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culture et histoire - Page 842

  • [Vidéo] Colloque ILIADE 2018 – Jean-François Gauthier : “Ce que nous devons aux Européens”

    Allocution de Jean-François Gauthier, docteur en philosophie et auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la musique et aux sciences, musicologue et étiopathe, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.

  • Dimanche 13 mai, Paris rend hommage à Jeanne d'Arc

    Les différents cortèges et rassemblements :

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    Vous n'avez que l'embarras du choix...

     
     
  • Mai 68 – Mai 2018

    4170074262.jpgPar Hilaire de Crémiers

    Dans la foule des 15 000 manifestants du défilé du 1er mai à Paris, la police a dénombré 1 200 « casseurs », venus dans l’unique intention d’en découdre, de régler leur compte avec la société et de causer le plus possible de dégâts. Les forces de l’ordre plus spécialement chargées de contenir et d’arrêter ces émeutiers ultra-violents se montaient à environ 1 200 hommes, des CRS, soit le même nombre que les « casseurs ». Pour le reste, en quelque sorte, la police habituelle suffisait. 

    Il n’est pas douteux que la Préfecture de police et le ministère de l’Intérieur ont donné des ordres pour éviter au mieux ce qu’il est convenu d’appeler « les dommages collatéraux ». C’est-à-dire des passants, autrement dit des manifestants « honnêtes » (!) ou des « curieux » se hasardant sur les lieux, qui pourraient être bousculés ou blessés à l’occasion de charges policières ou de heurts frontaux. Ce qui provoquerait aussitôt des hurlements d’indignation, l’indignation ne fonctionnant comme toujours qu’à sens unique ! La grande voix de Libération, entre autres, ne manquerait pas de se faire redoutable : le bourgeois anarchiste et gauchard adore le désordre, tant, bien sûr, que les coups ne l’atteignent pas.

    Donc, les cortèges se rassemblent librement. Il est connu d’avance par les réseaux sociaux et par les renseignements que l’ultra-gauche sera de la partie et mènera la danse. Le petit monde cagoulé du black bloc est au rendez-vous sans problème. Pas question de procéder à des arrestations préventives, contrairement à tous les usages de naguère. Et voitures de brûler, devantures d’exploser, magasins et établissements d’être saccagés, pillés, détruits. Et policiers et gendarmes d’être blessés : s’ils pouvaient être massacrés, ils le seraient.

    Le bon vieux défilé syndical, où le service d’ordre de la manifestation faisait lui-même la police, n’existe plus. C’est la raison pour laquelle, en dehors de la CGT et de Sud, il ne se pratique presque plus. Les risques de débordements sont trop importants. L’heure est à l’affrontement brutal. Des minorités s’essayent de plus en plus à créer soit des zones de non-droit, soit des journées insurrectionnelles. Jeux plus ou moins infantiles, plan concerté, excitation de l’imagination, désir d’un « jusqu’auboutisme » qu’on croit libérateur ; mélange de tout cela, sans doute. Jeunesse désœuvrée et livrée à toutes les propagandes ; société éclatée, privée d’autorités naturelles, toutes systématiquement détruites par la loi elle-même ; « communautarismes » flagrants qui s’étendent sur des villes entières et qui refusent la nation, qui récusent la France et tout ce qu’elle représente, et où l’islamisme règne en maître ; enseignement et médias qui ne cessent d’inspirer le mépris de l’histoire, de l’ordre, de la vraie famille, de la société traditionnelle…

    Bref, tous les fruits gâtés de mai 1968 s’accumulent en pourritures, du bas en haut de la société, en ce mois de mai 2018.

