a consisté à faire croire que cette prétendue guerre du Droit allait conduire à une paix durable, gérée la société des nations. Nous considérons aujourd'hui qu'il s'agit du premier conflit mondial mais, en fait, le deuxième en découla 20 ans plus tard, second acte d'une nouvelle et monstrueuse guerre de 30 ans.

    On a beaucoup reproché à Bismarck d'avoir, un jour, constaté que, dans l'histoire réelle des hommes, "la force prime le droit", une phrase célèbre mais qu'il a toujours démenti de l'avoir prononcée[1].

    Un lecteur de l'Insolent m'objectait hier[2] que l'on ne doit pas reprocher au traité de Versailles son injustice.

    En réalité ce n'est pas "l'injustice" qui est en cause mais l'absurdité sectaire. Aucune sortie de guerre ne saurait être considérée comme entièrement juste pour le vaincu. Je crains fort que ce soit des Gaulois qui ont immortalisé la formule Vae victis, que tous les lycéens latinisants ont apprise dans Tite-Live, et que par conséquent nous avons retenue dans la langue des Romains un moment envahis par le chef Brennos vers 387 avant Jésus-Christ.

    Ce lecteur fait référence à un livre de Chevènement, qui s'intitule "l'Europe est-elle sortie de l'Histoire ?"[3]. Ancien ministre de Mitterrand et rédacteur du programme commun de la gauche, l'auteur n'hésite pas à rappeler la condamnation bien connue, formulée par Jacques Bainville à l'encontre de la paix de Versailles "trop forte pour ce qu'elle avait de faible, trop faible pour ce qu'elle avait de fort".

    Ceci résume sans doute l'aspect géopolitique du traité qui aboutira finalement à une constitution allemande plus centralisée que celle de Bismarck. Les Français ignorent trop souvent que le fameux Second Reich, issu du Deutscher Bund de 1815, éclaté en 1866, puis réorganisé au Nord en 1867, rallia après 1871 les principautés de l'Allemagne du sud, fonctionnait en réalité sur une base confédérale. L'Empire disposait, dois-je le rappeler, d'un régime parlementaire et d'un très fort parti social-démocrate.

    Pourquoi la paix punitive de Versailles n'a-t-elle pas tenu compte de cet héritage ? Il remontait à la très ancienne constitution du Saint-Empire, à la bulle d'Or du XIVe siècle, aggravée par le traité de Westphalie imposé par la France au XVIIe siècle. Pourquoi les dirigeants radicaux-socialistes et jacobins de 1917-1918 n'ont-ils pas appliqué la politique que Maurice Barrès suggérait[4]à propos de la Rhénanie ?

    En fait le mondialisme dès le départ exprimait l'aveuglement des banquiers internationaux.

    Ceux-ci, créanciers indirects, désiraient de façon impérative ne traiter qu'avec un seul débiteur, un seul partenaire, si possible le plus solvable. On élimina d'ailleurs les autres vaincus, l'Autriche-Hongrie puisqu'on l'avait détruite, la Bulgarie parce que trop pauvre, la Turquie parce que la dette ottomane n'avait jamais été honorée.

    Et Bainville, qui se situe sur le terrain d'abord géopolitique, mais qui n'ignore certes pas les questions économiques, évoque cette attitude des experts financiers. Simplement, son fameux livre n'est publié qu'en 1920 et le débat sur la Ratification s'est déroulé l'année précédente, entre août et septembre 1919.

    Car dans ce débat ce n'est pas la seule Action française qui critique la politique de Clemenceau, on peut même dire qu'elle en partage à certains égards, par patriotisme, les mots d'ordre immédiats. À la Chambre des députés, c'est l'ensemble de la droite, qui voit juste quant à l'avenir, aussi bien les quelques élus monarchistes que le nationaliste républicain Barrès ou le chef de file des modérés Louis Marin qui dressera un réquisitoire de 30 pages[5]. Le premier intervenant, Louis de Chapdelaine[6], lui aussi élu conservateur, décrit pratiquement sans erreur de diagnostic et de pronostic, aussi bien les conséquences directes du traité que les capacités de redressement du peuple allemand cependant que presque toute la gauche s'engouffre dans la rêverie du mondialisme.

    Ainsi s'illustra le discours du socialiste Jean Longuet[7], petit-fils de Karl Marx[8] : c'est précisément à ce moment que l'on apprit que le Sénat américain ne ratifierait pas le traité et que les États-Unis n'adhéreraient pas à la SDN ce qui renversa tout l'échafaudage.

