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économie et finance - Page 169

  • Donoso Cortés Une critique du libéralisme 1/2

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    Par Ego Non

    Si l’Éducation nationale faisait son travail, elle mettrait au programme des lycées les classiques de la pensée politique, au même titre que les grands auteurs du patrimoine littéraire. L'homme deviendrait alors un animal politique. Ego Non, qui tient la chaine YouTube du même nom, nous offre plus qu'une session de rattrapage - une introduction l’art de (se) gouverner.

    Curieuse est la postérité de Juan Donoso Cortés, marquis de Valdegamas. Son nom ne semble réapparaitre que lorsque les certitudes s'envolent, dans l'écho des catastrophes. À trois reprises, note Carl Schmitt, les racines de l’Europe ont été profondément ébranlées : lors des multiples révolutions de 1848, à l’issue de la Première Guerre mondiale et de la révolution bolchevique, et à la suite de la Deuxième grande guerre. « Chacun de ces événements de l’histoire a fait que l’on a soudain parlé de Donoso Cortés dans toute l’Europe », note le juriste allemand dans Donoso Cortés. Quatre essais. « Mais chaque fois seulement pour un instant, seulement pour les secondes de frayeur qu'inspire le danger, quand les scellés sont brisés et le sens du secret découvert. Cet instant une fois passé, son nom aussi s'évanouissait en même temps que la frayeur du moment. » Ce retour épisodique de Donoso Cortés sur le devant de la scène intellectuelle doit nous interroger. Peut-être est-il temps, enfin, de redécouvrir ce grand penseur - avant qu'il ne soit trop tard.

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  • Embargo énergétique contre la Russie : l’UE se tire une balle dans le pied

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    Après des semaines d’âpres négociations, les pays membres de l’UE ont finalement décidé jeudi, dans le cadre d’une cinquième salve de sanctions qui entrera en vigueur début août, outre l’interdiction d’exportations vers la Russie à hauteur de 10 milliards d’euros, le gel des avoirs de plusieurs banques russes ou encore l’élargissement de leur « liste noire » à plus de 200 proches du Kremlin, la mise en place d’un embargo sur le charbon russe. Une dernière mesure qui devrait leur coûter très cher puisque, rappelons-le, l’UE n’importe pas moins de 45 % de son charbon de Russie.

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  • « La propriété, c'est le vol »

    Proudhon le disait, l’État socialiste le met en pratique, en empêchant les classes intermédiaires de se constituer un capital et en imposant des règles d'usage qui transforme le propriétaire en fonctionnaire administrant un bien dont il n'est plus libre de jouir : justice sociale ou ruine générale ?

    La haine marquée des socialistes français à l'égard des « Riches », catégorie imprécise et fantasmatique, tient à la fois de la nécessité de désigner un ennemi intérieur (moteur nécessaire à tout réformateur justifiant de ses échecs) et d'une conception foncièrement collectiviste de l'économie.

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  • Dix ans après la crise, la Grèce tarde à se remettre.

    C’était une exigence des bailleurs de fonds du pays : selon le second plan d’aide à la Grèce de 237 milliards d’euros, signé le 21 février 2012 entre Athènes et ses créanciers (effacement de 107 milliards d’euros de dette publique détenue par les créanciers privés et 130 milliards d’euros de prêts), 15 000 postes de fonctionnaires ont été supprimés. Le gouvernement conservateur d’Antonis Samaras expliquait à l’époque y être contraint par l’Union européenne, la Banque centrale européenne, et le Fonds monétaire international. Même s’il oubliait alors de rappeler les lourdes responsabilités de ses prédécesseurs dans la constitution de ces dettes…

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  • Paiement du gaz en roubles : C’est Poutine qui a gagné !

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    Marc Rousset

    Poutine a exigé sur une chaine de télévision russe que les acheteurs payent leurs importations de gaz à la société Gazprom en roubles à partir du 1er avril, sinon les contrats seraient purement et simplement annulés. La France, l’Allemagne, et l’UE ont poussé des cris orfraie en disant qu’il n’en était pas question et que les paiements seraient en euros ou en dollars, tel que stipulé dans les contrats signés à long terme. Que va t- il finalement se passer et pourquoi, même si la face est sauvée en apparence pour les Européens, la Russie a déjà gagné la partie du bras de fer !

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  • Economie de la Russie, Paiement en Roubles, Analyse de la campagne, Charles Gave vous explique tout.

  • Fin du pétrodollars, Croissance en berne, clash de la Zone Euro , Charles Gave fait le point.

  • Quand le capitalisme sauvage détruit la planète.

    Ces gens sont fous !

    Le prix du pétrole multiplié par quatre en deux ans, celui du gaz par dix sur la même période, le blé par deux et demi… Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février, les prix des matières premières flambent à une vitesse record et le monde se découvre une nouvelle fois à la merci de leurs vastes oscillations. Le choc se ressent partout, à commencer par les factures d’électricité et de gaz. La croissance mondiale devrait être réduite d’au moins un point, mais sans doute plus, et il est même question d’une récession pour 2023.

    Conséquence logique et inévitable de la loi du marché ? Ou signes évidents de profonds dysfonctionnements ? Le commerce des matières premières, éminemment politique, n’a jamais fonctionné aussi mal. « Le plus incroyable dans cette affaire est la façon dont les gouvernements en ont perdu le contrôle en quarante ans », estime Javier Blas, coauteur d’un passionnant livre-enquête sur le sujet (The World for Sale, avec Jack Farchy, Penguin, non traduit)Philippe Chalmin, professeur d’histoire économique à l’université Paris-Dauphine, qui dans l’ensemble soutient le système actuel, le dit à sa façon : « En quarante ans, toutes les matières premières sont devenues des commodités qui s’échangent comme n’importe quel produit. »

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  • Explosion du prix de l’énergie : la grosse colère des petites communes contre Macron

     
     
     Frédéric Sirgant 3 avril 2022

    Cela fait partie de ces signes qui font douter d'une réélection de maréchal pour Emmanuel Macron : comment la flambée des prix de l'énergie qui se traduit douloureusement sur les pleins d'essence et les factures de chauffage pour des millions de Français n'aurait-elle aucune conséquence sur le score du candidat Macron ? 

    Certes, il n'est pas responsable de tout (version lucide des hyperboles macronistes : « Toutes ces crises qu'il a traversées... Quel héros ! »), mais c'est la loi du genre : le Président en exercice est là pour encaisser les colères du moment. Voyez Louis XVI : au mauvais endroit au mauvais moment, comme disent certains quand vous êtes agressé par des racailles.

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  • Hausse des taux d’intérêt : ça se précise.*

    Et si vous avez des projets immobiliers… dépêchez-vous car ça commence à sentir le roussi. Quant à la dette de notre pays… on ne peut qu’être effondré si nous avons des petits-enfants. Eux, à coup sûr, ne remercieront pas Emmanuel Macron !

    Après des mois d’impassibilité, les marchés financiers commencent à prendre au sérieux la détermination de la Réserve fédérale (Fed, banque centrale des Etats-Unis), à lutter contre l’inflation. Les taux d’intérêt se sont brutalement envolés, vendredi 25 mars, le rendement des emprunts d’Etat américain à dix ans bondissant, lui, lundi 28 mars dans la matinée, à 2,55 %. Ce taux, qui était tombé, en juillet 2020, en pleine pandémie de Covid-19, à un plus bas de 0,5 %, n’était encore que de 1,72 %, début mars.

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