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culture et histoire - Page 841

  • Noisy-le-Sec (93) : le Parti de la France honore la seule statue de Jeanne d'Arc de la Seine-St-Denis

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    1905452216.jpgLe Parti de la France de Seine-St-Denis, dirigé par Laurent Spagnol, a donc honoré dimanche après midi la Sainte de la Nation. Laurent Spagnol a prononcé à cette occasion un discours offensif visant à mobiliser les forces conscientes du département. Nous vous en  livrons ici quelques extraits :  

    En ce jour, nous rendons hommage à notre Sainte Jeanne d’Arc, qui a donné sa vie afin que la France maintienne intacte son prestige face à l’envahisseur anglais. (...)

    Le combat qui nous attend, n’est pas un combat désespérer, au contraire. Le peuple français souffre, se sent abandonné, mais il n’est pas seul. Nous luttons et souffrons à ses côtés, comme l’a fait en son temps, le Maréchal en 1940.

    La Victoire, ne peut être obtenu, qu’en luttant, main dans la main, mais jamais nous ne baisserons les bras devant l’envahisseur. Nos aïeux, nous ont montré l’exemple, suivons leur trace et redonnons à la France son prestige.

    Terre chrétienne, elle est, Terre chrétienne elle restera. Pour que vive la France éternelle. On est chez nous.

    Invité par le Pdf 93 pour la circonstance à conclure cet acte hautement symbolique, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, félicita les militants pour cette courageuse initiative qui, espérons-le, marquera une nouvelle étape dans le processus de reprise en main du département par les nationaux.

    Il donna enfin rendez-vous à tous mardi matin, 1er mai à 11 h, Place des Pyramides à Paris avec Jean-Marie Le Pen et Carl Lang pour le traditionnel dépôt de gerbe aux pieds de la statue parisienne de Jeanne d'Arc.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Idées & Histoire • Colloque « Maurras, l'homme de la politique » : Au-delà de la caricature, l’homme

     De gauche à droite, Christian Franchet d'Espérey, Hilaire de Crémiers, Jean Gugliotta 

    Simplement deux mots de présentation de de cette première vidéo de notre colloqueMaurras, l'homme de la politique, tenu à Marseille, samedi dernier. Et maintenu, on le sait, contre vents et marées soulevés par la gauche et l'ultra-gauche.  Le colloque est ouvert ici par Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale, sous l'autorité de qui, à compter de ce même jour, les royalistes d'Action française de Provence sont désormais réunis. Le colloque est introduit par Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine et de La nouvelle Revue Universelle. Suit la première des sept interventions de la journée, celle de Christian Franchet d'Espérey, rédacteur en chef de La nouvelle Revue Universelle : « Maurras, au-delà de la caricature, l’homme ». Les six autres interventions seront mises en ligne dans les jours qui viennent. Un appréciable instrument d'information ou, selon les cas, de formation. Bonne écoute !  LFAR 

    Réalisation de la vidéo : Paul Léonetti 

  • Joffrey Marrot & Daniel Conversano : la singularité technologique (VIVE L'EUROPE)

  • Hommage à Charles Maurras du 21 avril 2018 à Avignon

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    Notre correspondant SN

    « Tenons serré le lien qui nous tient réunis avec les pères de notre esprit et de notre goût » Ch. Maurras Préface d’Anthinéa 1942

    L’association Amitié et Action Française entendait en ce 21 avril 2018 fêter le cent-cinquantième anniversaire de Charles Maurras né le 20 avril 1868. Une messe fut d’abord célébrée pour le repos de son âme avec une homélie remarquable. Puis, c’est dans le magnifique cadre du Castel de Villeneuve-lès-Avignon que, se substituant à la république défaillante (une redondance) qui avait rayé son nom du catalogue des commémorations 2018 après l’y avoir inscrit, Clement Gautier, animateur énergique de cette association fidèle à la pensée et à l’oeuvre immémoriales de Charles Maurras a réuni ses nombreux fidèles.

