culture et histoire - Page 690
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L'1Faux D'1Tox#4 - 10 Stratégies de Manipulation de Masses
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Forum de la Dissidence le 23 novembre à Paris – Face à la dictature Macron : les voies de la résistance !
Le cinquième Forum de la dissidence organisé par la fondation Polémia se tiendra le 23 novembre prochain et aura pour thème: « Face à la dictature Macron, les voies de la résistance ».
Voici un extrait du programme :
14h00 – Première partie : la dictature Macron ?
« Pourquoi la dictature ? la superclasse mondiale contre les peuples
Par Michel Geoffroy, PolemiaLe dictateur (Vidéo)
« La dictature pour quoi faire ? »
Par Philippe Bornet, auteur de Demain la dictature,Dernières actualités du LIBERTEX
« La dictature des minorités »
Par Nicolas Faure, SunriseLa fenêtre d’Overton (Vidéo)
En quoi consiste le système dictatorial de Macron
Par Guillaume Bernard, politologueDeuxième partie : les voies de la résistance
La défense des frontières c’est possible ! de l’action à la répression.
Romain Espino et Clément Galant, Génération Identitaire« Face à la meute » (vidéo)
« Ne pas céder aux intimidations du pouvoir »
Par Frédéric Pichon, avocat« Organiser la solidarité avec les victimes de la répression »
Par Anne-Laure Blanc présidente de Solidarité pour tousLe trouillard d’Or – Remise de prix
La propagande à l’école : comment la combattre
Par Vincent Badre, professeur d’histoire essayistePlus d’infos sur : https://www.weezevent.com/dictature-macron-les-voies-de-la-resistance
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Zoom – Christian Combaz : Pourquoi je quitte (provisoirement) TVLibertés
Ecrivain et essayiste de renom, Christian Combaz, enchante les téléspectateurs du Journal Télévisé de TVLibertés avec sa chronique quotidienne « La France de Campagnol ». Depuis 3 ans et plus, avec humour et perspicacité, l’auteur relève singulièrement les travers de ce monde. A Noël, Christian Combaz arrêtera – provisoirement – son rendez-vous quotidien avec la chaîne. Il s’en explique longuement et annonce de belles et nombreuses nouvelles initiatives !
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Royalistes : Formation et militantisme : Bordeaux, Toulouse, Vichy...
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Royalistes : Formation et militantisme : Compiègne, Ile de France, Montpellier...
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Le statut de "dhimmi", selon les textes islamiques par Marie-Thérèse Urvoy
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Conférence de Fabien Bouglé à Liesse-Notre-Dame dans l'Aisne le 30 novembre à 10 heures : "la face noire de la transition écologique"
"la face noire de la transition ecologique"
Venez samedi 30 novembre, à 10 heures, à Liesse-Notre-Dame (02) ruelle du regain pour une conférence de Fabien Bouglé qui parlera de son livre et l'arnaque financière des éoliennes, la dévaluation du patrimoine (40%) sans oublier les graves problèmes de santé qu'elles génèrent. L'invasion de ces machines sur les champs de batailles et la destruction de nos paysages.
L'après midi il y aura une manifestation à 14 heures place Victor Hugo à Laon suivi de dépôt de dossiers de prises illégales d'intérêts par une trentaine d'associations du Nord de l'Oise, de la Somme, les Ardennes et l'Aisne à la préfecture.
Soyez nombreux pour faire stopper cette invasion inadmissible d'éoliennes !
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La contre-révolution : genèse et postérité (entretien avec Pierre de Meuse)
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La Révolution française : des prémices à la Terreur (entretien avec Emmanuel de Waresquiel)
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Une actualité éditoriale sur la Contre-Révolution
Ex: http://www.europemaxima.com
Ancien rédacteur à la Nouvelle Revue d’Histoire et auteur d’ouvrages sur les hérésies, Pierre de Meuse s’attaque à un continent historiographique, politique et culturel immense : la Contre-Révolution. Dans Idées et doctrines de la Contre-révolution (préface de Philippe Conrad, Éditions DMM, 2019, 410 p., 23,50 €), l’ancien militant passé par l’Action Française examine à partir de nombreuses sources l’histoire et la postérité de cet univers intellectuel.
