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divers - Page 450

  • Premier Forum de la dissidence de Polémia – Introduction de Jean-Yves Le Gallou

    Année 2015, année radicale ! Attentats, invasion migratoire, guerre en Europe, guerre au Proche-Orient.
    2015, année radicale parce que l’histoire revient au grand galop.
    2015, année radicale parce que des cycles historiques s’achèvent.

    Allons du moins important vers le plus profond.

    Le petit cycle historique des petites alternances à répétition s’achève.

    Un coup les socialistes, un coup les centristes du RPR, de l’UMP puis des Républicains : voilà un spectacle qui lasse, un spectacle qui n’aura plus cours dans les années qui viennent malgré l’inertie d’un électorat ahuri par les MédiasDePropagande.

    Le cycle historique de déconstruction de toutes les traditions.

    Enfanté à Berkeley et Woodstock, propulsé en France par Mai-68, il s’épuise lui aussi. La loi Taubira sur le « mariage gay » aura été son chant du cygne. Des forces immenses se sont levées. C’est le réveil des permanences anthropologiques dont nous parlerons lors de la première table ronde, animée par Philippe Christèle et Gabrielle Cluzel, avec Béatrice Bourges, Charlotte d’Ornellas et Thibaud Degarde.

    Le cycle de culpabilisation commencé en 1945 a terminé son expansion !

    Au départ, il a concerné l’Allemagne et sa responsabilité dans la « Shoah ». Puis, curieusement, cette culpabilité s’est étendue à tous les pays d’Europe appelés à partager la culpabilité allemande à laquelle on a ajouté, pour faire bonne mesure, les crimes de la colonisation et de l’esclavage. Les peuples d’Europe de l’Est refusent aujourd’hui ce fardeau. Partout à l’Ouest des mouvements identitaires se réveillent et retrouvent la fierté d’être européen, la fierté de notre histoire, de notre civilisation. Ce sera l’un des sujets de la table ronde sur l’identité avec Renaud Camus, Julien Rochedy, Damien Rieu.

    Le cycle de 1914 analysé par Dominique Venner dans son maître ouvrage, Le Siècle de 1914.

    A l’issue du désastre de la première guerre mondiale plusieurs idéologies ont prospéré : le fascisme et le nazisme, le communisme soviétique, le mondialisme marchand américain. Fascisme et nazisme ont disparu en 1945. Le communisme soviétique s’est effondré sur lui-même en 1989. Reste Le Mur de l’Ouest [qui] n’est pas tombé, selon le titre du livre d’Hervé Juvin. Pas tombé ou plutôt pas encore tombé. Car la révolte gronde contre l’américanisation du monde. Les frontières font leur grand retour : entre les Etats au sud et à l’est de l’Europe ; entre les civilisations à l’intérieur des territoires nationaux. Et malgré la superpuissance américaine c’est le retour de la multipolarité du monde : les BRICS (Brésil, Russise, Inde, Chine, Afrique du Sud) pèsent plus de 3 milliards d’habitants ! Retournement impensable, il y a seulement un an : François Hollande se tourne vers la Russie, alliée de Bachar el-Assad, pour bombarder les positions de l’Etat islamique.

    Allons plus loin ! Un autre cycle touche à son terme : le cycle des Lumières. Il a promu la laïcisation de l’universel. Mais c’est au retour des particularités et des communautarismes que nous assistons. Qui ne voit en France que la sacro-sainte assimilation « républicaine » est un leurre ? et qu’elle est balayée par la grammaire des civilisations.

    Voilà l’arrière-plan de nos travaux, pendant que sur le devant de la scène deux séries de forces s’affrontent :

    – du côté du monde dominant, le MIM, le Matérialisme immigrationniste marchand, la finance et les banques qui achètent les consciences et les MédiasDePropagande qui ahurissent l’opinion ; des médias qui ont une vision congelée de la situation et imposent le politiquement correct aux partis politiques (tous les partis sont à des degrés divers média-dépendants) ;

    – du côté du monde dominé, trois acteurs se lèvent :

    –le peuple sous le choc des réalités économiques, sociales, migratoires ;

    -les vrais intellectuels qui rompent avec la vulgate médiatique ;

    –la « Génération 2013 », ces jeunes militants nés des combats de la Manif pour tous et des actions identitaires.

