culture et histoire - Page 835
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Zoom - Philippe de Villiers : Puy du Fou, un rêve d'enfance
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Atlas du mondialisme (Pierre Hillard)
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Le n°9 de "Pour un Ordre nouveau" est à nouveau en vente.
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Conférence CONTRE l'Europe de Bruxelles !
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La légende du roi Arthur (Martin Aurell)
Martin Aurell est directeur de la revue Cahiers de civilisation médiévale et professeur d’histoire médiévale.
Tout au long du Moyen Âge, le roi Arthur hante l’imaginaire d’hommes et de femmes qui entretiennent le souvenir de ses aventures. Très tôt, au moins à partir de l’an 570, des épopées en langue galloise exaltent les combats d’un guerrier admirable portant son nom et affrontant les Anglo-Saxons. Toujours en Grande-Bretagne, ces chansons en langue vulgaire sont relayées par plusieurs chroniques et vies de saints en latin, mises en forme entre les IXe et XIIe siècles. Peu après la conquête normande de l’Angleterre, un clerc d’Oxford, Geoffroi de Monmouth, fait une longue synthèse en latin de toutes ces traditions. De son vivant, le livre est traduit en français par l’écrivain normand Wace, et il connaît dès lors une large diffusion sur le continent. Dès la fin du XIIe siècle, des ouvrages de fiction en langue vulgaire ou romane, qu’on appelle « romans », sont consacrés à Arthur. Les plus anciens sont signés de Chrétien de Troyes. Cet écrivain consacre un livre inachevé au Graal dont maints auteurs relatent, après lui, la quête par les chevaliers de la Table Ronde. Des chevaliers qui incarnent les valeurs d’une parfaite noblesse chrétienne, dont le courage militaire et la qualité morale justifient la prépondérance sociale.
Cet ouvrage analyse la littérature arthurienne, qualifiée de « matière de Bretagne », au cours des années 550 à 1250, dans un voyage menant du Pays de Galles à la France du Nord, du paganisme celtique à l’ascétisme chrétien.
La légende du roi Arthur, Martin Aurell, éditions Perrin, colection Tempus, 928 pages, 12,50 euros
A commander en ligne sur le site de l’éditeur
http://www.medias-presse.info/la-legende-du-roi-arthur-martin-aurell/92085/
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"Le Journal d'Anne-France", un ouvrage remarquable
Dans une ville proche de Lyon, un jeune pompier est appelé pour une intervention au dernier étage d'un immeuble où se propage une odeur inquiétante. Il découvre dans une modeste "chambre de bonne" le cadavre d'une vieille dame assis devant un ordinateur encore allumé. Instinctivement, il appuie sur la touche "impression" et de là sort de l'imprimante toute la vie bouleversante de cette femme prénommée Anne-France...
Anne-France, c'est un peu "Madame tout le monde", une Française moyenne qui traversa toutes les turpitudes du XXe siècle sans rien demander à personne. Une vie faite de moments simples et heureux et aussi d'épreuves effroyables. Une vie aussi derrière laquelle se profile l'histoire du suicide de notre nation, la France...
On vous laisse découvrir le talent de Romain Guérin qui a certainement rendu le plus bel hommage qui puisse être à cette inconnue.
SN
Le Journal d'Anne-France, Romain Guérin, Editions Altitude, 156 pages, 14 € cliquez ici
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Samedi 9 juin : 2e fête du cochon du Parti de la France de Bretagne.
La 1ère fête en septembre dernier cliquez ici
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The Offspring "Les enfants ne sont pas d'accord" Sessions Center Guitar sur DIRECTV
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Perles de Culture n°168 : le surprenant “Monsieur je sais tout”
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MARION MARÉCHAL : « TRANSMETTRE LA CULTURE, LE SAVOIR, NOS VALEURS CIVILISATIONNELLES NE PEUT SE FAIRE UNIQUEMENT PAR LE BIAIS ÉLECTORAL ! »
Marion Maréchal lance une école alternative de Sciences politiques : L’institut de sciences sociales, économiques et politiques (l’ISSEP). Dans un entretien exclusif, elle explique à Boulevard Voltaire pourquoi ce projet est essentiel et lui tient tant à cœur.
Après avoir été député pendant cinq ans, vous réapparaissez par le biais de l’Institut de sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP). Pourquoi ce choix ?