    Y ont participé sous le patronage prestigieux et effectif de Son Altesse Royale le Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, différents orateurs de grand talent : Marion Sigaut, historienne spécialiste de la Révolution et du XVIIe qui traita avec fougue de « Charles Maurras et la révolution » ; Alain Escada, président de l’Institut Civitas, évoqua l’essence-même de la pensée maurassienne avec : « Le Pays réel ou la Patrie charnelle » ; Yvan Benedetti, directeur de Jeune Nation, fit un exposé tout autant remarqué sur : « Charles Maurras ou l’espérance et l’exigence nationalistes » suivi de l’exposé sur  « L’Autorité en haut et les libertés en bas » reflet du type d’organisation nationaliste par Maître Elie Hatem,membre du Comité Directeur de l’Action Française. Gérard Bedel, Professeur de Lettres classiques à l’ICES, ancien collaboratuer de l’hebdo de l’Action Française 2000,évoqua un Maurras plus méconnu , le « Maurras poète de l’Ordre et de l’Espoir. »

    Il revint au Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme de remercier les organisateurs et les intervenants de cette brillante cérémonie d’hommages au Maître martégal et en tirer les conclusions sur un Charles Maurras toujours vivant dans nos mémoires et toujours d’actualité dans la France d’aujourd’hui.

    Lire la suite sur Synthèse Nationale

  • Paris samedi 12 mai • Colloque Mai 68 et le Bien Commun : utopies, échecs et perspectives

    Samedi 12 mai, Forum des Halles, 5 rue de la Croix Nivert, 75015 PARIS, de 14 h à 18 h

    Mai 68 et le Bien Commun : utopies, échecs et perspectives 

    Mai 68, c'est la volonté utopique de tout recommencer à zéro, avec comme conséquences ironiques l'enterrement du marxisme et l'exaltation du consumérisme. L'utopie a accouché de Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, et la gueule de bois dure depuis 50 ans. Les révolutionnaires travaillent le dimanche dans les supermarchés tout en rêvant de GPA.

    Mais Mai 68, c'est aussi l'idée d'un bien commun à tous, d'une société à refonder totalement. L'intuition était juste, les chemins désastreux : n'est-il pas temps de retrouver l'intuition et de sortir le politique de l'ornière de l'économique, de faire en sorte que la société ne soit plus une machine à jouir et donc à asservir ? 

    Programme

    I. Redéfinir le Bien Commun : 50 ans à revisiter

    II. Internationalismes, nations et populismes

    III. Mai 2018 : 6 chantiers, 6 [contre] révolutions

    IV. Réinventer demain 

    Librairie de Flore

    Le stand de la Librairie de Flore vous proposera une réduction de 10% pour tout achat, sur présentation de votre carte d'adhérent 2018. 

    Tarifs

    Pour assister au colloque : 10 euros
    Pour assister au colloque et au banquet qui suivra : 25 euros
    Pour vous associer au développement de l'Action française, vous pouvez choisir le tarif « soutien » : il vous donne la possibilité de choisir le montant de votre participation !

    Inscriptions ICI

    Le dimanche 13 mai à 10 h, 100ème cortège de Jeanne d'Arc 

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/04/26/paris-samedi-12-mai-colloque-mai-68-et-le-bien-commun-utop-6046509.html
  • Jean-Marie Le Pen, Fils de la Nation. Un plébiscite populaire sur fond de mutation du Front national

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    3954811088.2.jpgSource Métamag cliquez ici

    Depuis leur parution aux éditions Müller en février 2018, le premier volume des mémoires de Jean-Marie Le Pen (qui en comporteront deux) défient la chronique.

    Un événement politique et littéraire ! Imprimées à 50 000 exemplaires et rapidement épuisées, l’éditeur a dû hâtivement lancer une seconde impression. Ce livre connaît un incontestable succès populaire. Un succès qui créerait un « malaise » chez certains libraires des quartiers bobos parisiens. Ici les mémoires du « sulfureux » et « négationniste » Le Pen sont mises à leur « juste place ». Ailleurs, elles sont fièrement exposées en vitrine. Ce qui est certain, c’est que leur publication marque définitivement l’entrée de Jean-Marie Le Pen dans l’Histoire : une manière pour les Français de prendre acte des insuffisances des hommes politiques ayant dirigé leur pays depuis 1969.

