Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 692

  • Lazare-Bernard et Polanski : deux destins parallèles ?

    2454095714.jpgBernard Plouvier

    Roman Polanski est indéniablement un cinéaste de très grand talent. Son Rosemary’s baby a effrayé des millions de spectateurs et en a réjoui des milliers d’autres. Son Chinatown, consacré à un sujet sexuel sulfureux, reste inoubliable, moins toutefois que son chef d’œuvre dans le genre fantastique : La Neuvième porte, servi par une distribution aussi impeccable que celle de Chinatown.

    Seulement, l’excellent metteur en scène (et pas mauvais acteur) est aussi un pédophile, comme bien d’autres, certes - comment oublier les plaidoyers curieux de l’ineffable Daniel Cohn-Bendit ou les prestations immondes du Très honorable Lord Leon Brittan, héros des chatteries pédophiles, durant les années 80 et 90, du quartier de Westminster, l’affaire ayant été étouffée par la police de la Gracieuse Elisabeth II jusqu’au début des années 2010 ?   

    Que fait un Juif talentueux, lorsqu’il est conspué un peu partout et même recherché (sans trop d’insistance) par diverses polices ? Il détourne l’attention en consacrant un film à la Shoah (succès garanti), puis un autre à l’inusable affaire Dreyfus – où, avec son compère le romancier Richard Harris, bien connu des spécialistes du IIIe Reich pour son Fatherland, il se mélange un peu les pinceaux de scénariste en oubliant certains personnages-clés et en regroupant certains individus sous le même patronyme.

    Qu’importe ! Ce sera un succès, car l’on traîne dans la boue certaines composantes de la Nation française.

    Hélas, des « jaloux », des « envieux » ont osé évoquer la « culture du viol » lors du lancement à grand spectacle du film. Et le scandale espéré, car source de profits, tourne à la déconfiture de l’obsédé sexuel, faisant passer à l’arrière-plan, au moins transitoirement, les réalités troublantes de l’affaire Dreyfus, beaucoup moins simplette que ne l’écrivent universitaires et académiciens - on en reparlera dans un autre article consacré au vrai procès d’Alfred Dreyfus qui fut celui de Rennes, l’été de 1899, et non l’indéniable erreur judiciaire parisienne de décembre 1894.

    Or, le recyclage d’un Juif très contesté par ses contemporains grâce à l’affaire du capitaine au bizarre comportement – signalé par tous ses contemporains, dreyfusards compris – avait déjà été observé, de 1896 à 1906. On présente l’anarchiste Lazare Manassé Bernard, devenu « Bernard Lazare » en 1887, lorsque ce littérateur déserté par le succès avait voulu se démarquer du souvenir laissé par le richissime filou juif Samuel Bernard.

    La campagne anti-judaïque provoquée par le scandale de la Compagnie du percement du Canal de Panama, reçoit en 1894 son renfort inattendu. Depuis 1890, Bernard-« Lazare » multiplie les articles sur la question juive, tel celui où il présente les ashkénazes comme « descendants de huns », dans la livraison du 1er septembre 1890 des Entretiens politiques et littéraires : « Tous les israélites sont las de se voir confondre avec une tourbe de rastaquouères et de tarés ; ils sont las de cette perpétuelle équivoque qui les range parmi des spéculateurs véreux, des fabricants de musique imbécile, des journalistes sans esprit, des politiciens sans talent ». La violence de « Lazare » n’a rien à envier à celle de son contemporain Édouard Drumont, la bête noire des auteurs bien-pensants. Quant à son jugement musical, il est bien plus grossier que celui pour lequel on conspue Richard Wagner depuis près d’un siècle.

    Quelques mois avant le début de l'affaire Dreyfus, paraît son brûlot L’antisémitisme, son histoire et ses causes. C’est un salmigondis des articles qu’il a publiés sur la question depuis quatre ans, mêlant les attaques contre les ashkénazes aux lamentations sur les persécutions des Juifs au Moyen Âge et à des commentaires sur l’accusation de « peuple déicide ». Il fait de Karl Marx un « talmudiste lucide et clair » : il n’est pas sûr que l’intéressé, anti-judaïque, élevé dans la religion luthérienne, aurait apprécié ; en outre, le rapprochement est osé entre le Talmud et la notion de clarté.