Écrit avec une plume alerte et sans le moindre jargon universitaire prétentieux, Pierre de Meuse convient que « le terme de Contre-révolution est l’un des plus ambigus du langage de la politique, ce qui le rend difficile à utiliser, car son sens est étroitement dépendant de son contexte (p. 18) ». Ainsi constate-t-il que « les doctrines contre-révolutionnaires sont diverses dans leurs fondements et leurs postulats, elles se combattent quelquefois entre elles, elles empruntent des raisonnements à leurs adversaires et surtout elles connaissent dans leurs propositions de graves contradictions, et mêmes de lourdes apories, dont certaines sont détectées par leurs contradicteurs, et face auxquelles les réponses proposées ne sont jamais définitives. Ces contradictions internes sont en grande partie à l’origine de l’échec de la praxis conte-révolutionnaire, parce qu’il est impossible de réussir en voulant des choses contradictoires (p. 29) ».
Le concept de Contre-révolution qui recouvre en partie les notions de traditionalisme, de réaction, voire de conservatisme, s’adapte au gré des réflexions de ses différents auteurs. Certes, le contre-révolutionnaire adhère à un ordre social organique, communautaire et hiérarchisé organisé autour d’une vision sacrale de l’existence. Il n’empêche que dans les faits, cette unité théorique éclate quand on se penche sur les écrits d’Edmund Burke, de Joseph de Maistre, de Louis de Bonald ou de Charles Maurras.
Si Pierre de Meuse met bien en évidence le phénomène d’attraction et de répulsion entre la Contre-révolution et le romantisme, on peut regretter qu’un autre chapitre consacré aux relations entre le nationalisme et la Contre-révolution soit parasité par le maurrassisme sous-jacent de l’auteur. N’écrit-il pas : « Quand le nationalisme commence à s’exprimer, il est bien un produit de la tradition, mais ne s’exprime pas en conformité avec les voies traditionnelles, et c’est déjà là toute l’ambiguïté du nationalisme (p. 227) » ? S’il n’évoque que deux fois le chancelier Bismarck, ce symbole de contre-révolutionnaire offensif ou de « révolutionnaire au nom des principes traditionnels », dont une fois par un grave contre-sens (Bismarck s’opposait à l’annexion de l’Alsace – Lorraine comme il s’était opposé à l’annexion de la Silésie autrichienne), l’auteur ne mentionne jamais ce modèle de contre-révolutionnaire que fut le chancelier autrichien Metternich, père de la Sainte-Alliance.
Pierre de Meuse examine bien en revanche les recoupements possibles entre la Contre-révolution et certains courants du libéralisme ainsi qu’avec la démocratie chrétienne. Cette dernière procède du ralliement au monde moderne des catholiques sociaux à l’origine corporatistes. L’auteur rappelle que Joseph de Maistre soutenait le libre-échangisme commercial au contraire de Louis de Bonald plutôt favorable à un revenu universel minimum. Il mentionne aussi quelques tentatives plus ou moins maladroites de compromis entre une certaine Contre-révolution et des écoles libérales (les « Autrichiens » avec Hayek et von Mises, les « néo-marginalistes » de Léon Walras et de Vilfredo Pareto, voire les ordo-libéraux avec Wilhelm Röpke).
Cependant, ne gâchons pas notre plaisir de savourer un pareil ouvrage. Outre un « Tableau chronologique des œuvres contre-révolutionnaires », ce livre s’achève avec un « Bref dictionnaire biographique » de quelque cinquante-deux pages qui complète utilement l’ensemble des démonstrations. Fruit d’un travail considérable, cette étude mérite dès à présent de figurer en bonne place dans toutes les bibliothèques de France, de Navarre et d’ailleurs.
Georges Feltin-Tracol
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 147, mise en ligne sur TV Libertés, le 13 novembre 2019.