    Au bout du compte, on constate une fois de plus que l'utopisme et les slogans de la gauche se révèlent de puissants relais des erreurs des technocrates et autres financiers internationaux.

    JG Malliarakis  

    6a00d8341c715453ef0240a4c86ca3200d-320wi.jpgTout a été dit au long des débats de 1919 à la Chambre des députés...

    TABLE DES MATIÈRES : Note de l'éditeur par JG Malliarakis -- Introduction de 1945 I. Les Préambules [Chappedelaine - Raiberti - Charles Benoist] II. Pour une politique d’après guerre [Maurice Barrès - Albert Thomas] III. Plaidoyer et Réquisitoires [Tardieu - Barthou - Franklin-Bouillon] IV. La prochaine guerre viendra par Dantzig [Marcel Sembat] V. Réparations et organisation économique [Bedouce - Klotz - Dubois - Auriol - Loucheur] VI. Le désarmement [André Lefèvre] VII. Un ténor : Viviani VIII. Travail et Colonies [Colliard et Simon] IX. Du socialisme à l’extrême-droite [Longuet et Marin] X. Clemenceau intervient et XI. Dernières interventions [Renaudel - Lefèvre - Augagneur]  La conclusion de l'historien au lendemain de la Seconde guerre mondiale.
    Épilogue : Quelques dates. Quelques chiffrages à propos des réparations.
    L'Occupation de la Rhénanie (1923-1930)  → Pour en savoir plus sur ce livre, lire aussi  "Les cent ans de la fausse paix de Versailles". •••  Ce livre de 204 pages paraîtra courant novembre. Il est proposé au prix de souscription de 18 euros franco de port jusqu'au 30 novembre. Paiement par carte bancaire sur le site de l'éditeur  [ou par chèque en téléchargeant un bon de commande]

    Apostilles

    [1]  On a voulu en faire son programme, alors que le chancelier de fer, comme on l'a surnommé sévèrement, remarquait  tout simplement aussi que "la diplomatie sans les armes c'est la musique sans les instruments". Déformant ces apophtegmes, on a d'ailleurs beaucoup caricaturé le prussianisme, comme réplique allemande du jacobinisme : la constitution bismarckienne de 1867-1871 était beaucoup moins centraliste que celle de la république française.
    [2] cf. L'Insolent du 26 novembre "Cette vieille gauche qui revient"
    [3] Livre publié en 2013 ed. Fayard.
    [4] cf. in "La Ratification du traité de Versailles" chapitre II "Pour une politique d'après-guerre" pp. 39 sq
    [5] cf. interventions du 18 au 23 septembre in ">"La Ratification du traité de Versailles"
    [6]  cf. ">"La Ratification du traité de Versailles" chapitre Ier pages 27sq

    [7]  cf. ">"La Ratification du traité de Versailles" chapitre IX pp. 135sq

    [8]  Aucun rapport avec son honorable homonyme qui fut président de la Région Lorraine.

    https://www.insolent.fr/2019/11/faillite-des-fausses-garanties.html

  • « Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 » de Pierre-Yves Rougeyron

    Loi3janv600.jpgL’Enquête sur la Loi du 3 janvier est un livre choc.

    Il montre, point par point, comment la France a été mise en esclavage par la dette avec juste un simple texte anodin.

    Il montre comment, en l’espace de 40 ans, chaque Français s’est retrouvé avec une dette de 30.000 euros sur le dos au nom du pays.

    Il montre comment l’élite des hauts fonctionnaires a renoncé, pas à pas, à la Nation française, à son âme et à son indépendance. C’est l’histoire des manipulations successives, organisées et pilotées pour ne profiter qu’à une seule entité : les banques privées.

    Grâce à cette loi, la France a été conquise sans bruit, sans une balle tirée et sans aucune résistance : chaque semaine, ce sont 4 nouveaux milliards, empruntés par l’Etat pour payer retraites, salaires et aussi… intérêts de la dette, qui s’ajoutent aux 1700 milliards déjà dus, alors qu’au même moment 800 emplois industriels sont détruits chaque jour.

    Ce livre est le récit de la pire trahison de l’Histoire de France.

    Il doit être lu par tous les Français.

    Prix : 21€

    http://cerclearistote.com/2019/11/enquete-sur-la-loi-du-3-janvier-1973-de-pierre-yves-rougeyron/

  • Royalistes : Formation et militantisme : Action Royaliste Rennaise (GAR), Bordeaux, Lyon...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/27/formation-et-militantisme-bordeaux-lyon-6192623.html

  • Olivier Le Cour Grandmaison : falsification en histoire, boniments et retour de la haine aimée !