    Dès les premières phrases, « Lazare » innove, du moins s’agissant d’un auteur juif : « Les causes générales de l’antisémitisme ont toujours résidé en Israël même, et non chez ceux qui le combattent ». Il explique l’antijudaïsme par l’attitude « insociable », « exclusive » du juif, « isolé du reste de l'humanité… Bien que l'antisémitisme se donnât successivement comme raison première une base religieuse, puis sociale, et pour finir nationale, son élément essentiel demeurait toujours le particularisme que les Juifs s’imposaient à eux-mêmes... Cette nation juive... puisait sa force dans sa croyance en la supériorité juive »… on croirait lire du Spinoza ou du Schopenhauer !   

    « Lazare » insiste beaucoup sur « le juif révolutionnaire » - c’est la grande période de la répression du nihilisme et du terrorisme révolutionnaire en Russie : « Les juifs furent toujours des mécontents... perpétuellement inquiets, en l’attente d’un mieux qu’ils ne trouvaient jamais réalisé... N’ayant aucun espoir de compensation future, le Juif ne pouvait se résigner aux malheurs de la vie… Le Juif est par essence un individualiste, un révolté... Ainsi, le grief des antisémites paraît fondé : le Juif a l’esprit révolutionnaire ».

    On imagine mal un auteur non-juif oser écrire, de nos jours : « En général, les Juifs, même révolutionnaires, ont gardé l’esprit juif et, s’ils ont abandonné toute religion, ils n’en ont pas moins subi, ataviquement et éducativement, l’influence nationale du Juif ». Nahum Goldmann a dit la même chose dans les années 1970 !

    Petite suggestion amusante pour un éditeur vaguement suicidaire : publier ce texte sous un faux nom de Goy et parier sur le nombre de jours séparant la mise en vente du livre et le dépôt de plaintes des innombrables associations antiracistes et/ou de défense des droits de l’homme.

    Cette attitude critique disparaîtra bientôt chez « Lazare », devenu l’employé de la famille Dreyfus et de ce « syndicat dreyfusard », dont les bons auteurs nous assurent (à la suite d’un article de Zola paru dans Le Figaro du 1er décembre 1897) qu’il n’a jamais existé. Hélas, ce gaffeur de Clemenceau l’a désigné en toutes lettres, en 1898, dans un article de L’Aurore où il se félicitait de son « renfort par des intellectuels » ; en ont également parlé l’universitaire Louis Havet qui fut une figure marquante de ce syndicat, et Alexandre Millerand, socialiste et demi-juif par sa maman, futur Président de la République… au fait, l’expression « syndicat dreyfusard » avait été lancée, en 1895, par la très radicale-maçonnique Dépêche de Toulouse !

    Dès qu’il est engagé, en 1895, par Mathieu Dreyfus (le seul personnage sympathique de cette triste affaire), « Lazare » devient un laudateur des qualités merveilleuses du Juif et un contempteur féroce, haineux, des anti-judaïques. En 1896, cet homme de conviction fait paraître : Contre l’antisémitisme, où il fait l’éloge du « nationalisme juif » et présente les anti-judaïques français comme « les défenseurs du capitalisme catholique ». Cette absurdité, ce mensonge grotesque ont emporté la conviction de nombreux auteurs au XXe siècle. En 1899, « Lazare » décrit les Juifs comme « un peuple de martyrs », en majorité formé d'êtres « mourant de faim ».

    Les prosélytes, c’est bien connu, vont toujours trop loin ! Après avoir lancé, en 1895, l’immonde accusation : « Dreyfus a été condamné parce qu’il était juif » - ce qui était un pur mensonge, il a récidivé en présentant, avec bien d’autres, le procès de 1899 - désastreux pour le « syndicat qui n’existait pas » - comme « une réédition du premier procès » - ce qui était un autre mensonge, un « énaurme » mensonge, comme aurait beuglé Flaubert.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Dimanche 15 décembre à Paris : journée "Lire sous les sapins" organisée par Anne Brassié et TV Libertés

    4123686359.jpg

  • Royalistes : Formation et militantisme : Bordeaux, Ile de France, Le Mans, Nantes, Toulouse...