J’ai fait le choix de partir car je souhaitais pouvoir consacrer davantage de temps à ma petite fille et m’engager dans le monde de l’entreprise, qui m’a toujours beaucoup attirée. Mon souhait est, aujourd’hui, réalisé en devenant entrepreneur. Avec l’aide de mon équipe, nous lançons l’ISSEP, un institut de sciences politiques et de leadership. Avec ce projet entrepreneurial, je suis également fidèle à ce que j’ai toujours défendu durant mon mandat : le combat culturel, métapolitique. Transmettre la culture, le savoir, nos valeurs civilisationnelles ne peut se faire uniquement par le biais électoral mais peut, et doit, aussi se faire par des engagements concrets au sein de la société civile. L’éducation fait partie des domaines essentiels à investir.
L’ISSEP, ce serait une sorte de mix entre l’ENA et l’IFP?
L’ISSEP est surtout une offre alternative aux écoles qui sont, aujourd’hui, en charge de former les grandes élites françaises. Ces formations uniformes et conformistes, dont les partenaires économiques, principalement issus de la finance, sont les vecteurs des grandes poncifs de notre temps sur la mondialisation, l’inutilité des frontières, le profit comme seule valeur. La culture générale a, peu à peu, été mise au second plan, les matières qui permettent de transmettre notre patrimoine civilisationnel ont été considérées comme inutiles, le cadre national a été abandonné. Le résultat ? Des élites économiques et politiques déboussolées, impuissantes, des dirigeants devenus des technos et des gestionnaires sans vision. Nous ne nous résignons pas à cette situation et nous répondons par un projet optimiste qui formera une nouvelle élite dirigeante pour l’entreprise et les affaires publiques.Concrètement, les demandes d’inscriptions ont déjà commencé ?
Notre site Internet issep.fr permet aux futurs étudiants de déposer une demande d’inscription pour passer les épreuves de sélection dès maintenant. Ils peuvent s’inscrire en magistère pour ceux ayant déjà obtenu une licence ou en formation continue, sans critère d’âge ou de diplôme.
Sur ce site, il est également possible de déposer une offre de stage ou de faire un don.On peut trouver, dans votre organigramme, des noms comme Pascal Gauchon, un ex du FN, et Patrick Louis, un proche de Villiers. L’ISSEP ne risque-t-il pas de devenir une « fabrique à opposants » ?
Pascal Gauchon est surtout l’ancien directeur de Prépasup, l’une des meilleures prépas françaises, qui prépare aux concours des grandes business school françaises, et l’actuel directeur d’une revue de géopolitique reconnue pour sa qualité. Patrick Louis, quant à lui, est un universitaire respecté en géopolitique et sciences politiques à l’université Lyon 3.
En réalité la majorité de notre équipe, dirigeante ou pédagogique, n’a jamais fait de politique. Ce sont des chefs d’entreprise, des journalistes, des intellectuels, des cadres d’entreprise, des universitaires…
Il y a, en effet, quelques membres issus des rangs du FN. Il n’y a pas de raison de les exclure, comme il n’y aucune raison d’exclure des gens qui auraient pu s’investir à LR, à DLF, au PCD ou autre. Vous ne trouverez pas, chez nous, le sectarisme qui étouffe une partie du monde éducatif supérieur. AU contraire, nous sommes un lieu d’échange et de débat sans tabou.Vous interviendrez, le 31 mai, à un événement dont l’objectif est de débrancher Mai 68… Assisterait-on à une reconquista conservatrice ?
Mai 68 a fait beaucoup de mal à l’enseignement. En contestant l’autorité de l’enseignant, en remplaçant le mérite par un égalitarisme destructeur pour tous, en stigmatisant l’excellence comme un privilège bourgeois. Le résultat est malheureux : il n’y a jamais eu aussi peu de fils d’ouvriers dans les grandes écoles françaises. Ils ont brisé l’ascenseur social et ont encouragé la reproduction sociologique dans les classes dirigeantes. Il est temps de bousculer la mécanique qui entretient cette situation injuste.Chacune de vos réapparitions publiques soulève un grand emballement médiatique. À quoi l’attribuez-vous ?
L’éloignement crée le prestige. J’ai un mérite relatif.
Vous avez rayé le nom Le Pen de vos comptes de réseaux sociaux. Une manière de rompre avec la « marque Le Pen » (et la politique) ?
Une manière, surtout, d’acter mon passage à la vie civile. Je n’ai jamais eu et n’aurai jamais honte de mon nom. L’adossement du nom de ma mère, Le Pen, avait clairement un objectif en 2012 : laver l’honneur de ce nom à Carpentras, vingt ans après la terrible affaire qui l’avait souillé. Je pense avoir mené cette mission avec succès par mon élection. Je n’ai plus de raison de garder, aujourd’hui, mon nom « politique ». Je ne suis plus que Maréchal… Finalement, ce n’est déjà pas si mal !