    Ce qui est rassurant aussi, c’est que les Français lisent et prennent conscience du déclin de notre civilisation. Ce succès de librairie se situe dans la continuité de ceux d’Eric Zemmour (Le suicide françaiss’est vendu à plus de 300 000 exemplaires), Michel Houellebecq (pour son roman Soumission), Michel Onfray (Décadence) ou bien Patrick Buisson (La cause du peuple qui vient d’être réédité).

    Bien sûr, la date de parution de ces mémoires n’a pas été choisie au hasard (même si le début de leur écriture remonte à 1975). Jean-Marie Le Pen qui n’est pas dépourvu d’humour a réalisé un clip promotionnel pour son livre avec une référence appuyée au personnage de Star Wars, Dark Vador. Jean-Marie Le Pen, le côté obscur de la Force et le diable de la République. Oui, mais aussi un héros de science-fiction dont la réplique la plus célèbre à son fils Luke est : « je suis ton père ». Un « n’oublie pas qui t’a fait roi » sur fond de sacre populaire (comme l’atteste ne nombre des ventes qui dépasse largement le cadre des sympathisants et électeurs du Front National) pour le fondateur d’un parti qui n’existera peut-être plus même de nom. La quête fanatique du pouvoir a conduit à des mutations, certes parfois nécessaires de la droite nationale, mais aussi à des formulations des contre-sens démagogiques (comme la retraite à 60 ans). Crise, certes, mais passagère. Car en dépit des errements et de la phase de doute consécutifs à la défaite électorale de l’année dernière, Marine Le Pen reste néanmoins porteuse d’un héritage. Seul le parti pourrait changer de nom.

    Fils de la nation et tribun de la plèbe

    Jean-Marie Le Pen est né le 20 juin 1928 à la Trinité-sur-Mer. Sa mère était couturière et son père, Jean, connaîtra une fin tragique en 1942. Marin-pêcheur de métier, et ancien mousse sur un cap-hornier, celui-ci disparaîtra en mer après que son chalut ait emmêlé une mine. Orphelin de père, Jean-Marie Le Pen devient pupille de la Nation. Ce drame a indélébilement marqué sa vie, il se considère depuis comme investi d’une mission particulière et marqué par le destin. Issu d’un milieu pauvre, on retrouve dans la trajectoire de Jean-Marie Le Pen le sort d’une large majorité de Français de l’entre-deux guerre : une vie dure et faite de labeur. Des conditions de vie oubliées aujourd’hui, et bien pire que celle que pourrait connaître la majeure partie des citoyens modestes de nos jours (travailleurs immigrés compris). Après maintes péripéties (passage avorté dans la Résistance et expulsion du lycée pour indiscipline), Jean-Marie Le Pen entre à la faculté de droit de Paris (1948) et présidera l’Association corporative des étudiants en droit (ou « Corpo »). Pour financer ses études, il travaille dur : il est tour à tour main pêcheur, mineur de fond et métreur d’appartements. Hyper-actif, il organise et participe avec le soutien du président de la République, Vincent Auriol (rencontré au cours d’une soirée organisée par la Corpo) une mission de soutien aux sinistrés victime d’une inondation majeure en Hollande. Quelques-mois plus tard, il part pour l’Indochine en qualité de sous-lieutenant du 1er bataillon étranger de parachutistes.

    De retour en métropole, le Breton se lance pour de bon en politique, il soutient le mouvement poujadiste et est élu député dans la 1ère circonscription de la Seine (1955). Il est à 27 ans l’un des plus jeunes députés de France (il sera réélu dans la 3e circonscription en 1958-1962). Jean-Marie Le Pen quitte un temps l’Assemblée nationale pour participer à la campagne de Suez avec son bataillon, puis en Algérie (1956). Après sa rupture avec Pierre Poujade, Jean-Marie Le Pen s’associe à la création du Front national des combattants et du Front national pour l’Algérie française (qui seront tout deux rapidement dissous). En 1963, il est le directeur de campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour qui sera battu à l’élection présidentielle de 1965. Un temps éditeur de productions phonographiques, sa carrière politique est relancée par les responsables du mouvement Ordre Nouveau qui font appel à lui pour former un nouveau parti : le Front national qui voit le jour en 1972.