    Annotation 2019-11-11.jpg

    Annotation 2019-11-11 194426.jpg

     

    Annotation 2019-11-11 194426.jpg

     

    Annotation 2019-11-11 19442.jpg

     

    Annotation 2019-11-11 1944.jpg

     

    Annotation 2019-11-11 194.jpg

     

    Annotation 2019-11-13.jpg

    Annotation 2019-11-1.jpg

     

    Annotation 2019-11-11 .jpg

     

    Annotation 2019-11-13 15151.jpg

     

    Annotation 2019-11-13 01101.jpg

    Annotation 2019-11-13 011.jpg

     

    Annotation 2019-11-13 01101.jpg

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/14/formation-et-militantisme-bordeaux-6189742.html#more

  • Pino Rauti

    2745465787.jpg

    par Georges FELTIN-TRACOL

    Ex: http://www.europemaxima.com

    Giuseppe Umberto Rauti, dit « Pino », naît à Cardinal en Calabre, le 19 novembre 1926, et meurt à Rome, le 2 novembre 2012. Il fut tout au long de sa vie un théoricien, un activiste et un homme politique néo-fasciste et nationaliste-révolutionnaire. Député du Latium de 1972 à 1992, il siège au Parlement européen de 1994 à 1999. Auteur de nombreux essais, il publie en 1989 Le patrimoine culturel et linguistique de l’Europe.

    Sa fille Isabella est depuis 2018 sénatrice du mouvement Frères d’Italie. Son mari, Gianni Alemanno, a été le premier maire de droite de Rome depuis la Seconde Guerre mondiale entre 2008 et 2013.

    Membre des forces armées de la République sociale italienne (1943 – 1945), Pino Rauti milite ensuite parmi les jeunes du Mouvement social italien (MSI). Il conçoit le fascisme comme un dépassement national, populaire et social-révolutionnaire de la droite et de la gauche. Il discute souvent avec Julius Evola et organise bientôt un courant évolien, « Les Fils du Soleil », au sein du MSI. Il quitte cependant le parti qu’il juge conservateur, droitier et bourgeois en 1956. Il a auparavant créé le Centre d’études Ordine Nuovo. Vu par les autorités comme un « Gramsci noir » (pour la chemise), il affirme depuis la tribune d’un congrès du MSI en 1954 : « La démocratie est une infection de l’esprit. » Arrêté une dizaine de fois et parfois détenu de façon préventive en prison, Pino Rauti a été soupçonné de contribuer à la « stratégie de la tension ». La justice l’a toujours innocenté de toutes ces accusations.

    Ordine Nuovo influence le Front de la Jeunesse et les étudiants du MSI si bien qu’en 1969, son nouveau secrétaire général, Giorgio Almirante, l’invite à réintégrer le mouvement, ce qui provoque une violente crise interne. Accompagné de cadres aguerris, Pino Rauti organise un courant « fasciste de gauche » ou « national-gauchiste » d’abord appelé « Ligne future », puis ensuite « Espace nouveau » et, enfin, « Aller au-delà pour une ligne nationale-populaire ».

    Influent auprès des jeunes qui montent à la fin des années 1970 les trois « Camps Hobbit » inspirés par l’œuvre de Tolkien, Pino Rauti s’adresse en priorité aux chômeurs, aux femmes au foyer, aux handicapés, aux consommateurs, aux protecteurs de l’environnement et aux défenseurs des cultures locales. « Parler à gauche, déclare-t-il en 1977, c’est faire comprendre aux manifestants que la vraie révolution est la nôtre. » Il invite à développer les cercles culturels, à monter de nombreux spectacles publics patrimoniaux instructifs et à tenir des ciné-clubs dans toute la péninsule.

    Du 11 au 14 janvier 1990 se tient à Rimini le XVIe congrès du MSI. Le courant de Rauti y obtient 28,96 % et s’entend avec trois autres tendances pour battre la faction « Droite en mouvement » du secrétaire général sortant, Gianfranco Fini. À cette occasion, Pino Rauti devient secrétaire général du MSI.