    Une triple révolte survient :

    – celle de l’opinion, frappée par le choc des faits ;

    – celle des intellectuels qui acceptent de penser la réalité hors des bornes fixées par le politiquement correct ;

    – une révolte générationnelle aussi, bien exprimée par Julien Langella, dans son livre manifeste La Jeunesse au pouvoir, où cet identitaire dresse un constat lucide sur la manière dont les « vieux » (qu’il oppose à la figure respectable des « aînés ») ont dilapidé l’héritage qui leur avait été transmis et contribué aux difficultés que traverse la jeunesse – une jeunesse qui peut se reconnaître dans cette formule de Marion Maréchal Le Pen : « Je ne serai pas de la génération qui s’excuse mais de celle qui revendique son héritage. »

    Les dominants ont le pouvoir et l’argent. Les dominés s’appuient sur le réel, l’intelligence, la jeunesse et l’enthousiasme de ceux habitués à combattre du faible au fort. L’objectif de la Journée de la dissidence est précisément de réunir autour des grands bouleversements qui viennent des intellectuels dissidents et des acteurs de la « Génération 2013 ».

    Leur arme ce n’est pas seulement le bulletin de vote, c’est la dissidence de tous les jours !

    La dissidence c’est un art, une attitude, dont nous parlera Robert Ménard. Ménard, le Cyrano de Bergerac des batailles municipales :

    J’aime raréfier sur mes pas les saluts,
    Et m’écrie avec joie : un ennemi de plus !

    La dissidence, c’est désobéir aux faiseurs d’opinion. « Etre dissident aujourd’hui c’est refuser de ne pas voir et même de ne pas dire. C’est faire sécession », selon Renaud Camus. Etre dissident aujourd’hui, je cite ici, Béatrice Bourges : « c’est aller à l’encontre de l’historiquement correct, de l’économiquement correct, du politiquement correct, du religieusement correct, de l’artistiquement correct. Etre dissident aujourd’hui, c’est arrêter de faire acte de repentance par haine de la France, c’est être patriote et en être fier. »

    La dissidence, c’est penser et agir autrement. Marcher en forêt plutôt que déambuler dans les grandes surfaces commerciales. Monter dans les arbres pour empêcher leur abattage pour construire des parkings. Eteindre la télévision. Grimper sur les toits des mosquées pour s’opposer à la colonisation musulmane. Occuper une église pour éviter sa destruction. Apprendre aux enfants qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on leur raconte à l’école. Moquer les lubies des pédagogues. Respecter et faire respecter les règles de politesse. La dissidence c’est combattre la novlangue : utiliser le mot de clandestin, non celui de migrant ; dire que le mariage pour tous est une foutaise ; reconnaître à la suite du général De Gaulle, repris par Nadine Morano, que « les Français sont avant tout un peuple de race blanche, de culture gréco-latine et de religion chrétienne ».

    La dissidence c’est montrer qu’on n’est pas dupe des fumisteries de l’art dit contemporain qui n’est que l’art comptant pour rien.

    La dissidence c’est prendre de la distance vis-à-vis des règles managériales des grandes entreprises et du jargon des grands cabinets conseils anglo-saxons. Se méfier de leur « déontologie », arme de tromperie et de conformisme. S’émanciper de la tyrannie des chiffres, de la dictature des procédures, du « reporting », des tableaux Excel et des Powerpoint. S’efforcer de parler français et délaisser le franglais et le basic English. Vaste programme, voyez-vous !

    Etre dissident aujourd’hui c’est prendre la parole partout et ne pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe, d’homophobe, de xénophobe, d’intégriste et de fasciste ! C’est demander des comptes aux responsables du chaos, hommes politiques impuissants ou hommes de médias arrogants. Etre dissident c’est entarter ceux qui le méritent. Etre dissident c’est ne pas s’écarter au passage des cortèges officiels toutes sirènes hurlantes : nos insignifiances ne le méritent pas.

    Etre dissident c’est courir le risque des poursuites judiciaires, des interpellations, des gardes à vue, des condamnations. Etre dissident c’est ne pas faire confiance à la justice de son pays et à ces juges chamarrés qui arborent à leur boutonnière des Légions d’honneur comme des crachats sanglants sur leur indépendance.

    Voilà pourquoi nous avons placé cette journée sous le triple magistère de Raspail, Soljenitsyne et Snowden.

    Jean Raspail qui a prophétisé ce qui arrive dans Le Camp des saints, un livre génial qu’il a payé de 40 ans d’ostracisme.

    Alexandre Soljenitsyne, dissident de l’Est, puis de l’Ouest, qui a connu le goulag soviétique et le moulag occidental.

    Edward Snowden qui a révélé les écoutes mondiales de la NSA américaine et à qui la France a refusé l’asile politique !

    Voilà des figures tutélaires du courage et de la lucidité. Bref de la dissidence.