    Jean-Marie Le Pen est l’incarnation d’une époque mouvementée et violente (qui a accéléré l’émancipation et forgé le caractère du jeune Le Pen) : la Seconde Guerre mondiale et l’immédiat après-guerre (une « Europe barbare » marquée par une montée en puissance du communisme), puis les conflits de décolonisation. Le parcours singulier du fondateur du Front National sur le limes d’un empire colonial en décomposition a fait de lui un observateur privilégié des problématiques actuelles associées à l’immigration et au terrorisme.

    Si Jean-Marie Le Pen lie le déclin de la France au communisme et à ses déclinaisons contemporaines, je pense que celui-ci est plutôt le fruit des contradictions des Européens eux-mêmes. Le communisme et ses idéaux de progrès, d’égalité entre les hommes ou de victoire promise du prolétariat ne sont-ils pas une déclinaison désacralisée du christianisme ?

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  • L’Historien face à l’Histoire : La place de l’Historien

    La structure temporelle de l'histoire existe bel et bien et d'ailleurs suit un schéma assez simpliste car elle se définit par un début et une fin. Si elle n'est pas valorisée par sa régularité c'est par sa connaissance sûre d'un passé et d'un futur qu'on peut la considérer comme fiable.

    L’historien doit s'appliquer à la règle du relativisme historique et la nécessité de comprendre que des choses échappent à notre raison, que tous les phénomènes humains qui forment l'histoire (selon Henri-Irénée Marrou) ne sont pas justifiés et compréhensibles et que ce relativisme consiste à établir des alternatives, des hypothèses (à ne pas se rendre sceptique) et non des arguments d'autorité qui ont toujours fait défaut à l'Histoire. Les historiens doivent être les "philosophes de l'histoire" dans le sens où ils doivent être les régulateurs de la conscience, le cerveau d'une impartialité historique pour lutter contre la subjectivité des hommes et surtout incarner une force contre-nature qui établit sa protection sur un concept naturel : L'Histoire. Cette logique implacable mais toujours efficace de la temporalité de l'histoire explique la suite logique de certains événements comme celui de mai 68.

    Le retour à l'ordre après les fièvres révolutionnaires ont fait comprendre aux historiens que la chute était inévitable et qu'il ne s’agissait pas de sauver mais de profiter de l'instant présent pour peut-être essayer d'améliorer le futur, l'anticiper pour peut-être le rendre moins insupportable. Au travers d’un message fort d'un "carpe diem" historique, l'histoire n'est pas faîte pour être changée mais pour être vécue. Cette temporalité est importante pour non seulement comprendre l'Histoire et sa temporalité mais également le commun des hommes, ce qui les unit, comme "le mariage" ou l' "engagement politique", ce que Marrou appelle la compréhension des phénomènes humains. Cependant l’histoire peut être menacée par le devoir de mémoire souvent visible que l'exemple des simples commémorations constitue pour la société et encore plus haut pour l’État, un prestige culturel immense ainsi que d'une forte autorité politique. Il est important de surligner une différence entre devoir de mémoire et d'histoire, une importance qu'il surligne sur quatre raisons. La première est que le devoir d'histoire se traduit par la connaissance d'un jour que l'on commémore, que l'on met en évidence sans expliquer les trames historiques, les causes qui ont conduit à sa création.

    Une société qui prétend travailler avec les agents de l'histoire ne fait que les détruire en faisant passer la culture pour de la politique et en détruisant tout respect de la continuité historique en la jalonnant de "flash" commémoratifs. Cela justifie alors le travail de l'historien sur cette injustice: l'historien doit réparer cette injustice en rétablissant la juste valeur historique c'est à dire replacer dans  la file historique, le récit historique l'événement commémoré et l'y renforcer par sa présence pour marquer sa contestation face à une société qui semble l'oublier. Le deuxième point est le danger que le devoir de mémoire représente pour l'histoire, par son accumulation de "faits hérités" il menace la juste conduite et logique de l'histoire, des événements, des causes et conséquences de l'histoire, le message est que l'histoire est une science et non un  loisir que l'on peut exploiter à son avantage, c'est un moyen qui comme le dis Lucien Febvre "permet d'organiser le passé pour qu'il pèse moins sur les épaules des hommes". La troisième raison est de ne pas se laisser tenter par l'affectif du devoir de mémoire qui laisse grands nombres de blessures et cicatrices. Il faut essayer de rester objectif, de rester rationnel sans laisser parler ses émotions, être historien c'est aussi avoir un certain enclin à être introvertie de par l'impartialité qui nous caractérise. Il faut également essayer de vérifier et justifier son vocabulaire à ne pas exagérer le poids de l'histoire comme pour l'affaire Bernard Lewis par exemple.