    Le nouveau responsable missiniste estime dans Éléments (n° 68, été 1990) que « la mise en œuvre d’un véritable programme social implique de lutter contre le capitalisme de façon révolutionnaire (p. 25) ». C’est la raison pour laquelle il explique au journaliste du Choc du Mois (n° 27, février 1990), Arnaud Lutin, que « le corporatisme, la socialisation et toute la législation sociale très avancée du “ Ventennio ” (la période fasciste de 1922 à 1943, à laquelle il faut ajouter la République de Salo) sont notre patrimoine politique ! Comme je l’ai dit durant le congrès, le fascisme est notre lucide utopie, alors donnons un futur au passé ! (p. 58) ». Précurseur, il répond toujours dans Le Choc du Mois qu’« il faut puiser à gauche et sortir du capitalisme », car « derrière McDonald, il y a le saccage des forêts tropicales, il y a la désertification du Tiers-Monde, il y a l’élimination des peuplades dites “ archaïques ” (pp. 23 – 24) ». Ainsi anticipe-t-il l’impératif écologique et l’illibéralisme politique : « La banquise communiste, en fondant, va libérer aussi des forces identitaires, des forces d’enracinement orientées vers des formes communautaires de vie, dit-il à Fabrice Laroche alias Alain de Benoist. Les peuples qui renaissent ne veulent plus du communisme, mais ils ne veulent pas non plus se convertir à l’occidentalisme. Ils ne veulent pas remplacer une aliénation par une autre, mais bien se remettre à l’écoute de leur nature profonde. Il y a là un potentiel révolutionnaire extraordinaire (Éléments, art. cit., pp. 27 – 28). » Marine Le Pen et Florian Philippot sont largement doublés sur leur gauche… Parce qu’il est « de ceux qui croient que l’âme des peuples est plus importante que le confort matériel (Idem, p. 23) », il juge dans une excellente réflexion ethno-différencialiste que « ce ne sont pas les immigrés qui menacent notre identité, mais ce système qui menace à la fois leur identité et la nôtre (Id., p. 25) ». Certes, prévient-il dans Le Choc du Mois, « nous ne contestons pas, naturellement, le danger de l’immigration massive. Cela implique une crise d’identité. Mais nous, nous voulons défendre notre identité exactement comme nous voulons défendre l’identité des travailleurs étrangers qui émigrent chez nous (p. 58) ».

    « Je suis de ceux qui considèrent que l’OTAN n’est pas notre destin ! (Éléments, art. cit., p. 25). » Par conséquent, « il faut que notre continent retrouve ses racines, et non pas qu’il fasse resurgir les fantômes de ses passions chauvines (Le Choc du Mois, p. 58) ». Pour lui, « l’Europe doit rompre avec un système occidental qui s’identifie de plus en plus à la seule société de consommation, et qu’elle doit dénoncer un impérialisme culturel américain qui provoque, chez nous comme ailleurs, des phénomènes de déracinement et d’érosion de la mémoire historique. Combattre l’américanisme et l’occidentalisme signifie défendre les valeurs les plus authentiques de l’homme européen en même temps que lutter pour la cause des peuples (Éléments, art. cit., p. 24) ». Cet engagement national-révolutionnaire se révèle prématuré; les électeurs se détournent du MSI de Pino Rauti et choisissent les ligues qui constitueront sous peu la Ligue du Nord. Les élections administratives de 1991 sont un désastre. Par ailleurs, au moment où le FN de Jean-Marie Le Pen délaisse son atlantisme et s’oppose à toute aventure militaire occidentale contre l’Irak de Saddam Hussein qui vient de récupérer sa province légitime, le Koweït, Pino Rauti, vieux tenant du dialogue euro-arabe, soutient l’intervention étatsunienne. Son propre courant explose dès lors ! Il démissionne du secrétariat général le 6 juillet 1991, aussitôt remplacé par Gianfranco Fini.

    Après le congrès de Fiuggi en 1995 où se saborde le MSI, Pino Rauti n’adhère pas à la nouvelle formation politique : l’Alliance nationale. Il fonde au contraire le Mouvement social Flamme tricolore qu’il délaisse en 2002. En 2004, il crée le Mouvement d’idées sociales qui réalise aux élections européennes de cette année-là 0,1 % des suffrages. Après sa disparition, son mouvement rejoint Forza Nuova de Roberto Fiore.

    Malgré de graves erreurs tactiques, Pino Rauti n’en reste pas moins une figure remarquable du combat européen, national, populaire et social. Souhaitons maintenant que les Français puissent au plus tôt découvrir les écrits théoriques de ce praticien de la politique.

    Georges Feltin-Tracol

    • Chronique n° 30, « Les grandes figures identitaires européennes », lue le 5 novembre 2019 à Radio-Courtoisie au « Libre-Journal des Européens » de Thomas Ferrier.

  • Formation et militantisme : Bordeaux, La Rochelle, Lyon...

    Annotation 2019-11-10 142947.jpg

    Annotation 2019-11-11.jpg

     

    Annotation 2019-11-11 014752.jpg

     

    Annotation 2019-11-11 160.jpg

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/13/formation-et-militantisme-bordeaux-6189370.html#more

  • 5ème Forum de la Dissidence, samedi 23 novembre à Paris

    affiche_505510.thumb53700.1570478544.jpg

    Forum de la Dissidence, samedi 23 novembre à Paris, à partir de 14 heures.

    Réservez sans tarder vos billets ici.

  • Conflits N24 - Djihadisme, mafias : la World Connection

    1.png

    En kiosque actuellement 

    plus d'info via le site de Conflits