    Facultés, bientôt lycées, quartiers, villes – même avec leur maire et leur député de gauche, d’archi-gauche qui ont l’inconscient culot de s’en étonner ! –, maintenant zones entières de départements et de régions en sécession pratique où aucune police et aucun service d’Etat ne peut pénétrer. La aucun service d’État ne peut pénétrer. La situation est tenue en main, dit-on dans les hautes sphères pour se rassurer. Voire ! La fameuse convergence des luttes souhaitées par le bourgeois Mélenchon qui se fait plaisir à jouer le tribun de gauche, se feront tout autrement que ce que des imaginations politiciennes croient inventer. Qui, dans les banlieues, croit encore dans la République bourgeoise ?

    Pour le moment, Macron, en rappelant à l’ordre, pense ramasser une fois de plus la mise à son profit. C’est le calcul républicain. Mais chacun devine que tout peut échapper. A force de glorifier la révolution comme principe même de gouvernement, tous, de droite comme de gauche, ne font que rendre la France complice de sa propre destruction. Jusqu’où ?  

    Hilaire de Crémiers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Zoom - Iskander Youssoupov : témoignage d'un ministre du Tatarstan

  • Mai 68 : Gauchisme et néolibéralisme [1]

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    Le capitalisme stato-national est mort ! Vive le capitalisme globalisé ! Au mitan des années 1960, une restructuration du système économique occidental était devenue nécessaire. De Gaulle, attaché à la défense des intérêts de sa patrie et à conserver intacte la vieille morale bourgeoise imprégnée de catholicisme, constituait un obstacle majeur à cette restructuration. Par le truchement d’un subtil jeu dialectique, il revint à la gauche la plus radicale d’accomplir la tâche de « nettoyeuse » de l’ordre (capitaliste) établi. Mais pas dans le sens qu’elle se figurait : son travail ne consista pas à balayer le système capitaliste – mission dont elle se réclamait ; son travail fut d’éliminer sa version archaïque, sclérosée, dépassée au profit d’un capitalisme newlook, sans frontières, qu’elles soient physiques ou morales. 

    L’essor du marché du désir 

    Disparition des barrières nationales ! La « libéralisation programmée des frontières commerciales, avec l’achèvement du délai de constitution du Marché commun à l’horizon de 1968, oblige les décideurs, publics et privés, à des adaptations d’envergure dont le Ve Plan, mis en œuvre dès 1965, représente à la fois le signe, le produit et l’instrument majeur. »[1] 

    Disparition des barrières sexuelles ! En 1967 la loi Neuwirth, qui autorise l’usage de la pilule contraceptive est adoptée : « La chimie et la loi normalisent ainsi la fécondité. Celle-ci n’est plus ʽʽnaturelleʼʼ, spontanée, désordonnée. Mais doublement soumise à l’ordre social. La fécondité est policée. Au sens étymologique de politique, civilisé. […] L’universalité de la loi vise à la mondialisation de son application. La science doit intervenir en un domaine jusquʼalors totalement abandonné à la nature : la natalité. La nature doit être soumise au politique, en son principe même. Le biologique doit être dirigé par le scientifique. Et les deux doivent se soumettre au politique. Il s’agit d’une révolution – nataliste et biologique – d’une portée immense. »[2]

    Tel était le nouveau credo du capital... le libéralisme bourgeois, puritain, conservateur, se métamorphosait en libéralisme marginal, libertaire, licencieux. Aux yeux des capitaines des firmes multinationales, les diverses inhibitions prescrites par la société bourgeoise, qui jusque-là n’avait pas eu l’audace de s’affranchir de ses fondements chrétiens, étaient autant de points de croissance de perdus. Un nouveau monde perçait le jour, qui promettait d’abondants profits.