    Si la temporalité de l'histoire ainsi que son devoir de mémoire justifie un certain relativisme de la raison par rapport au vécu, aux sentiments, l'exploitation de l'histoire, ses causes et ses conditions en revanche témoigne de la confusion des historiens sur la détermination des causes par rapport aux conséquences. Pour l’historien il est plus facile e comprendre les conséquences que les causes. Pourquoi? Parce que les conséquences sont claires et y sont pour beaucoup dans les événements commémorés, elles sont soulignées et surlignées, elles sont comme des flashs, isolées pour être mieux comprises. Cependant ces conséquences découlent des causes qui sont, elles, beaucoup moins compréhensibles. Les causes sont plus floues car elles sont difficiles à déterminer de par la multiplicité des points de vue et des exemples et donc plus difficiles de les hiérarchiser. Cependant ces causes en sont pour beaucoup liées au contexte (comme mai 68 ou le Vietnam), c'est à dire influencées directement par la société. Elles découlent d'une série d'événements plus ou moins liées que l'historien doit hiérarchiser; c'est à dire remonter encore plus dans les causalités des événements historiques jusqu'à mélanger des domaines de périodes différentes: il se doit de connaître tous les domaines et les approfondir, en être curieux. C'est un travail donc extrêmement sélectif qui doit sélectionner les meilleures sources et dans ce but unique: la recherche de la vérité.

    Eugène de Molandre

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/divers/2635-l-historien-face-a-l-histoire-la-place-de-l-historien

  • Histoire de la monarchie de Juillet (1830-1848), par Sébastien Charléty

    histoire-de-la-monarchie-de-juillet.jpgSébastien Charléty (1867-1945), membre de l’Institut, fut nommé recteur de l’académie de Strasbourg en 1919, puis recteur de l’académie de Paris. Auteur de plusieurs biographies, c’est sa contribution au développement du sport universitaire qui a fait passer son nom à la postérité, lorsque Charléty est devenu le nom d’un célèbre stade parisien.

    C’est dans le cadre du projet éditorial d’Ernest Lavisse, d’employer l’Histoire à la construction d’un grand projet collectif, national et républicain, que Sébastien Charléty fut désigné pour rédiger cette Histoire de la monarchie de Juillet publiée pour la première fois en 1921. L’ouvrage de ce républicain fervent paraît donc en un temps où cette monarchie de Juillet reste un sujet sensible. La dernière fille du « roi des Français », Clémentine, est morte en 1907, suivant de quelques années seulement ses frères les plus âgés, le duc d’Aumale et le prince de Joinville. Et en cette année 1921, L’Action française, le mouvement royaliste doté du journal du même nom et dirigé depuis vingt ans par Charles Maurras, exerce un véritable magistère intellectuel dans une partie qualitativement importante des élites françaises.

    Si ce livre n’est donc pas dénué de parti pris, il est cependant loin d’être sans intérêt et certainement plus agréable à lire que beaucoup d’ouvrages historiques écrits aujourd’hui. Bien documenté, ce livre nous décrit finalement une impasse. Car cette monarchie parlementaire et libérale incarnée par Louis-Philippe n’a plus rien de commun avec la tradition monarchique qui a fait la France. Comme le déclare Thiers à l’époque, « le roi règne mais ne gouverne pas », il est regardé comme « un Bourbon acceptable », « le fils d’Egalité, le soldat de Jemappes, le seul prince émigré qui n’eût pas combattu sa patrie », formé par un « apprentissage révolutionnaire ». Au moment même où s’affirment la révolution industrielle et le capitalisme naissant, ce roi-là, pétri de républicanisme, ne peut plus grand chose pour la France.

    Histoire de la monarchie de Juillet (1830-1848), Sébastien Charléty, éditions Perrin, 576 pages, 25 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/histoire-de-la-monarchie-de-juillet-1830-1848-par-sebastien-charlety/90894/