    Il court, il court, le Grandmaison, de plateaux de WebTV islamiques en rédactions de journaux complaisants, pour assurer la promotion de son nouvel opus, ou plutôt "sottisier" pour reprendre le terme employé par l'historien Pierre Vidal-Naquet à propos des travaux de ce faussaire en histoire. Sans revenir sur le parcours affligeant de ce falsificateur professionnel auquel l'Observatoire du journalisme (Ojim) vient d'accorder un article très complet, intéressons-nous à son dernier ouvrage, Ennemis mortels, et à sa campagne de promotion qui consiste à nous convaincre que la France est un pays très islamophobe, et ce depuis le début de la colonisation ! Puisque l'Ojim a mis en lumière le pedigree de ce spécimen, observons donc de plus près ses matières, et sa manière de les produire...

    c8868879-7f33-48af-80d8-a79774ce09f2-21d99.jpg Le journal Le Point a récemment publié un article sur les confessions d'un chercheur en études de genre qui vient d'avouer qu'il avait menti sur l'ensemble des résultats de ses travaux de recherche, sans jamais rencontrer la moindre contradiction, pour abonder, à des fins idéologiques, dans le sens des théories fumeuses les plus avancées sur les questions du genre. Sa méthode, qui consistait à ne prélever, dans ses observations, que ce qui allait dans le sens de son idéologie et à y ajouter de pures affabulations pour consolider ses thèses, ressemble en tout point à celle du spécimen Grandmaison.

    Le Cour Grandmaison ne s'est en effet pas trop fatigué : pour produire son Ennemis mortels, il est allé trouver, sans doute à l'aide de quelque moteur de recherche, une occurrence assez ancienne du terme "islamophobie" dans la littérature française, et a fini par tomber sur un ouvrage d'Alain Quellien, un ancien administrateur de l'Afrique occidentale française (AOF) : La Politique musulmane dans l'Afrique occidentale française. Compte tenu des fonctions qu'il a occupées, Alain Quellien sait de quoi il parle, contrairement à Le Cour Grandmaison. Et qu'évoque-t-il dans cet ouvrage ? Les spécificités de l'islam, qu'il décrit comme "abâtardi" dans l'essentiel de la zone subsaharienne, et dénué du caractère djihadiste qu'il possède au Nord du Sahel, dans les zones touarègues, berbères ou arabes. Quellien décrit également par le menu les pratiques administratives françaises, la politique indigène très favorable au respect du droit islamique et de ses coutumes, et finalement assez peu favorable à l'extension de la culture chrétienne. Il décrit aussi l'accueil bienveillant réservé au colonisateur par les populations subsahariennes noires et non islamisées, du fait de la protection dont elles bénéficient désormais face aux tribus esclavagistes, et l'accueil plus réservé, sans être hostile, des musulmans anciennement esclavagistes vis-à-vis d'une administration française qui a entravé leur pratique ancestrale de la traite des êtres humains.

    Tout cela ne va évidemment pas du tout dans le sens de la fiction que souhaite rédiger Le Cour Grandmaison... Qu'à cela ne tienne ! Puisque Quellien a employé le terme "islamophobie", Le Cour Grand maison prélève ce terme et réinvente totalement le contenu de l'ouvrage de l'administrateur français. Sous la plume de Le Cour Grandmaison, Quellien consacre désormais toute son énergie à vitupérer contre l'administration française, qu'il juge "islamophobe", et dénonce vigoureusement la politique de l'indigénat menée en Algérie (alors que Quellien n'en parle pas un seul instant)... Sentant que c'est un peu léger pour accréditer sa thèse, Le Cour Grandmaison met au compte de "l'islamophobie" la description des caractéristiques raciales des Africains subsahariens et les pertes humaines lors de la construction des voies ferrées au Congo-Brazzaville, sur des terres où malgré l'expansion de l'islam, le taux de musulmans ne dépasse pas aujourd'hui 2 % ! Plus c'est gros, plus ça passe, notre escroc en histoire ne s'arrête donc pas là : il nous explique que Renan, dans son discours de la Sorbonne, "Qu'est-ce qu'une Nation ?", se livrerait à un éloge de la colonisation et y déclarerait qu'un pays qui ne colonise pas les autres se condamnerait à devenir socialiste. Il n'y a bien évidemment pas un mot de tout ça dans ce célèbre discours... Mais, bien lancé, notre pitre sait aussi donner toute sa mesure dans les conférences qu'il accorde pour assurer la promotion de son ouvrage. Ainsi, répondant à une question du public sur la politique arabe de Lyautey réputée accommodante, Le Cour Grandmaison, bien embêté de s'exposer au risque de devoir dire du bien d'un Français, préfère expliquer à son public que Lyautey s'est contenté de suivre un conseil de Machiavel, qui aurait recommandé de ne pas massacrer totalement une population, après une conquête, parce-que ce serait moralement répréhensible... Ainsi, avec Le Cour Grandmaison, on apprend même que la pensée de Machiavel était principalement guidée par des considérations morales ! De quoi révolutionner toute l'école française de sciences politiques, et surtout relancer l'école du rire, qui rencontre aujourd'hui quelques vicissitudes sous le poids du politiquement correct !

