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Macron : Quand Jupiter se prend pour de Gaulle
A la veille du sommet du G7 à Biarritz, Emmanuel Macron souhaite plus que jamais se placer au centre des décideurs mondiaux. Après des années de diplomatie française à l’abandon, la reconquête d’une indépendance n’a rien d’une équation facile.
Il y a urgence pour les Urgences !
Les urgences vont craquer ! Alors qu’un mouvement de grève d’importance touche le secteur hospitalier, le système d’urgence français paraît à bout de souffle. En vingt ans la fréquentation de ces services a doublé.
Corse : la beauté du patrimoine à l’épreuve du tourisme
Massivement par les vacanciers, le patrimoine naturel de l’île de Beauté est rudement mis à l’épreuve par le tourisme. Dans la réserve naturelle de Scandola, la surfréquentation met directement en péril la faune et la flore aquatique.
L’actualité en bref
Le philosophe et essayiste Alain de Benoist analyse dans ce texte lumineux, comment la notion de différence a évolué jusqu’à faire apparaître une incohérence fondamentale. « La morale enseignait naguère à bien se comporter pour atteindre l’excellence de soi. Aujourd’hui, elle consiste à approuver ce que l’idéologie dominante définit comme une « société plus juste … Il en va de même de la différence. Jusqu’à une époque relativement récente, c’était une notion qui ne posait pas de problème. »
A lire ICI
L’un des charmes du temps estival est de redonner au hasard sa part dans la découverte de livres, au gré des trouvailles lors de brocantes villageoises.
C’est le cas avec le volume d’A.Finkielkraut L’imparfait du présent, paru en 2002 et rassemblant ce qu’il appelle en sous-titre Pièces brèves, ou l’art d’effectuer des prélèvements tout au long de ce qui aura été la première année de ce nouveau siècle. L’inévitable (et appétissante) diversité des sujets laisse quand même affleurer des préoccupations transverses. L’une concerne la culture et ce que l’auteur appelle l’avènement de l’âge du culturel.
Comprenons-bien d’abord ce mot culture : en effet, l’auteur s’en sert pour désigner à la fois un état et son contraire.
L’état de culture, c’était, pour reprendre au mieux les mots d’A.Finkielkraut, un monde de la distinction, de la hiérarchie des rôles, de pratiques symboliques, de frontières : des partages séculaires entre le public et le privé, l’enfant et le parent, l’élève et le professeur, le dedans et le dehors, le monastère éducatif (NDLR : comprendre « l’école ») et le tissu social ; un monde de la modération et du scrupule ; un monde où ce qui était important, c’était la personnalité : qui on était.
Dans ce nouveau monde de l’âge de la culture, constaté par l’auteur et brossé par touches, tout devient culturel. Chacun peut déterminer à sa guise le contenu de la culture. Et ce contenu peut-être changeant. Toute réalité est donc réformable. L’homme ne se définit ainsi plus par sa capacité à faire des promesses mais par son droit discrétionnaire de reprendre, à tout moment, sa liberté (Illustrons par cette affirmation de Mme Schiappa, le 7 août, à propos des femmes tuées par leurs conjoints : « Je crois que le problème est d’ordre global, systémique et qu’il faut un changement d’ordre culturel… Il y a un changement culturel à opérer »).
Tout étant culturel, tout devient égal : nous sommes tous égaux et les frontières ont été remplacées par la proximité, l’ascendant des anciens maîtres par la sollicitude de l’adulte fraternel ou copain. L’identité devient l’élément-clé de ce nouveau monde constitué d’échantillons représentatifs. Ce n’est plus qui on est qui inspire, c’est ce qu’on est : le nouvel arrimage à l’appartenance, et de chacun à sa classe, sa minorité, sa communauté d’origine (nouvelle illustration par le tweet récent du ministre du Travail Muriel Pénicaud à l’occasion de la mort de l’écrivain Toni Morrison : « Grâce à elle, les noirs ont enfin pu entrer par la grande porte dans la littérature »).
Les capacités sont dorénavant placées sous la tutelle des identités. Le baume du « en tant que » étend maintenant ses bienfaits sur l’humanité entière et on sera respecté et représenté en tant que jeune, en tant que femme, en tant que musulman… Chacun sera fier de son identité : la nouvelle culture est celle des fiertés. Son identité n’a plus de compte à rendre (ah, l’inoubliable Arnaud Gauthier-Fawas, administrateur de l’inter-LGBT et invité de l’émission Arrêt sur images le 29 juin 2018, expliquant avec sérieux qu’il n’est pas un homme). Et c’est une identité au fil de l’eau, une identité libérée de l’ipséité (NDLR : ce qui fait qu’une personne est unique et absolument distincte d’une autre), déliée de la lourde charge de maintien de soi dans la fidélité à la parole donnée.
A l’âge du culturel, la culture (ancienne) a sombré dans l’indifférenciation culturelle. La culture (nouvelle) est une forme sans matière ou une matière sans forme. C’est la décivilisation du monde. Et nous habiterons à l’avenir un espace d’un seul tenant.
C’était il y a dix-huit ans. Où l’on constate avec le recul que cet état de décivilisation, auquel il faudra bien donner un nom un jour et qui s’est particulièrement déployé depuis dans les domaines de la différenciation sexuelle et de la bioéthique, se conforme finalement à la globalisation du monde.
Ecrivain, vidéaste, créateur du célèbre blog « FDP de la Mode », Papacito était l’invité exclusif de TV Libertés le 15 juillet dernier. Hésitant entre écrire et tuer des gens, il a pris la raisonnable décision de publier un essai au vitriol intitulé « Carnets de guerre ». Dans une critique approfondie de la société française, il fait l’éloge du virilisme et flingue « les mecs qui puent la fragilité », les gauchistes, la racaille perdue, Aymeric Caron, Yann Barthès et les islamistes salafistes. Son but : « Ecarter le maximum de connards de la prise de décision. » Et sa volonté : « Prôner un système efficace qui fait régner l’ordre de Dieu sans en discuter pendant deux mois dans un hémicycle républicain maçonnique ». Le ton est abrupt, grossier sans être vulgaire. Papacito entre engagement et provocation. Passionnant !
https://www.tvlibertes.com/actus/papacito-je-suis-pour-une-tyrannie-eclairee-zoom