culture et histoire - Page 839
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Géopôles avec Alexandre del Valle
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Les Brigandes - B.H.L.
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Vichy samedi 5 mai, conférence de François Bert au Cercle Gustave Thibon. A ne pas manquer !
Contact : CERCLEGUSTAVETHIBON@GMAIL.COM
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Colloque de l'Action française sur mai 1968 : Jean-François Kahn se soumet à la pensée unique
Un communiqué de l'Action française :
Jean-François Kahn fait marche arrière et refuse le débat à l’occasion de notre colloque du 12 mai intitulé « Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives », Jean-François Kahn, fondateur et ancien directeur de Marianne, avait accepté de venir répondre à nos questions, s’honorant ainsi de bien vouloir débattre avec l’Action française.
C’est avec surprise que nous avons appris le 27 avril qu’il annulait sa venue, nous précisant qu’il était finalement dans l’incapacité de se rendre disponible. C’est avec une plus grande surprise encore que nous avons su que Jean-François Kahn n’a pas livré la même version à certains journalistes lors d’échanges téléphoniques. Paul Laubacher, journaliste à l’Obs, a en effet affirmé au porte-parole de notre mouvement que Monsieur Kahn lui aurait confié n’avoir jamais confirmé formellement sa participation à notre colloque, aurait évoqué des re-lances insistantes de notre part ainsi qu’un quiproquo sur le thème de l’entretien que nous lui avions proposé.
L’Action française regrette la mauvaise foi évidente de Jean-François Kahn, qui nous avait explicitement certifié qu’il serait présent. Nous contestons donc ses déclarations à la presse. Nous pensions trouver en la personne de Jean-François Kahn un esprit indépendant et au-dessus de la mêlée, avec lequel nous aurions pu échanger au-delà de sensibilités politiques divergentes. Nous nous étions manifestement trompés et nous étonnons qu’un intellectuel dont la carrière est déjà faite se sente obligé de donner des gages ou des justifications à un quelconque tribunal moral.
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Interventions lors du Colloque de l'Institut Iliade (deuxième partie)
Colloque ILIADE 2018 :
Rémi Soulié: Les limbes et les larves
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François Bousquet : “L’art de la guerre culturelle. Asymétrie et guérilla”
Voici l’intervention de François Bousquet, écrivain, rédacteur en chef de la revue Éléments, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.
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Réquisitoire contre la trahison du général de Gaulle en Algérie (1958-62) | RIEUNIER & ARGOUD
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Une brève histoire des royalistes d'Action Française en Mai 68.
Lorsque Mai 68 éclate, les monarchistes d’AF ont, depuis quelques années, retrouvé quelques couleurs au Quartier latin et ailleurs, même si la défaite de « l’Algérie française » dans laquelle le mouvement maurrassien s’est énormément investi n’a pas encore été totalement digérée. Les étudiants d’AF disposent d’un mensuel, AF-Université (appelé plus communément AFU), qui répercute leurs campagnes tandis qu’ Aspects de la France, l’hebdomadaire d’Action Française, ronronne un peu, malgré les analyses originales et novatrices de Pierre Debray et l’arrivée de nouvelles et jeunes plumes, comme celle de Gérard Leclerc.
A Nanterre, Patrice Sicard, militant bien connu du mouvement monarchiste, suit la montée en puissance de l’agitation et d’un certain Cohn-Bendit qui, d’ailleurs, s’en prend nommément à lui en l’accusant (à tort) d’être complice des bombardements américains au Nord-Vietnam et d’être le responsable des étudiants d’AF…
Lorsque le Quartier latin s’embrase, les royalistes ne restent pas inactifs, même si leurs marges de manœuvre sont plutôt étroites, coincés entre le pouvoir gaulliste et les contestataires, anarchistes ou gauchistes de toutes tendances… A partir du 13 mai, ils organisent des manifestations quotidiennes « contre la subversion » sur les Champs Elysées et dans le quartier de l’Opéra, et ce jusqu’au 20 mai. Durant ces manifestations, préparées dans les locaux d’Aspects de la France (rue Croix-des-petits-champs, à Paris 1er), les jeunes monarchistes, s’ils brandissent des calicots surtout anticommunistes, développent des arguments un peu différents de ceux de leurs aînés, arguments plus « avancés » et très critiques à l’égard de la Société de consommation, déjà dénoncée par leur « maître spirituel » Pierre Debray. Les affrontements avec le groupe d’extrême-droite et européiste « Occident », qui se joint au bout de quelques jours aux manifestations « contre-révolutionnaires » menées par l’AF, sont parfois violents et montrent clairement la dichotomie entre les stratégies et les idées des deux mouvements, même si quelques ententes fort temporaires peuvent se faire dans quelques facultés. Mais les deux mégaphones de ces manifestations parisiennes restent la propriété de l’AF, tenus solidement par Yvan Aumont et un autre jeune militant, parfois Gérard Leclerc qui harangue ses camarades sur le pavé parisien en vantant le « socialisme de Maurras », socialisme pris dans son sens véritable et non pas idéologique. Contre Marx, Maurras !
Après cette semaine de manifestations, passées malheureusement inaperçues au regard des événements du Quartier latin, les jeunes royalistes retournent dans leurs facultés et lycées, et présentent les idées monarchistes et maurrassiennes à leurs camarades de classe ou d’amphi, malgré les pressions et les provocations gauchistes ou maoïstes. Ainsi, au lycée Berlioz où c’est Patrice Bertin (futur directeur de l’information à « France inter »…) qui organise la « riposte d’AF » en plaçant 5 militants royalistes dans un comité de grève qui compte 11 membres ; ainsi, à la fac de Droit d’Assas où Patrice Sicard tient avec ses amis un stand qui, comme à Sciences-Po, présente un grand portrait de Maurras face à ceux de Lénine et Mao, ce qui fait enrager les gaullistes comme le rapporte un de ceux-ci dans un livre publié ce printemps 2018 ; ainsi, à la Sorbonne, où Pierre Debray présente lui aussi dans un amphi surchauffé les analyses d’AF ; etc.
Dans le même temps, la presse monarchiste d’AF poursuit sa parution, dans des conditions parfois épiques, et multiplie sa diffusion qui atteint en quelques jours des dizaines de milliers d’exemplaires, assurant une nouvelle visibilité près de publics nouveaux, mais qui laissent là encore, au regard des violences et des tendances et idées dominantes, peu de traces dans la mémoire collective, comme le prouvent les multiples publications récentes, articles ou livres, consacrées à Mai 68 et à ses acteurs.
Néanmoins et malgré le fait que les royalistes ne soient pas à l’origine des événements, lorsque le mois de Mai s’achèvera, l’AF aura su tirer parti et profit de son expérience et de sa présence en des terrains difficiles, et son université d’été, le Camp Maxime Real del Sarte, annoncera environ 180 participants en juillet 1968, un record jamais égalé depuis. Ce « printemps royaliste », qui fleurit à l’ombre de Mai 68, n’aura pourtant qu’une brève floraison, avant un hiver long qui n’est pas encore totalement passé…
Jean-Philippe CHAUVIN
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Dimanche 13 mai à 10 h à Paris : la Dissidence française rend hommage à Jeanne d'Arc
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1er mai 2018 : Jean-Marie Le Pen rend hommage à Jeanne d'Arc.