    Ainsi, en un tour de passe, devant des publics désireux de se faire vendre de la haine anti-française à la découpe, comme celui que peuvent convoquer des mairies de gauche ou d'extrême-gauche, à l'instar de la municipalité de Givors qui le reçoit le 8 novembre, Le Cour Grandmaison parvient à faire passer toutes les vessies qui se présentent à lui pour des lanternes. Qu'importe que l'histoire du XIXème siècle témoigne, au contraire, d'une islamophilie française, unique en Europe, qui verra naître le courant artistique et littéraire des orientalistes et leurs départements de recherche sur l'islam, qui portent, pendant un siècle, un regard si complaisant sur cette religion qu'il considère le hadith comme une source historique par défaut, concernant les premiers siècles de l'histoire islamique. Qu'importe que la colonisation française ait contribué, comme le décrit Quellien, à la diffusion de l'islam sur les terres colonisées. Qu'importe que le statut de l'indigénat, surtout en Algérie, soit le résultat d'une exigence des populations musulmanes, donc une faveur de l'administration française, afin qu'elles puissent continuer à être régies par les lois de l'Islam. Qu'importe qu'au cours de la période coloniale, la République, si complaisante avec l'Islam, ait persécuté les catholiques sur le sol français, notamment de 1901 à 1905 en chassant 30 000 religieux et religieuses de son sol (la moitié des membres des congrégations qui y étaient alors présents) et en tuant par armes à feu des paroissiens dans les églises à l'occasion des inventaires. Qu'importe que les armées de la conquête coloniale, même celles si décriées de Bugeaud en Algérie, aient été bien en deçà, en matière de cruauté, de ce que pratiquaient leurs adversaires arabo-musulmans, ou de ce qu'elles avaient pratiqué dans la répression de la guérilla catholique espagnole pendant l'occupation napoléonienne. Qu'importe que cette islamophilie française, ait été longtemps la conséquence d'une christianophobie de la République, née dans ce que l'historien Pierre Chaunu appelait la "messe de sang" : l'extermination des catholiques vendéens, 150 000 à 190 000 morts, soit plus que la somme de tous les morts de toutes les révoltes et de tous les mouvements sociaux de l'Ancien régime. Qu'importe que cette islamophilie se soit prolongée jusqu'à nos jours et explique la prise de conscience très tardive de la menace islamiste par nos autorités, malgré ses manifestations criminelles récurrentes. Qu'importe enfin que la France, pays "islamophobe" selon le faussaire Grandmaison, enregistre aujourd'hui, selon les chiffres de 2018 du ministère de l'intérieur, 1063 actes anti-chrétiens, 541 actes antisémites, et seulement 100 faits (en baisse par rapport à l'année précédente) qualifiés d'anti-musulmans.

    Qu'importe tout cela, tant que Le Cour Grandmaison peut continuer à se remplir les poches en flattant les instincts d'un public déjà perfusé aux intraveineuses de haine anti-française par des milieux associatifs ou enseignants de gauche et d'extrême-gauche... Des actes anti-chrétiens ? Rien de plus normal pour Grandmaison et ses amis, au vu de l'idée qu'il se font de l'histoire du christianisme. Quant aux actes antisémites, on devine ce que Le Cour Grandmaison en pense depuis qu'il a participé, à l'université d'Évry où il sévit comme professeur, à un colloque du "centre Malcom X" (sic !) dans lequel on s'efforçait d'expliquer que la dénonciation de l'antisémitisme était un acte également "islamophobe" !

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/olivier-le-cour-grandmaison-219115

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