    Sortez de vos tanières ! Bougez-vous ! Prenez des risques ! Le temps est venu de l’offensive. Ce n’est pas à vous d’avoir peur. Nous sommes l’avant-garde !

    Jean-Yves Le Gallou, 21/11/2015

    http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-introduction-de-jean-yves-le-gallou/

  • FLVCTVATNECMERGITVR

    La communauté citoyenne dans toute sa diversité est condamnée à vivre ensemble ou à périr dans la sauvagerie d'une guerre civile de tous contre tous. Bien que la France ne soit pas le pays de la mesure - les dévastations de nos révolutions sont explicites - elle n'a pas vécu cette douloureuse expérience depuis les guerres de Vendée, même si certaines périodes y ressemblaient fort, comme la Commune de Paris ou la seconde moitié du régime de Vichy. Une guerre civile est carrément atroce et doit être évitée ; relire pour s'en convaincre Les grands cimetières sous la lune de Georges Bernanos, récit de proximité écrit en 1937 à Palma de Majorque
    Les contradictions sociales du pays réel d'aujourd'hui sont les antagonismes de demain matin, qui seront proclamés légitimes par les factions. Ces contradictions de tous ordres ne sont pas réparables ni par décret ni par incitation morale. Elles sont trop anciennes, profondes et racialisées pour être contenues par autre chose que la force du pays légal. Qu'on me démontre le contraire par le raisonnement en évitant la citation des grands érudits morts ! Un état des lieux le plus réaliste possible est à faire avant que de vouloir réorganiser nos territoires, et les statistiques ethniques y aideront beaucoup. Avant de conjurer la guerre civile il en faut connaître les ressorts parce que ce n'est pas qu'une affaire dialectique : il ne suffit pas de la condamner du haut des pupitres, il ne suffit pas de faire l'inventaire des partis présumés vouloir en découdre ; il en faut comprendre la chimie de base et trouver les détonateurs. Je soupçonne l'Administration de disposer de données fiables permettant une photographie fidèle de notre société, données traitées à l'insu des aboyeurs d'hémicycles. On verra bien, en attendant, il faut freiner des quatre fers dans la pente.
    Selon Maurice La Châtre*, bon communiste de la première race, la guerre civile, "la plus affreuse de toutes", est fomentée par les intérêts des puissants qui parviennent à rallier un fraction importante du peuple à leur cause et le fait combattre à leur profit. Pour un Rousseauiste tel que lui, tout le mal vient d'en haut : "Les guerres commencent par l'ambition des princes et finissent par le malheur des peuples".

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  • Les candidats de la région PACA face à La Manif Pour Tous

    En raison des attentats qui ont eu lieu au moment où le meeting LMPT de Marseille s'achevait, Le Salon Beige n'avait pas rendu compte des débats de cette soirée.

    Noël Chuisano (DLF), Jacques Bompard (DIV) et Marion Maréchal-Le Pen (FN) :ce sont donc 3 têtes de liste, dont 2 parlementaires, qui ont répondu favorablement à l’invitation de La Manif Pour Tous pour partager leur vision de la famille et leurs projets pour la région devant plus de 300 personnes rassemblées au Florida Palace de Marseille. Christian Estrosi (LR) manquait à l'appel. 10 jours, on constate qu'il est en difficulté dans les sondages... Quant à la tête de liste PS-PRG-MRC, Christophe Castaner, elle a répondu en expliquant qu’il ne souhaitait pas participer.

    Tous les candidats tête de liste ont répondu à une série de questions posées par Geoffroy Lejeune, journaliste politique, sur leur vision de la famille et sur leurs propositions pour la région PACA : transports, solidarité, emploi, loisirs, culture… D’où le nom de l’événement, « Questions pour un président de région ».

    C’est Jacques Bompard,tête de liste divers droite pour la région PACA, s’est prêté au jeu en premier, en remerciant La Manif Pour Tous pour l’organisation de cet événement et« pour son remarquable engagement. » Invité à partager sa vision de la famille, il a expliqué que« sans famille, il n’y a pas d’humanité ; puisque c’est la cellule de base de la société et qu’elle doit donc être absolument respectée. » Jacques Bompard a dénoncé « l’obsession de l’intelligentsia à détruire la famille » et a souligné sa « volonté de soutenir une politique respectueuse de la vie. » Tête de liste régionale en PACA sur une liste indépendante, il a précisé que « l’engagement politique, c’est de servir les autres et non se servir ou servir un parti politique. » Rappelant sa responsabilité actuelle de parlementaire, il estime possible de « changer les choses. » Interrogé sur son projet pour la région, Jacques Bompard a cité « les atouts de la région PACA : tourisme, agriculture, vins… autant de leviers pour développer la région. » Poursuivant sur la vie quotidienne des familles, il a insisté sur la sécurité qu’il a qualifié de « premier droit pour les familles. »Favorable au « pass région famille », il s’est engagé à « baisser la fiscalité », pronant « une gestion de la région en bon père de famille. » Concernant le sujet sensible des subventions, il a clairement dénoncé « le scandale de la politisation des subventions versées aux associations. » Pour le candidat, « il doit y avoir une totale clarté sur les associations financées par la région. » Enfin, Jacques Bompard a rappelé son opposition à la loi Taubira, appelant à « libérer la famille de la fausse filiation léglaisée par la loi Taubira qui l’ouvre à tous les business possible », faisant ainsi référence à la PMA sans père et à la GPA.

