L’inflation fait un retour en force, à plus de 7% aux États-Unis et 5% en Europe. « Mais ne vous inquiétez pas », nous disent la Fed et la BCE, « nous remonterons nos taux directeurs et nous diminuerons la taille de notre bilan » afin de la vaincre ! Les banques centrales sont à la manœuvre, nous ne devons pas nous inquiéter. Vraiment ? Le problème est que ces remontées de taux ont déjà eu lieu par le passé et qu’à chaque fois, cela s’est très mal terminé. La première baisse massive dans notre histoire récente a eu lieu au début des années 2000, après le krach des valeurs Internet début 2000 et les attentats du 11 septembre 2001. Il fallait alors absolument éviter une récession qui aurait été interprétée comme une victoire du terrorisme, alors la Fed (la banque centrale américaine) a baissé son taux directeur à presque zéro afin de « soutenir l’économie ». Ces liquidités ont alimenté le marché immobilier, notamment grâce à un nouveau produit financier permettant de recycler ces crédits, les subprimes. Nous connaissons la suite.
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