    Le Marché se découvrait un nouveau continent : les secteurs du marginal, du libidinal et du ludique. Derrière ces termes quelque peu obscurs se cachent des loisirs consommables tels les jeux à gratter, le divertissement télévisuel, les drogues en tout genre, les virées en boîtes qui coûtent un bras tant la nuit a été longue, les voyages à l’autre bout de la planète, les clubs de strip-tease, le tourisme sexuel, la pornographie, etc. Par suite de la diffusion du néolibéralisme, cet ensemble de « produits » à forte valeur ajoutée, qui à l’heure du capitalismeà la papa étaient cantonnés à un marché de niche, est devenu un vaste marché de masse, le « marché du désir ». La valeur du travail et de l’épargne, disent les libéraux classiques, réside dans leur capacité à satisfaire les besoins de chacun. Leurs épigones « libéraux-libertaires », cherchant à rentabiliser au maximum l’augmentation considérable du temps de loisirs, exaltaient les caprices frivoles du désir des consommateurs. 

    L’institutionnalisation de « l’extrême-gauche du Capital » 

    Le néolibéralisme représente ainsi l’idéologie d’accompagnement du capitalisme nouvelle mouture, qui, paradoxalement, tire sa singularité et sa nouveauté par rapport au libéralisme primitif des Locke, Voltaire, Bentham, Constant et Mill, du fond libertaire d’une gauche gauchement anticapitaliste, plus sadienne que proudhonienne, plus freudienne que marxiste, plus sartrienne que léniniste. Et qui, par Trotsky et sa « révolution permanente mondiale », renouait avec le doux rêve cosmopolitique d’un Kant.

    Les jeunes révolutionnaires de Mai, en se ruant pavées à la main contre le capitalisme au nom de la démocratie et des droits de l’homme, ignoraient être les dupes de ce capitalisme qui avait lui-même enfanté la démocratie (représentative) et les droits de l’homme (nanti) afin de triompher de l’alliance du trône et de l’autel sur laquelle reposait le pouvoir dʼAncien régime, catholique et royal. À la domination formelle du Capital, s’exerçant au moyen de la démocratie bourgeoise, succédait en Mai 68 la domination réelle du Capital, s’exerçant au moyen de la social-démocratie libérale-libertaire. Le discours des notables de province, qui jusqu’ici déterminait la nature du vote du citoyen, fut alors remplacé par l’ardente manipulation de l’hypnotique « folle » du logis, la télévision. À l’extérieur du foyer, dans la rue, le capitalisme eut hardis promoteurs, des êtres idéalistes et naïfs – cela va souvent de pair –, à la merci des roueries les plus rodées : les gauchistes. Des êtres hostiles à pratiquement tout : à de Gaulle, aux Américains, aux Soviétiques, aux ouvriers encartés au P.C.F. ou à la C.G.T., aux « fascistes » dʼOrdre nouveau et de l’Actéon française, aux anciens de lʼO.A.S., aux « sociaux-traîtres » Guy Mollet, François Mitterrand et Pierre Mendès-France, à la droite mi-molle de Giscard et consorts, un peu centriste et vichyste à la fois, aux radicaux, ces « collabos » du Capital depuis au moins Clémenceau, le boucher des mineurs du Nord et des pacifistes mutins.

    Éparpillés façon puzzle entre divers groupuscules insignifiants, incapables qu’ils étaient de se mettre d’accord sur quelle était la couleur de la chemise de Lénine le jour de la « Grande Révolution prolétarienne d’octobre », ce qui leur manquait c’était un chef débonnaire, un anarʼ à beau sourire, qui ne soit ni Français ni catholique, eux qui n’avaient d’admiration que pour des figures étrangères, de Mao Zedong à Fidel Castro en passant par Ernesto Guevara et Léon Trotsky. Leur homme, ce fut Daniel Cohn-Bendit. Quoi de mieux que ce visage poupon, à peine adulte, pour incarner la forme dernièrement née du capitalisme ? (Dossier à suivre)  

    [1]  Michel Margairaz, Danielle Tartakowski, 1968 entre libération et libéralisation. La grande bifurcation, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010, p. 17.

    [2]  Michel Clouscard, Le capitalisme de la séduction, Paris, Éditions Delga, 2005, p. 146.