    Candidat tête de liste pour Debout La France, Noël Chuisano a expliqué son engagement politique« pour la France. »Favorable à « un assainissement de la vie politique », il a précisé qu’il venait d’être grand-père et que naturellement il voulait « un meilleur avenir pour ses petits-enfants. » Interrogé sur sa conception de la famille, il a plaidé pour « la famille Père-Mère-Enfant, cadre stable et cellule de base de la société. » Noël Chuisano souhaite « remettre la famille au cœur de tout, et donc au cœur de la vie politique. » Présentant son projet pour la région PACA, il a estimé que « la région peut agir au service des familles, sur la fiscalité ou l’aménagement du territoire. » Il n’a pas oublié de parler des lycées, une des compétences phare de la région en plaidant pour une égalité entre l’enseignement public et l’enseignement privé. Il s’est déclaré « favorable à la création d’une commission famille et à la mise en place d’un pass région famille. » Sur le plan économique, sa première mesure sera de faire « un état des lieux des finances de la région. » Il entend « identifier, contrôler et suivre l’usage des subventions en les dirigeant vers les œuvres éducatives. » Pour Noël Chuisano, « la politique doit être un engagement rigoureux, notamment sur les finances. Il ne doit pas y avoir de projets inutiles. » Enfin, concernant la loi Taubira, il a annoncé être« favorable à sa réécriture voire à son abrogation pour tout ce qui touche la filiation, la PMA et la GPA. »

    Marion Maréchal-Le Pena expliqué son engagement politique comme « une réponse à l’appel du devoir. » Pour la députée et candidate tête de liste FN en région PACA, « la finalité de la politique, c’est discerner le bien commun. » Invitée à partager sa vision de la famille, elle a affirmé que « l’Etat ne remplacera jamais ces liens de solidarité naturels propres à la famille, cellule de base de la société. » Pour Marion Maréchal-Le Pen, « la famille, construite sur l'altérité et l'union entre un homme et une femme, est un outil de recherche du bien commun. » Dénonçant la PMA et la GPA, elle s’est insurgée contre l’Etat qui « cherche sciemment à priver un enfant de son père ou de sa mère. » Pour la candidate tête de liste FN, « les familles souffrent de la destruction du principe de subsidiarité. » Interrogée sur son projet pour la région PACA, elle ne souhaite pas créer une commission famille, proposition qu’elle qualifie de « gadget », mais elle entend « faire porter la vision de la famille dans chaque commission régionale déjà existante. »Satisfaite de « la gratuité des transports pour les apprentis », elle est favorable au pass région famille et souligne sa volonté de « ne pas oublier la France qui travaille et les familles nombreuses. La vision qui nous porte, c’est un rééquilibrage de la politique régionale au profit des oubliés. » Elle souhaite également améliorer l’accès aux gares, développer les internats pour les étudiants et favoriser l’accès à la culture pour tous. Concernant la question des subventions, « il ne sera pas question de verser un euro aux associations LGBT de la région. » Pour Marion Maréchal-Le Pen, il y a « un gros ménage à faire dans les subventions aux copains, aux associations politisées… La région donne trop de subventions qui ne répondent pas au bien commun. » Enfin, s’agissant de la loi Taubira, elle a expliqué être en accord avec la position du Front National : « abrogation de la loi Taubira sans démarier des gens. » Elle a affirmé croire en la famille « qui est loin d’être ringarde. » En conclusion, Marion Maréchal-Le Pen a également précisé son opposition au travail du dimanche qui doit rester « un jour dédié aux famille. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les grands projets inutiles - Orages d'acier - 22/11/15

  • Chronique du 18 novembre 2015 :: "De l'action révolutionnaire"

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  • Action Française [Lille] Cercle

    Après la vente devant Science-Po à midi, une dizaine de jeunes se sont réunis pour réfléchir sur la police politique.