    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

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  • A LIRE : Mai 68, la révolution des imbéciles

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    Ex: https://theatrum-belli.com

    2278786463.jpgA l’occasion du 50e anniversaire des événements du printemps 1968, Charles Saint-Prot, qui a récemment publié L’Etat-nation face à l’Europe des tribus (éd. du Cerf), signe un vigoureux pamphlet sous le titre évocateur Mai 68, la révolution des imbéciles (éditions de Flore).

    On aura compris que ce texte n’est pas tendre à l’égard de ce que l’auteur qualifie de « chamboulement abject, un mouvement littéralement antisocial conduisant à l’institution d’un individu abstrait livré à la domination du Marché mondialisé… ». Il ajoute « Sous couvert d’un gauchisme de façade qui ne fut rien d’autre que la maladie sénile du crétinisme, Mai 68 fut le terreau d’un nouveau totalitarisme qui s’épanouit aujourd’hui avec un rare cynisme. Moins qu’une révolution, ce fut le début d’un long processus de pourrissement, de renversement des valeurs ».

    On comprendra qu’aux yeux de Charles Saint-Prot, rien n’est plus urgent qu’en finir avec le mythe soixante-huitard pour remettre les idées à l’endroit. L’analyse faite par ce penseur des causes de mai 68 est particulièrement intéressante. Après avoir posé le principe  qu’ « en 1789 comme en mai 1968, l’idéologie révolutionnaire n’est qu’une vision illuminée au service d’intérêts obscurs », il s’interroge sur la nature de ces intérêts. A cet égard, il rappelle ce qu’écrivait le professeur Jean Rouvier, dans  son fameux ouvrage Les grandes idées politiques(1978), affirmant  qu’un « lobby israélo-américain »  ne fut pas étranger au déroulement  de ces événements. Ainsi, tout se serait passé « dans le dos des acteurs » comme a pu le constater  Régis Debray. Charles Saint-Prot soutient donc que l’agitation fut orchestrée de l’étranger pour affaiblir la France que le général de Gaulle avait relevée en proposant une vision « héroïque et futuriste ». Carnaval grotesque contre les valeurs traditionnelles, Mai 68 fut aussi « la première grande bataille des forces qui voulaient imprimer un bouleversement total de l’ordre politique et des valeurs de la société au profit de la dictature du Marché ultra-libéral et mondialisé. Bref, ce n’est pas l’imagination qui voulait prendre le pouvoir mais la finance anonyme et vagabonde ».

    Rappelant l’obsession anti-française de ceux qui pensaient comme Cohn-Bendit que « le drapeau français est fait pour être déchiré », l’auteur met en cause l’idéologie antifrançaise qui est devenue la pensée dominante à l’aube du XXIe siècle au point que tant de pseudo-élites, passées du gauchisme à l’ultralibéralisme, renoncent à la France sacrifiée aux billevesées mondialistes et européistes. D’où cette conclusion sévère :

     

    Libertaires et libéraux se retrouvent contre l’État-nation  pour célébrer à satiété les vertus de la globalisation et de la construction européenne et encourager les tentations régionalo-séparatistes. Ils sont dans un même combat contre la pensée française, cet ultime môle de résistance contre les menaces de toute nature qui s’amoncellent au début du troisième millénaire. L’éternel enjeu consiste à réaffirmer le primat de l’homme, de la civilisation, des forces de la vie contre le nivellement matérialiste, les nuées cosmopolites, les forces de la mort. Et Mai 68 fut tout cela, sans apporter naturellement la moindre réponse aux interrogations du monde moderne.

     

    En fait, c’est la question de l’avenir de la France qui est posée dans ce petit livre très utile à la formation de l’esprit public..

    Michel Morès

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  • Politique magazine numéro de mai : « Mai 1968 - 2018 »

    Au sommaire de ce nouveau numéro :

    UN DOSSIER : Mai 68

    REFORME CONSTITUTIONNELLE : Que veut Macron ? 

    MOYEN-ORIENT : Ça ne fait que commencer

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

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